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poincaré

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Tout ce qui a été posté par poincaré

  1. poincaré

    Gilets jaunes

    On m'a toujours appris cette distinction oui : je pense immédiatement à la liberté de la presse, liberté d'expression, liberté de religion, droit à la vie privée et familiale. Mais quand on y repense vraiment effectivement, ça paraît peu pertinent.
  2. Je choisis bien mes fréquentations Ce n'est pas toi, mais plutôt @Bézoukhov que je devrais remercier. Bien sûr que c'est utile. Ton propos mérite d'être nuancé : même si le concept de mooncup existe depuis au moins un siècle, il a tout de même fallu attendre jusqu'à récemment pour que l'objet devienne réellement attrayant (jetable, matière sans latex pour limiter les risques de rejet), et donc qu'il voit sa popularité augmenter. Je suis prête à parier que beaucoup de femmes ignorent encore que ça existe. Mais c'est sûr que ça remet en cause la stratégie de ces associations censées être renseignées sur le sujet.
  3. poincaré

    Gilets jaunes

    J'ai bien fait de préciser libertés civiles. Simple constat. Evidemment que ce n'est pas un mouvement regorgeant de libéraux, ce n'était pas le but de mon message.
  4. Vous êtes en plein fantasme. Le nombre de mariage chute de manière constante depuis 10 ans : 265,000 en 2008 contre 229,000 en 2018. C'est le PACS qui prend la relève, et uniquement pour les mêmes aspects protecteurs du mariage en cas de décès, sans les contraintes ni l'aspect institutionnel et religieux du mariage (137,000 en 2008/186,000 en 2018). Le mariage n'attire plus les jeunes. A moins de fréquenter des milieux catho, ça va de soi (et encore, c'est souvent pour faire plaisir aux parents). https://www.insee.fr/fr/statistiques/2381498
  5. poincaré

    Gilets jaunes

    Comme tous les samedis depuis novembre, je vais voir les gilets jaunes - c'est ce qui arrive quand tu laisses toucher par la détresse des gens-. Et là, surprise : des messages pro libertés civiles, contre le fichage, la surveillance de masse, les restrictions des libertés sur internet, et surtout : "Moins de taxes, plus d'impôt progressif" (bon, avec un panneau contradictoire sur le droit au logement, mais dans l'ensemble, ça fait plaisir à voir : on a l'impression que le ton a un peu évolué).
  6. Tiens, je ne connaissais pas. Faudrait que j'essaie. En plus, c'est vegan ! Je ne sais pas, mais en tout cas tu auras tout mon soutien pour cette belle initiative pour la cause des femmes
  7. L'interview de Bill Wirtz : "Au Royaume-Uni, l’État veut interdire la publicité pour la malbouffe. Comment peut-on à ce point considérer le consommateur comme non responsable, comme influençable, alors qu’en même temps, on lui fait assez confiance pour voter pour un représentant qui décidera à sa place." https://www.contrepoints.org/2019/03/28/340194-le-consommateur-sera-toujours-plus-malin-que-le-legislateur
  8. poincaré

