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Tout ce qui a été posté par Vilfredo
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	  Banque centrales, grosses bêtises & propagandeVilfredo a répondu à un sujet de Hayek's plosive dans Economie C'est beaucoup plus clair, merci!
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	  Banque centrales, grosses bêtises & propagandeVilfredo a répondu à un sujet de Hayek's plosive dans Economie Tant pis si j'ai l'air neuneu mais la Fed achète mes actifs pourris, donc je reçois de l'argent (créé) en l'échange de mes actifs (qui viennent s'ajouter au gros bilan de la Fed). Est-ce que c'est ce que la banque centrale me donne pour payer mes actifs pourris qui constitue "l'augmentation des réserves"? Et si oui je vois pas pourquoi l'argent arrête de circuler (sauf si par là tu veux dire que la vélocité de la monnaie reste constante au terme de ce tour de passe-passe)
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	  Banque centrales, grosses bêtises & propagandeVilfredo a répondu à un sujet de Hayek's plosive dans Economie D'accord merci. Le QE n'est pas censé ne pas donner d'inflation (ou du moins pas dans l'immédiat) dû au fait que l'augmentation de la masse monétaire ne touche pas le marché primaire? Par exemple si les banques se retrouvent avec plus de réserve mais qu'on rend plus dures les conditions d'emprunt, ça n'augmente pas la masse de monnaie en circulation au sens du portefeuille de Mme Michu (la M1 donc)?
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	  Banque centrales, grosses bêtises & propagandeVilfredo a répondu à un sujet de Hayek's plosive dans Economie Ce que je ne comprends pas très bien c'est que j'ai lu que le covid avait été une période d'épargne, donc plutôt de contraction de la masse monétaire. Dès lors, comment explique-t-on que les gens aient retiré le fric de leurs comptes d'épargne? What am I missing?
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	Oui merci de corriger. Pour être rigoureux, j'aurais dû dire que Kant reconnaît que tous les droits existent dans l'état pré-juridique, où règne le droit privé (c'est difficile de parler d'état de nature, Kant préférant des divisions comme état originel et état adventice), et que l'Etat juridique ou Etat de droit permet à chacun d'en jouir, grâce au recours au droit public. Ici d'ailleurs, la distinction de Kant n'est pas celle des juristes (je crois): le droit public est le droit tel qu’il est accessible à tous, rendu public, tandis que le droit privé, quoiqu’il puisse être dérivé a priori, consiste en ce que chacun suit son propre jugement, avec des désaccords possibles en raison de la faillibilité de la raison humaine. Pour échapper à ce problème et s’assurer que chacun puisse profiter de ses droits, il nous faut une justice publique dans un Etat juridique, justice qui se décompose en justice protective, distributive et commutative. Point I wanted to make was que l'Etat ne rend pas l'homme libre dans Kant, c'est plutôt qu'il lui permait d'exercer sa liberté (i.e. jouir de ses droits), tandis que pour Rousseau, on passe d'une liberté mauvaise (l'indépendance) à une liberté bonne (la liberté civile). Un exemple: les 'condominiums' n'étaient pas reconnus par la loi en Allemagne avant 1951 (et aux US avant 1960). Ce n'est pas que c'était physiquement impossible d'acquérir un condominium ou que la loi l'interdisait: c'est juste que ça n'était pas moralement possible, parce que le 'condominium' n'existait pas. La loi a donc permis aux individus de jouir de ce droit. Rousseau reconnaît aussi des droits dans l'état de nature (le DN), mais il y a un tour de passe-passe des DN aux droits civils, par lequel "chacun s’unissant à tous n’obéit pourtant qu’à lui-même et reste aussi libre qu’auparavant," qu'on ne trouve pas dans Kant. La liberté s'en trouve complètement phagocytée par la souveraineté. D'un autre côté, dans Hayek, on se soumet bien souvent à la loi sans le savoir (knowing that/knowing how), et la loi est plutôt l'expression de la liberté parce que ce que Hayek a en tête est la loi coutumière, évolutive/spontanée. Dans Kant en revanche, se soumettre à l'impératif de la loi est une opération tout ce qu'il y a de plus consciente. Parce que 'nature' dans Hayek n'a pas le sens qu'il a pour les théoriciens modernes du DN comme Locke, où c'est qqch de fixe et de très divin. Le point commun restant que le droit n'est pas créé mais découvert, que cette découverte soit religieuse et raisonnable (Locke) ou catallactique (Hayek). Mais c'est là le Hayek de DLL, et c'est bien différent du Hayek de la Constitution de la liberté (celui que critiquent Hamowy et Rothbard). (C'est aussi le plus convaincant.) Donc ça ne se contredit pas.
