Aller au contenu

Johnathan R. Razorback

Yabon Nonosse
  • Compteur de contenus

    11 906
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    46

Tout ce qui a été posté par Johnathan R. Razorback

  1. MLP annonce qu'elle mènera les législatives pour devenir la première force d'opposition au Parlement.
  2. 65.1% pour Macron. 34.9% MLP Grosse branlée pour le FN.
  3. En dessous de 37%, ce serait une branlée.
  4. Une partie de l'électorat socialiste habituel (à droite et au centre de cette électorat) à voter Macron parce qu'Hamon était présentée comme très à gauche (lol) et incapable de gagner. Il y a donc un relatif vote par défaut. Je pense qu'on en aura confirmation à l'intensité des mouvements sociaux durant le prochain quinquennat.
  5. Il serait surtout temps de cesser de s'en remettre au hasard pour faire triompher une alternative libérale sur le plan politique. Il y a d'ailleurs tout plein de projets en cours qui attendent les volontaires.
  6. L'électorat était très polarisé (quadripartition de la vie politique française), il y a donc plus de déçus que par rapport aux précédentes présidentielles. Et puis, on l'a dit, c'est un week-end de trois jours. Et la campagne et les candidats sont ce qu'ils sont.
  7. Le plus raisonnable serait d'admettre qu'on ne sait pas. Le plus raisonnable au carré serait de ne pas discuter de rumeurs virtuelles douteuses.
  8. @Nigel Ta vidéo sur Pareto est intéressante. Il explique plusieurs raisons tout à fait justes de l'échec du libéralisme (dommage que Mises ne l'ait pas lu et se soit entêté à valoriser unilatéralement le raisonnement). Par contre on sent déjà dans son mépris pour les libéraux (ces êtres mous, bornés, sans énergie), qu'il identifie sans doute aux bourgeois (hégéliano-nietzschéisme Inside), la tendance qui le poussera à la fin de sa vie à se rallier au fascisme. Ta vidéo sur Marx est très sommaire (euphémisme). Tu aurais pourtant dû te douter que le marxisme n'a soutient pas que tous les revenus viennent de la plus-value ! C'est absurde. Sinon la phrase d'Engels signifie selon moi que les économies précapitalistes sont dominées par la valeur d'usage, alors que le capitalisme marque le primat de la valeur d'échange (les biens deviennent massivement des marchandises, des choses qu'on peut obtenir contre de l'argent). Celle sur la relation entre liberté économique et développement est très bien ; mais au risque d'être redondant, je préfère aussi quand tu parles
  9. Ce genre de réaction illustre, hélas, qu'ils ne vont pas retenir la leçon.
  10. Et MLP utilise très fréquemment cette expression. C'est d'ailleurs un point où, au niveau conceptuel, on peut séparer l'antilibéral de droite de l'antilibéral de gauche (socialiste). L'antilibéral de droite, qui n'est pas fondamentalement anticapitaliste, attaque la concurrence "déloyale" (ce qui suppose qu'il y a en une bonne), la mondialisation "sauvage" (idem) ; là où l'anticapitaliste socialiste dénonce la généralisation de la concurrence (car la concurrence est mauvaise en soi, vouée à être aboli in fine dans le communisme), prônera la démondialisation (titre d'un bouquin de Sapir), etc.
  11. Jeter le bébé avec l'eau du bain, ce serait rejeter le contenu libéral du bouquin, et je n'ai pas l'impression d'être en train de le faire. Ce que je rejette ce sont plutôt des formules ou des états d'esprits qui ne sont pas en soi libéraux, et susceptibles de desservir sa propagation. Sinon Popper tape aussi sur Hegel et Marx. Pourquoi pas. Sauf que des idées ne peuvent pas être "totalitaires" (elles peuvent être mauvaises, absurdes, fanatiques, mais l'adjectif totalitaire n'a de sens qu'accolé à une société ou à un Etat). Les idées impliquent d'ailleurs rarement les moyens d'actions pour les réaliser.
  12. "coercition \kɔ.ɛʁ.si.sjɔ̃\ féminin (Droit) Pouvoir officiel de contraindre quelqu’un (à faire quelque chose, ou à le faire d’une certaine façon, ou à ne pas le faire du tout)". https://fr.wiktionary.org/wiki/coercition La justice, punir les criminels, implique la coercition (ou une forme légitime de violence, comme on veut). Et d'après la définition, la prévention de la violence (peur du gendarme par exemple) est elle-même une forme de coercition. CQDF.
  13. Je n'ai pas encore lu le bouquin de Popper, mais il est notoirement critiqué (Platon totalitaire, etc.). La littérature de guerre-froide partisane, voilà quoi... Je pense qu'on peut faire l'économie de l'expression. Le libéralisme ne défend pas une société ouverte, il défend une société libre (laquelle implique inéluctablement un certain degré d'ouverture). Sinon, je ne vois pas le rapport. Un libéral peut être pessimiste dans son approche de l'avenir ("CPEF"), ou penser que la Révolution libérale et les lendemains qui chantent sont proches. Ce n'est donc pas un clivage pertinent.
