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Nathalie MP

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Tout ce qui a été posté par Nathalie MP

  1. Et retweeté as well. Je l'avais cité sur TW et FB et il est toujours très obligeant :
  2. Vidéo très dynamique ! La citation de Jospin est excellente. Vous auriez pu ajouter (car c'est d'actualité) que les Suisses ont refusé massivement (77 %) le revenu universel de base lors d'une votation en juin dernier.
  3. Arrêtez de parler d’extrême-droite rebelle à propos du « Freedom Caucus » ! Jeffrey Tucker, FEE, 25 mars 2017. J’écris cet article dans l’espoir de régler une fois pour toutes le stupide malentendu qui fait parler à tort d’extrême-droite rebelle à propos du « Freedom Caucus ». Mais je n’y crois guère, tant les idées fausses ont la vie dure. Cette appellation est une calomnie doublée d’un mensonge caractérisé, mais on la croise fréquemment, surtout ces derniers temps. Le contexte Tout d’abord, comme vous le savez certainement, la Chambre des Représentants des Etats-Unis abrite en son sein un groupe de parlementaires de plus en plus conscients de la grande tâche de notre époque : empêcher le gouvernement de mettre ses bâtons dans les roues puissamment productives de la liberté, et faire cela pour tous les domaines de l’existence. Ce groupe s’appelle le « Freedom Caucus » et son influence a abouti récemment à l’abandon de la réforme Santé de Donald Trump, car elle ressemblait trop à une fausse alternative préservant toutes les caractéristiques essentielles de l’Obamacare d’origine. Compte tenu des bouleversements à l‘œuvre chez les Républicains, les membres du « Freedom Caucus » sont en train de développer une nouvelle compréhension d’eux-mêmes. Ils ont tenu tête à Trump. Il ressort clairement qu’ils n’appartiennent pas au spectre gauche/droite classique. Si l’on considère la façon dont ils ont géré la débâcle de la réforme Santé, on devrait les appeler « libéraux » au sens actuel de « libertarians » puisque ce dernier terme est le mot américain qui a émergé pour les décrire aujourd’hui. Mais plus correctement, on devrait les qualifier de « libéraux » au sens original de l’américain « liberals ». Si ce terme a évolué au point de décrire aujourd’hui les socio-démocrates ou les progressistes, il évoquait initialement tous ceux qui se firent les champions de la libération de l’humanité. Cette dernière commença à la fin du Moyen-Âge, se développa à l’époque des Lumières, aiguillonna les révolutions du XVIIIème siècle contre l’absolutisme, mit fin à l’esclavage et à l’oppression des femmes au XIXème siècle et combattit le socialisme et le fascisme au XXème siècle. Les parlementaires du « Freedom Caucus » sont aujourd’hui les successeurs de cette tradition. Au XXIème siècle, ils ont pris fait et cause pour l’innovation numérique, le respect de la vie privée et le progrès technologique. On trouvera ici un excellent guide pour naviguer dans toutes ces notions. Le Credo du « Freedom Caucus » Ce groupe, qui vit actuellement une renaissance sous de multiples formes, tend à devenir une puissante force de liberté. Il n‘a pas encore atteint sa maturité, mais la tendance est évidente et se déploie dans la bonne direction. Il n’est pas seulement question d’obtenir des baisses d’impôt, bien que cela fasse partie des demandes. Il s’agit aussi de libre-échange, d’un idéal de libre circulation des personnes, de liberté d’expression, de dérégulation, de réforme pénale et pénitentiaire et de la fin des guerres de tous ordres. Pour le dire en peu de mots, les membres du « Freedom Caucus » considèrent que le gouvernement est le problème et la société libre la solution. Leurs liens avec ce qu’on appelle la Gauche sont ténus, sauf en ce qui concerne la réforme des prisons, la dépénalisation de la drogue et la liberté d’expression. Mais ils ne partagent pas plus les valeurs de l’extrême-droite qu’on voit apparaître en Europe ou aux Etats-Unis. Ils rejettent tous les autoritarismes, ce qui expliquent pourquoi ils ne sont pas des partenaires automatiques de l’administration Trump. Ils soutiendront le Président lorsqu’il aura raison à leurs yeux et ils le combattront lorsqu’il aura tort. Leur indépendance tient au fait qu’ils perçoivent la Gauche et la Droite comme deux formes d’une même idéologie étatiste, deux saveurs d’une même dérive. Dans le lexique politique américain, on les appelle souvent « conservateurs ». Ils doivent parfois utiliser eux-mêmes ce terme car il coïncide mieux avec les attentes des médias et des électeurs. Mais ils ne l’aiment pas et il ne les décrit pas correctement. Ils ne veulent justement pas conserver les vieilles habitudes du gouvernement. Ils souhaitent au contraire écarter le gouvernement du chemin afin de laisser les