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Attaque du Hamas & répercussions


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Il y a 3 heures, Johnnieboy a dit :

J’aurais donc tendance à croire que c’est plausible.

 

Je ne sais pas si tu fais toujours allusion aux balles tirées dans les têtes des enfants ou bien à autre chose, mais ces balles restées logées dans la cavité crânienne me laissent très sceptique.

 

Sur un tir direct, une balle de 5,56 ou de 7,62 transpercerait aisément plusieurs crânes, même à une certaine distance (du .22 LR, pourquoi pas... mais je ne vois pas l'intérêt).

 

Reste le cas d'un ricochet, qui aurait absorbé assez d'énergie... M'enfin je trouve quand-même ça étrange.

 

Autre chose : sur les images que j'ai pu apercevoir, les angles étaient assez curieux.

 

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Il y a 14 heures, Freezbee a dit :

 

Je ne sais pas si tu fais toujours allusion aux balles tirées dans les têtes des enfants ou bien à autre chose, mais ces balles restées logées dans la cavité crânienne me laissent très sceptique.

 

Sur un tir direct, une balle de 5,56 ou de 7,62 transpercerait aisément plusieurs crânes, même à une certaine distance (du .22 LR, pourquoi pas... mais je ne vois pas l'intérêt).

 

Reste le cas d'un ricochet, qui aurait absorbé assez d'énergie... M'enfin je trouve quand-même ça étrange.

 

Autre chose : sur les images que j'ai pu apercevoir, les angles étaient assez curieux.

 


Hmm, j'ai fait un peu de recherches et je ne suis pas un expert.

Dans les témoignages du NYT, on ne parle pas souvent de balles restées logées dans la tête mais de "shot in the head". Cependant, l'article débute avec des photos de rayons X de balles logées dans la tête ou la nuque. Apparemment, ce serait possible même si assez rare. Le docteur qui partage ces photographes, c'est elle

 

https://x.com/pamapalestinian/status/1828784269612691957

On n'est évidemment pas obligé de la croire et on peut penser comme NoName que son témoignage ainsi que celui des dizaines d'autres ne valent rien et que le NYT publie n'importe quoi. Après tout, moi aussi je crois à certaines théories du complot.

On peut préférer croire ce docteur à la place, par exemple : 


https://twitter.com/emilykschrader/status/1845117993849704854

Quand bien même cette dame inventerait des passages qui ne se trouvent pas dans l'article comme "at point blank range" (dans quel monde les snipers tirent-ils à bout portant ?).

Je finirai avec ce post d'un docteur que je vais traduire ici :

 

 

Citation

 

Salut Emily, je suis désolé que tu penses que nos preuves sont truquées. Moi, ainsi que tous les autres médecins qui travaillaient à Gaza, avons vu ces choses de nos propres yeux. Si vous ne nous croyez pas, c'est votre choix, mais c'est tout à fait une théorie du complot de prétendre que des dizaines de médecins et d'infirmières qui ne se connaissent pas et n'ont rien en commun sinon qu'ils ont été volontaires à Gaza et viennent d'une grande diversité d'origines éthiques et religieuses, ont inventé cette histoire fantastique de toutes pièces et ont ensuite trompé le New York Times pour qu'il la publie. Il faudrait des heures et des heures pour passer en revue toutes les affirmations idiotes que j'ai vues sur ce fil de la part de personnes se présentant comme des experts (par exemple parce qu'elles ont vu des vidéos de melons abattus et pensent que le crâne humain réagit de la même manière). , ce qui n'est pas le cas).

Les gens n’auront qu’à décider par eux-mêmes : est-il vraiment plausible que 65 médecins et infirmières soient des fous antisémites aussi délirants (y compris moi, bien que j’ai vécu en Israël pendant un an après l’université, et y compris le Dr Mark Perlmutter qui porte toujours son la mezouza de son défunt père autour du cou) qu'ils sont allés jusqu'à Gaza juste pour pouvoir revenir mentir sur ce qu'ils ont vu ? Je pense que la réponse est assez évidente.


