Rincevent

Et puis mince, Impact, c'est bon pour les titres de livres ou de paragraphes, pour l'ascii-art, mais faut pas pousser non plus !

Pas de bol, davantage de réglementation aboutit toujours (1) à la raréfaction des nouveaux entrants sur un marché ou a la disparition de potentialités de substitution, (2) à uniformiser les entreprises en rivalité sur le marché en question, facilitant à moyen terme la concentration du secteur, et (3) à une capture progressive de la réglementation en question et des agences dédiées à les mettre en oeuvre. (J'ai entendu tout ça dans une conférence récemment, le conférencier était pas terrible mais il y avait vachement de fond dans ce qu'il disait.) Son raisonnement est courant chez ceux qui se sont un peu intéressés à l'économie en autodidactes. Il se résume à : "Le libéralisme, c'est l'école néoclassique, les chicaguéens et ce genre de bidules-là, très mathématisés (ce qui est faux). Or, ils se basent sur des prémisses fausses et une épistémologie erronée (ce qui est vrai). Ergo, le libéralisme, ça ne marche pas.". En fait, il applique lui-même ses poncifs : il est sous-informé quant aux écoles hétérodoxes en économie, parce qu'il fait comme ses voisins au lieu de faire des recherches approfondies sur le paysage des idées économiques. Il n'a pas un mauvais fond, mais ses prémisses sont insuffisantes.

Ou un langage de niche. Après, un type un peu passionné peut finir par déborder de la niche, j'imagine.

Tu as oublié Sam & Max Hit the Road. Et dans un autre style, les Leisure Suit Larry (je n'ai joué qu'au 7, quels souvenirs). Sinon, j'ai joué à Doom en réseau. Si, si ; vénérez-moi. Mais Duke Nukem 3D, c'était plus marrant, à douze dans le stade c'est très "arcade".

D'une certaine manière ? Hmmm… c'est mal, de poster bourré. (Je te taquine ; il y a des hommes carrément moins bien que toi qui s'envoient des mannequins et des sportives).

La Bible, dans sa traduction du Rabbinat, menée par Zadoc Kahn, se trouve facilement en PDF sur le ouaibe, non ? Avec <"Bible du Rabbinat" PDF>, tu devrais avoir un résultat sur la première page. Mais évidemment, tu n'y trouveras pas les Evangiles.

Oh, ce n'est pas le seul. Je me désespère à chaque fois que j'entends un de mes collègues se plaindre d'être presque à découvert la dernière semaine du mois. Ils n'ont pas compris que le salaire n'est pas fait pour être immédiatement cramé. Ils ne comprendront peut-être jamais.

Non non. Sortir avec une fille plate comme une limande, j'ai déjà fait. J'aimerais éviter de recommencer une expérience aussi pénible : je les préfère bien formées.

Hmmm, comment dire… Non. Le principe du nazisme, c'est que c'est un socialisme qui a compris que tout s'arrêterait quand il serait à bout de l'argent des autres. Alors il a d'abord pillé les Juifs, puis les riches et les entreprises, puis ses voisins en les envahissant (c'est d'ailleurs en y réfléchissant que les Nazis ont compris qu'il coûtait plus cher de laisser émigrer les Juifs à poil que de les buter et de recycler leur matière corporelle). Non, pour la raison que j'ai exposé plus haut. Non, non et non. Premièrement, la solution finale a été décidée avant le déclenchement de l'Opération Barbarossa. Deuxièmement, les budgets publics nazis, c'était de la cavalerie pure et simple. Leur idée, c'était que "personne n'osera nous réclamer de rembourser nos dettes quand nous aurons gagné". Wannsee, c'est le moment où l'on fait un premier bilan de ce qui s'est passé ces derniers mois. La planification de la solution finale (et l'expression même de "solution finale") apparaît dans un mémo signé de la main d'Eichmann et daté du 4 Décembre 1940. C'est beaucoup plus tôt. Après le début de la guerre, certes. Mais le front de l'Est à la date de décision n'existait même pas. La solution finale s'inscrivait dans le cadre du plan nazi consistant à faire de l'Europe de l'Est une colonie boche, ce qui passait par au moins 30 millions de morts de famine, et parmi ces 30 millions, il fallait que tous les Juifs y passent. Bref, c'était le point Histoire du soir.

Pas plus que la mère Rand. Presque moins, en fait. C'est un canard de centre-droit. Il y a quelques wanabee libéraux qui écrivent dedans, donc, mais ils sont loin de représenter la majorité de la rédaction.

Une collègue a fait ça, au boulot, elle était fière du bas score de MLP dans son patelin. Bon, faut dire qu'elle lisait Marianne jusqu'à récemment, aussi.

Ah, le retour de la vengeance de la préférence temporelle…

Monsieur est connaisseur.

Franchement, personne ne trouve un petit air de Tatie Rand à la mère Arthaud ?

+1Lulz.

Dans son cas, la barbe est fleurie par les petits bouts d'omelettes oubliés ces dernières années, j'imagine.

La gérontocratie ? Allons bon, il y avait des candidats quadras, comme MLP, Poutou, ou la benjamine, Nathalie Arthaud. Miam !

Heu, bigre, que d'honneurs. Mes connaissances sont à peine moins approximatives, mais au moins j'en ai conscience ; je n'ai que la faiblesse de croire que le passé peut nous apprendre quelque chose. (Où l'on sent poindre la vieille antienne d'Hayek en faveur des humanités, qui avait en bonne partie raison… en partie seulement).

Quel nom ? Ca m'intéresse.

CMB. Tu l'as cherché, quand même.

Moi c'était la marque du café (mais largement après la légende et le contenu de l'écran).

Just LOL it.

On doit se limiter à 1941 : à compter de cette date, l'émigration des Juifs était interdite (et pour cause, les Nazis avaient compris qu'il était plus rentable de les buter que de les laisser partir, même ruinés). En tout, ça fait "seulement" une grosse moitié des Juifs d'Allemagne.

Très peu de gens sont partis dès 1933, la plupart des Juifs allemands pensaient naïvement que ce ne serait qu'une parenthèse ou qu'un simple régime autoritaire de droite, qu'un pays aussi rationnel que l'Allemagne reviendra bien vite à la raison… Et un peu plus tard, ceux qui partaient étaient déjà spoliés (ah, les merveilles de l'exit tax). Puis ceux qui restaient furent aussi spoliés. Puis…

Je suis prêt à parier que, comme tout bon totalitaire, Mao a interdit à ses sujets d'émigrer (ou alors les pieds devant, ou une main devant une main derrière comme ce que faisaient les nazis).