forces du marché et la société en général découvrir de nouvelles façons de mieux faire les choses. Maintenant que j’ai fait de mon mieux pour décrire le « Freedom Caucus » de la Chambre des Représentants, regardons ce que le New YorkTimes en dit. L’article « Trump prisonnier d’une guerre civile féroce chez les Républicains » est signé par Glenn Thrush (twitter.com/GlennThrush) et Maggie Haberman (twitter.com/maggieNYT). Voici ce qu’ils écrivent : « En stoppant l’abrogation de l’Affordable Care Act (ou Obamacare), priorité proclamée du Parti républicain depuis sept ans, l’extrême-droite rebelle du parti de M. Trump s’est dressée contre lui, s’offrant ainsi une une victoire majeure sur l’establishment du parti qu’il dirige aujourd’hui. » Vous avez vu ? « L’extrême-droite rebelle. » L’extrême-droite réelle N’importe quel lecteur associerait cette expression à Marine Le Pen en France, Geert Wilders aux Pays-Bas, l’Aube dorée en Grèce, Jobbik en Hongrie, Norbert Hofer en Autriche, etc… De fait, vous pouvez lire tout ce qui concerne la montée de l’extrême-droite en Europe dans une source éminemment autorisée : le New York Times, au détour d’un article publié il y a seulement quelques mois. Aujourd’hui, on peut aisément prédire la politique de ces partis. Ils veulent plus de protectionnisme, une immigration restreinte, un retour à la planification industrielle et un état-providence puissant. Ils sont généralement en faveur d’un service de santé étatisé. Même aux Etats-Unis, le site internet nazi le plus fréquenté (désolé, pas de lien) a publié en page d’accueil un éditorial ouvertement favorable à une assurance santé nationalisée le jour même du vote républicain contre la réforme Santé de Trump. Ces politiques n’ont rien à voir avec la liberté. Elles ont plus de valeurs en commun avec le style fasciste de l’entre-deux guerres. La plupart des gens qui pratiquent assidument Twitter les connaissent bien car elles génèrent leurs légions de trolls, leurs meneurs sulfureux auto-proclamés (edge lords) qui tweetent nuit et jour des slogans racistes et antisémites. Il existe des logiciels complets destinés à les bloquer. Le libéralisme est différent, très différent, de l’alt-right, de l’extrême-droite, de la droite fasciste, de la droite nazie, etc .. etc… Rebelle, oui. Extrême-droite, non. La différence est particulièrement frappante lorsqu’on en vient au système de santé. Les parlementaires du « Freedom Caucus » se sont opposés au plan Trump/Ryan* parce qu’il préservait les caractéristiques étatistes de l’Obamacare et ne faisait aucune place au jeu du marché. Ils savaient par conviction et expérience personnelles, que cela ne pouvait pas marcher. Leur attitude était une question de principe, mais elle résultait aussi de leur connaissance approfondie du secteur, de ce qui l’a conduit à la faillite et de ce qu’il faudrait faire pour le réparer. Les deux journalistes du New York Times évoqués plus haut doivent vraiment trouver un moyen d’ajuster leur vocabulaire pour ne pas développer une confusion dangereuse. Il est ridiculement trompeur de persister dans les vieilles habitudes qui consistent à décrire les groupes non gauchistes comme des partisans de l’extrême-droite. Ça sent la propagande à plein nez. Nos journalistes doivent trouver mieux s’ils veulent saisir la part libérale qui émerge du Parti républicain avec un tant soit peu de précision. Pour ajouter une touche personnelle, permettez-moi de préciser que j’adore le New York Times. Je le lis chaque jour avec attention. Je suis rarement d’accord, mais j’y trouve une source d’actualités inépuisable. J’aimerais beaucoup assister à l’amélioration des concepts idéologiques diffusés par ce journal. Si vous adressez des tweets à ces journalistes, puis-je vous demander de le faire gentiment ? Ne trollez pas, ce sont des êtres humains. Ils essaient de faire de leur mieux. Ils ont juste besoin d’un petit peu d’aide. Il est crucial qu’ils comprennent bien combien le « Freedom Caucus » n’a rien à voir avec l’extrême-droite. *Paul Ryan : Président républicain de la Chambre des Représentants qui soutenait la réforme Santé de Trump. Article d'origine : https://fee.org/articles/it-s-fake-news-to-call-the-freedom-caucus-the-rebellious-far-right/
  4. Pas forcément pire mais de structure "étatiste" inchangée avec, comme dit Fagotto, qq changements de bénéficiaires et autres détails techniques. C'est ce que dit J. Tucker à propos des raisons du Freedom Caucus de s'y opposer, dans l'article que je suis en train de traduire : "The Freedom Caucus opposed the Trump/Ryan plan because it preserved the statist features of Obamacare. It did not introduce market competition. They knew, as a matter of personal conviction and experience, that the replacement would not work."