    Présentation poc

    Bonjour poc.
  9. J'ai toujours éte frappée de constater à quel point on pouvait être aussi ignare et sûr de soi. Ça me fait penser aux mêmes libéraux dogmatiques qui portent des jugements de valeur sur la pensée de Marx sans ne l'avoir jamais lu (le comble de la médiocrité quoi...). Et puis, comme disait Bastiat : "le fric putain le fric le fric le fric".
  10. Oui, et c'est une excellente chose. Il y a de plus en plus de projets dans ma fac de récolte de fonds pour des femmes qui n'ont pas les moyens de se payer des tampons ou serviettes hygiéniques. Le plus souvent parce qu'elles sont à la rue ou vivent dans des pays pauvres. Et que ce sont des produits coûteux. Il ne devrait pas y avoir de dilemme entre se payer un produit de première nécessité, et se payer à manger ou aller à l'école. https://fr.wikipedia.org/wiki/Précarité_menstruelle
  11. C'est très personnel. J'ai lu La Grève dans une sérieuse phase de névrose. Ayn Rand m'a fait énormément de bien. Sinon avant ça, je n'étais pas politisée. Mais j'ai eu un intérêt précoce pour la philosophie, c'est venu vers 14-15 ans, en étant toujours attirée par les auteurs individualistes. Ensuite j'ai lu Tocqueville, qui n'a fait que confirmer mon hostilité naturelle à l'égard de l'égalitarisme. Puis j'ai découvert Liborg. Et là, c'est le drame.
  12. En bref la morale utilitariste n'a pas de bases suffisamment solides suffisantes pour prétendre concurrencer les autres morales déontologiques et téléologiques (on ne fonde pas une morale sur de simples "probabilités" ou "prévisions", ce n'est pas sérieux), et est vraisemblablement incapable de justifier rationnellement le critère lui permettant de favoriser une utilité individuelle plus qu'une autre - s'il en existe : pour les utilitaristes soft, le critère est quantitatif, mais ça ne résout pas le problème de la subjectivité et de l'incommensurabilité des utilités ; et pour les utilitaristes hardcore, il n'y a pas vraiment de critère : une seule utilité individuelle justifie le sacrifice de toutes les autres, mais ça ne règle pas le problème de la valeur absolue ou relative des utilités en présence.
  13. J'ai entamé le second volume de Droit, législation et liberté. Hayek m'a aidée à poser des mots sur un dégoût que je ressens depuis plusieurs semaines sur ma discipline : le positivisme juridique. Il y a un biais récurrent chez les juristes, à savoir la rationalisation systématique des règles de droit - ce qui revient tout bonnement à rejeter toute notion d'ordre spontané dans l'organisation de la société, et de conférer un rôle prédominant à des individus se voulant les agents organisateurs de celle-ci-. L'incapacité à concevoir définir le droit autrement qu'en un amas de règles résultant d'une volonté souveraine explique cette tendance à réduire le droit à la loi, et la loi à des règles prescriptives. C'est ici qu'Hayek opère une distinction essentielle entre ce qu'il appelle les règles de juste conduite, et les règles d'organisation : les premières ne tendent pas vers un but particulier - elles sont la condition, le cadre nécessaire à la réalisation des objectifs individuels - ; tandis que les secondes ont été conçues pour régir l'organisation de la vie publique. Distinction que les positivistes ignorent, et se méprennent donc sur l'origine de ce qu'ils récitent pourtant à longueur de journée avec tant de certitude. Sa critique de l'utilitarisme est la plus pertinente que je n'aie jamais lue. On s'attaque souvent à cette morale conséquentialiste en ce qu'elle se fonde sur un intérêt personnel et égoïste ("ce qui fait mon bonheur est susceptible de faire ton malheur"), ou en ce qu'elle se borne aux conséquences de nos actes indépendamment des moyens employés. Hayek, lui, démontre que la maximisation du bonheur pour tous implique de maîtriser un facteur qui nous est inaccessible : les effets de nos actions sur autrui. Une évidence assez peu relevée, notamment dans les débats relatifs à la liberté d'expression, hate speech et compagnie.
  14. Schwarzenegger ça ne compte pas, il n'est pas vraiment humain. Sinon il y a Eduardo Leite, un gouverneur brésilien !
  15. Je propose qu'on fasse exactement le même topic pour les hommes avec la gueule de Jean Vincent Placé en première page.
  16. Le quartier d'Ainay, c'est beaucoup plus élitiste que l'intégralité du reste de la ville
  17. C'est bien le problème de ce fait divers : existe-t-il réellement de réponse politique à apporter ? La "théorie" du grand remplacement - laquelle ne mérite même pas le qualificatif de "théorie" de par son absence de scientificité - n'est prônée que par des gens irrationnels. Si elle a contribué à motiver des actes aussi odieux que les attentats à Christchurch, les mesures adoptées par le gouvernement en réaction ne répondent qu'à du sentimentalisme, et ne peuvent donc en aucun cas être efficientes si on se place dans une perspective de lutte contre le terrorisme. Dans le fond, les restrictions du port d'arme et de la liberté d'expression n'ont qu'une fonction sociale : elles ne sont qu'une réponse à un sentiment général d'insécurité, au besoin selon lequel l'Etat veille sur la population et ne reste pas dans la passivité. Voilà comment on parvient à restreindre les libertés du plus grand nombre pour la faute d'un seul homme.
  18. Réponse à côté de la plaque. Le prosélyte recherche l'adhésion d'autrui à sa doctrine religieuse. Cela implique un comportement actif de l'agent, à savoir des actes et des propos pour convertir la personne. En clair, que de l'explicite et du direct. Autrement, on interdirait le port de signes religieux aux usagers d'un service public pour cette raison. Sauf que ce n'est pas le cas : les vêtements ne caractérisent donc pas le prosélytisme.
  19. Le prosélytisme se caractérise uniquement par des propos ou des actes. Et non par le port d'un simple vêtement. C'est une erreur d'interpréter le voile comme une sorte de misogynie implicite. Quand on se renseigne un minimum sur la religion musulmane/qu'on en parle aux principales intéressées, on se rend compte que le voile ne concerne que la croyante et son rapport intime à Dieu. Rien à voir avec une forme de régulation des rapports sociaux... L'interdire hors espace administratif serait contraire à la laïcité : si l'Etat n'a pas à intervenir dans la sphère religieuse, il ne peut ni favoriser un culte en particulier, ni limiter l'exercice d'un autre de manière arbitraire.
  20. Je pense que ça passerait très bien ! En parlant de choses malsaines: j'ai essayé de ramener mes copines de fac aux séances de shibari à la croix rousse, mais ça n'a pas très bien fonctionné... Tu dois fréquenter des gens sacrément ouverts pour ne pas passer pour le weirdo de service
  21. Bordel j'avais pas vu
  22. Promis, c'est le dernier : j'arrête de vous embêter avec mes événements-à-la-con. ... mais je vous invite quand même à cliquer sur l'onglet "Discussion", les commentaires sont priceless https://m.facebook.com/events/255024378781782 ATELIER DE LECTURE ET DE DISCUSSION EN MIXITÉ CHOISIE SANS MECS CIS à partir d'une brochure de Corinne Monnet : "A propos d'autonomie, d'amitié sexuelle et d'hétérosexualité" "Nous invitons toutes les personnes qui ne sont pas des mecs cis (femmes cis et trans, mecs trans et personnes non-binaires) à prendre ce temps pour échanger à propos de leurs lectures, réflexions et vécus sur comment vivre nos relations avec les mecs cis : relations amicales, sexuelles, romantiques, exclusives ou non, ou encore familiales et professionnelles, le spectre est large. Comment vivre nos relations, notamment nos relations affectives et sexuelles, avec des mecs cis tout en étant féministe? Comment en arrive-t-on parfois à "aimer l'ennemi" pour reprendre les mots de Pamela, héroïne du roman de Richardson qui marque un tournant dans la littérature et dans la conception moderne de l'amour, régime de domination qui se cache dans un nuage de bonheur rose et d'étoiles dans les yeux. Surtout, alors, comment vivre ces relations en accord avec nos combats, nos choix et nos voeux? Pour lancer la discussion, nous proposons de partir de la lecture de la brochure supra intéressante "A propos d'autonomie, d'amitié sexuelle et d'hétérosexualité" de l'anarcha-féministe Corinne Monnet."
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