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Nick de Cusa

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Quelqu'un pour traduire ce communiqué?

European Students For Liberty: Local Coordinator Program

Recently, European Students For Liberty, an organization that aims to build a network of support for libertarian and classical liberal students and student groups across Europe has launched a program for students motivated to defend liberty. After an application process, they are extensively trained in student organizing, networking and use of media to help ESFL support and start new student groups in their region.

European Students For Liberty is an organization that started out in 2011, run entirely by students and for students, to unite the student movement for liberty in Europe into one network. Currently its network contains over 100 student groups spanning from Lithuania to Spain and everything in between. Specifically it offers material support in the form of free books and training manuals to empower students to take action, and also organizes conferences to bring together liberty-loving students. Its first conference in Leuven, Belgium in 2011 was attended by 220 students from 25 countries. It is also integrated into a broader international network of international Students For Liberty, a global organization that now represents over 600 groups across the world.

Currently ESFL is run by 14 board members, students that have experience with activism, and want to help grow the movement. Through hard work, motivation and the right training we have known explosive growth. However, 14 board members are not enough for all of Europe. That is why ESFL launched the Local Coordinator Program. To help grow the movement, it is necessary to engage and train the right students who have the necessary local knowledge to help us grow the movement in their own region. Often hard-working and dedicated pro-liberty students lack the experience or support network to run campus groups or conferences. The Local Coordinator Program exists to turn passionate students into effective leaders for liberty on their campus and in their region.

This is a perfect opportunity for French students to become part of a larger organization and be empowered to change things. Recently in Paris, “Libre Campus”, a one-day event centered around motivating and training a few French students has proven that with the right support, it is possible to turn students from frustration and idly resenting the existing system to activism. The event resulted in the founding of an ESFL-group in Paris, and perhaps even more student groups to come. Similarly, a Regional ESFL conference in Lithuania that was attended by French students as well motivated a student to start building two student groups in his region.

So this is a call to all French students! Are you tired of not knowing what to do with your passion for liberty? Do you want to start changing the intellectual culture at your campus or in your region? Then apply now, and help us make France a more liberty-loving place.

You should apply soon, the deadline is 10 August, but we will accept applications that are a few days late. The application process exists of filling in an online application. If the application is deemed good enough, you may be interviewed through Skype by ESFL Board Members. If you are selected after this process, you will receive extensive training through an online webinar program, and finally at a seminar near Cologne, Germany (28th October – 1 November). All costs for travel or other will be covered by ESFL.

More information at: http://studentsforliberty.org/esfl-local-coordinators/

Application Form: http://www.tfaforms.com/246330

Students For Liberty Paris: http://studentsforliberty-paris.fr/

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Pof pof pof, pardon pour le retard, derniers exams blancs, veille de vacances toussa…

Voilà la version finale, je la mail à la rédac, Pour le titre jésuite encore, du coup je vous le passe avec mon "Amérique, l'hyper-législative" (ça fait un peu trop penser au élécs en france mais bon…).

Sinon je suis plutôt d'accord avec la suggestion de raf pour "Une Amérique ivre de législation"

Donc:

Amérique, l'hyper-législative

Le zèle législatif de l’Amérique nous transforme tous en criminels d’un nouveau genre

Durant les dernières décennies, l’Amérique a mis derrière les verrous de plus en plus de gens. Notre population carcérale a triplée. Nous emprisonnons de nos jours un plus grand pourcentage de notre population que les plus répressifs des pays : la Chine met sous les verrous 121 personnes sur 100,000 ; la Russie, 511. En Amérique ? 730.

The Economist annonce, « Jamais dans le monde civilisé autant de gens n’ont été emprisonné pour si peu ».

Et cependant nous continuons de rajouter encore plus de lois et de plus longues peines.

On attribue cette phrase à Lavrentiy Beria, dirigeant de la police secrète Stalinienne de l’ancienne Union Soviétique, « Montrez-moi l’homme, et je vous montrerais le crime. » Staline a exécuté quiconque représentait une menace, et il n’en fallait pas beaucoup pour ça. Beria arrivait toujours à trouver une quelconque loi que la personne visée avait enfreinte. C’est bien facile quand les livres de droit sont remplis de tonnes de lois bien vagues. Staline a ainsi « légalement » exécuté près d’un million de personnes.

