Aller au contenu

poincaré

Utilisateur
  • Compteur de contenus

    2 261
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    4

Tout ce qui a été posté par poincaré

  1. Respect absolu des principes indépendamment des circonstances, voire du bon sens ? Je pense à l'optique de prévention d'un crime : dois-je répondre honnêtement à une question en sachant pertinemment que mon honnêteté aboutira potentiellement à la mise en danger d'autrui ? Mauvaise foi ou incompréhension de la pensée de Kant, je ne sais pas.
  2. J'allais aussi te conseiller De l'esprit des lois, mais puisque tu es en L3, j'imagine que tu l'as déjà entamé ! Et la base de la base en matière pénale : Des délits et des peines de Beccaria.
  3. La lire à 20 ans ou après - pas trop jeune non plus, au risque de prendre la grosse tête - c'est bien. Mais évite de la critiquer ici, ça t'évitera les boules de mépris Et pourquoi cela ?
  4. Et donc cela démontre que la question n'a effectivement pas de sens, d'autant plus que la plupart y répondront par l'affirmative. À part quelques illuminés.
  5. Oui mais en quoi l'objectivisme et le nationalisme se fondent-ils sur un idéal ?
  6. Et quelle espèce sur terre ne ferait pas tout pour s'autoperpétuer, si ce n'est dépasser sa condition (cf le transhumanisme) sinon l'homme ?
  7. Dans ce cas, il y a une faille dans ton raisonnement parce que tu pars du principe que la perpétuation de l'espèce humaine est souhaitable. Or cette prémisse n'a pas été démontrée.
  8. poincaré

