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Vilfredo

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Tout ce qui a été posté par Vilfredo

  1. Vilfredo

    Musiques de films

    J'ai pas vu En plus d'avoir une meilleure musique, le film est mieux (j'ai du mal à y croire)? Les autres films de Park Chan Wook m'ont beaucoup déçu (JSA, Thirst (quelle merde), Mademoiselle).
  2. Vilfredo

    Actualité Covid-19

  3. Vilfredo

    Aujourd'hui, en France

    Sur le RU, tout le monde connaît l'article de Murray? https://www.aei.org/articles/a-guaranteed-income-for-every-american/
  4. Je trouve ça troublant les gens qui couvrent leur livre en public je peux pas m’empêcher de penser qu’ils lisent soit Mein Kampf soit Le Sexe oral pour les nuls
  5. c'est les gays rothbardiens, que les paleos appellent des sales Hoppe non en vrai j'ai l'impression que ça n'existe pas
  6. /sarcasm (pour la #teampremierdegré)
  7. Moi j'attends d'en savoir plus sur la prostitution chez les flamants roses pour me faire un avis. (Et je croyais que tu n'aimais pas la pizza hawaïenne...)
  8. "Don't do not purposefully make them feel uncomfortable." Même pas foutus d'écrire leur panneaux correctement. At this point autant mettre les mêmes WC pour tout le monde...
  9. C'est pas illibéral si les petits commerces ne sont pas shut down par Emmanuel Macron. Au lieu de Le lieu des possibles, j'ai cru lire Le lieu des poubelles.
  10. Il est vrai qu'on peut voir le bénéfice d'Amazon en France comme un monopole (puisque les concurrents sont exclus par l'Etat au nom du confinement) mais tout ce qui était souligné de ce que j'ai lu ici, c'était que s'attaquer à Amazon c'était regarder le doigt et pas la Lune. Plus qu'un article bêtisier, il faudrait un article pour exposer cette dissonance cognitive et rappeler aux défenseurs des petits commerces que leur ennemi est l'Etat et pas Amazon. Dans une situation où Amazon est interdit, qui en bénéficie de Amazon, des petits commerces et des clients? Personne. hein
  11. tout ce droitardisme c'est problématique
  12. Ah l’envie du pénal
  13. Je suppose que tu as voulu dire “que l’existence de Dieu est formellement différente de son essence.” J’arrive pas bien à comprendre ce point vu qu’il écrit qu’ “il n’est pas en ma liberté de concevoir un Dieu sans existence (...) comme il m’est libre d’imaginer un cheval sans ailes ou avec des ailes.” J’ai justement l’impression que la distinction formel/réel (qui recoupe essence/existence...?) ne s’applique pas chez Descartes à Dieu comme il s’applique aux substances finies. Elle pourrait s’appliquer à “créatures qui ont un cœur” vs “créatures qui ont des reins” (sachant que je crois que toutes les créatures qui ont un cœur on des reins, ce qui ne veut pas dire que cœur = reins; n’empêche que ça va toujours ensemble). Jai plutôt l’impression que les deux idées (Dieu et son existence) sont rassemblées par l’acte qui les pense, comme l’idée de triangle et la propriété du triangle d’avoir des angles qui somment à 180d. C’est assez curieux du coup parce que les deux idées (Dieu et son existence) ne sont ni réellement distinctes (il n’existe pas de Dieu qui n’ait pas la propriété d’exister lol) ni formellement (je ne peux pas penser un Dieu qui n’existe pas). Parce qu’il y a plusieurs types de différences formelles: je peux penser la montagne sans vallée ou un cheval avec des ailes (ici les idées sont simplement manipulées avec addition et soustraction de prédicats) parce que montagne != vallée ET je ne peux pas penser Dieu sans l’existence, bien que Dieu != existence de Dieu ni Dieu := être existant (mais plutôt, en effet, être parfait). Je ne sais pas si la différence que je fait est claire ni si Duns Scot en parle et que je découvre la Lune (j’ai pas lu Duns Scot). Je fais des recherches autour de Duns Scot depuis ton message (merci beaucoup d’ailleurs) et je vois que Ockham a contesté sa distinction en arguant que si deux choses sont distinctes conceptuellement mais pas réellement, on peut faire deux propositions contradictoires à leur sujet. Which seems to make sense sauf si on précise de quoi on parle (je ne vois pas ce qui contredirait qu’il n’y a pas de montagnes sans vallées mais ça n’implique pas pour autant que “montagne” et “vallée” soient synonymes (whatever that means!)) Ensuite je n’arrive pas bien à comprendre