Aller au contenu

Vite, une nouvelle taxe sur les imprimantes 3D


Messages recommandés

Bientôt chez vous, l'usine individuelle de production de pièces 3D.

Oh mon Dieu, mais que vont devenir nos entreprises nationales qu'il faut sauvegarder contre cette concurrence illégale.

Créons une nouvelle taxe sur les imprimantes et consommables, en prétendant la reverser aux entreprises pénalisées.

Euh ! à la réflexion, c'est trop con.

Il faut plutôt attendre que au moins la moitié des foyers soient équipés, et puis là, badaboum ! on met la taxe.

Vive la TPIM, la Taxe pour la Protection des Industries Mécaniques.

Dis Monsieur, tu me donnes un poste de branleur surpayé et surprotégé au Service de Recherche sur la Création de Nouvelles Taxes et Prélèvement Fiscaux (SERCRENTAPREF) du Ministère de la Fiscalité, des Taxes, Impôts et Prélèvements (MIFITIP) ?

Compte sur moi pour t'en trouver de nouvelles sources de "financements" des déficits institutionnels.

Lien vers le commentaire

Je pense que ça va être difficile à tracer, parce que très vite les imprimantes 3D pourront s'imprimer elles-même, par pièce. Donc pas de magasin, pas de fournisseur, pas de numéro de série. Par contre, un truc qu'il faudra toujours acheter : les consommables. Et ça peut durer longtemps tant qu'on n'a pas de nano-robots ou de robots micrométriques capable de "casser" les molécules des produits usagés pour recréer du matériaux. Donc il va falloir aller en magasin pour trouver ces consommables. Et là, *BAM*, TVA à 75%, taxes dans tous les sens, permis, licences, etc…

Lien vers le commentaire
Je pense que ça va être difficile à tracer, parce que très vite les imprimantes 3D pourront s'imprimer elles-même, par pièce.

C'est déjà le cas pour certains modèles. Par exemple, celui dont j'ai oublié le nom, mais dont Babozor, l'animateur de "La Grotte du Barbu", possède un exemplaire.

Lien vers le commentaire

Les consommables coutent entre 10 et 50 € le kilo et les imprimantes 3D personnelles livrées en kit coutent quelques centaines d'euros…

Question 1 : Y a t il un effondrement des prix des consommables à prévoir avec la production en grandes séries ?

Question 2 : Quelles sont les parties non auto répliquantes de ces machines (question valable pour les modèles personnels aussi bien que pour les modèles industriels) ? Quels sont les industriels qui les fabriquent ou pourraient rapidement se mettre à les fabriquer ? Dans combien de temps ces parties là seront elles aussi réplicables avec des imprimantes 3D ? Cette révolution s'apprête à bouleverser l'ensemble du paysage industriel…

Lien vers le commentaire

C'est déjà le cas pour certains modèles. Par exemple, celui dont j'ai oublié le nom, mais dont Babozor, l'animateur de "La Grotte du Barbu", possède un exemplaire.

C'est RepRap, l'imprimante 3D auto-réplicante sous licence libre.

Tout à fait, mais la RepRap n'est pas encore un modèle que je qualifierais de "grand public".

Les consommables coutent entre 10 et 50 € le kilo et les imprimantes 3D personnelles livrées en kit coutent quelques centaines d'euros…

Question 1 : Y a t il un effondrement des prix des consommables à prévoir avec la production en grandes séries ?

Question 2 : Quelles sont les parties non auto répliquantes de ces machines (question valable pour les modèles personnels aussi bien que pour les modèles industriels) ? Quels sont les industriels qui les fabriquent ou pourraient rapidement se mettre à les fabriquer ? Dans combien de temps ces parties là seront elles aussi réplicables avec des imprimantes 3D ? Cette révolution s'apprête à bouleverser l'ensemble du paysage industriel…

Il faut voir ce que tu inclues dans les consommables. Pour l'instant, j'ai vu qu'il était possible de couler du plastique, du sucre, du métal, du verre, une variété de céramique (je me demande comment ça marche, certainement avec un substrat poudre+laser) et de l'encre conductrice. Il manque encore quelques éléments pour faire les objets de base pour la vie de tous les jours. Mais j'imagine qu'on peut coupler ça à un CNC maison (pour découper le bois), et une découpe à tissu (comme pour les projets de type Lilypad) pour les tissus et étoffes.

Pour faire de l'argent ave ça, il ne faut pas vendre les imprimantes ou les consommables, il faut vendre les plans 3D des objets à produire. Il y aura toujours des gens qui se sentent capables de les faire eux-même et de domestiquer un logiciel de modélisation 3D, mais pour beaucoup, ça sera plus simple d'aller acheter sur une plate-forme en ligne les plans. Et là, l'Etat peut mettre son gros doigt en inventant une législation débile sur la copie et la propriété intellectuelle des modèles 3D destinés à être imprimés.

Qunad au fait que ça se répande dans la population, il faut 30 ans, comme toujours (à peu prêt une génération). Il a fallu 25 ans pour que les imprimantes jet d'encre sortent des labos (Xerox Palo-Alto et autres) pour pouvoir en acheter une en grande surface, moins chère qu'une paire de chaussures, et une 30aines d'années pour que cela soit le cas aussi pour les imprimantes lasers. On commençait à parler des premiers projets d'imprimantes 3D sur le net dans les communautés de passionnés autour de 2001.

Il y a le facteur "diffusion d'informations" par internet qui accélère grandement les choses (ce qui fait, je pense, qu'à l'avenir il faudra moins de 30 ans pour qu'une techno passe dans le grand public), donc on peut tabler sur une imprimante 3D à la maison pour moins de 500€ autour de 2020 pour les optimistes, et 2030 pour les pessimistes. Et l'Etat et ses lois de mes deux tentacules dans tout ça pour 2013…

Lien vers le commentaire
  • 2 months later...

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
×
×
  • Créer...