 

 

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Quant à la réponse du NYT :

 

Citation

While our editors have photographs to corroborate the CT scan images, because of their graphic nature, we decided these photos — of children with gunshot wounds to the head or neck — were too horrific for publication. We made a similar decision for the additional 40-plus photographs and videos supplied by the doctors and nurses surveyed that depicted young children with similar gunshot wounds.



Ce seraient de vrais malades d'affirmer ça sans fondement, ni preuves.

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  • 2 weeks later...

On est hélas dans l'horreur de la guerre tout ce qu'il y a de plus classique (si j'ose dire).

 

 A noter que ça ne passe pas chez tout les soldats isrlaéliens, extrait de l'article:

 

Citation

Many soldiers [j'imagine qu'on parle d'israéliens] had raised concerns about a practice that is illegal under international and Israeli law, Weiman said.

In Israel in 2005, the supreme court banned using Palestinians as human shields in response to a petition against the military’s “neighbour procedure” in the West Bank, in which soldiers forced civilians to go ahead of them when raiding houses there.

Haaretz also reported heated arguments, including shouting, between soldiers and commanders ordering the use of human shields. “Most of them realised there was a problematic incident here, and it was hard for them to process,” one source said.

 

Si l'anecdote d'un soldat de la wermacht ne dénonçant pas une famille juive cachée dans un grenier lors du nettoyage du ghetto de varsovie existe, je veux bien imaginer que plusieurs soldats à gaza ne soient pas jouasses du système.

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34 minutes ago, Alchimi said:

On est hélas dans l'horreur de la guerre tout ce qu'il y a de plus classique (si j'ose dire).

 

 

 

Tout le monde n'utilise pas de boucliers humains pour arriver à ses fins. Le club qui en fait un de ses instruments privilégiés n'a pas forcément la cote auprès des gens civilisés. 

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Il y a 1 heure, F. mas a dit :

Le club qui en fait un de ses instruments privilégiés n'a pas forcément la cote auprès des gens civilisés.

C'est une blague? Si pas je regrette de t'informer que tu est bien naïf ET que tu n'as pas compris le propos de ma remarque.

En temps de guerre, je ne connais pas de société, moderne comme ancienne, qui, magiquement, produira des soldats qui magiquement se limiteront dans l'horreur. Prend le groupe constitué des plus pondérés des hommes, un mois de combats horrible et je te garantis que nombre d'entre eux feront des choses que la morale de vie "normale" réprouve. (Car oui je me permets la simplification que vivre pendant un mois sur un champ de bataille n'est pas tout à fait normal).

 

Tu est cultivé F.mas. Mais là sincèrement tu pèche par naïveté moralisatrice. Repense à ta propre personne la dernière fois que tu as eu un coup de colère, la dernière fois que tu as vécu une agression ou une altercation physiquement violente, et extrapole sur la base du vécu d'un troufion dans une guerre bien horrible.

 

Sans compter que tu n'a manifestement pas repéré le passage de l'article que j'ai cité.

 

Il faut sortir de sa tour d'ivoire, un peu. A défaut (re)lis des mémoires non censurées de combattants, peut-être comprendra-tu mieux mon propos: La guerre déshumanise, et possède ce sinistre effet de transformer quiconque en une personne complétement dénuée de considération pour ce qu'il identifie comme le camp adverse.

 

 

edit: Pour appuyer en partie mon propos:

https://lavoiedelepee.blogspot.com/2012/05/40.html?m=0

 

Je cite:

