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L'affreux

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Tout ce qui a été posté par L'affreux

  1. Allons allons n'oubliez pas que dans "État de droit" il y a "État". Sauf si l'usage de la minuscule était volontaire et que vous parlez des fariboles de Rousseau ?
  2. Ha ha ! Très bon.
  3. C'est improbable. Pourquoi s'encombrer de cerveaux vivants si l'on est capable de tout simuler ? Dans Matrix, l'objectif est d'ordre énergétique. C'est un objectif stupide. L'énergie n'est pas difficile à trouver. Et même si elle dépendait de la matière vivante, il existe suffisamment d'êtres vivants plus faciles à cultiver. Nous pourrions en revanche être totalement simulés. Dans cette hypothèse, le sens que prendrait alors un retour en arrière est aisé à appréhender.
  4. Oui, très juste, comme le relève aussi Neomatix, si deux personnes du futur peuvent être envoyées simultanément dans deux époques passées différentes, c'est donc que nous sommes dans le cas d'univers multiples.
  5. Eh bien, tout dépend. Si l'on envisage la chose comme une équation mathématique, alors en changeant une variable quelque part les conséquences sont répercutées immédiatement partout et l'équation prend un nouveau sens. Mais si l'on considère que la ligne de temps d'où part un voyageur vers le passé, continue d'exister après le départ du voyageur, alors un second voyageur pourrait partir dans la foulée mais vers une époque différente. Ça pourrait d'ailleurs donner n'importe quoi, un peu comme dans le dernier Terminator. ~~~ On peut aussi envisager que notre univers et le temps qui s'écoule se comporte comme dans une simulation. Prenons le film "Passé Virtuel", que j'aime beaucoup même si la corde est usée aujourd'hui. Dans ce film, les protagonistes construisent une simulation du monde des années 30 et arrivent à se projeter personnellement dedans en prenant alors les commandes d'un personnage qui leur sert d'avatar. Le thème du changement du futur n'est pas traité dans le film, mais si nous étions à la place de ces programmeurs et que la tournure que prendrait la société simulée ne nous plairait pas à un moment donné. Que pourrions-nous faire ? Un retour en arrière prendrait alors la forme d'un arrêt de la simulation. Puis d'une restauration au moyen d'un backup fait avant l'événement jugé mauvais. Puis d'une tentative de modification du cours de l'histoire au moyen d'un avatar.
  6. À mon sens la solution la plus simple et cohérente est celle de X-Men: Days of Future Past : il n'existe qu'un seul univers. Lorsque quelqu'un du futur agit sur le passé, cela fait diverger l'univers de ce qu'il deviendrait sinon. La personne provenant du futur est alors la seule à se souvenir de l'ancienne ligne de temps. Il n'y a pas de paradoxe : par exemple, en tuant mon grand-père, je change la ligne de temps et désormais je n'existerai pas. Mais le moi-assassin continue d'exister. Et il est le seul à se souvenir de la ligne de temps originelle (celle qui explique la mort du grand-père). EDIT : Même solution adoptée par Harry Potter 3 et l'hippogriffe. Ça marche comme l'exécution d'un programme en fait. Le processeur peut revenir en arrière pour exécuter plusieurs fois le même code (on appelle ça une boucle), mais à chaque fois ça change l'état des variables sur lesquelles il travaille. D'ailleurs ça fait penser : et le cas des exécutions concurrentes ? Que se passerait-il si plusieurs personnes du temps futur agissaient simultanément sur des périodes différentes du passé ?
  7. GitHub aussi était touché.
  8. Il avait le sens de la formule : "Le vrai problème du libéralisme ce n'est pas l'état, c'est les individus." (source).
  9. Avouez qu'il nous manque.
  10. Tu es fait pour ce forum, ce forum est fait pour toi.
  11. Tremendo a raison sur son interprétation de ce que j'ai écrit. Dans un pays du tiers monde, il n’est pas possible de faire grandir une activité économique sans s’impliquer dans la politique. Ce qui fait qu’en pratique la quasi-totalité de ceux qui réussissent ne le font pas proprement. Même si par ailleurs beaucoup sont plus évolués que des Jojo Lapin (heureusement). Il y a deux sujets en fait. 1/ Les Jojo Lapin sont irrécupérables : pauvres, ce sont des délinquants, riches, ce sont des politiciens ou des employés corrompus. 2/ Les ambitieux qui réussissent, ce qui implique de s'adapter au contexte : dans un pays développé, ils sont poussés à créer de la valeur, dans un pays du tiers monde, ils ont intérêt à se brancher sur de l'argent gratuit.
