-
Compteur de contenus
1 199 -
Inscription
-
Dernière visite
-
Jours gagnés
8
Tout ce qui a été posté par Nathalie MP
-
Faire et défaire - François Fillon, candidat de la drouate
Nathalie MP a répondu à un sujet de Flashy dans Politique, droit et questions de société
C'est aussi ce que ma source m'a dit. Mais pour l'instant, pas de révélations imminente attendue de ce côté là. Chez LR, il sont tous groggy et ils ont du mal à aligner deux idées potables. Mais ils auraient compris qu'il faut produire un remplaçant "crédible" au plus vite pour arrêter le film d'horreur. -
Faire et défaire - François Fillon, candidat de la drouate
Nathalie MP a répondu à un sujet de Flashy dans Politique, droit et questions de société
Absolument d'accord. Je vous raconte juste ce qui se dit. "Aux petits oignons" ne signifie rien de plus que : susceptible de bien ratisser tous les électeurs en détresse. -
Faire et défaire - François Fillon, candidat de la drouate
Nathalie MP a répondu à un sujet de Flashy dans Politique, droit et questions de société
FILLON : Les nouvelles de ma source (et j'ai compris ô combien la protection des sources n'est pas un faux sujet) : - Tout ce qui sort sur Fillon est vrai, (et en fait c'est peut-être pas fini : rumeurs de photos demain dans Closer) Au QG de LR, on l'appelle pine doctor. - L'origine est sans doute Dati, qui déjà en 2012 faisait allusion aux collaborateurs de Fillon. Mais Bercy pousse le truc. - Fillon and Co réfléchissent à sa défection. Il faut lui trouver un remplaçant, le nom de Baroin revient beaucoup. C'est la pire crise de la droite de toute la 5ème. ------ Sur Macron : En marche ! fonctionne comme une secte. Il a réussi une sorte de communauté spirituelle autour de sa personne et ses talents de communicants. C'est lui qui récupère le désarroi des électeurs. Macron est entouré d'experts pointus qui vont, parait-il, sortir un programme aux petits oignons. -
Traductions pour Contrepoints, Wikiberal et autres
Nathalie MP a répondu à un sujet de Nick de Cusa dans Action !
SI c'est toujours libre, je prends, mais je demande un petit peu de temps -
Hamon, candidat PSchiiit
Nathalie MP a répondu à un sujet de PABerryer dans Politique, droit et questions de société
Et comme je l'ai écrit dans l'un de mes petits sketchs, l'UNEF et le RPR furent deux excellentes écoles en le domaine.- 396 réponses
-
- hamon
- socialiste
-
(et 1 en plus)
Étiqueté avec :
-
Hamon, candidat PSchiiit
Nathalie MP a répondu à un sujet de PABerryer dans Politique, droit et questions de société
Est-ce que ça (ci-dessous) pourrait vous inspirer ? (garder à l'esprit qu'au bout du chemin ce sont les clefs pour le pouvoir ...) : Cette élection est complètement dingue ! (et ce n’est pas fini…) https://leblogdenathaliemp.com/2017/01/31/cette-election-est-completement-dingue-et-ce-nest-pas-fini/- 396 réponses
-
- hamon
- socialiste
-
(et 1 en plus)
Étiqueté avec :
-
Faire et défaire - François Fillon, candidat de la drouate
Nathalie MP a répondu à un sujet de Flashy dans Politique, droit et questions de société
Je ne comprends pas. (mais je suis bête Je n'ai même pas eu le bon sens de crier au complot comme tout le monde, maintenant il va falloir que j'en casse, du socialiste, pour remonter la pente et retrouver du lectorat !) -
Faire et défaire - François Fillon, candidat de la drouate
Nathalie MP a répondu à un sujet de Flashy dans Politique, droit et questions de société
Oui, mais dans ce genre de journalisme d'investigation, il faut des preuves matérielles. Ils n'ont pas forcément tout ce qu'il faut pour Macron. Pour les collaborateurs de sénateurs, Mediapart était sur l'affaire UMP depuis au moins une semaine car une partie est déjà judiciarisée. Probablement qu'en lisant le Canard ils ont approfondi leur dossier pour vérifier s'il n'y avait pas Fillon et bingo ! -
Faire et défaire - François Fillon, candidat de la drouate
Nathalie MP a répondu à un sujet de Flashy dans Politique, droit et questions de société