  5. Ou je m'appelle Charasse et je colle un contrôle fiscal à ceux qui m'emmerdent. Mais je me méfie quand même de voir des complots partout. Du temps des RG, tout le monde disait sur le ton de la lamentation que le gouvernement (quel qu'il soit) faisait faire des fiches sur un tel et un tel réputés très dangereux pour le pouvoir (journalistes, opposants etc...). Quelle déception quand ces gens se sont rendus compte qu'ils n'étaient même pas fichés !
  6. A lire les extraits dans la presse, il est plutôt question d'une utilisation, on va dire "vigilante", des services de l'Etat. J'ai l'impression qu'on aura du mal à trouver un cabinet spécifique comprenant des membres bien identifiés se réunissant à date pour mettre tel et tel en difficulté. D'ailleurs, quand on regarde où en est Hollande en popularité, en résultats et en perspective de carrière présidentielle, on se dit que si cabinet noir il y a, il a fichtrement mal travaillé. On ne peut pas non plus exclure que les auteurs souhaitent faire buzzer leur nouveau livre ; l'expression "cabinet noir" est parfaite pour ça, d'autant qu'ils n'apportent aucune source.
  7. J'ai lu votre article, très pertinent, (qq secondes) après avoir fait mon commentaire (je préfère préciser )
  8. Oui, c'est vraiment la réaction du chat échaudé qui craint l'eau froide. Peut-être doublée de cette idée compulsive qu'un homme politique se sent toujours obligé à tout propos de "faire quelque chose." Ce qui est curieux, c'est que malgré les attentats en France, il n'y a pas d'interdiction aux Français de visiter la France. C'aurait été plus drôle si les voyages scolaires avent été suspendus à Rome ou à Madrid au lieu de Londres.
  9. Jouyet et les journaliste ont été relaxés en première instance et en appel. La diffamation a été retenue, mais les journalistes ont été relaxés pour leur bonne foi. Dans cette affaire, rien n'a été prouvé, ni que les propos ont été tenus par Fillon, ni qu'ils ne l'ont pas été. Depuis qu'on parle de Fillon, j'ai développé une vision assez pénible du personnage. Autant au moment de la primaire, j'avais mis entre parenthèse cette affaire Jouyet Fillon, notamment. Autant depuis je ne peux pas m'empêcher de penser que dans l'affaire Copé Fillon (pour l'UMP), il y a Fillon. Dans l'affaire Jouyet Fillon, il y a Fillon. Dans l'affaire de la présidentielle LR il y a Fillon. Il commence a avoir tous les traits d'un beau fouteur de merde. On manque d'info, bien sûr, sur tous ces sujets, mais il a l'art d'être partout où il ne faut pas, un peu comme Hollande.
  10. Je rejoins les commentaires sur le côté assez technique de cette sélection. La jeune génération de ma famille s'est révélée extrêmement décevante sur ce coup-là, c'est un cousin encore plus âgé que moi qui m'a donnée quelques réponses, et ma fine oreille, non pas musicale, mais sur la langue anglaise, a fait le reste. Par contre j'ai découvert plein de nouvelles choses, j'en ai écouté du Black Sabbath ! (sans trouver le morceau). Merci Ultimex. Et je suis partante pour tout autre blind test, y compris musiques de film (mais là aussi, on peut vite tomber dans le confidentiel avec les films kurdes, afghans etc ..)
  11. L'homme a justement eu la capacité de mettre au point les glyphosates et plein d'autres choses qui vont dans le sens d'une production agricole de bonne qualité en grande quantité.
  12. Je n'ai jamais vu la consommation de jambon premier prix apparaître dans les causes de mortalité de l'homme occidental. Et je n'ai pas non plus souvenir d'affaires d'empoisonnement au jambon premier prix. Il est possible que vous trouviez ce jambon désagréable au palais, mais je ne pense pas qu'il puisse vous rendre automatiquement malade. Sans compter que personne ne vous force à en acheter. Plus sérieusement, vous devriez lire ça (écrit avec h16) : https://leblogdenathaliemp.com/2015/12/17/une-autre-ecologie-est-possible-iv-et-les-produits-bio/ Vous aurez un rapide tour de la question sur l'agriculture bio vs l'agriculture conventionnelle, ainsi que sur le biais fréquent qui fait associer à tort le naturel avec la sécurité et le synthétique avec le danger et sur le fait que même l'agriculture bio a besoin de quelques petits produits (naturels, of course, mais pas moins nocifs : cuivre, soufre ..). Et pour les glyphosates, ils remplacent des herbicides qui étaient nettement plus toxiques (alachlore et cyanazine).
