Pelerin Dumont

Empire ottoman ce serait plutôt EU IV, la date de début de l'empire ottoman (1336) est disponible seulement dans ckii. Pour le royaume de Sicile c'est beaucoup plus rentable de synergiser les cultures grecques et normandes plutôt que se taper la tradition nord africaine assez inutile (bonus dans le désert et infanterie garbage). Donc conversion à l'orthodoxie/catholicisme pour eviter les rebellions et le reste ça dégage /s.

Je voulais plutot parler des profs avec leurs propres classes. Didons qu'à vue de nez on faisait le meme programme que mes parents si on compare avec les manuels d'époque, c'est à dire faire des problèmes de maths type baignoire qui fuit ou calculer des surfaces/aires sur des terrains de foot et pas mal de géométrie euclidienne assez poussée. On avait fait aussi passer du temps sur les systèmes de conversion en unités avec les degrés d'alcool, les carats et les nabuchodonosor/jeroboam etc. On faisait pas mal de cours en anglais parce que ld prof était anglophone à la base et j'imagine que cela m'a aidé plus tard.

ça doit dépendre des enseignants et de la politique du directeur d'établissement ? De mon expérience personnelle tu pouvais tomber sur bon prof qui faisait le programme à l'ancienne et n'avait pas pris en compte les dernières mises à jour de l'EdNat.

J'ai lu la princesse légère, le conte est drôle et distrayant sans être renversant. Je trouve que le revit aurait gagné à davantage jouer sur les codes et introduire plus d'ironie et de décalage comique. Pour le roman d'Aurelien Bellanger, j'ai lu "Un continent de douceur" et j'ai l'impression d'avoir déjà cerné le style de l'auteur : namedropping de marques et de noms propres par de longues énumérations ; parodies de célébrités en reprenant leurs tics de langage (BHL, Sarkozy, Patrick Buisson...), plongée dans l'ambiance d'une époque par des souvenirs personnels et des descriptions prenantes et fournies, liaison et juxtaposition de 2 domaines a priori sans liens logiques, personnages masculins jeunes, ambitieux et un peu beta sur les bords sous la coupe d'un mentor omniscient et vicieux etc Bon après son délire de narrer l'histoire européenne via le récit d'un pseudo royaume yougoslave pris dans la tourmente des guerres de Yougoslavie m'a moins convaincu (ça paraît pourtant bien avec son recit enchevêtré double entre vie d'un collegien dealant des billes et des calots et me mariage arrangé d'une banquière et d'un prince desherité, mais la partie sur BHL m'a fait lâcher l'affaire). Son style s'use vite et s'avère très répétitif, dans les faits les premiers chapitres sont géniaux puis l'intrigue s'estompe en intensité et en intérêt, avec quelques fulgurances. Mais ça reste inconsistant, à la fin on n'a pas vraiment de réponse satisfaisante car l'auteur ne parvient pas à se défaire de ses propres préjugés et à dépasser les vues de ses personnages. On finit par remarquer ses lacunes derrière ses belles envolées lyriques sur les parkings de Cergy ou les parcours d'accrobranche des Alpes slovènes. Aurelien veut parler de maths sans visiblement avoir poussé la matière très en avant, ce qui donne lieu à un roman sur les maths mais sans vraiment de substance ou de matiere scientifique (pourquoi des roulements billes révolutionnent l'axiome du choix ou permettent de faire des "viseurs à laser spatiaux" ca n'a aucun sens, je n'en peux plus de l'entendre jacter de Gorinski et de ses roulements a billes qui permettent de faire des armes, des calculateurs, des fusées et que sais je encore. D'autant plus qu'on apprend que leur système de stockage des binaires/chiffres est basée sur des molaires de prisonniers juifs déportés par les SS durant la WW2, ça n'a aucun sens bordel, ce passage etait glauque, malaisant et inutile, depuis quand tu stockes des chiffres premiers dans des molaires ?). Pour continuer mon rant, la geographie et l'histoire de la principauté n'a aucun sens, on se contente de name dropping sans dépasser les lieux communs. Pourquoi inventer un micro état dans la région alors qu'on a déjà le Liechtenstein, saint marin, Monaco etc ? Je comprends l'idée du meeting pot : un ancien état du saint empire, peuple d'allemands orthodoxes (?), vassaux des Habsbourg mais qui a des liens avec la Russie via les maths (?), et qui a aussi des liens avec Venise (parce que). A un moment, on se taoe un passage sur Wall street et mes banques d'affaires assez superflu et inutile (ça ne sert qu'à mettre en valeur la personnage principale et pourrait se résumer à : "on utilise des maths pour prédire des trucs" et "les US sont le futur de l'europe" : passage assez bizarre d'ailleurs car il a une vision très déterministe du truc : on fait des modèles qui tombent pile poil sur le bon cours et bim on trade, pas de modèle de Black scholes, d'intégrales d'ito, de smile de volatilité etc paie ton quant). Je n'ai toujours pas compris sa fixation sur BHL, qui est présenté comme le dernier samouraï de l'idéal européen, le citoyen libéral parfait, et qui part faire che Guevara dans les Balkans (Pourquoi tant de pages sur lui? Pourquoi vouloir retranscrire ses discours ? Pourquoi vouloir nous parler de ses frasques erotiques ?), et qui fait un contrepoint viril au prince karsien qui s'est littéralement fait vasectomisé au début du roman (pourquoi ajouter ce détail d'ailleurs?). Au final, beaucoup de citations grandiloquentes sur l'Europe pour au final peu d'analyse et de réflexion, on s'arrête au stade de "l'Europe est devenue trop grande pour elle même, elle a exporte son mode de vie et ses idéaux et maintenant ça décline lol", sans réfléchir veritablement aux raisons et cause de son rayonnement et de son déclin.