S'il s'en sort, quelles que soient les bonnes ou les mauvaises raisons, sa candidature "libérale" est totalement foutue : il aura tellement à se faire pardonner que le recentrage est pratiquement obligatoire, et de plus sa crédibilité face aux syndicats est devenue nulle. Sans compter qu'on a maintenant en France une force politique de 25 % Le Pen + 25 % Hamon Mélenchon en faveur d'un étatisme pur jus. Et dire que c'est l'ennemi à abattre, c'est vrai, mais un petit peu insuffisant. S'il n'y avait pas de ficelle à tirer et si toute la pelote ne suivait pas (et ça c'est entièrement la faute de Fillon), les journalistes passeraient à autre chose. Mais là, j'ai comme l'impression qu'ils ont trouvé un formidable filon. Pour un journaliste, c'est aussi beau qu'une affaire Cahuzac : celui qui lutte contre la fraude fiscal fraude le fisc et celui qui regarde ses principaux adversaires de la primaire de droite de haut en se présentant comme vertueux contrairement à eux, celui qui vient à la télé dire qu'il ne sera jamais "brutal" car sa religion le lui interdit, bref, cet homme parfait a un CV assez bien rempli d'une succession de petites indélicatesses financières. -
Faire et défaire - François Fillon, candidat de la drouate
Nathalie MP a répondu à un sujet de Flashy dans Politique, droit et questions de société
Mon apport perso va être mince : j'avais un mauvais pressentiment, rien ne vient le lever : https://www.mediapart.fr/journal/france/310117/un-pilier-de-l-equipe-fillon-etait-salarie-par-ladreit-de-lacharriere?utm_source=20170131&utm_medium=email&utm_campaign=ALERTE&utm_content=&utm_term=&xts=&xtor=EREC-83-%5BALERTE%5D-20170131&xtloc=&url= -
Le Pape aux anti-réfugiés et islamophobes : "It’s hypocrisy to call yourself Christian"
Nathalie MP a répondu à un sujet de Librekom dans Actualités
Je suis peut-être hors sujet mais ce fil m'évoque le passage des frères Karamazov sur le Grand Inquisiteur, qui met Jésus en accusation car il a trompé le monde en proposant aux hommes des principes de liberté et d'amour. Pour le GI, les hommes en sont incapables et pour les sauver il faut au contraire les diriger selon des règles strictes d'efficacité et d'ordre, éventuellement en les manipulant. L'interprétation simple habituelle consiste à dire qu'il y a Dieu et qu'il y a l'Eglise. Dans cette affaire de réfugiés, le pape semble du côté de Dieu et certains chrétiens se rangent plutôt du côté du GI, dirait-on. Ca me donne l'idée de faire un article sur ce passage de Dostoievski. merci -
Faire et défaire - François Fillon, candidat de la drouate
Nathalie MP a répondu à un sujet de Flashy dans Politique, droit et questions de société
J'ai vu ça. (Je suis abonnée à Mediapart depuis mon article sur Valls !) Je viens de parler à une source LR très fillonniste : les révélations de Médiapart sont vraies. En arrivant, Retailleau avait dit : on arrête tout et on broie les preuves mais apparemment Mediapart est arrivé à en récupérer. Le plus probable : Fillon arrête sa campagne. L'hémorragie vers Macron est énorme (voir la charmante Vesselina Garello cet aprem sur FB), entre ceux qui étaient dépités de la victoire Fillon et ceux qui voyaient que ça partait mal. La droite va passer encire une fois pour sérieusement conne. J'espère que ça va évoluer différemment, mais je n'y crois pas. La victoire Le Pen n'est plus impossible. Ce qui m'énerve le plus, c'est de voir tous ces supporters fillonnistes qui minimisent, minimisent et jouent la victimisation (Ah, ces journalopes, ces socialopes), alors que la faute, elle est bien celle de l'homme politique qui tombe dans "l'argent des autres". J'avais fait "portrait d'un homme politique socialiste" (c'était Cahuzac). Je sens qu'il va falloir passer à "portrait d'un homme politique de droite" -
Traductions pour Contrepoints, Wikiberal et autres
Nathalie MP a répondu à un sujet de Nick de Cusa dans Action !