  13. En parlant de Marine justement, Macron a eu une réponse typiquement caractéristique de leur socialisme à tous les deux. Un élève lui demande (assez astucieusement, je trouve) s'il y a des choses dans le programme de MLP avec lesquelles il est d'accord. Il répond (assez astucieusement aussi) qu'il y en a certainement plusieurs, puis il cite spécifiquement : la défense de la langue française et la défense des services publics. Pas mal, non ? au cas où on n'aurait pas tout compris.
  14. Macron vient de le refaire : "C'est l'Etat qui paie", dans l'émission sur C8 où les candidats présidentiels parlent à des enfants dans des classes. Il est con ou quoi ? http://www.c8.fr/pid5323-c8-live.html
  15. FICTION : fin de règne, sauve-qui-peut et plans sur la comète Conciliabules des ministres du mercredi 15 mars 2017 La scène se passe vers 9 h 15 le mercredi 15 mars 2017 au Palais de l’Elysée dans le bureau du Président de la République. Avec, par ordre d'apparition : François Hollande, Michel Sapin, Gaspard Gantzer, Jean-Christophe Cambadélis et Manuel Valls. https://leblogdenathaliemp.com/2017/03/15/conciliabules-des-ministres-du-mercredi-15-mars-2017/
  16. Absolument.
  17. (Je reviens sur la caricature de Macron publiée par LR le 10 mars) Et la droite qui fait preuve d'une originalité confondante. Vous allez voir que chez LR, ils ne se sont pas trop foulés : Dans un article de Médiapart* daté du 5 mars sur Macron et l'argent (ses donateurs, son patrimoine, ses revenus ...), on lit ça (c'est le responsable de la com' de En marche ! qui parle) : "À ses côtés, le responsable de la communication, Sylvain Fort, ajoute : « La thèse du complot des financiers en haut-de-forme qui prétendent dominer le monde un cigare à la main, ça va bien ! On recycle systématiquement contre Emmanuel Macron une phraséologie digne de l’extrême droite, ce n'est pas innocent. » Le propos vise le FN, mais aussi une phrase de l’ancienne ministre de la culture Aurélie Filippetti, soutien de Benoît Hamon, qui a dépeint Macron en « candidat du grand capitalisme financier ». https://www.mediapart.fr/journal/france/050317/emmanuel-macron-embarrasse-par-ses-millions?onglet=full Bayrou était aussi sur cette ligne du "candidat de la finance" avant son ralliement. Bref, chez LR, on dirait qu'ils ont gentiment recopié tout ça en ajoutant une faucille pour dire "lui est de gauche, et nous on est de droite, pas de mic-mac." Du coup, j'ai tendance à penser que si l'iconographie est à l'évidence "années 30, complot de la finance mondialisée, oligarchie cosmopolite (comme dirait Lesquen)", LR s'est surtout montré très très bêtement suiveur dans la critique de Macron et ses "réseaux." * oui, j'ai pris un abo pour un article sur Valls, et maintenant j'y trouve plein de trucs très intéressants, notamment parce que Médiapart a des enquêteurs maison. Il y a largement de quoi écrire sur la presse française mais je crois que c'est juste un petit peu plus complexe que "les journalistes sont tous à gauche et nous vendent du Macron". (c'était un aparté).
  18. A l'époque de Crimes et Châtiments (1866), D. avait des mots très durs contre le socialisme, à l'époque des Démons encore plus (1871) et à l'époque des frères K (1880) aussi. Il a même écrit des passages particulièrement anticipateurs des grandes purges communistes à venir. Dans ce dernier roman, Dostoïevski est clairement dans l'idée de dire qu'une rédemption et possible et qu'elle est dans le Christ. Il rejette nettement le nihilisme socialiste athée d'Ivan. Mais ma lecture complète de D. est assez ancienne, je n'ai fait que survoler les frères K récemment.
  19. Plutôt un élément de dialogue placé par Dostoïevski dans le bouche d'Ivan Karamazov, lequel représente le contradicteur de Dostoïevski, pas ce que pense l'auteur (représenté par Aliocha Karamazov). Et bienvenue !
