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Tout ce qui a été posté par Johnathan R. Razorback
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Elections législatives de 2017 en France.
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de FabriceM dans Politique, droit et questions de société
Oui, on n'a juste pas encore réussi à démasquer qui était le type des RG infiltré. Mais de temps à autre, un politicard de droite se dit "libéral pragmatique", histoire de nous rappeler qu'ILS nous lisent et qu'ILS savent qu'on ne les aiment guère- 726 réponses
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Même quelqu'un d'aussi laxiste que Dieu ne peut pas hésiter à envoyer tous les vampires en enfer, après avoir visionné Twilight.
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Ces phrases qui vous ont fait littéralement hérisser le poil 2
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Mathieu_D dans La Taverne
Ce n'est pas illégitime puisque cette attitude s'appuie sur le doute (qui est raisonnable au vu des informations disponibles). Ce qui ne l'est pas, c'est de tenir pour acquis que l'intéressée est incompétente et/ou se sert de son cours comme tribune politique, ce que certains ont pu dire ici. -
Elections législatives de 2017 en France.
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de FabriceM dans Politique, droit et questions de société
Hélas je n'ai encore lu que 2 tomes sur 3 des Origines du Totalitarisme de Arendt... Sinon, par curiosité, on est très jeune jusqu'à quel âge ?- 726 réponses
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Ces phrases qui vous ont fait littéralement hérisser le poil 2
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Mathieu_D dans La Taverne
Peut-être qu'en effet, elle profite de sa situation d'enseignante pour endoctriner insidieusement son public au mépris de la Loi et de toute éthique professionnelle, ce qui pourrait expliquer qu'elle soit gênée à la télévision lorsqu'on la confronte innocemment à ses actes abominables... Ou peut-être qu'elle était gênée parce que d'une manière générale elle n'est pas à l'aise à la TV. Gêne qui pourrait être accentuée par son sentiment, en tant que militante léniniste, que la vie privée n'a pas d'importance en politique, et qu'il est donc incongru que les "vils capitalistes qui contrôlent les moyens de communication" essaye de la faire parler d'elle plutôt que des exploités... On ne peut pas savoir. Nous ne sommes ni dans sa salle de classe, ni dans sa tête. Si elle fait mal son taf, c'est aux parents d'élèves de se plaindre et d'essayer de la faire virer pour faute professionnelle. Dans le doute, on peut suivre un principe de charité, une variante non-judicaire du principe de précaution. La vie sociale devient impossible si on commence à soupçonner sans preuves que des actes horribles ont lieu partout... -
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Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Mathieu_D dans La Taverne
C'est très possible que ce soit le cas mais on ne peut pas le savoir. Donc pas de procès d'intention. "Et sur ce dont on ne peut parler, il faut garder le silence." -Ludwig Wittgenstein, Tractatus logico-philosophicus, Éditions Gallimard, Bibliothèque de philosophie, 1993 (1922 pour la première édition britannique), 122 pages, p.26. -
Principes du libéralisme, abécédaire à l’usage des militants et des curieux
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Johnathan R. Razorback dans Action !
On ne peut pas définir la liberté (politique) par la capacité à faire des choix. L'esclave aussi fait des choix, contraint le plus souvent, mais ça reste des choix. Et il n'est pas libre, même s'il se révolte. Il ne peut être libre que si le reste de la société finie par accepter qu'il soit libre ; autrement dit il faut définir la liberté comme un état de fait qui présuppose une reconnaissance mutuelle de liberté, un désir mutuel, collectif, de vivre libres. Je pourrais être d'accord avec le fait de définir la liberté comme non-domination le jour où la domination aura elle-même été définie. Le problème des auteurs néo-républicains (tu citais Pettit), c'est qu'ils sont soit incapables de définir la domination (et la non-domination), soit qu'ils mettent sous la notion de domination des choses incompatibles avec le libéralisme. Après je ne connais pas plus que ça leurs idées, il faudrait interroger @F. mas. -
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Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de FabriceM dans Politique, droit et questions de société
Ce n'est pas de la provocation (c-a-d une exagération par rapport à la réalité) puisque tu dis ensuite que "totalitaire" n'est pas un adjectif visant à faire régir (ce qui serait déjà de l'outrance), mais un qualificatif adéquat de la situation de la France. Ce n'est donc pas de la provocation mais de la stupidité et de la démesure. Comme si on ne pouvait pas critiquer l'étatisme sans faire référence à sa manifestation la plus ample et monstrueuse.... C'est de l'infantilisme, une variante de la reductio ad hitlerum: https://fr.wikipedia.org/wiki/Reductio_ad_Hitlerum- 726 réponses
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Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Mathieu_D dans La Taverne
Tant mieux. Cela prouve qu'on peut avoir des opinions politiques foireuses et être un bon enseignant. Ceci soit dit pour les critiques primaires de Nathalie Arthaud. -
Elections législatives de 2017 en France.