Je ne dis pas que l’Amérique est comparable à la Russie Stalinienne, mais considérons un instant nos lois fédérales. Les règles qui nous entravent maintenant compte plus de 160,000 pages. Le Service de Recherche du Congrès a annoncé qu’il était incapable de dénombrer les crimes inscrit dans le code juridique. Cependant, la semaine dernière « les fédéraux » (NdT : « feds » dans le texte) ont rajouté ou proposé un millier de pages de plus. Les avez-vous toutes lues ? Vos « représentants » les ont-ils toutes lues ? Vous connaissez la réponse.

Quand un grave crime est commis, les législateurs exigent dans l’instant que les criminels voient prononcé à leur encontre des sentences encore plus longues et des « peines plancher » (NdT : « mandatory minimums » dans le texte) à l’attention des récidivistes. C’est électoralement pertinent, mais cela détruit le pouvoir discrétionnaire de la justice et brise les malchanceux.

Dans l’Iowa, un homme avec un passé judiciaire trouva une balle, la rangea dans un tiroir et l’oublia. Un policier l’a vue en cherchant autre chose. Les criminels n’ont pas le droit de posséder de munitions de quelque sorte que ce soit, et ce « crime » fit de cet homme un récidiviste. Il purge maintenant une « peine plancher » pour possession de munition. Oui, vraiment. Il fût fait appel de cette longue sentence, mais la Cour d’Appel des Etats-Unis du Huitième Circuit dû la maintenir, expliquant qu’elle avait les mains liées par la présence de la « peine plancher » inscrite dans les textes.

La majeure partie d’entre nous ne sera jamais victime de ces « peines plancher » ou des innombrables ambiguïtés de notre code judiciaire contemporain, mais si vous êtes le genre d’individu dont l’Amérique a le plus besoin – un inventeur qui crée quelque chose ou quelqu’un qui monte une entreprise – il y a une plus grande chance que vous soyez victime d’un dédale impénétrable. Les lois qui encombrent les affaires et la finance sont déconcertantes -- tout au plus un ramassis des articles du Dodd-Frank . Et même les entreprises dotées de services comptable et juridique bien armés feraient bien de faire attention.

Et puis il y aussi la soi-disant war-on-drugs (NdT : littéralement « guerre contre les drogues », voir article), une guerre contre les peuples en vérité. Nombre de politiciens admettent qu’ils ont consommé des stupéfiants dans leur jeunesse – même les présidents. Dans ses mémoires « Dreams from my father » (NdT : en France « Les Rêves de mon père : L’histoire d’un héritage en noir et blanc »), Barack Obama a écrit : « L’herbe aidait… ; et peut-être un petit peu de poudre (de la cocaïne) quand on pouvait se le permettre. »

Et pourtant, une fois dans le bureau ovale, ces mêmes politiques gouvernent un système injuste qui emprisonne des millions d’américains pour des faits identiques. Et ils ne trouvent pas ça hypocrite ? Non mais s’il vous plait…

Penn Jillette, un artiste libertaire mets le doigt dessus : « Si Obama s’était fait prendre avec cette marijuana qu’il dit avoir consommée et « peut-être un petit peu de poudre »… s’il s’était fait coffré dans ce cadre légal, il se serait pris de la putain de tôle… de la tôle dans une prison fédérale, de la tôle pour son « herbe » et sa « poudre », il ne serait pas président… ne serait pas allé dans sa fac pour cul-pincés, n’aurait pas vendu de bouquins, ni gagné des millions de dollars. Il se serait retrouvé dans une putain de prison, et c’est pas une foutue blague. »

J’attends de mon gouvernement qu’il arrête de vrais criminels, des gens qui violent nos droits, et qu’il les enferme de manière à ce que nous soyons protégés. Mais nos politiciens sont allés bien au-delà. Les gouvernements à tous les niveaux se sont escrimés à interdire des comportements qui ne violent les droits de personne et à entasser des lois pour diriger les comportements qui pourraient causer du tort au gens. Et ils en rajoutent encore.

