Nihiliste frustré

Obvious, obvious... À part la mention à Chirac et Sarkozy (j'ai merdouillé), on est pas loin de ce qu'on a pu parfois lire en ces lieux. JDCJDR.

Il est de notre responsabilité de protéger le monde entier contre le socialisme. Si tu n'es pas pour les américains, tu es pour Poutine. Le libéralisme mérite bien quelques sacrifices. Le maccarthysme a sauvé l'Amérique. Pas de liberté pour les ennemis de la liberté. Il fallait bien faire quelque chose contre Sadam. Ne pas savoir ce que va provoquer une intervention n'empêche pas qu'il faille intervenir. La politique de Pinochet était un moindre mal. Si tu n'es pas avec nous, tu es contre nous. Franco n'avait pas le choix. La fin justifie les moyens. Heureusement que anti-communistes ont voté Hitler, ils ont stoppé la progression de Staline vers l'Ouest.

C'est à cause des éternels pessimistes tels que vous si les libéraux ne sont pas au pouvoir.

Encore la promesse de moindres réformes permettant de sauver l'existant. Pas de réforme des institutions politiques -> UMPS -> Socialisme

Urgent : effacez mon message précédent, des socialistes pourraient le lire !

Non, trop sont encore au chômage à cet âge tout en étant encore capable de se révolter. Vu qu'il va falloir plein de professeurs pour occuper tout ce monde et que l'État n'aura pas les moyens pour tous les payer, je propose plutôt d'ajouter l'enseignement gratuit et obligatoire à l'instruction gratuite et obligatoire. Ça permettrait aux élèves de rembourser une petite partie de leur dette envers la société tout en se libérant du carcan capitaliste.

Toute réaction gouvernementale aux fluctuations économiques ne peut être qu'inefficace ou contre-productive si les acteurs économiques sont un tant soi peu libres : soit elle ne prend pas en compte leurs anticipations et est donc vouée à l'échec, soit elle les prend en compte et est donc vouée à l'échec, d'abord parce c'est toujours un exercice très périlleux mais surtout parce que ces anticipations prennent en compte la réaction gouvernementale elle-même... C'est d'autant plus vrai avec les acteurs les plus gros et influents. Tout modèle prédictif efficace est donc maudit : il devient inefficace dès qu'au moins un acteur important l'utilise, et tout petit acteur qui l'utilise devient important. Cela s'applique tout aussi bien à toute théorie économique ayant la prétention d'être plus intelligente que l'humain qui l'a produite. En théorie comme en pratique, l'unité de base de l'économie n'est pas une ressource, c'est l'être humain. Ça ne simplifie pas les calculs mais c'est ainsi.

On n'aurait pas autant besoin de garderie avec un marché du travail plus flexible. On peut ramener du cash sans forcément travailler à plein temps toute sa vie durant. Là on en est à interdire de travailler moins de 24h par semaine, avec un taux de chômage structurel élevé, le code du travail qui pousse les entreprise à faire travailler le plus possible leurs employés et un budget "crédit immo" conséquent. La fonction garderie de l'EdNat va être utile encore longtemps, comme sa fonction d'occupation des jeunes... D'ailleurs étant donné que le secondaire mange la moitié du budget, il y a fort à parier que les rues s'animent quelque peu lorsqu'il s'agira de réduire le plus gros poste de dépense de l'État, surtout vu les perspectives qui sont offertes aux futurs contribuables.

Apparemment, Madelin soutient Sarkozy. Je l'avais trouvé un peu trop consensuel dans Les Experts ces derniers temps, je me demande s'il n'espère pas un petit quelque chose.

Commençons par éviter de penser que défendre une position morale revient à défendre la legislation qui va avec. Ensuite, j'aurais dû dire qu'on peut utiliser la force sans violer le principe de non-agression, ça aurait évité de lancer un hors-sujet (même si la fin de ma phrase était importante). Il me semble que certains des arguments que tu attaquais s'approchaient justement des miens, c'est ce qui m'a fait réagir (polarisation du débat toussa). Si j'ai raté des précisions, mes excuses. [/méta-débat] Sinon effectivement, penser que "renoncer à la vie, c'est renoncer à ses droits" et que ça peut justifier une agression du suicidaire, je dois dire que j'ai bien lolé.