Exactement. C'est peut-être ce qu'on pourrait écrire dans la note pour expliquer économie en "rotation uniforme." -
Les articles que vous voulez faire buzzer
Nathalie MP a répondu à un sujet de Nick de Cusa dans Action !
En l’honneur de l’Inauguration Day d’hier, je remets en avant cet article du 12 novembre 2016 : Donald Trump : de « sale gosse » à Mr President ? https://leblogdenathaliemp.com/2016/11/12/trump-de-donald-le-sale-gosse-a-mr-president/ -
Traductions pour Contrepoints, Wikiberal et autres
Nathalie MP a répondu à un sujet de Nick de Cusa dans Action !
Et : "Dans la situation imaginaire d'une économie qui tournerait sans chocs extérieurs ni frottement, il n'y aurait pas de profits." ? -
Traductions pour Contrepoints, Wikiberal et autres
Nathalie MP a répondu à un sujet de Nick de Cusa dans Action !
Une solution serait peut-être de traduire en mettant des guillemets et un renvoi pour préciser qu'on parle du concept ERE de Mises : Dans la situation imaginaire d'une économie en "rotation uniforme", il n'y aurait pas de profits. -
Traductions pour Contrepoints, Wikiberal et autres
Nathalie MP a répondu à un sujet de Nick de Cusa dans Action !
J'ai hâte de savoir ce que le "vulgus pecum" pensera d'une "économie en rotation uniforme" ! Avec perpétuellement, j'introduisais le mouvement. -
Traductions pour Contrepoints, Wikiberal et autres
Nathalie MP a répondu à un sujet de Nick de Cusa dans Action !
Compte tenu de ce document : https://mises.org/system/tdf/rae3_1_8_2.pdf?file=1&type=document je me demande s'il ne faudrait pas traduire par "une économie perpétuellement à l'équilibre" : "Dans la situation imaginaire d’une économie perpétuellement à l'équilibre, il n'y aurait pas de profits." Car il s'agit de parler d'une économie sans distorsion. Décision de l'éditeur ! -
Traductions pour Contrepoints, Wikiberal et autres
Nathalie MP a répondu à un sujet de Nick de Cusa dans Action !