Ils ont créé un inextricable labyrinthe de lois d’une telle incompréhensibilité que même les spécialistes du droit n’arrivent pas se mettre d’accord sur leurs interprétation. Pendant ce temps, d’ambitieux juristes brisent des vies en les mettant en application. Ces procureurs et législateurs nous disent que c’est pour notre propre bien.

C’est faux.

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Enfin…

Pourquoi Londres baille-t-elle après les Jeux Olympiques?

Est-ce que les pays occidentaux ont enfin dépassé le socialisme des Jeux Olympiques ?

Shikha Dalmia | 31 Juillet 2012

Londres — À la veille des 30èmes Olympiades d’été, la chose la plus frappante dans la ville est l’absence totale d’enthousiasme dans la rue. Par rapport aux J.O. de Pékin en 2008, quand toute la Chine était mobilisée pour les Jeux, il n’y avait pas d’excitation décelable dans l’air À Londres.

Les commerces ne plantent pas de nouvelles fleurs ou ne ravalent pas leurs façades pour impressionner les hôtes étrangers. Il n’y a pas d’écrans géants dans les places publiques pour rendre l’atmosphère plus enthousiaste. Les rues ne sont pas tapissées avec des affiches des athlètes britanniques. Parmi le peu de signaux que quelque chose se passe – mise À part les rondes de troupes armées – est la présence de coureurs en plastique collés autour des clôtures des parcs publics (une décoration plus À même lors de la remise des diplômes d’école qu’un évènement international). Beaucoup de Londoniens À qui j’ai parlé – chauffeurs de taxi, tenanciers de pressing, résidents – considèrent le tout comme une “foutue nuisance” qu’ils comptent le suivre d’autres cités européennes loin des embouteillages et des foules déchaînées.

Aucun doute que la grande confusion régnant lors des phases préparatoires a refroidi l’enthousiasme du public. Mais la principale raison pour laquelle les londoniens sont indifférents est que l’ère de la ferveur nationaliste montante À travers des mégas projets est terminée en Occident. L’Occident, tout simplement, a peut-être dépassé les jeux olympiques.

Les Olympiades londoniennes, comme chaque Olympiade auparavant, sont désespérément en dépassement de budget. Le budget prévisionnel de 4 milliards de dollars de la cité a déjÀ explosé. Les dépenses ont atteint plus de 16 milliards de dollars, multipliant par 4 le budget initial pour les nouveaux stades obligatoires et le village olympique. Dans le même temps, G4S, la société qui a remporté le marché de la sécurité des Jeux, n’a pas réussi À embaucher assez de personnel, forçant l’armée À intervenir. Les autorités britanniques ont également monté des missiles sol-air sur les toits d’appartements privés, effrayant au plus haut point les résidents alentour. Comme si cela ne suffisait pas, un plan pour gagner des billets via une loterie a échoué, laissant des gens ayant payés des milliers de dollars attendre des semaines avant de savoir s’ils faisaient partie des chanceux gagnants.

Quand même, tout ceci aurait fait partie du parcours vers l’apogée des J.O., quand aucune dépense était trop large et que les inconvénients n’était pas si importants. Les J.O. de 1976 À Montréal ont été remboursés en 30 ans. Les Olympiades À Munich en 1972 se sont transformées en cauchemars quand des terroristes palestiniens ont kidnappés et tués des athlètes israéliens. Mais l’esprit olympique est revenu.

Cela a beaucoup changé. De nombreux sites Internet montrent des Britanniques mécontents, appelant les Jeux un gaspillage complet d’argent. Un festival de musique pop sponsorisé par la BBC a du rédiger une note en coulisse suppliant les artistes de s’abstenir « de faire référence aux J.O. de manière négative ou dénigrante ». Encore plus frappant sont les résultats d’une enquête d’opinion de Janvier demandée par la BBC qui montrent que 48% des britanniques ont déclaré que les performances de leurs athlètes importait « peu » ou « pas du tout » dans la fierté nationale.

Aucun doute que les Britanniques sont de mauvaise humeur parce qu’il leur est demandé de payer la facture des jeux durant une période d’austérité, quand l’économie anglaise fait un double plongeon. Mais le même sondage montre que les Français et les Espagnols sont un tout petit peu moins blasés À propos de la performance de leurs athlètes, suggérant que l’ennui des britanniques fait partie d’un plus large changement d’humeur.

