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Philiber Té

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Tout ce qui a été posté par Philiber Té

  1. Le moment où le monde du sport ne veut plus de toi et tu dois organiser tes propres événements sportifs...
  2. Ce n'est pas ce que faisaient historiquement les libéraux ? Ce qui est bien avec ce forum, c'est qu'à chaque fois, mes a priori sur le libéralisme volent en éclats : à propos de la peine de mort, sur la dictature, etc. En même temps, trouver un exemple qui fonctionne ne nous apprendra pas grand chose sur toutes les autres fois où ça n'a pas marché, non ? Je croyais naïvement à tort que les libéraux se méfiaient de la concentration des pouvoirs car cela représente une menace pour les libertés. Je parle bien de risques, pas de quelque chose de systématique puisqu'on va très certainement me trouver un exemple de dictature éclairée qui a fait les grandes heures du libéralisme dans son pays. Je pensais aussi qu'on se moquait des communistes qui imaginent que les prolos récupèreront le pouvoir après la révolution, alors que nulle part, on n'a dépassé le stade de la dictature où le guide suprême refuse de relâcher les pouvoirs qu'on lui a gentiment prêté. Rassurez-moi, je me suis trompé à ce point sur le libéralisme ?
  3. Oui, j'ai fait simple mais je suis parfaitement d'accord avec toi. Le gros des associatifs qui leur viennent en aide n'ont pas nécessairement un agenda politique à remplir (comme pour bon nombre d'associations caritatives). Les véritables militants, eux ne contenteront pas d'agir sur le terrain, ils essayeront d'en tirer profit médiatiquement / politiquement, d'embrigader les migrants comme les associatifs d'ailleurs, etc. Pour en avoir un peu discuté avec certains, ils font tout de même remarquer que les associatifs ont tous une sensibilité de gauche. Ils en concluent bien vite que sans valeurs de gauche, il n'y a pas de solidarité possible (après tout, même le pape François est de gauche) et donc l'option libérale est totalement utopique. Évidemment, le discours libéral est totalement invisible (un peu comme sur tous les sujets vous me direz). Peut-être parce que les libéraux ne sont pas tous d'accord sur le sujet à vrai dire...
  4. Bonne idée du jour : être particulièrement cruel avec les migrants (qui n'ont rien à perdre) pour les dissuader de venir chez nous ! En parlant d e l'Espagne, de nombreux migrants se retrouvent à vendre des vêtements à la sauvette (comme en France avec nos vendeurs de tours Eiffel miniatures). Il y a même un circuit légal et une marque qui se sont mis en place à l'initiative d'une association. Vous noterez le beau "1917-2017", la faucille et le marteau, etc. Très clairement, les militants d'extrême gauche monopolisent le terrain de la liberté de circuler :
  5. Le fameux "De quoi elles se plaignent, c'est déjà puni !" mais "En même temps, c'est un peu de leur faute, elles ont qu'à faire attention !". Plutôt que de relancer une énième fois le débat sur le droit à l'image, je veux bien une explication plus terre-à-terre de ce fameux vide-juridique-qui-n'en-est-pas-un.
  6. Il y a quelque chose que je ne comprends pas dans cette histoire. On nous explique qu'il existe déjà une loi pour ce problème : https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006070719&idArticle=LEGIARTI000033207318 Et pourtant, on trouve plusieurs cas dans la presse qui parlent de "vide juridique", etc. 9 janvier 2014 : http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2014/01/09/pau-il-filmait-sous-les-jupes-des-jeunes-femmes,1173330.php 12 février 2013 : https://www.estrepublicain.fr/faits-divers/2013/02/15/sous-les-jupes-des-filles Les condamnations qu'on trouve généralement concernent des hommes qui ont filmé des mineurs ou sur leur lieu de travail (et très souvent, ils sont récidivistes ou font ça depuis des années). Qu'est ce qu'on doit en conclure ? Que la justice a un soucis avec ses propres lois ? Le coup du "lieu public" revient constamment alors que c'est présent dans l'article 226-2-1.
  7. Comment sait-on qu'ils ont trop peu de moyens s'il ne les utilisent pas correctement ? Au contraire, on pourrait penser qu'ils en ont suffisamment pour les allouer n'importe comment, sans trop se faire de soucis...
  8. Ça révèle aussi surement pas mal de choses sur l'impunité des policiers, etc., au delà du cas Benalla. TIL que les CRS doivent obligatoirement porter un matricule et sont tenus de le communiquer si on leur demande. La bonne blague !