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	Avec le covid? Vous n'y pensez pas. Ou alors on ouvre les vitraux toutes les heures.
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	“Le problème c’est que les gens sont cons”
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	N’ayons pas peur des mots
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	  Je raconte my life 9 : hache de bûcheronnage et vaporettoVilfredo a répondu à un sujet de poney dans La Taverne Disons que Dans la première vidéo ils ont engagé une chèvre pour jouer le role de “Yvonne” (personne ne s’appelle comme ça), du coup ça alterne entre un français correct et un couinement pénible qui fera fuir les gens si tu l’imites et qui rend l’évaluation difficile. Mais le mec qui parle avec la voix normale est un bon modèle. Pour ce qui est de la deuxième vidéo le débit est pas mal mais par contre l’accent allemand se sent bien, si fou foyez ce que cheu feu tire. Par exemple on n’appuie pas les -e a ce point sauf si tu veux faire l’accent du sud et on ne dit pas “enfon” mais enfant
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	ça me rappelle ce sketch des Monty Python https://fb.watch/3R2tbkad6g/
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	  Villes Vs CampagneVilfredo a répondu à un sujet de Rübezahl dans Politique, droit et questions de société bah le marché même des assurances ne force personne à rien si tu assures tes gosses tu mets la ceinture sinon yolo la différence avec l’état qui donne des prunes pour les non ceintures me paraît assez claire après on peut imaginer dans un monde libéral qu’il y aurait d’autres motivations pour assurer ses gosses (pas de sécu, petit clin d’œil à simonnot) et que ça se recouperait
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	  Villes Vs CampagneVilfredo a répondu à un sujet de Rübezahl dans Politique, droit et questions de société Sinon on pourrait faire assurer ses gosses
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	Je veux bien qu'il y ait un problème avec l'application nanarcap de la phrase d'Augustin, au sens où l'Etat n'est pas un simple pourvoyeur du service de la sécurité, mais où il légitime cette position, ce que la mafia ne fait pas. Mais la rationalisation a posteriori de son monopole ne le rend pas légitime. Dans la mesure où c'est l'Etat qui est producteur de la légitimité de son monopole (légitimité qui repose sur des règles transcendantes ou des élections, en gros, et où c'est encore l'Etat qui décide qui vote, à partir de quand et ce qui compte comme majorité -- relative, absolue, qualifiée -- ou même si on va choisir la majorité ou l'unanimité ou le tirage au sort), le moins qu'on puisse dire c'est que l'argument se mord la queue, et que les libertariens sont plus réalistes que les libéraux tout court sur cette question. Si on regarde ce que Locke a à dire sur cette question par exemple, tout ce qu'il trouve c'est qu'il faut suivre la position de la majorité parce que le corps politique, comme un corps physique, est orienté dans la direction où le plus de force est appliqué. C'est moyen comme justification. Ce qui définit vraiment l'Etat, c'est la souveraineté. Là encore, on va tomber dans des querelles de définition, mais globalement, on peut s'accorder sur la version "casser et faire les lois" et "décider (en situation exceptionnelle)". Les anarcaps réinterprètent la souveraineté en un monopole de production de la loi, qui peut être aussi produite de façon privée (Benson, Friedman). Il y a plusieurs compréhensions de la légitimité en concurrence: légitimité comme conforme aux préférences individuelles (unanimité ou pareto-optimalité), légitimité comme conforme au DN, ou légitimité au sens de conforme au droit positif. Malheureusement, pour s'en tenir au 2e type de légitimité sans passer au 3e, il faudrait pouvoir "arrêter l'Etat", ce qui est doutablement possible (et oui je pique les analyses de Jasay sans vergogne, je suis en train de lire ses livres donc c'est normal). Ah oui c'est vrai, j'avais vu ça en théorie des jeux (dans l'explication que donne Kreps du duopole de von Stackelberg dans Théorie des jeux et modélisation économique). Merci de corriger. Oui. Du coup on comprend encore moins pourquoi il en a après les aéroports.