  20. Attentats de janvier 2015 de Coulibaly : Médiapart sort ce soir un article particulièrement sévère à l'égard des services régaliens de l'Etat. Il semblerait qu'un indicateur de la gendarmerie a acheté les armes qui se sont retrouvées entre les mains d’Amedy Coulibaly. Il s'agissait d'une opération d'infiltration qui aurait mal tournée : "Cet échec de l’infiltration, ou de la surveillance, a eu pour conséquence la livraison effective d’armes à des terroristes et leur a apporté un soutien logistique inespéré." "Depuis deux ans et deux mois, la justice avait de quoi faire toute la lumière sur ces implications. Au lieu de quoi, elle a ignoré les informations, préférant orienter l’enquête dans d’autres directions." Vers une histoire de Mini-cooper vendue par Coulibaly notamment. https://www.mediapart.fr/journal/france/120317/une-enquete-au-point-mort-par-crainte-des-revelations?page_article=2
  21. Pure formule, très combattante, bravo, mais qui ne démontre rien. De fait, mon "combat" (entre guillemets car il ne faut pas trop se la raconter non plus, ici on discute) n'est certainement pas de dire : "C'est malheureux que ces journalistes aient été un peu bousculés par qq militants, mais aussi regardez ce que font les journalistes à longueur de journée contre Fillon" Mon "combat" serait plutôt de scinder les 2 choses : "les" journalistes et leurs biais d'un côté, les comportements stupides de qq militants à l'égard de "3 journalistes" qui ne leur ont rien fait (à part appartenir à une profession honnie) de l'autre. Rappelons quand même que Fillon lui-même a ciblé la presse et la justice. Manifestement qq militants ont reçu le message non seulement 5/5 mais un peu trop au pied de la lettre. Pour un gars qui veut devenir Président, je trouve que c'est complètement inconscient. Il ferait mieux d'intégrer la fin de toutes les subventions à la presse à son programme au lieu de jouer à la victime. Joli jeu de dupes. Fillon a totalement besoin de la presse pour qu'elle relaie ses indignations et donne du grain à moudre à ses militants. C'est d'ailleurs pour cela (et pour reprendre la main sur son parti) qu'il a fait sa conférence de presse pour annoncer sa convocation du 15, alors que personne ne lui demandait rien et qu'il aurait très bien pu attendre de savoir s'il était ou non mis en examen. Donc pas de combat en ce qui me concerne, pas de renvoi dos à dos non plus, mais de l'analyse, oui, ou en tout cas une tentative d'observation de ce qui se passe, et tant pis si elle ne confirme pas vos sentiments.
  22. Et j'ajouterais que l'engouement qui s'est manifesté à son propos à partir du premier débat des primaires pourrait fort bien avoir aussi une part d'explication médiatique car si vous vous rappelez bien, on ne parlait plus que de ça : Fillon allait-il dépasser Juppé ? Je pense qu'il est correct d'ajouter que c'est Fillon lui-même qui a pris l'initiative de relancer la machine médiatique en faisant une conférence de presse pour annoncer sa convocation du 15. Et je crains fort qu'on assiste à un remake après le RDV en question.
  23. Je vois que ma position n'est pas très populaire. Pour adopter une position plus générale que l'incident relaté entre des militants fillonistes et des journalistes, voici précisément ce que je pense et que j'avais écrit en conclusion d'un de mes articles : "Aujourd’hui, le « camp du bien » progressiste est au pouvoir en France, il est donc normal de dénoncer sans relâche ses abus et ses absurdités. La tâche est facile, car depuis le temps, ses manipulations sont cousues de fil blanc et finissent par tomber dans l’indifférence lassée des populations. La minuscule popularité de Hollande et son gouvernement en témoigne. En face, le « camp du bien » populiste prend de l’importance tous les jours. Il représente maintenant un nombre d’électeurs bien supérieur à celui dont peut se prévaloir le premier et il est en bonne passe d’atteindre par retour de balancier les mêmes sommets autoritaires que son double progressiste, à savoir un constructivisme sociétal imposé. On identifie moins bien ses manigances car il se construit en opposition aux délires du premier « camp du bien » ce qui lui donne les apparences, seulement les apparences, de la raison."
  24. Dans un township du Cap (I) Reportage (avec photos ) https://leblogdenathaliemp.com/2017/03/11/dans-un-township-du-cap-i/ Dans un township du Cap (II) Et si ce qui manquait à l'Afrique du Sud c'était un peu plus de libéralisme et un peu moins de politiciens corrompus ? https://leblogdenathaliemp.com/2017/03/12/dans-un-township-du-cap-ii/
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