Ce n’est pas étonnant. Avec la fin de la Guerre Froide, les J.O. ne sont plus une plateforme pour l’Occident et le bloc soviétique servant À mettre en valeur les performances de leurs systèmes rivaux. Les Jeux sont dorénavant plus une histoire d’excellence individuelle et moins À propos de la fierté nationale.

Tout cela signifie que l’amplificateur occidental des Jeux ne peut justifier leurs attitudes de panier percé dans les « bénéfices impalpables » comme l’honneur national. Contrairement aux économies dites émergentes comme l’Inde et la Chine, la problématique pour les contribuables occidentaux n’est pas de savoir si leurs gouvernements sont capables de réaliser un événement raffiné et compliqué, mais si cela en vaut le coût. Les citoyens occidentaux ne sont pas spécialement tolérants aux excès et aux fiascos et de plus en plus sceptiques sur le tapage mené À propos des bénéfices des Jeux.

Cela signifie que même si les J.O. de Londres se déroulent sans anicroches, les prochains Jeux auront de grandes difficultés À conserver l’appui du public sans changements majeurs dans leurs business model.

Les J.O. sont un gigantesque exercice de socialisme dans le sport – ou le capitalisme de connivence, si vous préférez. Les profits sont privatisés et les coûts socialisés. Les Jeux ne paient pas pour eux-mêmes car ils n’ont pas été créés ainsi. C’est parce que le Comité International Olympique (une organisation « non gouvernementale » opaque et bureaucratique composés de richards de différents pays) empoche la majorité des revenus des sponsors et les droits de diffusions médiatiques (prétendument pour financer le sport mondial), demandant dans le même temps aux pays organisateurs de payer la majeure partie des coûts. Parmi les rares fois où les jeux n’ont pas laissé une ville mortellement endettée était après les Jeux Olympiques de Los Angeles en 1984, quand les électeurs, ayant retenu la leçon de Montréal, ont empêché l’utilisation de fonds public, forçant le CIO À utiliser les infrastructures en place et À ramasser l’addition pour la plupart des nouvelles infrastructures À construire.

Même si c’est loin d’être juste. Pour plus de justice, le CIO devrait compenser la ville hôte pour les tracas et les dérangements, pas l’inverse. Ils ne le font pas car la Guerre Froide a auparavant exacerbé les ferveurs nationalistes, cachant habilement au monde le contrat existant. Les Londoniens montrent que cela ne peut plus durer.

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Grexit : pour quand, la sortie de la Grèce de l'euro ? http://eureferendum….px?blogno=83025

Taken, je galere avec mon clavier mais gambaru…

Fait, en revanche j'ai ete deconnectee deux fois pour je ne sais quelle raison, c'etait bien relou…

Si j'ai le temps, je vous fais aussi celui sur l'Espagne et l'immigration :)

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Pour info, si un jour Contrepoints a trop d'argent et pas assez de traducteurs, souvenez-vous de cette idée :

WPML pour Wordpress est un plugin de traduction (80$) pour sites multilingues.

La partie multilingue ne vous intéresse pas ici.

En revanche, une fois installé, vous pouvez envoyer des articles à traduire à des traducteurs pro au sein même de Wordpress.

Donc vous copiez-collez l'article anglais à traduire, l'envoyez en traduction, et il revient automatiquement dans Wordpress.

Ca coûte donc 80$ à l'achat puis quelques dollars à chaque traduction j'imagine (j'ai pas regardé plus en détail).

De la même manière les articles anglais peuvent être assignés à des rédacteurs internes. Une fois le rédacteur/traducteur passé par là, l'article est publié automatiquement par exemple.

C'est pour info, j'ignore si votre fonctionnement actuel vous convient.

Sans être intégré dans Wordpress il y a aussi des sites de traduction comme TextMaster où tu payes en fonction du niveau du traducteur. Chaque traducteur a également son/ses domaine(s) de prédilection histoire qu'un mec spécialisé en politique ne traduise pas des articles sur la conquête spatiale.