comment on articule cette dichotomie (réel/formel) à Dieu : certainement l’existence de Dieu ne peut pas exister indépendamment de Dieu so that’s out of the way mais du coup qu’est-ce qui nous permet de dire que deux idées sont différentes si elles n’ont aucune différence réelle? Si je reprends mon cas des créatures qui ont des reins et des créatures qui ont un cœur, certes le rein et le cœur c’est pas pareil, mais les deux classes sont confondues: où est la difference conceptuelle? Comment, puisqu’elle n’est pas réelle, peut-on même vérifier que cette différence conceptuelle existe et qu’on ne s’est pas trompé en la posant? En prolongeant la question on arrive assez vite à la distinction kantienne synthétique/analytique en fait ^^ Bref j’ai toujours pas compris comment l’existence de Dieu pouvait être formellement différente de son essence mais ca ma donne envie de lire plus de trucs donc merci!
  14. Non comme un compliment. C’est votre morale conjugale qui vous rapproche et votre attachement aux applications très pratiques (votre côté thick) de la grille théorique. Je comprends pourquoi Hoppe aime Kant.
  15. Certes mais Descartes écrit justement à ce propos que les deux sont indissociables. De même que la vallée est indissociable de la montagne (ce qui est un peu étrange comme argument; le film de Ford ne s’appelle pas Qu’elle était verte ma montagne!). S’il dissociait vraiment les deux il ne pourrait pas sauter à l’existence (et il se contenterait de “si dieu existe alors il existe de telle et telle façon”). Kant considère vraiment la réalité des 5$ comme un prédicat? Je présenterais plutôt les choses comme ça : si l’existence découle de la perfection essentielle de Dieu et n’est donc pas comparable aux fesses des licornes, prenons une propriété physique indissociable de l’objet physique (l’eau bout a 100 d dans des conditions normales de pression). Je ne peux pas concevoir l’eau sans concevoir qu’elle ne bout pas à 100 mais ça n’entraîne pas que l’eau existe. Si Descartes ne voulait pas s’entendre dire ça il ne fallait pas parler des montagnes et des vallées. On remonte juste un cran en “contenant” l’existence dans la perfection et la perfection dans Dieu. Quel que soit le nb de poupées russes j’ai du mal à voir en quoi ça ne se résume pas à : Dieu existe par définition. C’est impossible de démontrer à priori que dieu existe sans partir de son existence à titre d’hypothèse (sinon bonjour la démonstration) or la définition de dieu (ou son essence mais visiblement le principe de dieu c’est que l’existence et l’essence sont indissociables) rend ça impossible. C’est comme vouloir démontrer le principe de non-contradiction: on ne peut pas le démontrer sans l’utiliser. Il ne s’intègre pas à la démarche discursive/deductive d’une démonstration. J’avais vu passer Godel mais j’avais pas fait d’effort pour comprendre et little did you expect je n’avais rien compris. Oui j’ai fait exprès de faire mon gros bourrin putaquotebattle. Certes ‘^^
  16. Je lis les Méditations métaphysiques c'est tellement sophistique par moments. "J'ai défini Dieu comme existant donc il existe; s'il existe pas c'est pas Dieu." Il y a une critique de Brentano (dans Vom Dasein des Gottes) qui me fait bien marrer. L'argument de Descartes goes: Je tire de ma pensée l'idée de Dieu, Je conçois clairement et distinctement l'existence actuelle et éternelle comme prédicat de Dieu, Donc Dieu existe actuellement et éternellement. Et ça marche pour tout. A chaque fois que je prédique clairement et distinctement x de y, je sais que ∃y qui est en relation prédicative quelconque avec x. D'où la blaguounette de Brentano: Je tire de ma pensée l'idée d'or, Je conçois clairement et distinctement l'or comme prédicat d'une montagne, Donc les montagnes d'or existent. De fait, quand "je tire de ma pensée l'idée de Dieu", il faut bien que l'existence ne soit pas déjà "contenue" (pour parler comme Kant) dans l'idée, sinon bah Dieu existe parce que c'est comme ça. Et c'est d'ailleurs la réponse que ferait Descartes: je ne peux pas concevoir clairement et distinctement l'or comme prédicat d'une montagne parce que les montagnes ne sont pas en or par définition alors que Dieu existe par définition. Mais ducon dans ce cas on démontre que dalle. Si on dépasse le stade circulaire, on ne peut pas pisser plus loin que "si un Dieu existe, alors