  12. Il faut arrêter avec l'image de Jean Valjean. Des délinquants, pauvres, j'en côtoie, comme tout le monde vers chez moi. Il y a des étalages qui débordent, il y a des gens qui ont faim, il n'y a aucun rapport entre la faim et le vol. Même chez des gamins abandonnés. Les voleurs ont une mentalité de Jojo Lapin : c'est le plus futé qui a bien raison, sans plus de sens moral. Chez les enfants, ces penchants sont normaux, ils dénotent parfois une faiblesse de l'autorité des parents, on peut espérer en tout cas qu'ils se résorberont avec l'âge. Chez les adultes, ça montre que certaines étapes de la maturité ne sont pas franchies. Un délinquant c'est une mentalité d'enfant de 5 ans mais avec la force et l'intelligence d'un adulte. C'est une ordure "qui vendrait sa propre mère s'il le pouvait" et ce n’est pas une manière de parler. Un voleur ne prend pas une pomme de jour dans un étalage parce qu'il a faim. Il vide de nuit toute la boutique et ruine la vie d'un honnête commerçant dans le but de se payer des fringues, des copines, et de faire la fête. Zéro regrets car zéro empathie. Malheureusement, une fois adulte, c’est irrattrapable, pour une raison que j’ignore, on ne voit jamais un cas de ces délinquants qui deviendrait honnête avec le temps. Les mêmes, s’ils sont riches, font de la politique ou trouvent des postes à corruption et gardent suffisamment de prudence pour rester actifs et nuisibles toute leur vie. Alors non, il n’y a pas causalité.
  13. Mmh. Ça doit être ça le rapport avec les clichés marxistes dont parle Tremendo.
  14. Tu parlais des pays d'Afrique et, du moins chez les francophones sous le Sahara, la malhonnêteté chez les riches n'est pas minoritaire du tout. Les riches ne s'enrichissent pas par le service rendu.
  15. Sauf que c'est faux. La grande majorité des riches sont de malhonnêtes politiciens, des douaniers véreux, etc. La pauvreté incite les malhonnêtes à pratiquer la violence, alors que la richesse les incite à pratiquer la politique.
  16. Ça ne compte pas. Ou sinon comment expliquer Sarkozy ou Hollande ?
  17. Pas criminalité alors. Violence si tu veux.
  18. Les prisons sont, à raison, remplies d'agresseurs. Quand on est un CSP+ malhonnête, on ne pratique pas l'agression, et quand on se fait prendre, on paie, ça va rarement plus loin.
  19. C'est peut-être vieux mais c'est faux. L'honnêteté peut être le résultat d'une morale acquise par l'éducation ou par l'expérience personnelle, elle peut aussi simplement être une forme de lâcheté. Mais la richesse n'aide pas à l'honnêteté, de même, la pauvreté n'incite pas à la malhonnêteté. Le rapport entre la pauvreté et le crime, c’est juste l’explication, qui est facile et intuitive à défaut d’être vraie. Et d’ailleurs mon expérience personnelle suggère même le contraire. Dans une famille, la brebis galeuse est parfois celui qui était privilégié durant l’enfance ou l'adolescence, donc relativement plus “riche” que ses frères et sœurs.
  20. Rien d'extraordinaire. Cette histoire donne l'impression que Trump s'est associé à Poutine et Assange pour révéler les dessous de la vie politique de Hillary Clinton. Et il n'y a rien de croustillant. C'est juste dégoutant.
  21. Un engin arrive sur Mars dans 2h30. http://www.dailymotion.com/video/x4x9plv
  22. Eh beh tu es à l'aise pour raisonner sur des sociétés imaginaires. Peut-être que tu pourrais leur pondre un petit modèle aux anarcap ça leur fera sûrement plaisir.
  23. Si si bah quand la réalité ne leur va pas ils la confrontent au modèle et régulent un coup.
  24. Argument intéressant, mais… Assertion ne reposant pas sur une étude de la réalité. Là où il y a un besoin et de la liberté, des entrepreneurs peuvent créer une offre. En revanche, la régulation tue l'innovation. Non, ce n'est pas l'inverse. Les protections augmentent à cause des bonnes intentions d'étatistes qui raisonnent comme toi : ils considèrent pour acquise une situation irréelle et horrible, puis régulent dans le but de l'éviter. Eux aussi ne se basent pas sur une réalité.
  25. Ah OK. Donc en fait, tu dis que nous avons le choix entre : 1/ une situation inventée, issue d'un modèle, et 2/ une situation inventée, issue d'un mauvais film de science fiction. Très réaliste.
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