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de FabriceM dans Politique, droit et questions de société
C'est pour moi que tu dis ça ?- 726 réponses
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Présentation Galliwasp
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Galliwasp dans Forum des nouveaux
Bienvenue Galliwasp -
Principes du libéralisme, abécédaire à l’usage des militants et des curieux
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Johnathan R. Razorback dans Action !
Je peux admettre (mais moins par conviction que par flemme) qu'il ne semble pas injuste de parler de "d'injonctions morales implicites" dans le discours marxiste. Mais même si on admet ça, il demeure que 1): le marxisme n'a pas de philosophie morale ; 2): @Neomatix a tort de rabattre des prescriptions politiques sur des prescriptions morales. -
Une thèse à la mode qui passe un peu vite sur mille ans de Moyen-âge et quelques siècles encore, où ces "germes" n'étaient guère évidents...
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Principes du libéralisme, abécédaire à l’usage des militants et des curieux
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Johnathan R. Razorback dans Action !
Donc la liberté est compatible avec le droit, lequel est produit entre autres par l'Etat. Donc la liberté peut être compatible avec l'Etat. Je ne vois toujours pas ce qui vient justifier ta proposition d'origine: "Nous sommes libre lorsque la domination étatique ne s'exerce pas". -
Principes du libéralisme, abécédaire à l’usage des militants et des curieux
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Johnathan R. Razorback dans Action !
1): Non. Si on distingue morale et politique, la politique peut viser à réaliser un but moral. Si on ne les distingue pas, la politique peut très bien réaliser autre chose, un simple désir déjà-là par exemple (lesquels désirs n'ont plus de critérium à l'aune desquels les juger, sinon l'efficacité. La politique devient alors technique plutôt que délibération du bien collectif). La normativité de la politique boucle sur elle-même ("il faut faire X pour obtenir Y qui est désiré indépendamment de toute normativité morale justifiant que Y est bon"). Et en fait, pour Marx, un but politique n'est pas tant adéquat aux aspirations empiriques "sauvages" qu'au développement providentiel de l'histoire, qui contraint ces désirs selon ses fins à lui (l'hégélianisme n'est jamais loin): 2): Cette contorsion verbale apparemment contradictoire est imposée par la distinction que je propose entre la morale (universelle) et l'éthique (qui ne l'est pas nécessairement). Pour moi une proposition morale doit être universelle, mais comme ce n'est pas le cas historiquement le cas de toutes les doctrines morales (qui sont donc fausses, immorales au point de vue normatif), ça peut donner des propos ambigus quand je dois les décrire. Bref, si une prescription morale n'est pas universelle, elle n'est pas morale... selon moi (mais le contenu de la proposition peut éventuellement rester bon s'il conforme à l'éthique). Post-scriptum: je remonte lire tes suggestions sur l'abécédaire dès que j'ai le temps. -
Principes du libéralisme, abécédaire à l’usage des militants et des curieux
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Johnathan R. Razorback dans Action !
L'idée ici est d'écrire un texte libéral, pas anarcho-capitaliste. -
Principes du libéralisme, abécédaire à l’usage des militants et des curieux
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Johnathan R. Razorback dans Action !