il existe éternellement et actuellement". De même, si les licornes aux fesses roses existent, elles ont les fesses roses. Ça n'implique pas que les licornes aux fesses roses (ou Dieu) existent. Bien chiant à lire. Et moi qui n'aime pas la littérature secondaire surtout pas en philo et surtout pas en français, je suis servi. /rant Sinon je lis La Doctrine du droit de Kant. J'ai presque fini. C'est la première fois depuis longtemps qu'un bouquin me fait vraiment changer de point de vue sur les bases du libéralisme (notamment le droit de révolte). C'est aussi super clair. Dans les marges y a des trucs bien chtarbés (sa définition du mariage comme contrat réglementant la consommation (sic, il pense que baiser c'est consommer, ce qui est plutôt juste) réciproque des organes génitaux du partenaire (he must have been awesome on first dates), le droit de propriété intégral sur les serfs "sauf pour les trucs obscènes", la défense de la peine de mort (même si son entartage de Beccaria fait réfléchir)) donc en plus c'est même pas ennuyeux à lire, ce qui est pas tous les jours le cas avec Kant. J'ai presque envie d'enchaîner sur La Doctrine de la vertu rien que pour le fun. Parfois Kant me rappelle un peu @Rincevent Je lis aussi beaucoup de bouquins d'histoire sur la colonisation française en Afrique (Ageron, Thobie, Rivet, Singaravélou). J'ai presque fini L'Âge des extrêmes d'Hobsbawm (ben c'est vraiment nul). Je vais bientôt lire Hobbes On Civil Association de Oakeshott. J'ai lu Hobbes et la conception républicaine de la liberté de Skinner. C'était clair et tout mais pas dingue non plus, en gros la thèse est que Hobbes écrit essentiellement contre les Républicains qui pensent qu'on est plus ou moins libre selon le régime, ce qui n'a aucun sens pour Hobbes: on est toujours aussi (peu) libre dans n'importe quel régime puisqu'on est toujours libre tant qu'on n'est pas enchaîné. Hobbes emploie notamment (De Cive, chap. IX) l'image d'un homme sur un bateau qui pourrait sauter à l'eau mais ne le fait pas ("obstacle arbitraire", càd relatif au libre-arbitre): c'est ce genre d'obstacles que doit mettre en place la loi. J'avais le Léviathan en anglais à côté en lisant Skinner et j'allais chercher les passages qu'il citait, c'était une excellente expérience de lecture et j'ai trouvé cette pépite: Chap. 30. Chaque phrase est lol worth avec la palme pour "il faut pas exterminer tout le monde en arrivant". Enfin pendant mes cours de philo ennuyeux à mourir la gueule ouverte, je lis en pdf The Limits of Liberty de Buchanan, qui me plaît beaucoup, et je comprends enfin la définition @Trampienne de l'anarcapie: As noted earlier, any equilibrium attainable under anarchy is, at best, fragile. The individualist must view any reduction in the sphere of activities ordered by anarchy as an unmitigated ‘‘bad.’’ He must recognize, nonetheless, that anarchy remains tolerable only to the extent that it does produce an acceptable degree of order. https://forum.liberaux.org/index.php?/topic/55116-anarcho-capitalisme-vs-libéralisme-minarchisme/&do=findComment&comment=1783818 Ce qui m'a fait penser que Strauss s'était peut-être planté en opposant le libéralisme moderne détaché de la quête du bonheur et du bien (inversée en fuite de la souffrance, par le travail dans Locke par exemple, où l'effort nécessaire à l'acquisition de la propriété permet de nous préserver du malheur/douleur/besoin plutôt que d'atteindre le souverain bien) au libéralisme antique ou à la conception antique du DN. Ce qui change me semble plutôt que le bien n'est pas l'attribut d'un résultat (i.e. d'un ordre social fixe) mais d'un processus (n'importe quoi qui émerge de la libre interaction des individus), ce qui ne mène qu'à un relativisme réduit, càd qu'on ne peut effectivement pas fixer à l'avance les critères de ce qui est bien, mais plutôt le protocole qui les fera apparaître (competition as a discovery procedure toussa). En fait j'aurais pu me rendre compte de tout ça en lisant Hayek mais bizarrement non. J'ai regardé un peu la revue Public Choice après et je suis tombé sur cet article passionnant sur les contrats dans les sociétés de pirates (Bartholomew Roberts etc), des vrais contrats et pas des contrats fictifs à la contractualisme qu'on n'aime pas: http://peterleeson.homestead.com/The_Calculus_of_Piratical_Consent.pdf
  17. Vilfredo

