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L'affreux

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Tout ce qui a été posté par L'affreux

  1. Merci. J'avoue avoir du mal à m'intéresser à ce type de débat. Comment une société inexistante ferait-elle pour survivre dans telle ou telle situation ? Je suis pourtant un rêveur mais là non. Le contenu de ce papier a à tout le moins l'air de signifier que la position défendue par Largo n'est pas acquise. Et cela me rassure que des théoriciens aient perçu le souci car je vois bien que, sauf accident, les administrations et les lois grandissent tout le temps. Dans les livres d'histoire comme dans ma vie, dans les anciens empires comme dans les démocraties représentatives. En fait je n'ai jamais constaté le contraire : dès que ça va bien, ça étatise. Et ensuite l'étatisation recule dans la douleur, à l'occasion des crises que sa rigidité génère (ou de voisins belliqueux).
  2. Je voulais revenir sur cette remarque. En ce qui me concerne je ne la tiens pas pour acquise. L'effet de Margaret Thatcher sur l'Angleterre par exemple n'a pas eu grand chose à voir avec l'ordre spontané. Et si la démocratie est une construction politique (pas spontanée), la croissance des administrations et des lois en revanche me semble un symptôme universel constaté dans toute civilisation. C'est-à-dire que l'étatisme est sûrement plus spontané que la liberté.
  3. J'ai essayé mais je n'ai pas pu. Trop de mots agaçants. Un titre aussi mensonger n'aide pas non plus à une lecture bienveillante.
  4. Justement. Nous ne savons rien de ce que Macron projette de faire avec l'armée. Continuera-t-il à nous faire des ennemis un peu partout dans le monde en guerroyant stupidement comme ses deux prédécesseurs ? Ou restreindra-t-il le nombre et l'ampleur des interventions ? La seconde hypothèse expliquerait la position d'hier. Une fois les crédits coupés, il obtiendrait une coopération de bonne grâce pour effectuer des replis.
  5. Tout compte fait je pense comme Ray que ce recadrage en public n'est pas plus mal. Et si le manque de financement peut réduire l'envie d'intervenir à l'extérieur, tant mieux.
  6. Attention à ce genre de raisonnement car une dépense au black est simplement à prix coûtant. Mais dès qu'il faut dépenser légalement il faut prendre en compte les processus d'études, de validation, la hiérarchie, la centrale d'achat, et tout le tintouin. Au final cela ne m'étonnerait pas que l'argent utile se réduise à un petit 10% du budget initial.
  7. « Pour la France, le vrai “défi civilisationnel” envers l’Afrique est simple : ne plus rien faire ! » J'ai halluciné. C'est un article du Monde écrit par un Camerounais. Avec le jargon du Monde. L'angle de vue du Monde. Les sous-entendus du Monde. La petite morale insupportable du Monde. Et... une conclusion libérale. J'avais parcouru en diagonale mais j'ai relu la conclusion pour vérifier : aucun doute, elle est celle des libéraux.
  8. Ce moteur-là ne marche pas chez tout le monde, ça dépend du gamin !
  9. Non, l'apprentissage n'est pas la panacée. Si je le croyais je n'aurais pas mis trois de mes enfants à l'école. Entre une bonne école et un bon patron, c'est l'apprentissage qui est le mieux vécu, c'est aussi lui qui mène le plus souvent à la réussite. En revanche l'école peut mener plus loin. C'est juste un point de vue objectif. Même si, selon les apparence et avec les critères de jugement occidentaux, l'apprentissage ressemble à de l'exploitation, il n'en est pas.
  10. C'est que j'ai en plus une insider figure-toi. Ma femme a été apprentie, et elle est une patronne. Des apprenties et des élèves autres que les miennes, j'en côtoie. L'apprentissage, c'est dur, c'est parfois injuste. Mais ça rend plus heureux que l'école. Je crois que le point clé est de servir à quelque chose. Un apprenti est utile à son prochain. Quant aux promesses non tenues, elles ne sont pas réservées aux apprentis.
  11. Les apprentis apprennent un métier. Ils ne se font pas exploiter ! Ça c'est ton point de vue d'étranger, pas celui des apprentis ni celui des patrons. En comparaison, les écoliers souffrent plus (j'ai chez moi deux apprenties et trois écolières, je peux comparer), échouent plus et n'ont même pas le début d'une idée sur comment ils gagneront leur vie. Les élèves naviguent à vue et leur avenir sera le plus souvent pourri. Oui le nombre de métiers en apprentissage est trop réduit. Quelle est la cause et quelle est la conséquence.
