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Philiber Té

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Tout ce qui a été posté par Philiber Té

  1. Si mais l'argument n'a jamais été la toxicité du CO2, non ? Et il n'est pas question, non plus, de faire disparaitre tout le CO2 de l'atmosphère.
  2. Dites moi si je me trompe, mais c'est le gars qui s'est arrangé pour torpiller ces cours, qui revient promettre de les remettre à l'ordre du jour (avec un programme européen, histoire de...) ? C'est ça le virtue signalling ?
  3. Il y a vraiment des gens qui s'inquiètent de la toxicité du CO2 ? Hormis depuis les masques et le covid...
  4. Il suffit de leur dire que vous souhaitez devenir vegan.
  5. Ça tombe bien, ça fait plusieurs siècles que les sociétés mettent en place des aménagements pour lutter contre (ou tenter de contrôler) l'évolution du trait de côte, on commence à avoir de l'expérience. On n'a pas attendu d'avoir des satellites pour mesurer l'évolution du niveau de la mer ou le taux de recul du littoral. La sédimentologie et la géomorphologie des domaines littoraux, c'est pas tout neuf non plus. D'ailleurs, je me me permets de re-citer l'article de "Pour la science" :
  6. Ça, c'est un bel exemple d'homme de paille. Personne ici n'a dit qu'on était à l'aube d'un cataclysme et qu'on allait tous finir noyé. Même l'article de "Pour la science" que tu évoquais ne dit pas ça. Par contre, on peut anticiper et s'adapter (Rincevent a déjà expliqué qu'il suffit de déplacer les gens d'une plage à l'autre *je caricature !*). Mais ça a un coût. D'ailleurs, il n'y a pas que les communes, les fonctionnaires et les politiciens qui s'intéressent à ces questions. Les études du risque érosif (ou de submersion) sont aussi financées par des assureurs ! Probablement les mêmes qui créent des bourses de recherche sur le réchauffement climatique... ?
  7. Non, c'est l'inverse : la montée des eaux peut s'accompagner d'une érosion accrue au pied des falaises, en dégageant par exemple le cordon de débris et de galets qui protégeaient jusqu'alors le pied de la paroi. Qu'est ce que tu sous-entends en précisent que l'élévation "théorique" est de quelques millimètres par an ? Quelle variation marine faudrait-il atteindre pour que cela ait un effet sur l'érosion selon toi ? Parce que le sujet, il est là aussi, quelles sont tes références (pas professionnelles ou quoi que ce soit du genre hein) ? Comment tu estimes l'impact de ce changement dans ton système mer <-> falaise ? Voilà ce qui se passe par exemple à la sortie de la dernière période glaciaire : On peut toujours discuter des vitesses de transgression marine et de migration du littoral avec cet exemple là, si vous voulez... Je sais qu'on adore tous avoir un avis sur des sujets qu'on maitrise ou non. Mais ce serait une preuve d'humilité que de prendre la peine de se renseigner davantage sur ce genre de question, surtout lorsqu'on se contente d'affirmer gratuitement quelque chose et que quelqu'un vient vous expliquer que c'est faux. 1. Cf. au dessus. On arrive bien à déterminer l'évolution du niveau de la mer il y a plusieurs millénaires de ça, on va se gêner ! Et puis, dérisoire par rapport à quoi ? La désintégration naturelle de l'uranium c'est dérisoire ! L'évolution du trait de côte ou du niveau de la mer, on peut l'expérimenter à l'échelle d'une vie... En attendant, la montée du niveau de la mer n'est pas imaginaire. 2. Oui, l'érosion existe quelque soit le niveau de la mer. Comme pour Rubezahl, essaye de sortir de ta vision binaire ou fixiste et considère ça comme quelque chose de dynamique. Les vitesses d'érosion changent quand on modifie les paramètres de notre système. Dire que l'érosion marine n'a pas de rapport avec la montée du niveau de la mer, est bien une bêtise. 3. Oui, c'est pour ça qu'on aime travailler à des échelles où on maîtrise mieux ces variations spatiales (et temporelles).