    Aujourd'hui, en France

    C'est beau comme du Renaud.
  18. Vilfredo

    Aujourd'hui, en France

    Moi je connais quelqu'un qui adore lire sur eBook parce que quand tu tournes la page, ça fait le bruit de la page qui tourne. C'est le principe de l'eau en poudre: il faut ajouter de l'eau pour obtenir de l'eau. C'était ma minute Baudrillard.
  19. J'ai peut-être mal compris mais où as-tu lu que les deux étaient mélangées?
  20. C'est surtout fait pour des gens soit qui écrivent tellement mal qu'ils ont besoin de rajouter du métalangage pour se faire comprendre, soit pour des lecteurs tellement cons qu'ils sont perdus quand les mots dépassent quatre syllabes. C'est une variante du n word, usage tout aussi absurde puisqu'il présuppose que le contenu du message n'est pas suffisant pour identifier si la personne est raciste ou non (précisément parce qu'on présuppose qu'on a affaire à des cons dans la position de l'interlocuteur et du locuteur). Bref, c'est le gabuzomeu des cons.
  21. Uh tu as regardé les cours de Harvard? Comme je me suis inscrit au cours de philo de l’esprit j’ai vu que Sandel faisait le cours sur la justice que @Tramp voulait regarder il y a longtemps et je ne sais pas ce que tu en as pensé Tramp mais je viens de commencer et c’est vraiment pas mal même si je trouve qu’il passe trop de temps à interroger les élèves. Ça va peut-être changer quand il fera des cours sur des auteurs. Sinon j’ai vu ça de pas mal dans le genre : mais je vous accorde que le mec frôle un peu l’hystérie. Mais franchement pas trop mal pour un noob. Eventually il y a le cours de physique de Susskind mais J’ai vite arrêté je captais rien
  22. Jai fait un petit dossier sur ordi avec mes notes de Sapolsky plus d’autres lectures complémentaires et sinon je l’écoutais dans la rue en allant au boulot pendant les trêves de janvier l’an dernier et regarder les gens autour de moi en l’écoutant parler du comportement sexuel chez les primates et de la synchronie menstruelle chez les hamsters was priceless. C’est à peu près un 60h en effet, sauf pour certains cours peu denses (Ethology, les intros un peu lame faites par des étudiants pour la neurobiology et l’endocrinologie (celle-là est vraiment nulle), le cours sur l’agression est aussi assez peu informatif dans mon souvenir). Les meilleurs cours, me semble-t-il, étaient Recognizing relatives, Chaos and reductionism, les deux Behavioral evolution et le premier Behavioral genetics. C’est un plaisir d’écoute sans comparaison, ses formules tics (we’re off and running about..., there’s this whole world of...) et comme tout le monde le sait, il explique comme personne les trucs les plus techniques, il est humble, drôle, il présente l’état du débat de la façon la plus neutre possible. Vraiment un modèle de pédagogie.
  23. Plus jolie de fesses que de face
  24. Vilfredo

    Actualité Covid-19

    Si le pic est passé quid de l’hypothèse saisonnière? Ou alors tu penses à un plateau à partir de mtn?
  25. Un petit triangle de couleur pour les nonosses un petit noeud pap pour les liborgiens libertariens ca envoie plus de phéromones
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