1): C'est un slogan politique, pas une maxime morale. Deux ordres de choses distincts. D'ailleurs, sauf à prôner le racisme ou vouloir d'une société hautement hiérarchisée, les prescriptions morales sont toujours à vocation universelle ("Tu ne voleras point"). Quant Marx lance le mot d'ordre d'exproprier les expropriateurs, il est évident qu'il ne s'adresse pas à l'universalité des individus humains... (symptomatiquement, la transformation de la Ligue des justes en Internationale communiste aboutit à abandonner l'ancien mot d'ordre "Tous les hommes sont frères" en "Prolétaires de tous les pays, unissez-vous !"). Non, dans les fait le marxisme est obligé de compenser son absence complète de philosophie morale par un recours inavoué au sens commun (il faut combattre "l'exploitation", parce que c'est du vol, et il est déjà évident que le vol c'est "mal"...). Ou encore plus fréquent (bien que rarement théorisé comme tel), la morale est antérieurement évacuée au profit de "l'intérêt de classe". Ce qui est moral, c'est ce qui fait avancer le socialisme révolutionnaire / qui maintient la Révolution. Le moral est antérieurement dissous dans le politique* (ce qui implique évidemment que la politique ne peut plus être subordonnée à un critère moral quel qu'il soit), un exploit pour une doctrine qui pose la dissolution de la politique parmi ses finalités ultimes... *D'où le cynisme intégral du bolchevik et son descendant trotskyste étudiant: quand la "situation politique l'exige", ce qui est moral c'est de tuer... (vécu !). 2): S'il n'y avait pas un besoin de s'approprier, initialement, des éléments de la nature, la rareté ne causerait guère de problèmes de répartition (il y aurait peu d'objets transformés, vraisemblablement peu d'habitations, et, si on pousse l'hypothèse jusqu'au bout, même pas de communauté humaine nécessaire, puisque l'absence de besoin rend la division du travail peu utile, au mieux ludique). Il a besoin d'appropriation et de la propriété par voie de conséquence pour que l'effort d'acquisition ne soit pas rendu caduque et absurde par l'impunité du vol ou la paresse d'autrui (tragédie des communs). -
Principes du libéralisme, abécédaire à l’usage des militants et des curieux
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Johnathan R. Razorback dans Action !
Déjà, parce que ça sonne heideggérien Ensuite parce que la liberté est très (jamais ?) rarement un acquis qu'il suffirait de maintenir, mais bien plutôt une réalisation, une conquête historique, qui passe par des mœurs et des institutions, lesquelles ne permettent pas automatiquement la liberté... Il faut donc agir pour l'obtenir (comme le reste de ton message le suggère), c'est tout le sens du militantisme, ergo d'un texte incitant au militantisme libéral. -
Principes du libéralisme, abécédaire à l’usage des militants et des curieux
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Johnathan R. Razorback dans Action !
Un auteur qui a beaucoup attaqué le marxisme pour son absence de théorie éthique, et qui a joué un certain rôle dans ma rupture avec le marxisme, c'est le socialiste belge Henri de Man (Au-delà du Marxisme, 1926) ; hélas assez peu citable de nos jours de part son ralliement à la Collaboration après l'invasion de la Belgique par le 3ème Reich. Sternhell dirait qu'un socialisme anti-matérialiste n'est qu'à un pas du fascisme, et il n'aurait pas tort (le jeune Goebbels aussi revendiquait un "socialisme éthique" chrétien, nationaliste et antimarxiste). Le dédain de Marx pour la critique "morale" (socialiste utopique, post-rousseauiste) du capitalisme est nette dans plusieurs de ses écrits, et a été noté depuis longtemps: « Marx ne dit point "Je fais le socialisme, parce qu'il est une chose juste" [...] il dit "Le socialisme se fait parce qu'il est dans l'enchaînement des faits historiques qu'il se fasse.". [...] L'homme subit l'histoire*. [...] Les hommes aiment les causes gagnées ou toutes proches de l'être. [...] Au contraindre de ce Guillaume d'Orange qui n'avait besoin ni d'espérer pour entreprendre ni de réussir pour persévérer, les hommes aiment à n'entreprendre que ce qui est presque achevé et à faire réussir ce qui est en plein succès. Le coup de maître de Karl Marx a donc été de présenter le collectivisme comme une évolution historique arrivée presque à son terme. » -Émile Faquet, Le socialisme en 1907. *Faquet ignore ici le fait que Marx considère les hommes comme fondamentalement actifs, dotés d'une praxis, capables de faire l'histoire... Mais c'est compréhensible, car comme l'a montré Castoriadis dans L'Institution imaginaire de la société, cette représentation de l'homme et de l'histoire est contredite chez Marx lui-même par une représentation concurrente, néo-hégélienne, dans laquelle l'effondrement du capitalisme est inéluctable et indépendant de ce que peuvent vouloir les individus... -
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Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Mathieu_D dans La Taverne
La gloire de la philosophie française atteint de nouveaux (bon 2010 ça fait déjà old) sommets de connerie: http://www.cairn.info/revue-actuel-marx-2010-2-page-12.htm Soutenir que le communisme n'implique pas "l’abolition de toute propriété". Soutenir que le communisme implique "l’égalité absolue". La dialectique c'est vraiment magique. Edit: Et tout ça avec vos impôts de "petits-bourgeois-réactionnaires-aveugles-à-la-cause-du-progrès"... -
Principes du libéralisme, abécédaire à l’usage des militants et des curieux
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Johnathan R. Razorback dans Action !
