Rincevent

Tut tut tut, on ne déterre pas les vieux posts. Si ce fil pouvait être pudiquement enterré plutôt que de raviver les vieilles querelles… J'ai dit stop.

Voilà. Le luxe automobile (donc moche et ostentatoire), ça commence avec Mercedes et BMW, et ça va jusqu'à Porsche et Ferrari. La classe automobile, c'est plutôt Aston Martin, Maserati, éventuellement Maybach et Lotus.

Ca me fait penser que j'ai croisé Devedjian, l'autre jour, à La Défense. Il avait l'air de parler d'une affaire juridique, genre une injonction à comparaître pour injures, dont il semblait pas mal se taper le coquillard. Et bien Devedjian, il est plus grand que je ne croyais.

Ce post est délicatement auto-référentiel. I see what you did here.

Il y a certes la raison qu'évoque Lulu. Mais c'est aussi parce qu'il est anar avant tout, et que pour lui un libéral peut s’accommoder de l'existence de l'Etat (ce qui n'est pas le cas du libertarien).

L'argent ? Ca dépend. Les lingots c'est assez rare, mais les pièces démonétisées se trouvent assez bien sur la place de Paris (attention toutefois, il y a souvent des quantités minimales, et ça prend de la place).

Tu sais, il existe une abondante littérature sur l'art et la manière de convaincre autrui. Ca peut passer par la raison, mais pas exclusivement.

Compare aux recettes. Ca m'étonnerait que la Californie prélève 20 % du PIB local (alors tu penses bien, 50 ou 60 %…). Et puis la Californie n'a pas la bombe atomique et des sous-marins pour foutre sur la gueule de ses créanciers ; la France, si.

Voilà, c'est juste ce que je voulais faire remarquer.

Ce n'est que maintenant que tu t'en rends compte ? Vouloir convaincre un militant gauchiste (ou droitiste) qui est idéologisé depuis des années, c'est hors de portée. Au mieux, il faut arriver à désaccord amiable. Non, ce sont tous les indécis, les 90 % des gens qu'il faut convaincre. Et là on a de la marge de progression.

J'aime cette vision, lue récemment, selon laquelle l'or est un put sur l'intelligence du processus politique. L'origine n'est pas la même, et il manque les dix dernières années, celles qui ont vu le prix de l'or presque décupler.

J'aimerais bien voir ce même graphique prolongé depuis qu'il existe des indices boursiers (ou depuis qu'on arrive à en reconstituer). Mettons, sur 50 ans de plus.

Pas le genre de trucs qui arrive quand on joue à Paladog.

Nom de nom, il y a un candidat PLD chez moi. Ca va me faire tout drôle de voter autre chose que blanc. Il y a un moyen d'entrer en contact pour l'aider ?

Ce n'est pas incompatible du tout. Ah, les merveilles de la néoténie…

Il y a communautarisme et communautarisme. Qu'une société comprenne des groupes plus ou moins soudés d'individus reliés par des associations (d'intérêt, d'entraide, de discussion…) créées autour de thèmes divers (Blacks, adventistes, patrons de PME, Juifs galiciens massortis, amateurs de grosses poitrines…), pourquoi pas. Mais que les pouvoirs publics aillent jusqu'à reconnaître ces associations en tant que représentantes des individus qui les composent, attribuant ainsi à chacun une étiquette qu'il ne pourra plus enlever et qui pourra lui être opposée par tous les autres, ça, non, non et trois fois non. Inscrire dans la loi un état de fait temporaire de la société, c'est la garantie de scléroser les relations sociales et de détourner les associations en question de leur but, à savoir servir leurs adhérents.

La grammaire,la syntaxe et les mécanismes néologiques en sont assez intéressants. J'attends qu'un linguiste étudie ce sujet en profondeur.

N'empêche, un barbare hululeur, c'était presque viable dans Diablo II. Bref, IMHO le système de progression des skills dans Dungeon Siege reste à mes yeux inégalable. Plus tu utilises un sort, plus ce sort s'améliore, se raffine et évolue en sorts fils. C'est tellement plus naturel…

Les geeks aiment la cohérence. Or, comme le disait le vieux Murray, "Seuls les extrémistes sont cohérents". Ergo… Les ingénieurs ont toujours une tendance certaine à chercher des ultra-solutions (quiconque a fréquenté de l'intérieur et de l'extérieur un groupe d'ingénieurs saisit ça immédiatement), ce qui explique plus probablement le terrorisme. Ajoute à ça le déchirement des sociétés arabes sur le plan des valeurs, et tu as un mélange qui ne demande qu'à péter. Ceci dit, le problème de l'ajustement entre la contribution à la société et la rémunération (pécuniaire ou non) reçue est intéressant à creuser, mais doit être modéré par le fait que le même problème se pose en beaucoup plus grand pour le corps enseignant.

Je viens de saisir que les deux ministres déléguées au ministère de Montebourg sont deux femmes, jeunes et physiquement très au dessus de la moyenne des politiciennes (i.e. ce ne sont pas des bombes, mais je conçois facilement qu'on les regarde dans le métro). Je commence à comprendre vraiment ce que "Redressement Productif" veut dire. Qui veut parier que ça va dégénérer en histoire de fesses ?

Si, un système complètement bootstrappé (faÇon Ken Thompson), et hors réseau (comme celui du DNA Lounge). Tu voulais sans doute dire "Aucun système intéressant n'est vraiment totalement protégé".

Bof, le FN des années 80 n'était pas si économiquement libéral que ça. D'une part, c'était avant tout un anti-fiscalisme doublé d'un "les bureaucrates font chier" destiné à remplir une niche laissée vide, et à séduire les artisans et commerçants. D'autre part, le souci de séduire cette même clientèle impliquait des appels assez prononcés au protectionnisme et au corporatisme. Comprenons-nous, c'est déjà moins monstrueux que les autres partis (encore que la droite de l'époque était largement moins illibérale que celle d'aujourd'hui), mais ce n'est pas encore du libéralisme.

Je soulignais surtout l'aspect "trahison productive", la ruse de la raison démocratique, d'une certaine manière. Sinon, rien ne t'empêche de faire plusieurs articles sur le sujet.

Apollon, sors de ce corps ! Blague à part, dans ton futur article (qui ne manquera pas d'arriver vite, nous trépignons tous), j'aimerais que tu développes le rôle de l'idéologie.

De mémoire, invité à parler de son bouquin dans un podcast d'EconTalk, l'auteur avait fait une remarque très intéressante : heureusement que dans nos démocraties représentatives, les représentants élus trahissent les volontés de leurs électeurs, sinon notre situation serait bien pire ! Amis de la démocratie directe, si vous vous sentez visés, ça n'est sans doute pas un hasard.