Citation

En étudiant la personnalité des quarante premiers As français, cette violence froide et dénuée de remords saute aux yeux.  René Fonck, le premier de tous les As alliés avec 75 victoires (126 probables), écrit en 1920 dans ses mémoires de guerre : « J’atteignis l’homme en pleine poitrine et dans sa chute son avion se rompit […] J’atterris tout vibrant encore en me disant que c’était là du beau travail ». Guynemer, le « chevalier de l’air », n’est pas en reste. Dans un lettre d’août 1916, il décrit un combat à ses sœurs : « Avant-hier, attaqué Fritz à 10 mètres, tué le passager et peut-être le reste…A 7h30 attaqué un Aviatik ; emporté par l’élan, passé à 50 centimètres, passager couic ! ». Dans une autre, il décrit une victoire de Brocard, son commandant de groupe : « du pilote [allemand] il restait un menton, une oreille, la bouche, le torse, de quoi reconstituer deux bras ». Deullin rapporte de son coté : « J’avais une explication avec deux Aviatik. J’en poire un, puis, me retournant vers le second, je vois mon premier dégringoler les roues en l’air et vider son passager de 3600 mètres. Servez chaud ! C’était exquis ». On est bien en peine de trouver la moindre trace de regret, de sentiment culpabilité  ou même simplement d'horreur dans un écrit quelconque de ces hommes.

 

Je ne t’adresse pas la pique du "je suis sûr que tu expliquera que les officiers français du début 20èm n'étaient pas civilisés", je considère tout simplement que tu est quelque peu déconnecté de la réalité de l'ensemble du spectre de la nature humaine.

Quelque part tu dois avoir de la chance, peut-être as-tu évité des moments de violence physique dans ta vie tel une agression ou autre, et tu as perdu de vue que ce n'est pas une question de "civilisé" (ce qui soit dit en passant est une réflexion à la limite d'une certain mépris borderline digne d'un esprit colonial. Nombre de civilisations par ailleurs très civilisée étaient très violentes. En fait, elle le sont toutes). Je te souhaite évidemment de ne jamais en vivre ou d'en être témoin. Mais ne viens pas croire une seule seconde que tu évitera magiquement d'avoir un comportement complétement déshumanisé par miracle, ou par éducation.

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il y a 20 minutes, Alchimi a dit :

Je ne t’adresse pas la pique du "je suis sûr que tu expliquera que les officiers français du début 20èm n'étaient pas civilisés", je considère tout simplement que tu est quelque peu déconnecté de la réalité de l'ensemble du spectre de la nature humaine.

Quelque part tu dois avoir de la chance, peut-être as-tu évité des moments de violence physique dans ta vie tel une agression ou autre, et tu as perdu de vue que ce n'est pas une question de "civilisé" (ce qui soit dit en passant est une réflexion à la limite d'une certain mépris borderline digne d'un esprit colonial. Nombre de civilisations par ailleurs très civilisée étaient très violentes. En fait, elle le sont toutes). Je te souhaite évidemment de ne jamais en vivre ou d'en être témoin. Mais ne viens pas croire une seule seconde que tu évitera magiquement d'avoir un comportement complétement déshumanisé par miracle, ou par éducation.


En fait, les criminels de guerre sont des victimes. 

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il y a 4 minutes, Tramp a dit :

En fait, les criminels de guerre sont des victimes. 

Je n'ai pas écrit ceci et tu m'as habitué à plus malin, niveau troll.

Ou alors je te surestime, c'est probable aussi. :D

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il y a 1 minute, Alchimi a dit :

Je n'ai pas écrit ceci et tu m'as habitué à plus malin, niveau troll.

Ou alors je te surestime, c'est probable aussi. :D


L’impression que j’ai en te lisant c’est qu’ils n’ont pas vraiment le choix de ce qu’ils font, n’importe qui dans une situation pareille se comporterait de la sorte. 

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il y a 10 minutes, Tramp a dit :


L’impression que j’ai en te lisant c’est qu’ils n’ont pas vraiment le choix de ce qu’ils font, n’importe qui dans une situation pareille se comporterait de la sorte. 

J'ai du mal m'exprimer. (Je suppose que tu ne parle pas de l'article de blog de Goya mais ce que je disais avant).

 

Le phénomène de déshumanisation est bien connu, sans même avoir besoin d'invoquer une situation traumatique comme être combattant sur un champ de bataille (cf la célèbre expérience de Milgram qui a montré les effets de la dispersion de responsabilité).

Ajoute à ceci l'expérience de la guerre, tu vois qu'il n'y aura guère de miracles.

 

Je dis pas que tout le monde deviendra automatiquement un monstre, et l'expérience de Milgram n'est pas un absolu. Mais hélas il faut se mettre dans la tête que les gens qui font des crimes de guerre ne sont pas particulièrement exceptionnels. Ce sont des gens comme toi et moi.

