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Tout ce qui a été posté par Vilfredo
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Je propose de regarder à la suite Ben Shapiro cuisiner une dinde et Hoppe faire des escalopes viennoises. Je sais pas je trouve que ça se marie bien.
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Musique pour supporter le(s) confinement(s)
Vilfredo a répondu à un sujet de Séverine B dans Sports et loisirs
Tiens à ce propos j'écoute Sublimissime -
edit: oups il y avait une page 3 Je comprends pas pourquoi le libéralisme est un monisme puisque le principe de l'ordre spontané est de réguler minimalement pour ne pas entraver l'innovation et la découverte. Si c'est un monisme, c'est un monisme autour d'une essence sans contenu (qui c'est qui parlait du "libéralisme dynamique" de Hayek?). Je veux bien que l'axiomatisme dérive vers le monisme m'enfin même ça c'est débattable et de toute façon on ne réduit pas le libéralisme à l'axiomatisme. Ensuite, dans la mesure où le libéralisme sépare les questions d'éthique privée des questions de philosophie politique, son organisation théorique disons méta-disciplinaire n'est pas moniste non plus. Autrement dit, dans cette phrase: , il n'y a pas de "mais" (logiquement). Et d'ailleurs, quelles sont "toutes les autres" conditions de la vie bonne (et par là j'entends des conditions incompatibles avec la libre interaction individuelle, sinon ça n'a pas de sens)? Sinon je ne pense pas que le pouvoir politique fasse la même chose que l'Etat à petite échelle, ou alors je n'ai pas compris ce point. Tu as lu Pierre Clastres? son analyse se penche sur la façon dont des sociétés empêchent l'émergence d'un pouvoir politique, de manière que le politique et le social se confondent, et qu'on peut donc pas parler d'un pouvoir politique séparé (donc on peut pas parler d'un Etat), par exemple en ayant recours à la guerre. Là-dessus il y a une parenté Clastres/Hobbes, dans la mesure où, pour eux deux, guerre et Etat sont incompatibles. Mais alors qu'on instaure l'Etat pour fuir la guerre dans Hobbes, on fait la guerre pour conjurer le spectre de la différenciation (et donc de l'Etat) dans Clastres. Pourquoi ça détériorerait la bonne volonté des citoyens? Quelles sont les études sur l'efficacité de la répression du tapage nocturne par rapport à l'arrangement contractuel/à l'amiable entre parties consentantes? On dirait plutôt que la législation sur le sujet ne change pas grand-chose (p. 11). Une loi sur les niveaux de nuisance ne conviendra par ailleurs pas à tous (au sens où elle n'est pas Pareto-optimale), parce que tout le monde n'a pas une demande uniforme en niveau de nuisance sonore (parce que tout le monde n'a pas le même âge, la même profession, les mêmes heures de travail), donc on n'élimine pas la désutilité de ce côté-là, et ne conviendra pas non plus à tous les producteurs potentiels de nuisance, allant même à l'encontre de l'effectuation de certains accords à l'amiable. Au contraire donc, on peut argumenter que l'absence de lois incitera les acteurs à entrer en relation, à favoriser la bonne volonté dans les deux parties, et, le cas échéant, avoir recours à un juge. J'ai pas besoin de mentionner Charles Murray sur la corrélation négative entre régulation et lien social (dans Losing Ground par exemple). Le débat sur les nuisances sonores me semble une nouvelle version du débat du bien public: sans intervention de l'Etat, le bien public de la quiétude ne peut être assuré Pareto-optimalement par le marché. J'attends des raisons qui soit expliquent pourquoi le marché ne peut pas répondre au problème des biens publics, soit expliquent en quoi la quiétude est un bien public pas comme les autres. En dehors de cet aspect économique, ton post semble confondre maximisation de la liberté et maximisation de l'utilité. Je ne vois pas très bien comment on pourrait maximiser la liberté (appel à définition); je suis d'ailleurs en train de lire The State de Jasay, qui énonce justement au début du long et remarquable passage qu'il consacre à l'inanité des comparaisons interpersonnelles d'utilité qu'il est impossible de computer des "fins" telles que l'utilité et la justice dans un calcul d'utilité. Supposant donc que "maximiser la liberté" veuille dire "maximiser l'utilité", cette défense des lois contre les nuisances sonores part de la même supposition que toutes les comparaisons d'utilité. Elle justifie également une coercition ou une menace de coercition là où il n'y a pas de coercition initiale, par exemple dans le cas de nuisances sonores