  9. Pour le XXe siècle, la moyenne qu'on donne généralement est de 1.5mm/an. La valeur de 3mm/an, c'est pour les deux dernières décennies. Le niveau de la mer n'évolue pas de la même façon partout sur le globe : http://www.psmsl.org/products/trends/
  10. J'aurais pu mettre ça dans TIL. Vous souvenez-vous de Fayçal Cheffou ? Malgré toutes les affirmations des journalistes, il n'a rien d'un terroriste et il est totalement innocent ! Mais le mal est fait, pas de démenti ou d'excuse pour corriger le tir après coup, son nom et son visage restent encore associés aux attentats...
  11. La question importante est : comment déterminer qui est responsable ou non ? On peut tout à fait imaginer des cas particuliers, comme les enfants par exemple, mais il faut toujours être méfiant lorsqu'on utilise cette même logique pour multiplier les exceptions. Décider pour autrui, même pour son bien, reste une chose grave et délicate à justifier. C'est normal (encore plus pour un libéral) de s'inquiéter de qui décide et comment, au moins pour éviter de se trouver du mauvais côté de la barrière du jour au lendemain. Il y avait tout un tas d'arguments "rationnels et objectifs" pour démontrer que X n'est pas dans le droit chemin a besoin d'être encadré. Certains exemples du passé ne seraient plus tolérés aujourd'hui (et tant mieux !). Donc ce n'est pas si simple de dessiner la "bonne" limite entre les individus responsables / libres et ceux qui ne le sont pas / ne peuvent pas l'être. Personnellement, je suis prêt à secourir une personne en danger et à en assumer les conséquences derrière, car j'espère que ceux qui me jugeront tiendront compte de mes intentions bienveillantes envers elle. Mais si je conçois qu'on retienne un suicidaire sur la rambarde du pont, je n'accepte pas qu'on envoie de force des homosexuels dans des centres de thérapie ou des drogués en prison. Comme ça déjà été dit dans ce fil, il y a des agressions qu'on tolère très bien sans aller en justice ou même s'en plaindre, et pourtant cela reste des agressions. Une sorte de zone grise, pleine de compromis qu'on accepte de faire lorsqu'on vit en société. Cela n'empêche pas que certains accidentés portent plainte contre les secouristes car ils ont osé découper leur belle chemise pour les sauver. Visiblement, on accorde tous une valeur différente à notre propre vie.
  12. Comme l'addiction à une drogue, l'homosexualité, etc. ?
  13. Je viens de découvrir l'article de Contrepoints sur l'Anthropocène et... https://www.contrepoints.org/2018/07/14/320226-l-anthropocene-realite-ou-supercherie-geologique A tel point qu'il existe une commission qui travaille sur l'Anthropocène à l'ICS : http://quaternary.stratigraphy.org/workinggroups/anthropocene/#top Rien que ça ! On invoque même Darwin, histoire d'avoir un siècle de retard sur le reste du monde... Mais d'où il sort ça ?? Rassurez-moi, c'est le même gus qui nous parlait du changement climatique et des principes de la thermodynamique ?
  14. Mouai, je ne suis pas un spécialiste de la Rome ou de la Grèce antique, mais j'ai l'impression qu'on construit du monumental pour du monumental depuis le Néolithique : la tour la plus haute, la porte la plus grande, la muraille la plus imposante (même si inutile), etc. On ne pourrait pas imaginer une spécificité française du côté du tourisme par exemple ? Je pense à des choses comme l'invention du terroir ou le renouveau des légendes locales ou encore la création des lieux de mémoire, qui sont des choses assez récentes et qui sont là pour donner du caractère à un territoire. On puise dans l'histoire (ou son fantasme) pour construire un récit et rien de mieux que des bâtiments bien concrets comme preuves, histoire de dire "vous voyez : c'est vieux, c'est beau et y en a que chez nous". Mais personne ne croit sérieusement au Grand Soir Libéral, ce n'est pas sérieux d'imaginer le Louvre ou Versailles sortir de la main mise publique demain. Par contre, on peut espérer que du patrimoine de moindre importance soit relâché plus exceptionnellement. Et si le privé fait son boulot, montre de quoi il est capable, cela fera office d'exemple face à la gestion calamiteuse de l'État (si elle ne l'est pas encore aujourd'hui, elle le sera demain). Les politiciens locaux qui sont pourtant bien accrochés à leur petite parcelle de culture et de patrimoine, ne pourront pas éternellement faire des promesses. Ou alors on est pessimiste jusqu'au bout et on considère que les gens sont incapables de se bouger même face à une église qui menace de s'écrouler...