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Je vais me permettre un exemple personnel: il m'est arrivé dans une situation sociale de devoir m'imposer en autorité, par la quasi force physique en une occasion, pour éviter des emmerdes pires, tant pour moi que pour des proches avec qui justement le problème se posait.

 

J'ai ressenti à l'apex du conflit -à mon intellect défendant- au premier plan l'effet "en fait j'en ai plus rien à foutre de cette personne si ça me met dans la merde". Appelle ça l'instinct de survie, la colère, je ne sais pas. Mais c'est arrivé. J'étais en train d'entamer la deshumanisation de la personne d'en face.

Tu n'en sors pas grandi et aux moments les plus tendus je n'ai pas aimé la personne que j'étais à deux doigts de devenir, (et pourtant si je me relis:tout de même j'ai remarqué relativement immediatement le problème, donc je pense pouvoir ne pas non plus trop avoir à m'inquiéter tant que ça sur ma valeur personnelle par rapport à mon sens moral).. Mais le fait est que j'ai vu les premiers pas d'un chemin vers la deshumanisation.

Même si tu ne fait que poser le petit doigt de pied sur un cm, même sur une fraction de seconde, c'est pas agréable. Et il m'arrive encore d'en éprouver un sentiment de culpabilité, qu'heureusement je peux calmer en analysant sereinement le fait que je me suis policé.

 

Peut-être même je surculpabilise par réaction, c'est probable.

Mais de même qu'il ne faut pas dire "fontaine, je ne boirais pas de ton eau", il ne faut pas croire que ça n'arrive qu'aux autres.

C'est soit dit en passant la première fois que je parle de tout ceci ouvertement, en public. (Je vous rassure, mes amis les plus proches le savent, j'en avais immédiatement parlé avec eux).

Et je vous rassure: je n'ai pas de problème de violence, tout va bien, et il n'y a pas de problèmes avec le proche en question. Mais si un mec relativement équilibré et absolument pas porté sur la violence physique comme moi peut ressentir un truc comme ça, même sur l'espace d'une fraction de seconde, je vois pas où va être le miracle en cas de guerre.

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La question derrière c’est aussi est-ce que les officiers supérieurs encouragent en culture qui va dans le bon sens et ce qui ressort de l’article c’est que ce n’est pas le cas. Et oui, c’est un problème d’homme civilisé. 

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il y a 2 minutes, Tramp a dit :

La question derrière c’est aussi est-ce que les officiers supérieurs encouragent en culture qui va dans le bon sens et ce qui ressort de l’article c’est que ce n’est pas le cas. 

Ça reste un article, et la guerre étant aussi un immonde foutoir, comment savoir si c'est qq chose de répandue dans tout Tsahal, ou si cela reste un cas exceptionnel. Seul des témoignages d'une large partie des acteurs, témoins (autres militaires) et victimes pourrait le dire.

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il y a 1 minute, Alchimi a dit :

Ça reste un article, et la guerre étant aussi un immonde foutoir, comment savoir si c'est qq chose de répandue dans tout Tsahal, ou si cela reste un cas exceptionnel. Seul des témoignages d'une large partie des acteurs, témoins (autres militaires) et victimes pourrait le dire.


Savoir s’il y a des enquêtes et de la transparence ça met déjà la puce à l’oreille. 
 

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2 hours ago, Alchimi said:

C'est une blague? Si pas je regrette de t'informer que tu est bien naïf ET que tu n'as pas compris le propos de ma remarque.

En temps de guerre, je ne connais pas de société, moderne comme ancienne, qui, magiquement, produira des soldats qui magiquement se limiteront dans l'horreur. Prend le groupe constitué des plus pondérés des hommes, un mois de combats horrible et je te garantis que nombre d'entre eux feront des choses que la morale de vie "normale" réprouve. (Car oui je me permets la simplification que vivre pendant un mois sur un champ de bataille n'est pas tout à fait normal).