occasionnelles. Dans le cas de nuisances sonores permanentes, il n'est pas exact que le NAP n'a rien à dire sur les nuisances ou la pollution, bien au contraire, à partir du moment où la pollution endommage la valeur (mesurée par le prix, et pas de façon strictement subjective, mais intersubjective) de la susdite propriété. Par exemple, les habitations qui surplombent une voie ferrée sont notablement moins chères. Donc de deux choses l'une soit les nuisances sonores/la pollution n'ont pas d'impact sur la valeur de la propriété et dans ce cas elles ne constituent pas une agression/une violation du NAP et la légitimité de leur interdiction est douteuse/utilitariste. soit les nuisances sonores/la pollution ont un impact sur la valeur de la propriété et dans ce cas elles constituent une agression/une violation du NAP et on n'a pas besoin de sortir du libéralisme pour les condamner (pas plus qu'on en a besoin pour condamner tout autre type de violation des droits de propriété). Dans le cas des violations insuffisantes pour affecter la valeur de la propriété, tu n'expliques pas pourquoi cette violation d'un niveau peu élevé devrait être davantage considérée par rapport à l'exercice des droits de propriété du producteur de "nuisances". J'ajoute enfin, pour finir mon commentaire de cette citation (on appréciera j'espère mon abstinence du format quote battle pour augmenter la lisibilité des posts), que je ne comprends pas le passage sur l'obéissance aux contrats ou plutôt j'ai la même interprétation que @Tramp. Bien, merci pour le résumé. Alors sur le point 1, est-ce que le "bonheur" c'est la même chose que le plaisir? Comme le bonheur n'est pas défini, on a le choix entre penser que cette définition est vide ou qu'elle est circulaire (est-ce que le bonheur est assimilable à une norme extérieure, est-ce que c'est un ensemble de vertus (j'ai l'impression que c'est le cas pour toi, mais est-ce que c'est tout ce que l'individu considère comme étant son bonheur ou comme étant une vertu (et dans ce cas comment peux-tu convaincre un individu qu'il ne poursuit pas son bonheur/le bonheur d'autrui quand il fait X ou Y (en excluant les cas violant le NAP obviously)? Avec ce genre de questions il faut soit se soumettre à l'argument circulaire des préférences révélées, qui a l'avantage de la parcimonie, soit... soit je sais pas en fait, définir le bonheur des autres m'a toujours paru étrange)). Pour le reste je plussoie @Bisounours quand elle relève le bisounoursisme (désolé) du point 4, j'aimerais savoir si tu démontres dans ton essai qu'un environnement plus sain (encore une variable non définie qui se promène) et davantage d'emplois sont incompatibles. Enfin: Petite remarque: les libéraux font partie de la population, donc dans une optique utilitariste, s'ils souffrent de la privation de liberté plus qu'ils ne bénéficient du gain en bonheur (j'ai toujours l'impression que ton "bonheur" est le cache-sexe d'un raisonnement utilitariste mais bon), il est rationnel et, selon un utilitariste, légitime qu'ils protestent. On peut étendre ça à toute la population et pas qu'aux libéraux. dans une optique déontologique, la liberté ne se quantifie pas (cf. remarque plus haut). dans mon optique à moi, ces biens utiles au bonheur (pléonasme) des individus, les individus peuvent les acquérir eux-mêmes et n'ont aucune légitimité à demander le sacrifice d'autrui, qui pourrait d'ailleurs leur en demander autant, et le choix des critères que tu adoptes pour favoriser tel ou tel parti est un biais personnel déjà dénoncé par d'autres posteurs sur le fil. Ton "bonheur" est donc avalé dans un intuitionnisme moral qui ne présage rien de bon sur ton gouvernement bienfaisant. “At the end of the day, it is the intuition of the person making the comparison which decides, or there is no comparison.” (Jasay) rien ne te dit que ces libertés ne permettent pas plus efficacement, sur un temps plus long que l'intervention étatique, la production de ces biens; ici c'est le vieil argument sur la régulation qui entrave l'innovation, et ça rentre dans les commentaires de @Mégille sur le rôle de l'innovation, justement, dans la production de ces biens que tu considères arbitrairement comme indispensables au "bonheur", ce qui me rappelle une remarque de @Liber Pater: Which begs the question: comment t'assurer que les interventions que tu promeus ne vont pas empêcher la poursuite des innovations qui ont rendu possibles les biens que tu juges rétrospectivement nécessaires à la satisfaction du bonheur que les susdites régulations sont censées favoriser?