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Les républicains viennent de se rendre bien plus éligibles

Par Daniel Hannan

Il y a trois ans, quand on leur a demandé quelle était la plus grande menace qui pesait sur les Etats-Unis, le Comité des chefs d’états-majors interarmées américain (« Joint Chiefs of Staff ») a répondu « le niveau de la dette ».

Vrai alors, encore plus vrai aujourd’hui. Les gaspilleurs de l’actuelle administration ont dilapidé des milliers de milliards de dollars alors que le Trésor était déjà aussi nu que le Roy. La crise de la dette n’est plus seulement une affaire américaine : la banqueroute des plus grandes démocraties libérales du monde est une menace pour tout défenseur de la liberté.

Laissez-moi partagez une petit rétrospective britannique avec les lecteurs américains. En 1945, nous avions vidé notre Trésor et épuisé notre crédit. Malheureusement, c’est à cette période que le gouvernement Attlee (Premier Ministre britannique de 1945 à 1951) décida d’entreprendre un programme ruineux d’expansion étatique. En guise de résultat, la Grande-Bretagne est passé en 30 ans du statut de première puissance mondiale à celui d’un pays tellement misérable qu’il cherchait le salut en Europe.

Vous avez à peine besoin de moi pour faire le parallèle. Les programmes fédéraux de l’administration Obama et les plans sur la Santé auraient été un fardeau peu importe l’époque, mais dans les circonstances économiques actuelles ils menacent de provoquer une catastrophe. A côté de la crise des dépenses [publiques], aucun autre problème n’est important. Que les candidats prennent position sur le droit du port d’armes ou le mariage homosexuel est, honnêtement, aussi important que leur position sur l’identité de Jack l’Eventreur. La seule question que les américains devraient se poser jusqu’aux élections est celle-ci : « qui va restaurer le bon sens dans les dépenses fédérales ? »

Comme beaucoup d’américains, je blâme les deux partis pour le désordre. Les packages pourris d’Obama suivent ceux de Bush, et les membres du Congrès des deux partis sont responsables. (Pour être honnête, les électeurs républicains ont viré certains de leurs coupables pour les remplacer par des « conservateurs fiscaux »).

Il existe toutefois un membre du Congrès qui comprend non seulement la gravité de la situation de son pays, mais aussi du besoin d’un plan de relance plausible. Cet homme s’appelle Paul Ryan, du Wisconsin, et la bonne nouvelle est qu’il est nominé en tant que vice-présidentiable républicain. J’ai déjà posté la vidéo au dessus de l’article, mais elle mérite bien un nouveau visionnage. Ryan est dans la vie tout autant qu’il paraît dans cette vidéo : sincère, charmant, intelligent.

Il est vrai que le Congrès fixe le budget, et je reste de ceux qui croient que les élections législatives de novembre prochain sont celles qui comptent le plus. Mais avoir un responsable politique qui voit dans la dépense fédérale un problème plutôt que la solution ne peut pas faire de mal.

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La grande illusion du vent (si quelqu'un a un jeu de mot sur le parallèle illusion/vent c'est le moment)

La cacophonie de notre politique énergétique nationale fait l’objet de la colonne de Booker (journaliste au Telegraph, Ndt) cette semaine. C’est celle à propos de laquelle notre Gouvernement se repose entièrement sur la croyance que nous pouvons, d’une façon ou d’une autre, laisser nos lumières allumées en construisant des dizaines de milliers d’éoliennes supplémentaires dans les huit ans à venir.

Nous n’étions évidemment pas censés nous rendre compte qu’à un moment donné de la semaine dernière, les 3500 éoliennes britanniques ont contribué à hauteur de 12 mégawatts (MW) sur les 38000MW que nous étions en train d’utiliser. (le site Neta, qui prend en charge les statistiques officielles sur l’énergie, a enregistré une contribution de 0,0%).

Et malgré le fait que l’immense bêtise de la nouvelle « course vers l’énergie éolienne » soit aujourd’hui bien connue, cela fait aujourd’hui quelques 10 ans que Booker a pour la première fois pointé la folie de tout ça. C’était se bercer d’illusion à l’époque et ça l’est encore plus aujourd’hui, alors que le gouvernement, dans son dernier rapport sur l’énergie, parle de fournir en moyenne 12300MW provenant d’énergies « renouvelables » d’ici 2020.