 

Tu est cultivé F.mas. Mais là sincèrement tu pèche par naïveté moralisatrice. Repense à ta propre personne la dernière fois que tu as eu un coup de colère, la dernière fois que tu as vécu une agression ou une altercation physiquement violente, et extrapole sur la base du vécu d'un troufion dans une guerre bien horrible.

 

Sans compter que tu n'a manifestement pas repéré le passage de l'article que j'ai cité.

 

Il faut sortir de sa tour d'ivoire, un peu. A défaut (re)lis des mémoires non censurées de combattants, peut-être comprendra-tu mieux mon propos: La guerre déshumanise, et possède ce sinistre effet de transformer quiconque en une personne complétement dénuée de considération pour ce qu'il identifie comme le camp adverse.

 

 

Je pense avoir saisi le sens de ta remarque, et je ne pense ni être particulièrement naïf ou déconnecté sur ce genre de sujets. Je remarque seulement que l'usage des boucliers humains est condamné par une des conventions de Genève, et que ceux qui en ont fait un usage en gros ces cent dernières années n'étaient pas vraiment le camp de la win. 

 

Maintenant sur l'argument, la guerre c'est l'enfer, je crois que tout le monde est d'accord là dessus. C'est d'ailleurs pour ça qu'on fait des lois, des conventions, des traités de paix, qu'on s'accorde pour circonscrire le déchaînement de violence du conflit dans le cadre du droit (on a même inventé les tribunaux militaires et les cours martiales par exemple) et même de la morale. Après tout, sur le champ de bataille, le seul exécutant du droit de la guerre, c'est le soldat, ce qui fait qu'au fond choisir d'appliquer ou non les conventions de la guerre est un choix moral avant même de relever de l'argumentation juridique.

 

Cela veut aussi dire que le soldat, et bien entendu la puissance qui le commande, a le choix de se comporter comme comme une démocratie en guerre. Je m'entends, pas comme Athènes avec les méliens pendant la guerre du Péloponnèse, mais plutôt comme les Alliés pendant la seconde guerre mondiale, en évitant de massacrer les prisonniers, de trop bombarder les civils ou de généraliser la torture et toutes ces joyeusetés. Enfin bref, de limiter l'horreur de la guerre dans la mesure du possible.

 

On peut objecter que la situation se complique en situation de guerre révolutionnaire, de violence terroriste ou conflit asymétrique, mais ça ne justifie pas d'en reprendre les codes.

 

Pour le dire autrement, je pense que l'argument "la guerre, c'est l'enfer, et tout le monde se comporte comme de la merde en temps de guerre" est à double tranchant puisqu'il justifie aussi l'entreprise terroriste de type Hamas ou Hezbollah, dont les défenseurs pourront toujours expliquer que le terrorisme est l'arme ultime des pauvres et des dominés. C'est aussi un faux réalisme moral, parce qu'il fait abstaction du droit et de la capacité à choisir des individus sur le champ de bataille.

 

Sinon, pour répondre à ta remarque sur la dernière fois que je me suis mis en colère -contre mon fils par exemple, ce qui arrive assez souvent- je me suis suffisamment maîtrisé pour ne pas le réduire en steak tartare. Je n'ai même pas eu besoin de convention de Genève ! (quel papa exemplaire)

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il y a 23 minutes, F. mas a dit :

plutôt comme les Alliés pendant la seconde guerre mondiale, en évitant de [...] trop bombarder les civils

Oui, alors à en lire les mémoires de Clostermann, Churchill et Eisenhower ont eu des (très gros) mots à propos des pertes civiles en france lors des bombardements alliés (ou c'était avec Roosevelt, je ne sais plus). Les américains s'en foutant pas mal.

A noter que je ne sais même pas si Churchill a levé le plus petit sourcil pour la population civile allemande (mais c'est peut-être pas impossible).