  14. @Johnnieboy Parce que le bon clivage, c'est: liberté/servitude. Le libéralisme ne défend pas "l'ouverture". Il implique certainement une part d'ouverture (liberté de circulation, frontières ouvertes sauf cas exceptionnel). Mais ce n'est pas la même chose. Je vais donner plusieurs exemples: -Le libéralisme n'est pas un exotisme, ce n'est pas l'éloge de l'Autre (dont je pense personnellement qu'il s'agit d'une forme subtile d'anticapitalisme), de sa culture/religion, forcément meilleure parce qu'étrangère, parce que venue du tiers-monde (cette contrée féérique où vit la classe prolétarienne de substitution de la gauche postmarxiste) qu'on peut trouver dans divers courants de la gauche. Ce n'est pas l'idéologie de la repentance, dont vivent un certain nombre de groupuscules du bord politique déjà cité. Ce n'est pas non plus le reniement identitaire ou de la misopatrie. -Il y a défense intéressée de l'immigration par les organisations patronales, le MEDEF en tout cas. Et personne ici ne dirait que le MEDEF est libéral. -Toujours dans le registre "défense pernicieuse de l'immigration" (que les antilibéraux présentes volontiers comme des cas d'ultralibéralisme), il y a toute la secte des journalistes pro-business et des économistes en chambre qui expliquent que, l'immigration est "indispensable", pour "la performance de notre économie", "pour répondre aux demandes d'emplois insatisfaites", pour "améliorer notre démographie", pour "rétablir la soutenabilité de la sécu et des caisses de retraites", etc., etc. Donc, ne laissons pas nos adversaires nous mettre dans leur petite case bien pratique: non, le libéralisme n'est pas une exaltation béate de "l'ouverture". Ensuite le libéralisme ne recoupe pas un clivage pessimisme/optimisme. Il est "pessimiste" en cela qu'il ne croit pas que la société puisse se passer de la coercition, contrairement à l'anarchisme par exemple. Il l'est aussi dans sa défiance du pouvoir, il considère qu'il y a plus de chances qu'il soit mal utilisé que le contraire (en conséquence de quoi, il est méfiant même envers la démocratie). Il est "optimiste" en ce sens qu'il fait confiance à la coopération sociale spontanée, à l'évolution "spontanée" de la société (anti-constructivisme).
  15. J'ai réfléchi et je me dis que réduire le nombre de députés serait une bonne chose. A 300 par exemples. D'abord ça fait des économies nettes. Ensuite, ça fait moins de députés, donc moins de gens susceptibles d'inventer un projet de loi pour tromper leur ennui pendant la mandature. Comme ça on limite l'inflation législative. Après, ça suppose de réformer la constitution, et le Congrès ne sera jamais d'accord, du fait du conflit d'intérêts évident. Mais on peut y arriver par référendum. Autrement plus prioritaire serait de supprimer la réserve parlementaire, cette source du clientélisme local et des réélections à vie. Idéalement, faire les deux réformes dans le même référendum constitutionnel.
  16. Tout à fait d'accord, c'est très sale cette fin de règne de la Hollandie (mais qui va se survivre à elle-même avec Macron, du moins on peut le craindre). Vu qu'on prépare un projet de programme libéral, il faudrait peut-être réfléchir à réduire cette possibilité de décrets ministériels, histoire de refaire de l'exécutif un organe qui exécute, et pas un organe qui produit du droit. Mais ça nécessiterait peut-être une réforme constitutionnelle. Il faudrait demander l'avis d'un spécialiste.
  17. On va encore dire que je suis un casse-pied à cause de mon souci de rigueur sémantique, mais: -Il n'est pas artificiel en ce sens qu'il est installé dans la réalité politique du monde occidental. -Il est artificiel en ce sens, que, comme l'a dit @Rincevent, il est une fausse antinomie. Comme l'opposition droite/gauche d'ailleurs. Il n'y a pas un camp qui a raison (la Raison a même pas mal déserté les deux camps). C'est en ce sens que le clivage artificiel. En philosophie, on parlerait d'un problème mal posé.
  18. « Sic semper tyrannis » (« ainsi en est-il toujours des tyrans »)
  19. Et ça vient donner des leçons de "commentaires pas constructifs" ? Pfff... La misopatrie dans toute sa splendeur.
  20. Dans ce cas, Jacques Chirac est arrivé au pouvoir grâce à un coup d'Etat: http://www.lemonde.fr/politique/article/2013/07/04/comment-en-1995-les-comptes-de-campagne-de-mm-chirac-et-balladur-n-ont-pas-ete-rejetes_3442653_823448.html
  21. Elles "montrent" dans quel sens ? C'est vrai ou pas ? Parce qu'il a publiquement dit le contraire, plusieurs fois.
  22. Usage de l'illégalité =/= coup d'Etat. A l'extrême limite, si le procédé de diffamation est répétée systématiquement, on peut parler d'une tentative de voler l'élection. Mais pas de renverser le régime. C'est très différent. Et la diffamation visant à influer sur le processus électorat est un délit dont seule la justice peut déterminer s'il a été commis, donc laissons la justice travailler et n'en parlons plus.
×
×
  • Créer...