Elle bénéficie de commandes publiques...

http://www.lepoint.fr/actualites-monde/2007-01-19/les-masai-emus-par-le-11-septembre/924/0/45932 Selon les personnes ou les cultures, refuser une offrande peut être mal vu, et puis personne ne les a forcé.

Il y a bien un peu de négatif mais dans l'ensemble, ca va dans le bon sens. Et puis hollande manœuvre discrètement, il sait bien qu'il ne peut pas libéraliser de manière trop voyante, ne nous laissons pas avoir par la droite malfaisante !

À d'autres ! Entre l'austérité, le CICE donné aux entreprises sans contrepartie, le pacte de responsabilité qui va dans le bon sens, la libéralisation du travail dominical et les propos pro-business du président, on ne peut pas dire que le libéralisme n'avance pas (surtout après Chirac, puis Sarkozy !). Et le libéralisme ce n'est pas l'anarchie, si des sites internet pratiquent des escroqueries ou pire, qui d'autre que l'État peut les en empêcher ?!

Je ne me souvient plus ou j'ai entendu qu'une partie de la prospérité américaine pourrait être due aux peines moins lourdes qui étaient infligées aux mauvais payeurs comparées à ce qui se pratiquait en Europe. Il m'est avis qu'il suffit que les conséquences d'un défaut soient incluses dans le contrat et que la concurrence fera le reste (se faire casser les genoux est liberhalal si on y a consenti, non ?).

Le parasite ici, c'est le type qui ne paye pas d'impôt et qui utilise gratuitement des places financées par ceux qui ne les utilisent pas. Aussi un parasite n'est-il que nuisible... Sachant que le squat devrait soit déjà être pénalisé, soit autorisé pour tous et que le "premier arrivé, premier servi" n'offre aucune incitation à libérer la place et la signaler comme telle, cela me parait être un mieux. Et combien de temps le vendeur moyen sera-t-il prêt à immobiliser sa voiture et rester dans les parages pour gagner quelques euros ? Enfin, nous parlons là de personnes qui communiquent en privé et ne se vendent que des informations : si tu vois à y redire, JDDTL.

@Snow Voir le suicidaire comme fondamentalement irresponsable est selon moi un erreur mais présumer qu'un suicidaire n'a plus l'esprit clair n'est pas plus choquant que de présumer qu'un type qui s'apprête à mettre le feu à sa maison n'est pas dans son état normal. Il arrive qu'on doive agir sur simple présomption et compte tenu des conséquences, on peut prendre le risque de commettre un agression (dans le cas ou l'incendiaire serait finalement dans son état normal). Il existera toujours des situation où l'on devra présumer de l'intérêt d'autrui mais tu as raison d'être extrêmement méfiant à cet égard. Seulement tu commets la même erreurs que tes contradicteurs : eux pensent le suicidaire systématiquement irresponsable et toi l'inverse. Prenons l'exemple du mec qui fait un bad trip après une prise de drogue, il est momentanément irresponsable, on ne peut pas le laisser sauter du balcon au nom de la non-agression ! Voilà le propos le plus sensé de ce débat. Pour les vrais suicidaires, la question ne se pose même pas. Les biens passent après les personnes et si le suicidaire n'est manifestement pas dans son état normal, le blesser peut s'avérer être un moindre mal. Comme l'a très bien dit NoName, le contexte importe et on est ici complètement dans le cas par cas (et ça s'applique selon moi aussi à l'euthanasie).

Oui voilà, politiquement c'est la seule chose qu'on peut leur dire. Les socialiste peuvent leur promettre de faire participer tout le monde au nom du Grand Rêve, et les livres d'Histoire célèbreront l'Aventure Humaine.

Les satellites actuels génèrent très certainement une énorme richesse mais j'admet ignorer la part des coûts passés et actuels prise en charge par les États. Sans prix librement consentis, difficile de dire si on y gagne plus qu'on y perd, surtout au vu de la dépendance du privé envers des technologies conçues voire fabriquées sur fonds publics. Mais si tout devait être refait de A à Z, le privé pourrait s'en charger seul (c'est plus facile aujourd'hui, surtout quand on peut déjà chiffrer les bénéfices...). PS : En me relisant, je me rend compte que les libéraux sont bien incapables de fournir du rêve pour le court terme. Les gens sont trop impatients pour être sensibles à ce que seuls leurs petit-enfants connaitront...