Sur un marché libre, aucun profit n’est « excessif » ! Ludwig von Mises, Mises Institute, 16 janvier 2017 Les profits n’ont rien de naturel. Ils n’apparaissent que lorsqu’il existe une distorsion, une divergence entre la production réelle et la production telle qu’elle devrait être si elle utilisait les ressources matérielles et humaines disponibles pour satisfaire au mieux les désirs du public. Les profits sont la récompense de ceux qui parviennent à effacer cette distorsion et ils disparaissent dès lors qu’elle a été entièrement supprimée. / Dans la situation imaginaire d’une économie qui tournerait sans heurts, il n’y aurait pas de profits. Une fois les préférences temporelles dument intégrées, la somme des prix de tous les facteurs de production y coïnciderait avec le prix du produit. Plus les distorsions évoquées ci-dessus sont importantes, plus les profits tirés de leur effacement sont élevés. On peut certes considérer que les distorsions sont parfois « excessives », mais un tel qualificatif ne saurait s’appliquer aux profits. Le plus souvent, on arrive à l’idée des profits excessifs en comparant les profits réalisés au capital employé dans l’entreprise et en les mesurant sous la forme d’un pourcentage du capital. Cette méthode découle de la procédure appliquée classiquement dans les entreprises et les partenariats afin de partager les profits totaux entre les différents actionnaires ou associés. Ces derniers ayant contribué à la réalisation des projets de l’entreprise dans des proportions variées, ils participent aux bénéfices ou aux pertes dans les mêmes proportions. Mais ce n’est pas le capital employé qui crée les profits et les pertes. Contrairement à ce que pensait Marx, le capital « n’engendre pas le profit. » Les biens capitaux en tant que tels sont des objets inertes qui n’accomplissent rien par eux-mêmes. S’ils sont utilisés selon une bonne idée, alors oui, il y aura du profit. Mais s’ils sont investis dans une mauvaise idée, il n’en résultera pas des profits mais des pertes. Ce sont les décisions de l’entreprise qui génèrent selon les cas des pertes ou des profits. C’est de l’intelligence de l’entrepreneur, de son travail de réflexion, que les profits émergent en dernier ressort. Le profit est un produit de l’esprit et de l’habileté à anticiper l’état futur du marché. C’est un phénomène spirituel et intellectuel. On démontre facilement combien il est absurde de condamner tout profit au motif qu’il serait excessif. Une entreprise dotée d’un capital C a réalisé une production d’un montant défini P qu’elle a vendue à des prix qui ont dégagé un surplus de chiffre d’affaires sur les coûts de S, et donc un profit de N %. Si l’entrepreneur avait été moins doué pour les affaires, il aurait eu besoin d’un capital de 2C pour produire la même quantité P. Pour les besoins du raisonnement, on peut même négliger le fait que dans ce cas les coûts de production auraient forcément augmenté puisque les intérêts sur le capital employé auraient doublé. Aussi, faisons l’hypothèse que S demeure inchangé. / Quoi qu’il en soit, S doit maintenant être comparé à 2C au lieu de C, ce qui abaisse le taux de profit à N/2 % du capital employé. Voilà le « profit excessif » ramené à un niveau « acceptable. » Pourquoi ? Parce que l’entrepreneur s’est montré moins performant, parce que son manque d’efficacité a privé ses associés de tous les avantages qu’ils auraient pu obtenir si la quantité C de capital supplémentaire utilisée dans la production de P avait été disponible pour la production d’autres biens. En qualifiant les profits d’excessifs, et en pénalisant les chefs d’entreprise efficaces par des niveaux d’impôt discriminatoires, la société agit comme si elle se tirait une balle dans le pied. Taxer les profits équivaut à taxer la capacité à offrir les meilleurs biens et services au public. Le seul objectif de toutes les activités de production consiste à employer les facteurs de production de telle façon qu’ils délivrent in fine le meilleur produit possible. Plus l’entrepreneur se montre économe sur les facteurs de production d’un produit donné, plus il restera des ressources, et elles sont rares, pour d’autres produits. Mais plus il y réussit, plus il est montré du doigt et plus il est accablé d’impôts. A l’inverse, des coûts toujours plus élevés pour une même quantité de production, du gaspillage en somme, sont chaudement applaudis. La manifestation la plus étonnante de cette totale incapacité à comprendre l’activité de production et la nature et la fonction des pertes et profits réside dans la croyance populaire que le profit est un ajout ultime aux coûts de production et que son montant dépend exclusivement du vendeur. C’est cette idée qui a poussé les