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Le fil des séries (dont beaucoup trop se bousémotivent)
Vilfredo a répondu à un sujet de Brock dans Sports et loisirs
Oui pourquoi? Il abonde dans mon sens je crois: il souligne la gentillesse de HPL envers les individus en particulier en contraste avec sa haine de l'humanité en général (p. 44) et il a l'idée que c'est son séjour à NY, le fait que sa copine ait perdu son job, qu'il ait dû en chercher un et côtoyer des immigrés qui l'a rendu raciste (p. 125 sq.). De cette expérience il aurait tiré la plupart de ses descriptions urbaines "grouillantes". Le livre n'est pas mal. Un peu edgy quand même mais Houellebecq a fait pire. -
Le fil des séries (dont beaucoup trop se bousémotivent)
Vilfredo a répondu à un sujet de Brock dans Sports et loisirs
Disons que sa position a évolué sur le sujet vers la fin de sa vie je crois: Sinon son racisme ou sa xénophobie se mélangent souvent à sa misanthropie générale, mais ils en font partie. Il n'écrit jamais de dialogues, il imagine des monstres détruire la race humaine et se délecte à les imaginer dans des descriptions riches en raffinements d'atrocité, qu'il constitue fièrement en marque de fabrique de son style et en marques d'une noblesse d'âme qui consiste à pouvoir suffisamment se distancer du monde, comme il l'écrit dans Supernatural Horror in Literature: A noter qu'on en avait déjà parlé ici J'aimerais bien lire sa correspondance. -
Images fun et leurs interminables commentaires
Vilfredo a répondu à un sujet de Librekom dans La Taverne
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Avant j'aime bien quand elle dit que ce qu'elle apprécie dans le conservatisme, "c'est cette idée de conserver." Really makes you think
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Ces phrases qui vous ont fait littéralement hérisser le poil 2
Vilfredo a répondu à un sujet de Mathieu_D dans La Taverne
j'avais dit tout habillé, petit coquinou -
Je connaissais son Capitalism mais je ne connaissais pas ce livre de Reisman
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Ces phrases qui vous ont fait littéralement hérisser le poil 2
Vilfredo a répondu à un sujet de Mathieu_D dans La Taverne
C’est surtout qu’elle enfonce les portes ouvertes de toutes les lapalissades Oui oui d’ailleurs les néolibéraux pensent que les hommes poussent sur des arbres ou sortent tout habillés de terre et n’ont jamais aucun rapport social avec personne -
Ma trique X et gnosticisme au Carrefour
Vilfredo a répondu à un sujet de poney dans Lectures et culture
Honnêtement j'aurais été embêté si @Anton_K avait pas aimé parce que je l'ai pas suffisamment en tête pour défendre le film, mais j'ai quand même gardé le souvenir de plans vraiment envoûtants, et l'impression d'un film à flux tendu, avec des plans très composés et "fourmillants", un peu à l'opposé du Go Go Tales de Ferrara, qui est un peu sur le même thème, mais qui a un rythme ultra lent et presque contemplatif (ce qui est un peu paradoxal vu l'ambiance boîte de nuit, mais c'est justement ce qui rend le film très beau) ; et la scène de strip tease privé face à Kyle MacLachlan est mémorable. -
Je raconte my life 9 : hache de bûcheronnage et vaporetto
Vilfredo a répondu à un sujet de poney dans La Taverne
J'ai plutôt trop de cours sur Heidegger et de cours d'Anglais niveau B1 -
Je raconte my life 9 : hache de bûcheronnage et vaporetto
Vilfredo a répondu à un sujet de poney dans La Taverne