  8. Tu as des processus d'érosion diffuse ou continue et d'autres qui ont un caractère événementiel ou concentré. Dans le cas d'un éboulement rocheux, c'est l'accumulation de l'érosion marine au pied de la falaise, qui finit par déstabiliser l'ensemble de la paroi supérieure. Ça et la météorisation subaérienne, qui est contrôlée par d'autres facteurs (les précipitations, le gel / dégel, la végétation, l'anthropisation, etc.). Il faut aussi regarder la fréquence de ton événement [X mètres de falaises qui tombent], même si on finit par exprimer le taux de recul du littoral en m/an. De la même manière, lorsqu'on parle de vitesses en tectonique des plaques, il est question de déplacements en mm/an (voire cm/an) mais si on s'intéresse à l'expression de ces contraintes structurales à travers les failles, c'est d'un autre ordre de grandeur (X cm de mouvement relatifs en quelques secondes après l'accumulation pendant X années de contraintes). Business as usual en géologie. D'ailleurs, puisqu'on parlait d'échelles spatiales et temporelles en ce qui concerne l'érosion marine (cf. une précédente réponse à Rincevent) :
  9. C'est bien toi qui as commencé par affirmer que la montée du niveau de la mer était imaginaire, non ? Tu devrais en profiter pour retourner lire l'article paru dans "Pour la science", que tu as toi même évoqué. Je ne vais pas m'avancer sur ta stratégie personnelle sur ce topic, on est simplement dans le non-débat... Oui, quelque soit le niveau de la mer, il y a de l'érosion. Mieux, même sans la mer, les falaises sont affectées par des processus érosifs (la gravité, le gel / dégel, les précipitations, etc.) Non, le niveau de la mer est l'un des paramètres à prendre en compte lorsqu'on considère les effets de l'érosion marine. Il faut sortir de ta logique binaire (ya ou ya pas d'érosion), on parle de quelque chose de dynamique.
  10. My bad, j'ai trouvé la remarque de Calembredaine tellement à côté de la plaque... alors que ça me semble évident que l'érosion n'est pas un phénomène perpétuel et invariable. Déformation professionnelle.
  11. Dans ce cas là, je veux bien une explication / démonstration de la physique élémentaire appliquée à l'évolution des côtes ! Certains s'y sont essayés... Pour toutes les raisons que j'ai évoquées ensuite, tu as ta réponse à pourquoi ce n'est pas si évident d'observer "un énorme déséquilibre en faveur du recul des côtes". Quel alarmisme ? Je veux bien que tu cites le passage où j'ai dérapé, car ce n'est certainement pas mon intention. J'ai posté pour corriger les bêtises que racontaient Rubezahl et Calembredaine. Je n'ai fait aucune conclusion particulière sur le comportement à adopter face à tout ça (si ce n'est d'éviter de raconter que l'érosion côtière ou la montée du niveau de la mer sont des mensonges). Au mieux, je me range derrière ce que raconte les experts, comme pour l'exemple de Kiribati (cf mon premier message), avec l'étatisme en moins évidemment. Ce n'est pas parce que c'est complexe qu'on ne maîtrise rien (il faut arrêter avec ça) ! On fait de très bonnes études du risque érosif lorsqu'on prend la peine d'étudier méthodiquement certains milieux. A partir de là, on a les clés pour prévoir, anticiper et réagir (ce que font déjà certaines communes d'ailleurs). Par contre, il ne faut pas s'attendre à une solution unique pour tous les littoraux métropolitains à partir de la seule carte du Cerema. D'ailleurs, ils ont aussi produits des indices de sensibilité environnementale, de vulnérabilité socio-économique, etc. https://cerema.maps.arcgis.com/apps/webappviewer/index.html?id=b1db3430946b4a72a63e0dd15ae0e89b
  12. Les falaises s'érodent différemment en fonction de plusieurs facteurs (intrinsèques pour certains comme la lithologie, etc.) parmi lesquels se trouve l'action érosive des vagues. Les caractéristiques de la houle (hauteur, période, direction, etc.) sont notamment liées aux variations du niveau marin. Par exemple, si le niveau marin est relativement bas, le cordon sédimentaire de blocs et de galets qui se met en place au pied des falaises sera plus difficilement éparpillé par les vagues... ce qui contribuera à protéger ces falaises. A l'inverse, si le niveau marin est plus élevé, les falaises seront exposées au ressac constant des vagues, à la projection des galets... ce qui contribuera à fragiliser ces falaises. Des falaises en plein milieu des terres, on en trouve aussi et la vitesse des phénomènes gravitaires (sans eau pour faire simple), c'est pas la même histoire. Il faut prendre en compte la variabilité régionale qui dépend de l'expansion thermique non uniforme des couches océaniques superficielles (-> la température n'évolue par partout de la même manière) mais aussi la salinité / densité, les courants océaniques, les apports d'eau douce, les rebonds isostatiques, les phénomènes comme El Nino, etc.