  15. Quels sont tes critères personnels pour déterminer si un lieu est symbolique ou non ? Penses-tu que d'autres personnes partagent ton point de vue sur les bâtiments à protéger ? Tous ces gens sont donc potentiellement prêts à financer de leur plein gré la conservation de ce patrimoine et, a priori, il y en aura suffisamment puisqu'il s'agit de lieux "emblématiques". Sinon, cela signifie que leur portée culturelle ou historique n'est pas si importante / ne touche pas grand monde... Concernant la rentabilité, ce qui risque surtout de se passer c'est que les nouveaux propriétaires valoriseront beaucoup mieux ces lieux que l'État. Par exemple, tous les commerçants qui profitent du tourisme voudront des monuments attractifs, accessibles, bien entretenus, vivants, etc. Idem pour les oeuvres d'arts : enfermées dans des réserves ou des coffres forts, ils ne servent pas à grand chose, alors que dans un musée, ils rapportent. Et je crois pouvoir dire que c'est une bonne chose que l'art et la culture soient accessibles. Mais on ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre, ça a clairement un cout de maintenir ce patrimoine en état.
  16. L'argent et le marché sont tout de même des bons outils pour déterminer ce dont les gens ont besoin ou envie, non ? Et très clairement, pour le vivre directement, c'est la clé pour préserver le Patrimoine. Je suis bénévole dans une association de sauvegarde d'un bâtiment industriel du XVIIIe siècle : on fonctionne quasi-exclusivement aux dons, aux cotisations et au bénévolat. Un exemple concret : on pourrait payer un jardinier pour élaguer les arbres, tondre la pelouse, enlever le lierre, etc. mais on n'en a pas les moyens. A la place, on compte sur nos retraités qui ont du temps libre. Ceux qui travaillent font un choix : prendre un jour de congé, travailler moins (donc gagner moins) pour aider gratuitement l'association... ou non. Dans la balance il y a bien un morceau de salaire, autrement dit de l'argent à allouer quelque part de plus essentiel. D'ailleurs, on voudrait bien trouver de l'argent ailleurs, en ouvrant par exemple un petit musée / espace pédagogique. Seulement, c'est un bâtiment classé, donc règles ultra-strictes, donc couts dissuasifs, etc. Par exemple, c'est très compliqué de refaire la toiture alors qu'avec les infiltrations et l'humidité, le bâtiment se dégrade ! Ça n'a pas de sens : on veut protéger mais dans les faits on empêche les gens de le faire. Le cas du cimetière remplacé par un macdo, tu le sors d'où ? La solution est toute simple suivant ma logique. - Si certains veulent conserver le cimetière tel quel : ils se cotisent, achètent le terrain et s'engagent à ne pas y construire un macdo. - Si ce cimetière n'intéresse personne : macdo peut acheter le terrain et libre à lui d'y faire ce qu'il veut, tant que ça ne fait de tort à personne. Je n'ai pas à dicter ce que fait son voisin chez lui, que ce soit un fossoyeur ou un restaurateur. Oui, on peut imaginer la même chose à l'archéologie effectivement. Si on veut préserver le patrimoine d'il y a 1000 ans (les fameuses églises romanes...) ou plus, alors on doit rendre obligatoire les fouilles préventives et l'impossibilité de détruire des vestiges archéologiques. Confier à l'État le soin de décider où on met le curseur est toujours une mauvaise idée ! Avec l'excuse de l'identité, on se retrouve à financer les orchestres harmoniques, les équipes de sports nationales... c'est sans fin ! La préservation du Patrimoine doit se faire pour et par les individus concernés. Logique libérale = remplacer la partie soulignée par autre chose (l'éducation, la santé, etc.).
  17. Donc tu accordes de la valeur à un bien, libre à toi d'y investir de l'argent pour le protéger ou le valoriser. Sinon, pourquoi ne pas concevoir ce genre d'exception (la protection par l'État) dans d'autres domaines, par exemple, pour l'environnement / l'écologie. Il y a des milieux, des espèces, des paysages, etc. auxquels les gens sont attachés pour X raisons (et notamment, l'aspect "c'était là quand j'étais gosse et même avant, c'est notre histoire") et qu'on ne devrait pas sacrifier. Et on a déjà la solution à la question : que faut-il garder ou abandonner ? L'argent et les moyens que les individus seront prêts à dépenser pour un élément du patrimoine historique / naturel détermineront sa survie ou non. Problem solved.