gouvernements à contrôler les prix. Et c’est la même idée qui les a incités à conclure avec leurs fournisseurs des contrats selon lesquels le prix à payer pour un produit devait être égal aux coûts de production du vendeur augmenté d’un pourcentage défini. Il en résulta que moins le vendeur était efficace à éviter les coûts inutiles, plus il obtenait un profit élevé. / Les contrats de ce type ont considérablement augmenté les dépenses de l’Etat américain pendant les deux guerres mondiales. Cela n’a pas empêché les bureaucrates, au tout premier rang desquels les professeurs d’économie qui travaillaient dans les différentes agences consacrées à l’effort de guerre, de se vanter de leur habile gestion. Entrepreneurs ou pas, tout le monde regarde de travers les profits réalisés par d’autres. L’envie est une faiblesse largement répandue parmi les hommes. Ils répugnent à admettre qu’eux aussi auraient pu encaisser des profits s’ils avaient fait montre de la même anticipation et du même jugement que l’homme d’affaires à succès. Plus ils en sont conscients au fond d’eux-mêmes, plus leur ressentiment est violent. Il n’y aurait pas le moindre profit si le public n’était pas hautement désireux d’acquérir la marchandise offerte à la vente par le chef d’entreprise performant. Et pourtant, les mêmes personnes qui se bousculent pour acheter ces biens vilipendent le chef d‘entreprise et disent que ses profits sont mal acquis. L’expression sémantique de cette propension à l’envie réside dans la distinction entre revenu du travail et revenu du capital. Elle imprègne les manuels scolaires aussi bien que les textes de loi et les procédures administratives. A titre d’exemple, citons le formulaire 201 de l’Etat de New York, c’est-à-dire son document officiel de déclaration d’impôt sur le revenu. N’y sont appelées « revenus » que les sommes reçues par les salariés en rétribution de leur travail. Par voie de conséquence, tout autre revenu, même celui résultant de l’exercice d’une profession libérale, est un revenu du capital. Telle est la terminologie employée par un Etat dont le gouverneur est membre du Parti républicain et dont l’Assemblée dispose d’une majorité républicaine. L’opinion publique ferme les yeux sur les profits tant qu’ils n’excèdent pas le salaire payé à un salarié. Tout ce qui dépasse est considéré comme mal acquis. La fiscalité, bien camouflée sous le principe de la capacité contributive, a pour objectif de confisquer ce qui dépasse. Or l’une des fonctions principales du profit consiste à placer le contrôle du capital entre les mains de ceux qui savent comment l’employer au mieux pour la satisfaction du public. Plus un homme fait des profits, plus sa fortune s’accroît et plus il gagne en influence dans les cercles d’affaires. Les pertes et profits sont les instruments par lesquels les consommateurs transmettent la direction des activités de production entre les mains de ceux qui sont le plus à même de les satisfaire. / Tout ce qui est entrepris pour limiter ou confisquer les profits porte atteinte à cette fonction. Le résultat de telles mesures aboutit seulement à priver les consommateurs de leur emprise sur le cours de la production. La machine économique devient alors moins efficace et elle s’adapte plus lentement. L’homme de la rue considère non sans jalousie que les profits des chefs d’entreprise sont entièrement utilisés dans leur consommation. Et il est vrai qu’une partie est consommée. Mais seuls les entrepreneurs qui consomment une faible part de leur profit et réinvestissent la plus grande partie dans leurs entreprises atteignent véritablement fortune et influence dans le domaine des affaires. Ce qui transforme une petite entreprise en une grande entreprise, ce ne sont pas les dépenses, mais l’épargne et l’accumulation du capital. Article d’origine https://mises.org/blog/free-market-no-profit-excessive Texte publié initialement en 1952 dans Planning for Freedom and twelve other essays and addresses, IX Profit and Loss, 5 The social function of profit and loss. ------------------- Remarques : - Le bout de texte souligné est un petit rajout de mon cru for the sake of clarity. Il peut très bien être enlevé. - J'ai respecté les paragraphes du texte d'origine. Mais il me semble que cet article gagnerait à être publié avec un peu d'aération. Je propose donc de couper les § existants en 4 endroits marqués par un / rouge. - Il faudrait préciser en publiant que le texte original date de 1952 car Mises fait référence à l'Etat de New York qui avait un gouverneur républicain et une assemblée à majorité républicaine, ce qui n'est plus le cas aujourd'hui. -
Les articles que vous voulez faire buzzer
Nathalie MP a répondu à un sujet de Nick de Cusa dans Action !