Le seul et unique moyen de gérer une pénurie est toujours le prix. Si tu préfères les files d'attente ou tourner des heures en gâchant ton temps et ton carburant, tu es sur le mauvais forum. Si des gens achètent des places ou en vendent, c'est que ça répond à un besoin. Et si j'ai bien compris le principe (ail note spique angliche), ça ressemble plus à un système de consigne qu'à une horrible privatisation du bien public : l'acheteur est incité à signaler qu'il libère une place, c'est à dire à devenir vendeur. Il est probable qu'il y ait peu de perte ou de profit dans l'affaire, par contre l'externalité positive est bien là : les places libres sont signalées sans nécessiter d'équipements particuliers ou autre gestion coûteuse. Et si les prix sont libres, les places les plus prisées seront les mieux signalées (et on saura où il faut investir en parking). À défaut de parking payant, cela me parait être une solution plus juste et plus efficace que le "premier arrivé, premier servi" qui n'est pas non plus dénué d'externalités négatives. Après, s'il devait y avoir des squatters, ils devraient être traités comme n'importe quel squatter. Mais rassure moi, j'ai bien compris le principe au moins ?

Si tu pèses un peu lourd, évite le jogging, c'est vraiment mauvais pour les genoux. Je laisse les autres compléter (je suis une bille) mais je sais que vélo et natation ne peuvent pas faire de mal.

Ou plutôt la prochaine présidente...

Même pas, les types ont entendu parler de l'effet Pygmalion et on instantanément trouver ça trop bisounours, et surtout ça évite d'avoir à remettre en cause tout le reste. Ceux qui manquent réellement de confiance en eux n'en tireront strictement aucun bénéfice, leur problème ne se situe pas là, ils resteront parfaitement conscient de leurs difficultés. Cet égalitarisme est une partie de l'explication des problèmes des élèves sus-cités. Ils se pensent incapables d'apprendre alors qu'ils ne sont qu'incapables d'apprendre scolairement. Ça fait des décennies que les pédagogols, politiciens et administrateurs font n'importe quoi, ajoutent de mauvaises solutions sur de faux problèmes et enterrent bien profondément le vrai merdier, ça ne peut plus faire qu'empirer. Mais les gens y enverront encore leurs enfants...

Ah l'école... où l'on apprend à demander l'autorisation d'aller pisser... où l'on apprend à s'évader façon Solid Snake pour ne pas avoir à subir ce cours d'art-plastoc chiantissime... où on découvre l'ennui, le vrai, celui qui dure des années... où la récitation prévaut sur le raisonnement... où beaucoup y laisse leur confiance en eux ou finissent plus simplement dégoutés du savoir... On m'a forcé à gratter du papier pendant des années avant que je ne me rende compte que les seules leçons que je retenais étaient celles que je n'écrivais pas, ce qui me valait bien sûr d'être sanctionné... J'ai de la chance d'être un peu fier, je sais que beaucoup s'en sorte plus mal que moi (pas sur le plan scolaire, hein). C'est plus que du mépris que je ressens à l'égard de l'école ; À vrai dire, je n'arrive pas à regretter d'avoir été ce petit con qui faisait tout pour énerver ses profs... D'ailleurs les rares qui s'intéressaient un tant soi peu à leur travail n'avaient pas à se plaindre. Même seul j'aurais appris plus tout en murissant mieux (ce que je faisait et ai fait une fois évadé définitivement) mais c'est aussi beaucoup de temps qui aurait pu servir à sociabiliser. Je précise que je suis passé par des établissement tout ce qu'il y a de plus communs. Je ne suis certainement pas représentatif mais ceux qui en garde un bon souvenir non plus. Cela dit j'ai passé 3 mois dans une classe d'une dizaine d'élèves et avec de bons professeurs, c'était agréable et nous avons fait le travail d'une année complète. Je dis bien "nous" parce que tous les élèves de cette école s'en sortait à merveille, quelque soit le profil (et il y en avait des cas!). Mais ça doit coûter une couille ce genre d'établissement... Donc oui, l'école classique parque littéralement les élèves, ils pourraient être 100 par classe que ça ne changerait pas grand chose, les bons élèves continueraient à suivre et les autres à s'emmerder. Il m'est avis qu'en ce qui concerne un grand nombre d'élèves, l'école classique est pire que pas d'école du tout.

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