 

il y a 23 minutes, F. mas a dit :

je me suis suffisamment maîtrisé pour ne pas le réduire en steak tartare

 

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il y a 23 minutes, F. mas a dit :

(quel papa exemplaire)

H.S mais je ne sais plus ou en est la culture de la punition physique des parents français avec leurs enfants versus le reste du monde occidental (il me semble qu'on était assez haut placé par rapport à l'ensemble de l'europe de l'ouest et affiliée..? De nos jours je sais pas). /HS

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Les alliés ne se souciaient sans doute pas beaucoup des civils, et ont commis des vrais crimes de guerre (Dresde), mais par exemple, respectaient les conventions en matière de prisonniers de guerre. Ils ne faisaient pas comme les Japonais par exemple, qui essayaient leurs sabres sur les soldats anglais ou yankee ou les torturaient pour le fun, quand bien entendu ils ne les massacraient pas. Il faut bien comprendre que ces limitations au sein même de la guerre (conventionnelle) sous condition de réciprocité répondent à des visées assez pragmatiques : la guerre est un moyen au service d'une fin, et les atteindre suppose à un moment de la finir, la guerre. Pour finir une guerre, il faut que les belligérants acceptent de reparler ensemble et donc de ne pas se haïr au point de vouloir prolonger le conflit ad vitam aeternam. D'ou le problème des "croisades démocratiques" et du terrorisme, qui en fait arrivent plus difficilement à éteindre les conflits.

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il y a 3 minutes, F. mas a dit :

Pour finir une guerre, il faut que les belligérants acceptent de reparler ensemble et donc de ne pas se haïr au point de vouloir prolonger le conflit ad vitam aeternam

Si on met de côté la haine réciproque des palestiniens et des israeliens, je crains qu'un des problèmes de Gaza soit l'espèce de vide de gouvernance de la bande, qui fait qu'il n'y a pas vraiment d'interlocuteur valable représentant les palestiniens (le hamas est évidemment hors de question pour Israël). Ce qui entraîne je suppose un surcroît de violence. Pas de représentation, pas de responsabilités à assumer.

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Il y a 1 heure, F. mas a dit :

Pour finir une guerre, il faut que les belligérants acceptent de reparler ensemble et donc de ne pas se haïr au point de vouloir prolonger le conflit ad vitam aeternam. D'ou le problème des "croisades démocratiques" et du terrorisme, qui en fait arrivent plus difficilement à éteindre les conflits.

Ceci.

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Si on met de côté la haine réciproque des palestiniens et des israeliens, je crains qu'un des problèmes de Gaza soit l'espèce de vide de gouvernance de la bande, qui fait qu'il n'y a pas vraiment d'interlocuteur valable représentant les palestiniens (le hamas est évidemment hors de question pour Israël). Ce qui entraîne je suppose un surcroît de violence. Pas de représentation, pas de responsabilités à assumer.

Oui. C’est pour cela que certains réclament incessamment l’aise en place d’une solution à deux états. Il faut d’abord que « l’autorité » palestinienne prenne vraiment le pouvoir et devienne un interlocuteur crédible. Y’a du travail…
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On l'évoque assez peu, mais Israël rencontre des difficultés croissantes dans la poursuite du conflit : économie en berne, exode de sa population, contestation chez les militaires, etc.

 

« Nous n’avons plus de soldats » : après un an de guerre, Israël en manque de militaires

 

Citation

Environ 300 000 réservistes ont été rappelés depuis le 7 octobre 2023, selon l’armée, dont 18,3 % étaient pourtant dispensés, ayant plus de 40 ans. Plus d’un an après le début de la guerre contre le Hamas à Gaza, l’armée israélienne a du mal à recruter des soldats alors que les réservistes croulent sous le poids des tours de service. Depuis le début du conflit, 771 soldats sont décédés et 4 500 blessés.

 

L’armée compte quelque 170 000 soldats d’active et le service militaire est obligatoire pour les garçons et les filles de 18 ans mais certains bénéficient de dispenses diverses.

 

Les périodes de réserve ont été allongées et certains réservistes protestent contre ces mesures qui les privent d’une vie de famille, parfois pendant plus de six mois consécutifs. « Nous sommes en train de couler », a affirmé sur Facebook Ariel Seri-Levy dans un message partagé des milliers de fois sur les réseaux sociaux. Il a été appelé quatre fois depuis l’attaque du 7-Octobre et dénonce ceux qui veulent qu’Israël « reste au Liban et à Gaza ».