Je ne comprends pas l'objection. Le marxisme n'a pas une théorie de la légitimité de la propriété, ou de l'Etat ; il n'a pas de philosophie morale du tout*. C'est bien son drame de mon point de vue, il se réduit à un positivisme et à une philosophie de l'histoire qui valide ce qui advient parce que ça advient (« Le communisme n’est pour nous ni un état de choses qui doit être créé, ni un idéal sur lequel la réalité devra se régler ; nous appelons communisme le mouvement réel (die wirkliche Bewegung) qui abolit l’état de choses actuel » -K. Marx, F. Engels, L’Idéologie allemande, trad. et dir. par G. Badia, Paris, Éditions Sociales, 1968, p. 64) ; messianisme sécularisé qui repose sur l'idée extraordinairement étrange d'une providence immanente ("le développement des forces productives mène à l'abondance et donc au communisme" ; "l'histoire réalise la liberté"). *Exception faite de platitude fragmentaires désespérées chez Clouscard, du genre "La morale c'est de ne pas consommer plus qu'on produit". De fait la propriété trouve son origine dans le besoin et la rareté: dans un monde de pure abondance, la propriété ne pourra pas avoir de sens. La légitimité de la propriété vient du fait que l'homme en a besoin pour vivre et réaliser ses fins. -
Principes du libéralisme, abécédaire à l’usage des militants et des curieux
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Johnathan R. Razorback dans Action !
Ruwen Ogien considérait que c'était un parti-pris superflu (cf fin de l'interview: https://www.contrepoints.org/2017/05/07/288747-philosophe-ruwen-ogien-penseur-de-liberte-mort ). Et comme je l'ai dis plus haut c'est une idée lourde de présupposés métaphysiques très contestables. On peut en rester à ce qui fait consensus chez tous les libéraux, la valeur cardinale qu'est la liberté. L'abécédaire n'a pas nécessairement vocation à beaucoup justifier pourquoi la liberté est légitime (Jefferson considérait que ça fait partie des choses évidentes par elle-même, et il rédigeait un texte un poil plus sérieux), seulement à expliquer ce que ça implique concrètement. -
Principes du libéralisme, abécédaire à l’usage des militants et des curieux
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Johnathan R. Razorback dans Action !
Et dire que ça fait deux/trois jours au moins que je me dis "@Boz a remis en cause l'utilité du tread, il faut que j'aille lire son message, il a peut-être des suggestions importantes à faire !" ...Tout ça pour m'apercevoir que c'était un pur troll. Déçu je suis. (Je résiste à la tentation de downvote car je sais que dans un autre contexte le message m'aurait fait beaucoup rire). -
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Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Nigel dans Politique, droit et questions de société
Le problème ce n'est pas les politiques environnementales en général, c'est l'étatisme. Le libéralisme a une politique de l'environnement qui déchire du chaton: https://en.wikipedia.org/wiki/Free-market_environmentalism -
Macron : ministre, candidat, président... puis oMicron
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Nigel dans Politique, droit et questions de société
Abstraction faite d'éventuelles considérations de droiture morale, mon analyse est que Trump était dans une mauvaise passe, grosse baisse de légitimité avec ces histoires impliquant les services de renseignements et les Russes... Tenir sa promesse de campagne et communiquer dessus était donc une nécessité pour endiguer la chute.