Aidez-moi, mes amis ! Essayons de parler de Margaret Thatcher sans nous fâcher !https://leblogdenathaliemp.com/2017/01/07/essayons-de-parler-de-margaret-thatcher-sans-nous-facher/ Vécu : le stage récup’ de points !https://leblogdenathaliemp.com/2017/01/10/vecu-le-stage-recup-de-points/ Désolée, MM. Valls et Peillon, « les » catholiques n’existent pas !https://leblogdenathaliemp.com/2017/01/16/desolee-mm-valls-et-peillon-les-catholiques-nexistent-pas/ Xi Jinping vante le libre-échange ! Aurait-il lu Bastiat ? (#Davos)https://leblogdenathaliemp.com/2017/01/19/xi-jinping-vante-le-libre-echange-aurait-il-lu-bastiat-davos/ -
Traductions pour Contrepoints, Wikiberal et autres
Nathalie MP a répondu à un sujet de Nick de Cusa dans Action !
Je prends (délai : 2/3 jours) -
Traductions pour Contrepoints, Wikiberal et autres
Nathalie MP a répondu à un sujet de Nick de Cusa dans Action !
Pourquoi Léon Trotski était-il favorable à l’eugénisme ? Jeffrey Tucker, FEE, 1er janvier 2017. La numérisation progressive de tous les documents historiques disponibles produit chaque jour son lot de révélations étonnantes. Parmi mes découvertes récentes, j’ai été particulièrement frappé par un article de 1934 du communiste russe Léon Trotski publié à l’époque par Liberty Magazine : « If America should go communist » (« Si l’Amérique devait devenir communiste »). Trotski, leader menchevik puis bolchevik adoré hier comme il l’est encore aujourd’hui, écrivit ce texte à une époque de sa vie où il était immensément populaire au sein de l’intelligentsia américaine. En 1917, il avait vécu à New York pendant 3 mois et avait pu établir des liens aussi solides que durables avec des communistes. Après sa rupture avec Lénine, il connut l’exil de 1927 à 1940, date à laquelle il fut assassiné à Mexico sur ordre personnel de Staline. On peut dire sans exagérer qu’en 1934, beaucoup de communistes américains, si ce n’est la majorité, se considéraient comme trotskistes, cultivant toujours l’espoir de voir émerger un communisme authentique, par opposition à la pagaille croissante qui prévalait en URSS. L’article de Trotski mentionné ci-dessus exprime avec une belle assurance comment le communisme pourrait être réalisé aux Etats-Unis. A l’époque, le New Deal commençait à être mis en œuvre, tandis que les Nazis intensifiaient leur contrôle total sur l’Allemagne. Manifestement, le capitalisme était tombé en disgrâce partout, et il était partout question de le remplacer par des systèmes de planification économique rationnelle. Dans son texte de 1934, Trotski n’est jamais situé qu’à l’extrémité la plus éloignée du spectre consensuel sur la planification. Une grande et unique chaîne de production Il écrit comme si le fait de convertir ses rêves en mots pouvait faire advenir la réalité elle-même. Gardons à l’esprit que tout ceci se passe à une époque où les communistes croyaient effectivement qu’ils pourraient générer plus de productivité que le capitalisme. « Le gouvernement soviétique américain s’emparera sans état d’âme des institutions cruciales de votre système de production : les banques, les industries clefs et les systèmes de transport et de communication… Car c’est là que les soviets américains peuvent produire de vrais miracles. La « technocratie » ne peut se réaliser pleinement que par le communisme, une fois que les mains oisives de la propriété et des profits privés auront été extirpées de votre système industriel. Les propositions les plus audacieuses de la Commission Hoover sur la standardisation et la rationalisation paraitront bien mièvres par rapport aux nouvelles possibilités ouvertes par le communisme américain. L’industrie nationale sera organisée le long des chaînes de production de vos usines modernes automatisées en continu. La