  12. "Pas fausse" ça se discute. Et elle manque de clairvoyance. Depuis quand demande-t-on aux pays pauvres de se stabiliser ? Se développer c'est sortir de l'ordre établi. Le nombre de jeunes pourrait aussi être un atout dans le développement. Mais dans la bouche de Macron "stabiliser" c'est contrôler. Et ensuite, j'imagine que bon, progresser, pourquoi pas, à condition que des administrations régulent le processus. On sent souvent le formatage du haut fonctionnaire dans les remarques de Macron. Quand au réflexe interventionniste qui voudrait "dépenser des milliards", je n'ai même pas envie d'argumenter.
  13. En outre, l'école n'est pas la seule manière, ni forcément la meilleure, d'apprendre un métier. Je n'ai pas envie de me taper le discours en vidéo et je n'en trouve pas le texte. :-( Cette citation n'est pas clairvoyante :
  14. He he. Tu tiens le rythme. Moi je n'y arrive pas. J'en suis à moins d'un par an.
  15. En ce qui me concerne CP est toujours intéressant à lire, je n'ai pas constaté de baisse de niveau, même si la politique franco-française pèse lourd depuis bientôt un an. Je lis les articles de Éric V., pas tous cependant. J'ai apprécié son : Emmanuel Macron prend une déculottée au sommet européen, que j'ai trouvé excellent. J'ai récemment tiqué sur le : Nous, à qui fut volée l’élection présidentielle. Je pense que son opposition systématique à Macron est une bonne chose pour le journal, d'autant plus que nous sommes trop nombreux chez les libéraux, moi inclus, à être bienveillants envers Macron.
  16. En fait Bourgui revendique son affaire comme d'autres revendiquent leurs attentats.
  17. En tout cas pour moi ce détail n'est toujours pas clair. Qui a démarré les hostilités contre Fillon ? Les costumes ne sont pas l'affaire du début, ils étaient juste une affaire de plus et, contrairement à ce que Bourgui affirme, je n'ai pas eu l'impression qu'ils aient pesé plus que ça.
  18. Non. Peut-être plutôt une faute professionnelle. EDIT : Plus autre chose. Pour les filles en tout cas, entre 13 et 16 ans, se méfier des apparences. Le corps parait adulte, voire adulte en miniature. Dans la tête c'est toujours une gamine. Cela crée des malentendus, donc de la manipulation de la part du plus mature. Avec des garçons d'un âge similaire c'est une autre histoire car la manipulation est moins probable.
  19. 'puis ça décoince aussi. :-)
  20. Mais non. Hollande-le-socialiste a échoué et pourtant la coalition de droite a volé en éclat à cause de la médiocrité du champion de la droite. Ça peut arriver à d'autres, c'est imprévisible. Alors ce n'est pas la peine de faire des plans sur la comète ni de se stresser pour les élections suivantes. Aujourd'hui nous avons un président sans idéologie qui n'est pas fâché avec la liberté. Même s'il ne fera rien de libéral, c'est tout de même un progrès objectif. Y compris pour l'image du libéralisme. Ne pas oublier qu'avant ces dernières présidentielles, à gauche, "libéral" était un mot cousin de "nazi". J'ai l'impression que c'est moins le cas.
  21. http://www.lefigaro.fr/politique/2017/07/04/01002-20170704ARTFIG00081-en-plongee-dans-un-sous-marin-macron-pourrait-manquer-le-discours-d-edouard-philippe.php Mmh. Intriguant.
  22. J'ouvre une parenthèse. À quel âge se situe la naissance pour un libéral ? Si c'est au moment où la personne devient adulte et autonome, c'est une réalité qu'elle doit beaucoup à ses parents.
  23. J'aime beaucoup celle-ci : Puisque l'extorsion généralisée est normale, la liberté d'agir est perçue comme de la novlangue dans la mesure où la contrainte des coûts ne serait plus levée. Une sorte de second degré dans la mauvaise foi. L'auteur de ce réquisitoire illustre bien le souci de sincérité à gauche. L'auteur parait sincère dans ses convictions. Il ne l'est pas dans le raisonnement. Si l'on creusait un peu dans l'argumentaire on tomberait vite sur des principes moraux gauchistes du style : "La recherche publique c'est bien parce qu'elle est publique donc compatible avec les valeurs de gauche". Le raisonnement est objectivement malhonnête. Le type y croit sincèrement puisqu'il le construit sur ce qui est, selon lui, le bien. Intellectuellement malhonnête, sur une posture sincère. Ceci est en fait une réaction à ce commentaire de @Ultimex :
  24. Avec cependant un bémol : la confusion entre la notion de bien et les postures de gauche incite à la mauvaise foi. Alors "sincère" dans ses convictions c'est vrai mais pas dans les raisonnements. Le gauchisme est une déviance morale.
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