  13. J'avais oublié le niveau de mauvaise foi de certains ici... (Rincevent me corrigera surement en m'expliquant qu'il faut mettre sur le compte de la bêtise, blablabla) Les quelques pouces verts sur ce genre d'affirmation grotesque sont un peu désespérant d'ailleurs. Un phénomène "perpétuel" par la seule volonté des cailloux de tomber de leur falaise ? Drôle d'idée que d'imaginer que l'agent d'érosion principal de ces falaises calcaires, les pieds dans la mer, soit justement l'eau ? Vraiment, c'est pas sérieux !
  14. De 1, (pour le passage en gras) selon qui ? De 2, à quelles échelles spatiales et temporelles réfléchit-on ? Dans quelle partie du monde ? Juste en France ? De 3, l'érosion côtière est un phénomène complexe : si on veut identifier l'effet de la montée du niveau marin (i.e. du réchauffement climatique), il faut d'abord réussir à l'isoler et donc connaître / comprendre les autres facteurs. Cf. le point 2, ça va dépendre de l'échelle à laquelle on raisonne. Les atolls du Pacifique n'ont pas le même fonctionnement géodynamique que les plages cristallines de Bretagne ou les falaises calcaires de Normandie... ou même le delta du Mississippi. Sans parler du fait que l'élévation du niveau des océans n'est pas uniforme aux quatre coins de la planète ! C'est ce que montraient par exemple les données du Cerema : http://www.geolittoral.developpement-durable.gouv.fr/local/cache-vignettes/L550xH235/evolution_tc_type_cote-d5ed2.jpg?1628525372 Difficile de faire avancer le trait de côte d'une zone de falaises dans un contexte de montée du niveau marin, alors que pour les zones sableuses, c'est tout à fait possible d'observer des transports de matière le long des côtes et une progression (en surface) des plages. C'est un classique des abords de deltas, où les sédiments alluviaux apportés par les cours d'eaux sont redistribués par la houle et les tempêtes sur les plages voisines... jusqu'à ce que l'élévation du niveau marin soit suffisamment importante pour que le niveau de base des rivières change et que le stockage des sédiments ne se fasse plus en domaine marin mais se retrouve sur le continent. Le modèle théorique, c'est : - Transgression marine = surface d'érosion (littoral) et de non dépôt (au large) pour le marin + volume de sédimentation pour le continental - Régression marine = l'inverse, surface d'érosion pour le continental + volume de sédimentation pour le marin Et dans toute cette histoire de flux et de stocks, le littoral est une zone de transit pour les sédiments. Quand tu vois la charge sédimentaire du Gange ou de l'Amazone, tu comprends vite que même dans un contexte de transgression marine (et d'aggradation pour les cours d'eau), la situation risque d'être contrastée d'un bout à l'autre de l'Inde ou du Brésil... Après je veux bien qu'on m'explique que le XXIe siècle est une exception à la règle et qu'on devrait remettre en question ce que l'on a raconté jusqu'alors sur les précédents épisodes de montée du niveau marin... mais il va falloir me donner des arguments !
  15. On progresse ! On est passé de : A, il suffit de :
  16. Ça c'est le niveau lecture de document... Pour la suite, tu peux commencer par là : http://www.geolittoral.developpement-durable.gouv.fr/premiers-enseignements-r476.html Je n'arrive pas à intégrer ces foutus images ! http://www.geolittoral.developpement-durable.gouv.fr/local/cache-vignettes/L325xH183/metropole_et_drom_-_evol_camembert-9ab13.png?1628525372 http://www.geolittoral.developpement-durable.gouv.fr/local/cache-vignettes/L550xH275/metropole_et_drom_-_evol_barre-459e1.png?1628525372
  17. Le sentiment d'érosion côtière ! Pour plus de précisions : https://cerema.maps.arcgis.com/apps/webappviewer/index.html?id=9dc4baf701d34b26a2f87e6e1e948887
  18. L'article en question : Changement climatique : les mauvaises solutions des Kiribati C'était lié au travail de thèse d'Esmeralda Longépée : Les atolls, des territoires menacés par le changement climatique global ? L’exemple de Kiribati (Pacifique Sud)
  19. Les gens heureux m'insupportent !
  20. C'était sans doute une manifestation organisée avec les meilleurs intentions du monde par l'évêché, mais l'aspect politique de la chose leur a échappé visiblement. A Darmanin également. Et à la préfecture aussi faut croire.
  21. C'est le problème des manifestations, on ne choisit pas qui on invite.
  22. Laisser manifester les versaillais et les communards dans le même coin, rassurez moi, c'est pas l'idée d'un seul gus à la préfecture ?
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