Le côté illusoire de la chose ne peut être assez souligné. Nous avons un gouvernement qui déclare quelque chose qui ne peut être fait en tant que politique. Il est absolument impossible qu’ils puissent meme espérer construire une fraction des 30000 éoliennes requises pour atteindre cet objectif tordu.

Et alors, comme nous l’ont montré les jours sans vent de la semaine dernière, nous devrons aussi construire des dizaines de centrales à gaz juste pour fournir un soutien pour toutes les fois où le vent ne soufflera pas à la bonne vitesse.

Mais, déclare Booker, comme de plus en plus d’informateurs avisés l’ont fait remarqué, les ministres et les politiques du Département de l’Energie et du Climat (Department of Energy and Climate Change, DECC) semblent vivre dans une bulle irréelle sans aucune connaissance même basique de la façon dont l’énergie est produite. Ils sont imperméables aux arguments rationnels et guidés par une obsession qui ne peut finir qu’en arrêt progressif de notre économie basée sur l’informatique.

La dernière tentative en date pour les faire se rendre compte de la réalité est signée du Pr Gordon Hughes, un ancient conseiller expérimenté sur l’énergie à la Banque Mondiale, aujourd’hui professeur d’économie à Edimbourg, qui a récemment témoigné sur l’énergie et le changement climatique devant le comité parlementaire sur l’énergie (‘Commons committee on energy’).

Sa découverte la plus marquante nous prouve que dans notre poursuite de l’objectif de notre loi sur le changement climatique (‘Climate Change Act’), qui vise à réduire les émissions britanniques de CO2 de 80% d’ici 2050, nous coûterait 124 milliards de Livres d’ici 2020, soit 5000 Livres pour chaque foyer: pas seulement pour construire des dizaines de milliers d’éoliennes subventionnées jusqu’à l’absurde, mais aussi pour des centrales à gaz pour fournir du soutien.

Alors que garantir le même montant d’énergie avec des centrales électriques à cycle combiné gaz (CCCG) coûterait 13 milliards de Livres, à peine un dizième de cette somme.

De plus, comme l’explique le Pr Hughes, faire varier sans cesse l’intensité de production des centrales électriques de soutien à gaz impliquerait une utilisation très inefficace, et rejeterait tant de CO2 que nous finirions par augmenter notre niveau general d’émissions au lieu de le réduire. Et qui doit les construire ou les payer ?

A noter toutefois pour casser l’ambiance que la probabilité pour qu’un seul de ces points ne soient compris par ceux en charge de notre politique énergétique peut être mesurée au fait que ce comité parlementaire soit dirigé par Tim Yeo, dont les intérêts commerciaux montrent que celui-ci a gagné, en plus de son revenu de député, plus de 100 000 Livres en travaillant (à 800 Livres de l’heure) pour des firmes qui tirent des bénéfices à partir des énergies renouvelables.

Quand le député Peter Lilley a montré les chiffres du Pr Hughes à la chambre basse, il a été écarté avec mépris par le ministre de l’Energie et du Climat Charles Hendry, qui a déclaré ne pas être d’accord avec le Pr Hughes (sur des faits qui montrent qu’il n’avait pas compris du tout l’objet du débat), en ajoutant « tout comme le comité sur le changement climatique ».

Le nouveau président de ce comité, nommé par la loi sur le changement climatique (Climate Change Act), est Lord Deben (succédant à John Gummer), dont les activités lucratives variées incluent son poste de président de Forewind, un consortium international visant à la construction de la ferme à éoliennes offshore la plus étendue au monde, avec des milliers de turbines sur la Dogger Bank (immense banc de sable de la Mer du Nord, NdT).

Ainsi donc, les promoteurs du business du vent ont réussi à occuper tous les postes de commandement de notre politique énergétique, et le seul retour possible à la réalité concevable passe par une attaque avisée et bien informée par un grand nombre de ceux élus pour nous représenter au Parlement.

Mais comme les lettres du la loi sur le changement climatique récemment transmises à Brooker par ses lecteurs et rédigées par plus de 70 députés nous l’enseignent, ils semblent tout autant enfermés dans cette bulle de simulation de croyance que ceux qui ont visé ces politiques illusoires en premier lieu.