C'est toujours des questions d'agrégation d'utilités individuelles ("c'est exagéré" : oui, enfin selon lui). D'ailleurs j'ai trouvé ça https://cowles.yale.edu/sites/default/files/files/pub/mon/m12-all.pdf ça illumine ma journée -
Ma trique X et gnosticisme au Carrefour
Vilfredo a répondu à un sujet de poney dans Lectures et culture
Sauf erreur les deux films sont sortis en même temps...? (J'adore eXistenZ aussi.) -
Sans doute que de toute façon, mme Michu préfère mourir que d’avoir ses gènes modifiés par les capitalistes qui vont s’en servir après pour aggraver le réchauffement climatique avec
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Ma trique X et gnosticisme au Carrefour
Vilfredo a répondu à un sujet de poney dans Lectures et culture
Ah oui désolé (la fatigue...) -
Ma trique X et gnosticisme au Carrefour
Vilfredo a répondu à un sujet de poney dans Lectures et culture
Ah bon? J'avais absolument adoré Isabelle Huppert, j'avais trouvé le mélange entre comédie et thriller super bien (surtout du fait des dialogues; j'ai le souvenir d'avoir vraiment éclaté de rire très souvent) et certaines scènes d'action faisaient que Verhoeven pouvait réutiliser ses talents de cinéaste d'action 'monumentale', mais dans un cadre beaucoup plus réduit, un exercice un peu semblable au Peckinpah d'Osterman Week-End (un autre film tardif dans son cas d'ailleurs), et du coup assez cool, avec pas mal d'idées osées et drôles, comme celle qu'elle cherche son violeur avec pour seul indice qu'il est circoncis ce qui est aussi un peu flippant, mais justement le film fait en permanence rire de trucs bien creepy. Peut-être qu'en le revoyant (je l'ai vu quand il est sorti), je me rendrais compte que tout tient un peu à Huppert...? -
Ma trique X et gnosticisme au Carrefour
Vilfredo a répondu à un sujet de poney dans Lectures et culture
Allez un petit débat sur Alien 3 ? Beaucoup de gens n'ont pas vu le director's cut Et tu en penses quoi? (Controversial opinions: Showgirls c'est bien et Elle serait son film le plus fun si le mec avait pas fait Starship Troopers. Uncontroversial: la majorité de sa période néerlandaise est cheloue et bof, sauf Le Quatrième homme et ce petit bijou de gore médiéval qu'est Flesh+Blood.) Sinon cette discussion manque d'expertise cinématographique de haut niveau, de bon goût, nuancée et délicate. Donc je vous propose logiquement une vidéo de 4h de Durendal -
D'ici demain @Arzak sera nonossé ou quittera définitivement Liborg et tombera dans l'oubli collectif. Arzak restera dans l'histoire de liborg comme étant l'un des nonosses nonossés rigolos et en même temps l'un des plus incompris. Malgré ses messages étranges mais pacifistes, il suscitera l'hostilité et la haine des liborgiens de part sa volonté de dire n'importe quoi à des personnes dans le monde. Malgré son bilan argumentatif nul, les libertariens retiendront de lui son nonossage. Arzak malgré sa richesse, sera rejeté de tous les organismes qui détiennent le pouvoir liborgien, liborgique et liborgier. il sera détesté et combattu par les liborgiens, les institutions liborgiennes, par les médias, par Hollywood par les lobbys en tout genre...
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Guerre civile culture, IDW, SJW & co
Vilfredo a répondu à un sujet de 0100011 dans Politique, droit et questions de société
Je crois que O Le Cour Grandmaison dit l'inverse, que la colonisation était comparable au nazisme. D'où une querelle historiographique (avec Vidal-Naquet par ex, précisément avec l'accusation de réduire le nazisme ou d'annuler la spécificité de la colonisation).