planification scientifique pourra être étendue à partir de chaque usine pour s’appliquer à l’ensemble de votre système économique. Les résultats seront prodigieux. Les coûts de production seront ramenés à 20 %, ou moins, de leur niveau actuel, ce qui aura pour effet d’accroître rapidement le pouvoir d’achat de vos agriculteurs. A n’en point douter, les soviets américains organiseront leurs propres entreprises agricoles géantes, telles des écoles de collectivisation volontaire. Vos fermiers auront vite fait de voir s’il est à leur avantage de rester isolés ou de rejoindre la chaîne collective… Sans contrainte aucune ! » Quant à la liberté d’expression, Trotski explique qu’elle sera garantie, non par la propriété privée des moyens de production, mais plutôt par le contrôle du parti. Qu’est-ce qui pourra être imprimé, qu’est-ce qui ne le pourra pas ? Selon lui, « l’Amérique soviétique devra trouver une nouvelle solution pour répondre à la question de savoir comment le pouvoir de la presse doit fonctionner dans un régime socialiste. Ceci pourrait être fait sur la base d’une représentation proportionnelle des votes obtenus à chaque élection dans les soviets. » Voilà qui n’est guère prometteur. La question de l’eugénisme Après deux ans de recherche sur ce sujet, j’ai abouti à une règle qui fonctionne à merveille sur les intellectuels de cette époque (les années 1930) : grattez un socialiste et vous découvrirez un eugéniste qui trépigne d’impatience à l’idée d’utiliser le pouvoir de l’Etat pour décider qui peut vivre et qui doit mourir. Il s’avère qu’elle s’applique également très bien à Trotski. Regardez cet étrange paragraphe de son article de 1934 : « Alors que les imbéciles romantiques de l’Allemagne nazie rêvent de redonner sa pureté originelle, ou plutôt sa puanteur originelle, à l’antique race de la Forêt-Noire européenne, vous les Américains, après avoir pris fermement possession de votre machinerie économique et de votre culture, vous appliquerez des méthodes authentiquement scientifiques au problème de l’eugénisme. D’ici un siècle, votre melting-pot de races donnera naissance à une nouvelle espèce d’humains, les premiers à mériter véritablement le nom d’Homme. » Les vues que Trotski exprime ici ne sont certes pas différentes de celles des intellectuels standards de l’époque. L’eugénisme était une perspective que la plupart d’entre eux aspiraient à convertir en politique publique, des folles angoisses de Madison Grant sur un génocide blanc en 1916 jusqu’au plaidoyer de Gunnar Myrdal en faveur de la stérilisation barbare pratiquée par la Suède au nom de la pureté de la race. Malgré cela, on ne peut s’empêcher de se demander ce que Trotski avait à l’esprit en tenant de tels propos. Sa promotion de l’eugénisme était-elle motivée par une panique raciale, comme c’était le cas de beaucoup d’intellectuels de l’Ere progressiste ? S’agissait-il simplement d’améliorer la composition génétique de l’individu moyen ? On peut aussi imaginer qu’il avait en fait une visée politique. La réponse ultime à « l’esprit bourgeois » ne serait-elle pas à trouver du côté de l’extermination par stérilisation, exclusion, appauvrissement et mort en une génération ? Difficile à dire. Mais une chose est certaine. Lorsque vous aspirez à contrôler la machinerie économique et culturelle de n’importe quelle société, vous ne pouvez en aucun cas laisser la question essentielle de la démographie à « l’anarchie du marché. » En d’autres termes, si un aspirant planiste sociétal nourrit l’espoir de faire avancer une nation entière dans la direction qu’il a lui-même choisie, il ne peut se permettre de négliger la question de savoir qui est né, qui pourra vivre longtemps et qui doit mourir précocement. En ce domaine, s’en remettre à