    Totocyclettes

    C'est tolérable comme moyen de transport si tu es né après 1990
  9. Oui, et alors ? J'ai l'impression que tu te places dans la perspective de l'extinction d'une communauté, alors que je parle simplement de l'extinction de l'humanité. Indifférente. D'autant plus qu'il y avait une chance sur x millions pour que je voie le jour, alors il n'y a pas lieu à satisfaction. Oui, mais il y a-t-il seulement quelque chose à explorer ? L'Homme passe son temps à donner du sens, à chercher le pourquoi du comment, parce qu'il s'agit d'une nécessité pour lui. C'est ce qui rend l'existence plus supportable, ce qu'on essaie tous de faire ici je pense -à part les bienheureux. Ergo la survie de l'humanité est souhaitable d'un point de vue humain, et strictement humain, si on souhaite continuer à donner du sens. Autrement, la disparition de l'espèce ne changerait rien aux lois qui gouvernent l'univers.
  10. Si personne ne fait d'enfant, ainsi soit-il. Qu'il y ait procréation ne détermine en rien la perpétuation d'une morale particulière. Sauf si elle est juste. Donc l'acte en lui-même est amoral. Rien ne prouve que la survie de l'espèce est un objectif souhaitable.
  11. Je ne sais pas si tu dis ça pour rire, mais si non, l'analyse est à côté de la plaque : au-delà du simple effet de mode, c'est l'utilisation qui explique le changement de taille progressif. Je n'en peux plus de mon Galaxy J2. Ça fait mal aux pouces. N'importe quoi.
  12. Non sequitur Si une morale est bonne, alors elle se perpétuera spontanément à travers les générations. Faire des enfants reste amoral.
  13. Ça semblait sous-entendu dans ton énoncé. Dans ce cas, la question semble amorale : où est le dilemme exactement ? en quoi la perpétuation pu la survie de l'espèce entre dans le champ de la morale ?
  14. Dans cette situation, il ne semble pas particulièrement bon qu'ils en fassent. Pour la simple et bonne raison que les conditions pour assurer leur existence ne sont pas réunies -ne serait-ce que pour combler leurs besoins primaires. Ce n'est pas tant une question de survie à échelle collective : on est ici dans une perspective de survie d'individualités (les enfants), pas d'un groupe (la famille). La survie collective ne constitue donc pas un tout plus grand que les survies individuelles.
  15. Le fait qu'il existe des critères universaux pour atteindre le bonheur ou pour dégager une morale commune à tout homme ne change rien au fait que tu ériges la morale (avec la dimension universelle qu'elle contient, je ne le nie pas) en moyen en vue d'une fin : le bonheur. Or, pour assurer la force de son respect, ne devrait-elle pas être considérée comme sa propre finalité ? Je me comporte moralement parce qu'il est juste de le faire, et non parce que j'espère atteindre un état d'être inexistant donc inatteignable. Inexistant parce que : bonheur = état permanent de bien-être, or la permanence n'est-elle pas censée 1-avoir toujours été 2-durer pour toujours ? Peut-on alors parler de bonheur pour un état de bien-être durable, mais limité dans le temps ? si oui, à partir de quand l'état peut-il être considéré comme permanent ?
  16. Parce que l'homme a une nature grégaire, qu'il ne peut se passer de l'autre et qu'il est donc nécessaire d'adopter des règles morales évaluant l'action des uns et des autres pour perpétuer son besoin de vivre en communauté, et donc : survivre. Le problème avec ce raisonnement c'est que la morale est érigée en moyen en vue d'une fin. Or, comme il a été dit plus haut, chacun peut trouver des méthodes différentes pour atteindre le bonheur, et la morale devient secondaire : on tombe dans le relativisme.
  17. Onglet "controverse" : https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Outrage_à_agent_public_en_France
  18. Si la philosophie du droit t'intéresse, je te conseille pour commencer les éthiques d'Aristote, le droit et les droits de l'homme de Villey (qui se situe dans la continuité). L'approche de Chaïm Perelman dans Éthique et droit a l'air intéressante, notamment sur la fonction du juge et du législateur.
  19. Fondement ou finalité ? Parce que parler de la recherche du bonheur comme fondement de la moralité revient à dire que la première serait la raison d'être, la justification de la seconde : "c'est parce l'homme recherche un état de bien-être permanent qu'il s'est construit une grille de lecture l'évaluant dans ses actions ". Or, la morale n'est-elle pas antérieure à tout objectif, conscient ou inconscient, chez l'homme ? Je veux dire : se fonde-t-elle sur autre chose que la raison ? Si on parle de finalité, il existe bien une fonction sociétale qui est essentielle : il y a-t-il un sens à parler de morale à échelle strictement individuelle, tout comme parler de droit avec un Robinson seul sur son île ? Si l'homme est un être naturellement moral, la morale n'a d'autre but que de régir les rapports en société, afin de perpetuer la communauté politique ; d'atteindre une forme de paix civile, en quelque sorte. Autrement, pourquoi l'apprentissage des règles morales serait il fondamental dans l'éducation d'un enfant ?
  20. Quel séducteur ce Mégille !
  21. Pourquoi ? La probabilité qu'il en rencontre diminue fortement avec le temps si l'univers est bien en expansion, non ? Donc avec pour seul accessoire sa combinaison, il serait condamné à stagner ? C'est comme si les corps étaient dépendants les uns des autres pour se déplacer dans le vide ?
  22. Je me demandais : admettons qu'un astronaute s'expulse de sa fusée en plein vol, quelque part dans l'univers. Que se passerait-il s'il n'y avait aucun astre à proximité suffisamment massif pour l'attirer ? (comme la terre attire la lune avec sa force gravitationnelle). Est-ce qu'il se contenterait de flotter dans le vide, comme n'importe quel corps céleste ? et pourrait-il se déplacer par lui-même ?
  23. Pas vraiment. Ce n'est pas parce que les fondements ne sont pas clairement explicités qu'ils n'existent pas : la justification est sous-entendue. Le gratuitisme moral n'a de gratuit que le nom. En pratique, on est toujours dans une optique plus ou moins autocentrée (consciente ou non) : l'altruisme a pour finalité le bien-être personnel, soit par la valorisation de soi via un processus de gratification personnelle par la reconnaissance, dans le regard de l'autre, de sa propre générosité ; soit, plus généralement, par de l'autosatisfaction (je fais un don dans une cause dans laquelle je crois, et cela me procure du plaisir). Le fait aussi d'agir en conformité avec ses valeurs est satisfaisant.
  24. JRR
×
×
  • Créer...