Un point intéressant, une académicienne d'Oxford,spécialiste de l’interaction entre les sciences et la politiques, a demandé à Booker si elle pouvait entreprendre une analyse détaillée de ces lettres, pour voir ce qu’elles nous montrent du degré de compréhension des députés sur un des points les plus essentiels que notre pays doit affronter.

En temps voulu, Booker espère publier un rapport sur les résultats mais, déjà, nous craignons qu’ils ne soient pas très encourageants. Nous savons déjà que ce Parlement à complètement échoué à faire son travail ici, fournissant une des raisons pour ne plus faire confiance aux députés. S’ils ne sont pas dignes de confiance sur cette question complètement folle, comment pourraient-ils l’être sur quoi que ce soit d’autre ?

PS : j’ai cherché l’identité de « Booker » sur le net et n’ai trouvé qu’un journaliste masculin du Telegraph, mais l’auteur écrit « she » à son propos. J’ai esquivé le problème dans l’article sauf au moment de donner son identité au tout début, et pour des raisons de condtions physiques perso pour tourner ça joliment je me sens pas le courage de me lancer dans une recherche.

Faudrait peut-être aussi un relecteur généreux pour cet article, même raison que précédemment.

Egalement un lien présent dans l’article au tt début sur « la semaine dernière », mais le postage de lien étant impossible pour moi sur ce forum je laisse faire une âme généreuse.

PS²: Brooker est bel et bien le journaliste du Telegraph, j'avais mal lu une phrase et mal compris le sens. Quand j'vous dis que je suis pas en forme… Relecture svp =X (article corrigé bien sûr)

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Je viens de lire la "Platform" du parti libertarien américain et je constate qu'elle n'a jamais été traduite en français. C'est pourtant une exposition très claire et très synthétique de nos idées. Ca tenterait un traducteur d'ici ?

Les subdivisions permettraient une publication en série sur Contrepoints.

http://www.lp.org/platform

S'il n'est pas pris d'ici là, je m'en ferais un plaisir pendant mes vacances (semaine prochaine.)

Ca tient toujours ?

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Je viens de lire l'article publié, "L'éolien c'est du vent". Les corrections sont bonnes (merci) mais j'ai juste deux remarques:

« Il s'agit de celle que notre gouvernement a entièrement focalisée sur la conviction que nous pouvons » - cette correction n'a pas de sens =X - edit histoire de préciser un peu, le verbe "focaliser" me semble un peu malheureux en français ici, pas du tout la même utilisation qu'en anglais. En français on dirait plus "baser sur" pour une idée ou une politique.

Juste après, vous avez remplacé "d'une façon ou d'une autre" par "en quelque sorte". L'original étant "somehow", je maintiens ma trad ! Nanmé

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Je viens de lire l'article publié, "L'éolien c'est du vent". Les corrections sont bonnes (merci) mais j'ai juste deux remarques:

« Il s'agit de celle que notre gouvernement a entièrement focalisée sur la conviction que nous pouvons » - cette correction n'a pas de sens =X - edit histoire de préciser un peu, le verbe "focaliser" me semble un peu malheureux en français ici, pas du tout la même utilisation qu'en anglais. En français on dirait plus "baser sur" pour une idée ou une politique.

Juste après, vous avez remplacé "d'une façon ou d'une autre" par "en quelque sorte". L'original étant "somehow", je maintiens ma trad ! Nanmé

"Baser sur" n'est pas français… :P Je mets "axer".

Le "d'une façon ou d'une autre" alourdissait considérablement la phrase. Et cette traduction littérale ne fait pas grand sens en français, je trouve.

Du coup j'ai fait de nouvelles modifs (j'ai remplacé le "celle" pas clair, et carrément viré le "quelque sorte") :

"La cacophonie de notre politique énergétique nationale fait l’objet d'une chronique de Booker (journaliste au Telegraph, NdT) cette semaine. Il s'agit de la politique que notre gouvernement a entièrement axée sur la conviction que nous pourrions laisser nos lumières allumées en construisant des dizaines de milliers d’éoliennes supplémentaires dans les huit ans à venir."

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