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	Mais non enfin, il est mauvais cet article. Je ne suis pas @Tramp mais ça me semble difficile à défendre: un monopole, c'est pas un truc qui permet de pratiquer des prix très élevés? Alors pourquoi le prix du transport aérien est-il devenu si cheap? (Et si c'est compatible avec un monopole, alors qu'est-ce qu'on s'en fout qu'il y ait un monopole franchement.) Je ne connais pas les aéroports français mais vaguement les US, et si on remplace les AIP programs (subventions aux aéroports pour leurs infrastructures) par exemple par des PFCs, si on supprime les régulations (qui vont avec l'AIP), on verra si c'est encore un monopole. Comme le dit @ttoinou il n'y a que les socialistes pour parler de monopoles naturels. Cette analogie n'a aucune espère de pertinence, c'est juste de la polémique. Ça n'a aucun sens: on ne vend pas du temps. Pardon mais on dirait Marx avec son histoire d'acheter le temps de travail de l'ouvrier et pas sa production pour l'enculer en douce avec de la plus-value. Par ailleurs, ça ne veut rien dire du "temps de cerveau". By the same token, les gens d'Amnesty International qui m'abordent dans la rue me volent du temps de cerveau en proposant de me parler des enfants affamés en Bouriatie russe => je devrais pouvoir les poursuivre pour violation du NAP sur mon tandecervo. That escalated quickly. La Chine est un bon exemple de pays où l'Etat intervient très peu d'ailleurs, spot on mec. Ce qui ne me fait pas frémir, c'est la privatisation des espaces naturels pour leur préservation. Voilà par exemple un article vraiment intéressant sur le sujet https://www.tandfonline.com/doi/full/10.1080/21550085.2019.1652313 L'anarchie != l'anomie. C'est bien on découvre l'eau chaude. (Donc après il met ces âneries sur la liberté rousseauiste qui a inspiré Hayek.) Ok donc ça n'a rien à voir. On n'est pas plus conditionnés dans un aéroport que dans un centre commercial. Les réseaux sociaux produisent un biais de confirmation (mais pas que les réseaux sociaux: youtube, amazon ne sont pas des réseaux sociaux). Les techniques pour rendre les utilisateurs addicts on n'a pas attendu les neurosciences pour ça, il suffit de s'intéresser à la fabrication des cigarettes. Ce qui apparaît et qui est vraiment intéressant, mais dont GK ne parle justement pas, c'est le nudge ou paternalisme libertarien, sur lequel je n'ai pas encore d'avis tranché. L'argument sur la polarisation du débat politique est du pur intuitionnisme. Au doigt mouillé/sens commun, on peut penser qu'il a raison, mais il y a plein d'autres explications sociologiques, historiques économiques etc dont ça fait l'économie. Internet donne accès à une quantité infinie d'information, et les gens ont un biais de confirmation, et c'est plus facile de construire un narratif avec peu d'information qu'avec beaucoup, donc ça crée des bulles autonomes, qui créent une contre-réaction (les fact checkers, zététiciens, et maintenant fb qui facte-checke les infos pour toi), qui créent des contre-réactions (des nouveaux réseaux sociaux alternatifs comme parler, thinkspot et un autre dont j'ai oublié le nom qui est une sorte de reddit de droite). On a vu ça assez spectaculairement à l'oeuvre récemment avec l'engouement aussi soudain qu'absurde pour Signal après le changement des conditions d'utilisation de WhatsApp. Mon propos n'est pas de dire que les plateformes comme fb nous veulent du bien et que les Etats nous veulent du mal, mais que le problème est plus compliqué, que je commence à peine à le comprendre, que le réseau social est un phénomène qui peut tirer dans toutes les directions et que le réduire à un facteur de polarisation et d'isolement ou je ne sais quoi c'est du niveau Le Monde. On va prendre un exemple parlant: je préfère 100x lib.org à mes conversations politiques irl et j'y ai sans doute lu des opinions bien plus diversifiées que irl justement. Parce que la presse nationale/la tv nationale, ça n'est pas non plus comme si c'était une énorme diversité de vues intellectuelles (normal, une partie est subventionnée). Ça par contre, GK, ça lui en touche une sans faire bouger l'autre. On top of all that, l'argument classique de la complexité hayékienne (things are complicated and you need to be like a golden tool to fix them... and you're not!) marche bien contre les solutions qu'il propose, au-delà de son constat partiel et biaisé. (+1 au message de @Lancelot, j'ajouterais qu'il confond la société et l'Etat, ce qui est un peu flippant quand on y pense, mais c'est probablement juste pour que son constructivisme se voie pas trop.) Voilà bien un truc que je reprocherais à cet article: GK propose un truc qui, on the face of it, est quand même bien incohérent, mais après je suis de bonne composition, je veux bien qu'on m'explique le raisonnement derrière, sauf qu'il ne le fait pas. Je veux bien que GK soit libéral, mais il est libéral de la frange Open Society et du piecemeal social engineering. mais dans le cas d'un véritable contrat Cf cet article excellent Càd que c'est difficile de dire que l'Etat américain n'est pas un Etat.