  18. Ne faites pas attention à mon gros hors sujet, je suis complètement passé à côté du post.
  19. Et pourtant, à l'époque, on s'inquiétait déjà de l'immigration massive d'une population soumise au dogme religieux, opposée aux idéaux libéraux et démocratiques des EUA, qui apportait avec elle la délinquance et la violence... Vous avez deviné, je parle bien évidemment des catholiques !!
  20. Je suis plutôt assez d'accord avec LePierrot, son raisonnement se tient ! Je suis libéral et pragmatique, ainsi je suis contre le libre échange tant qu'il y aura des pays protectionnistes, qui soutiennent leurs exportations ou qui supportent leurs entreprises. Je ne tiens pas à ce qu'on m'impose du poulet au chlore, du boeuf aux hormones ou du mais OGM. On devrait pouvoir choisir quels produits entrent sur notre marché suivant des critères de qualité ou d'origine par exemple. De la même manière, si on se penche simplement sur le fonctionnement de notre économie, on court à la catastrophe si on se permet de commercer avec tout le monde ou d'importer n'importe quoi. Si nos entreprises ne tiennent pas la route (et ne gagnent pas la course), on va se retrouver logiquement avec plein de chômeurs par exemple, imaginez la conséquence terrible pour nous tous qui devront payer pour ces inactifs ! Il faut supprimer l'État-providence avant de s'engager sur la voie du libre-échange. En attendant, le protectionnisme est une solution transitoire pour éviter que notre société s'effondre. Je pense qu'on peut même étendre le raisonnement à d'autres questions : tant qu'on couvre les banques en cas de crise, on ne peut pas réclamer plus de libertés dans le monde de la finance, etc.
  21. ACAB ! Sinon il y a une différences entre les agents et l'institution qu'ils servent. Pas sûr qu'utiliser les cas individuels de certains flics pour défendre la maison mère et ses principes soit une bonne idée...
  22. Au même moment où l'on s'interroge pour savoir s'il faut publier les écrits de l'ancien antisémitisme...
  23. Des steaks de légumes avec des mentions "sans viande", "convient aux végétariens", etc. vendus généralement dans des rayons bio ou avec la bouffe pour régime. On peut aussi partir du principe que le client qui vient s'aventurer là, sait parfaitement où il met les pieds. Ces produits ne sont clairement pas vendus dans le rayon boucherie ou même à côté des autres steaks hachés et saucisses. On est dans du pur liborg : refaire une énième fois le débat sur les vegans pour conclure que ce sont des malades mentaux / socialistes, être contre l'action de l'État d'un point de vue libéral mais ne pas venir pleurer pour les concernés, balancer des blagues histoire de jouer la provoc... Le truc "marrant" en ce moment, ce sont les gauchistes qui viennent reprocher aux vegans / végétariens d'être rien que des individualistes qui font le jeu des capitalistes. Croire qu'on peut influencer le marché en fonction de sa consommation personnelle, c'est mal. Et évidemment, c'est à cause de l'idéologie dominante, du néo-libéralisme, de Tatcher et Reagan :
  24. Tu es végétarien / vegan ? (Dénonce-toi !) Ça n'a pas de sens de comparer ta situation où tu décides de manger un repas sans viande et celle d'une personne qui cherche à remplacer la viande dans son alimentation. Remplacer un steak haché dans un burger par un steak de légume, ce n'est pas une "faiblesse" ou un "manque", c'est simplement adapter la forme d'une recette à de nouveaux ingrédients. Commercialement parlant, c'est logique d'appeler un simili-carné comme l'aliment qu'il vise à remplacer. Ces produits sont plus faciles d'accès pour quelqu'un qui veut réduire sa consommation de viande sans réfléchir plus que ça à de nouvelles recettes. Cette norme est vraiment débile. Je passerai sur le coup du trouble alimentaire sélective, qui n'a clairement rien à voir avec le régime végétarien ou même le low-carb défendu ici, etc. Comparer un gamin qui ne veut pas gouter de nouvelles choses avec quelqu'un qui décide sciemment de ne pas consommer certains produits, c'est encore une fois une comparaison à côté de la plaque...
  25. Non, c'est une connerie qu'on nous ressort constamment mais c'est faux. Quand quelqu'un change d'alimentation, il ne rompt pas systématiquement avec ses anciennes habitudes. Ces produits permettent de faire la transition. Ils sont aussi pratiques pour conserver des menus simples et préconçus (steak + légumes, etc.).
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