 

« Il faut terminer cette guerre car nous n’avons plus de soldats », ajoute-t-il tout en croyant toujours à l’importance de servir son pays mais estime que « les concessions sont devenues trop importantes ».

 

Des répercussions économiques


Un autre réserviste, père de deux enfants, qui a demandé à conserver l’anonymat a confié à l’AFP « qu’à la fatigue physique et l’épuisement moral, s’ajoute le fait d’avoir perdu mon travail ».

 

De nombreux indépendants ont aussi mis la clé sous la porte à cause de la guerre, même si l’État assure une rente minimale pour les réservistes. « Le collectif est toujours au-dessus de l’individuel mais le prix est trop élevé pour ma famille », explique ce réserviste en précisant avoir passé presque six mois à Gaza depuis 12 mois.

 

L’exemption des juifs ultraorthodoxes en question


La conscription des juifs ultraorthodoxes, qui sont en partie dispensés de service militaire, est aussi actuellement au cœur du débat public. Ils représentent environ 14 % de la population juive d’Israël, selon l’Institut israélien pour la démocratie (IDI), soit près de 1,3 million de personnes.

 

Mais environ 66 000 hommes en âge de servir bénéficient de cette exemption car ils se consacrent à l’étude des textes sacrés du judaïsme, selon l’armée en vertu d’une règle instaurée à la création d’Israël en 1948.

 

En juin, la Cour suprême a ordonné la conscription des étudiants des yechivot (écoles talmudiques) estimant que le gouvernement n’avait pas le droit de les dispenser « en l’absence d’un cadre légal adéquat ».

 

Les partis politiques ultraorthodoxes, membres clés de la coalition du Premier ministre Benyamin Netanyahou, ont exigé du gouvernement une loi pérennisant cette exemption avant le vote crucial du budget de l’État à la fin de l’année.

 

Le chef du parti Shass (ultraorthodoxe séfarade) Arié Déry a déclaré dans une interview espérer « régler le problème des appels » de l’armée pour les étudiants des yechivot.

 

Une lettre ouverte


Le metteur en scène Hagaï Luber, dont le fils Yeonatan est tombé au combat dans la bande de Gaza, lui a répondu dans une lettre ouverte.

 

« Le problème, c’est mon fils chéri Yeonatan mort à Gaza il y a 10 mois, mon fils merveilleux Itamar qui combat en ce moment dans Gaza, mon fils dévoué Elad, qui va bientôt entrer dans Gaza le problème c’est ne plus pouvoir dormir de peur d’une autre annonce, tel un nuage noir flottant au-dessus de nous », écrit-il.

 

Une autre lettre ouverte, signée par plus de 2 000 femmes de réservistes du courant sioniste-religieux qui concilie vie religieuse et participation à l’armée, demande « d’alléger le poids de ceux qui servent ». « Il n’y a pas d’opposition entre étude de la Torah et service militaire, les deux vont ensemble », a déclaré au quotidien Yediot Aharonot l’universitaire Tehila Elitzour, femme et mère de réservistes.

 

Six hommes dispensés de réserve mais qui s’étaient portés volontaire sont morts au combat entre le 22 et le 28 octobre, dont un père de dix enfants. Pour David Zenou, rabbin de 52 ans qui a été plus de 250 jours sous l’uniforme cette année, dont plusieurs semaines au Liban comme combattant, « c’est un mérite de servir mon pays et tant que je peux le faire, je continuerai ».

 

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Ce n'est pas comme si la droite israélienne avait tout fait pour saboter l'autorité palestinienne et peser pour qu'émerge le Hamas (et donc rendre les conditions du dialogue impossible). 

  • Yea 4
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2 hours ago, F. mas said:

Ce n'est pas comme si la droite israélienne avait tout fait pour saboter l'autorité palestinienne et peser pour qu'émerge le Hamas (et donc rendre les conditions du dialogue impossible). 

Oui. Et pareil pour les dirigeants palestiniens qui ont tout fait pour faire grandir la droite israëlienne.

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