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	Yep merci
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	Non en effet. Mais ça suppose que la liberté existe naturellement, et est ensuite préservée par l'Etat, ce qui est grosso modo le modèle libéral de Locke à Kant et depuis. Pas que l'Etat rend l'homme libre (la liberté civile rousseauiste), parce que ça, ça suppose que l'homme n'est pas libre en-dehors de l'Etat, par exemple quand il contracte avec son employeur, quand il achète des trucs sur Amazon etc. Il faut que l'Etat intervienne dans tout ça pour que l'homme reste libre à chaque fois. Tiens c'est pour ça qu'il veut l'éducation publique. Il est très difficile de défendre en même temps que l'homme n'est pas naturellement libre et le laisser faire ses choix comme il veut sans venir l'emmerder pour montrer où est sa vraie liberté (!= son indépendance).
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	Bah oui mais non justement. Pour les Autrichiens, l'homme est naturellement libre de ses choix. La liberté consiste à ne pas être agressé (enfin je ne connais pas tous les Autrichiens mais disons les trois mousquetaires Mises/Rothbard/Hoppe). Pour Rousseau, l'homme n'est pas libre naturellement (il est seulement indépendant), il n'est libre vraiment (liberté civile) que dans l'Etat, après que le peuple a contracté avec lui-même. La liberté naturelle (indépendance) est destructrice si elle n'est pas dépassée dans la liberté civile, au prix de l'aliénation de l'intégralité de nos DN. Sauter de là à du capabilisme c'est vraiment mélanger les torchons et les serviettes.
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	Ouais lol le mec a quand même fumé la moquette le parquet et le tapis qui va avec Après on est bien d’accord liberté d’expression etc mais je ne sais plus où @Largo Winch ou @Mégille avaient fait un point salutaire sur à quel point on peut parler de dictature pour la France. Je ne sais pas si ça a fait l’objet d’un article pour CP mais ça serait tip top. Quant à cette histoire d’armée qui a le devoir de désobéir à l’Etat pour rétablir le droit, comment dire
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	Le seul économiste que cite Baudrillard c'est Marx, sauf erreur, c'est pour ça que je disais "marxien"; ses premiers livres ressemblent beaucoup à de la théorie critique (De la séduction par exemple). Muray n'a rien à voir avec les marxiens en général mais ses textes sont assez proches du Baudrillard tardif un peu réac (d'ailleurs Baudrillard a écrit son eulogy).
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	Tiens c'est rigolo tu fais du Baudrillard sans t'en rendre compte? Enfin il est vrai que d'un autre côté ce n'est pas une observation telle qu'il était le seul à pouvoir la faire. C'est peut-être le seul auteur "marxien" que j'ai lu sans déplaisir (pas tout mais certains bouquins, même si je trouve que Muray is the real stuff). « SOS racisme — SOS baleines. Ambiguïté : dans un cas, c'est pour dénoncer le racisme, dans l'autre, c'est pour sauver les baleines. Et si dans le premier cas c'était aussi un appel subliminal à sauver la racisme, et donc l'enjeu de la lutte antiraciste, comme dernier vestige des passions politiques, et donc une espèce virtuellement condamnée ? Il faut se méfier des traîtrises du langage. La langue de bois dit en général le contraire de ce qu'elle pense. Elle dit ce qu'elle pense en secret, par une sorte d'humour involontaire. Et le sigle SOS en fait intégralement partie. » (Cool Memories II)
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	Merci mille fois pour cette review détaillée je vais sans doute prendre l’Akg du coup ça sera parfait
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	Pardon j’aurais dû préciser pour la maison Merci beaucoup pour les liens c’est super
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	Ohh super merci beaucoup je vais lire ça

 
            
         
					
						