des choix extérieurs revient à abandonner entièrement le projet. Planifier implique nécessairement de contrôler la vie elle-même. C’est pour cette raison que tant d’intellectuels de la fin du XIXème siècle et de la première moitié du XXème croyaient si intensément aux programmes eugénistes pilotés par l’Etat. Il faut bien voir que nombre de politiques sociales qui émergèrent pendant cette période subissaient l’influence des considérations eugénistes de l’époque – pas seulement la stérilisation, mais également le salaire minimum, la durée maximum du travail, le contrôle de l’immigration, les lois d’urbanisme, les privilèges syndicaux, les licences de mariage, et même, aussi bizarre que cela puisse paraître, la création des parcs nationaux. Les idées de Trotski n’étaient en rien différentes, et c’est parfaitement cohérent. Après tout, on a affaire à un homme qui ordonna les purges les plus vicieusement meurtrières quand il était à la tête de l’Armée rouge et dont les aspirations au contrôle allaient jusqu’à s’opposer au chewing-gum qu’il considérait comme une ruse capitaliste pour occuper les travailleurs. Observant des gens en train de mâcher des chewing-gums dans le métro new-yorkais, il écrivait en 1917 : « Le capital n’aime pas que les travailleurs réfléchissent et il a peur… En conséquence, il a pris des mesures… Il a installé des distributeurs automatiques dans le métro et il les a remplis de chewing-gums sucrés dégoûtants. Levant automatiquement la main vers ces automates, les travailleurs s’emparent de ces gommes douceâtres et ils les triturent par le mouvement automatique de leurs mâchoires… On dirait un rite religieux, comme une prière silencieuse au Dieu-Capital. » Et Trotski de conclure son article de 1934 sur un dernier rêve fleuri : une fois que l’Amérique aura créé le nouvel homme communiste grâce à l’eugénisme et la planification d’Etat, il deviendra parfaitement évident que « dès la troisième année du régime soviétique en Amérique, plus personne ne mâchera de chewing-gum ! » Désolé, Léon, nous faisons encore des enfants selon nos désirs et nous mâchons toujours du chewing-gum ! Article d’origine : Why Did Leon Trotsky Favor Eugenics ? --------- Remarques : 1) Techniquement, conveyor belt signifie "tapis roulant" mais dans le contexte plus imagé que technique du texte de Trotski, j'ai préféré parler de chaîne de production. 2) J'ai utilisé "armée rouge" plutôt que "gardes rouges" comme le fait Tucker car cela me semble plus approprié sur le plan historique. 3) Trotski ou Trotsky : les 2 existent en français. (manifestement le correcteur orth de Liborg préfère y !) 4) Il existe une traduction en français du texte de Trotski, mais je la trouve un peu mécanique. A toutes fins utiles, la voici : https://www.marxists.org/francais/trotsky/livres/bcs/bcs06.htm Trotski et Eugénisme.docx -
Traductions pour Contrepoints, Wikiberal et autres
Nathalie MP a répondu à un sujet de Nick de Cusa dans Action !
Je prends. -
Primaire de la Belle Alliance Populaire
Nathalie MP a répondu à un sujet de Adrian dans Politique, droit et questions de société
J'ai trouvé un meilleur titre : Primaire de gauche : short list et festival "off"- 728 réponses
-
Primaire de la Belle Alliance Populaire
Nathalie MP a répondu à un sujet de Adrian dans Politique, droit et questions de société
Dans le même ordre d'idée, remarque du Canard enchaîné du 7/12 (celui que j'ai trouvé opportunément dans le TGV) : « Non, la primaire de la gauche ne sera pas qu’un concours d’apparatchiks endurcis. Parmi la douzaine de candidats déclarés figurent quelques globe-trotteurs comme François de Rugy, ex-Vert arrivé au PS cette année, ou Jean-Luc Bennahmias, passé en trente ans de l’extrême-gauche au centre via les Verts. »- 728 réponses