Les posts de Megille en taverne font toujours mouche

La méthode d'éducation de mon père c'était de me lancer des défis avec des récompenses à la clé, du style "saute du plongeoir de 10 m pour x€", "va grimper dans cet arbre massif pour x€" , "combien pour que tu fasses du saut à l'elastique, que tu t'approches du bison etc". Ma mère trouvait ça débile et dangereux mais au final j'ai l'impression d'avoir une moins grande aversion au risque 🤔. Tu peux aussi insister sur des exemples de réussite que tu juges bon de suivre en leur montrant ce que cela pourrait leur apporter. Je me souviens que mon prof d'anglais de prepa était fier de nous dire qu'il avait acheté des Legos à ses filles et qu'il avait proscrit les jouets connotés féminins (au profit de jouets plus "scientifiques") pour que ses filles de dirigent vers le STEM. Sinon tu peux les pousser vers des sports de combat ou leur apprendre des prises de karaté /s.

Narcissisme ? Outrecuidance ? Égocentrisme ? La traduction serait "avoir droit à" ou "Penser que le monde nous est du ou tourne autour de notre petite personne".

J'ai fini Héliopolis de Junger, c'est toujours aussi merveilleusement bien écrit, et cela fourmille toujours autant de réflexions pertinentes sur l'art, la politique la vie au sein de la cité des hommes, l'autorité, la liberté, la solitude, la perception et les rêves, son amour immodéré pour le vin etc Ce qui rend d'autant plus incompréhensible l'absence de rééditions récentes. C'est quasi certain qu'il y a un public pour ces livres, je me demande ce que font les ayant droits en France. Pour la suite je pensais lire la princesse légère de Georges Mc Donald ou un autre roman d'Aurélien Bellanger.

@Mégille (tu fais toujours l'accueil des nouveaux ?)

Malborough, soit l'ancêtre de Winston Churchill, fut le général en chef des armées coalisees contre Louis XIV lors de la guerre de succession d'Espagne, conjointement avec le prince Eugène. La chanson serait composée suite à la défaite française de Malplaquet (1709 donc), où l'on a cru qu'il avait perdu la vie.

Celles d'avant 1900 ouais (c'est des armes historiques donc catégorie D), pour celles d'après 1900, il est nécessaire de detenir une licence de tir sportif, de chasse ou de faire un métier en rapport avec la sécurité. Tu as aussi le droit de les conserver si tu en hérites.

Jefferson (pourtant ça colle sur maximum 3 axes sur 5)

Dans la réalité obtenir de bonnes données de qualité qui répondent à une question précise des métiers est plutôt compliquée si l'infra et l'architecture derrière est foireuse (ce qui est souvent le cas), et qu'il faut savoir fouiller pour trouver les causes des problèmes d'alimentation ou de qualité de donnees. Alors je ne dirais pas que le quotidien est stimulant style colle de maths mais je pense que tu sous estimés un peu le truc. Une bonne partie de la valeur ajoutée du consultant vient de la connaissance métier, de l'organisation de la boîte et du sous effectif ou manque de compétences des equipes internes. Mais tu n'as pu tester ces compétences en entretien

J'ai bien aimé l'homme sans postérité par contre je n'ai pas compris l'intérêt de Brigitta, ce n'est pas vraiment une romance (c'est plutôt la recollection de faits passés), l'intrigue n'en est pas vraiment une (on devine la pirouette finale avant la fin, ce qui de toute façon n'est pas très interessant), et le narrateur est un spectateur passif du récit (que vient-il faire ici d'ailleurs?). Certes mais je n'aime pas vraiment les contes classiques, je prefere les parodies ou le travestissement des repères, qui permettent de détourner la trame du récit. Ce livre est disponible par moment sur certains sites généralistes. J'ai toujours été tenté par sa lecture, c'est similaire aux piliers de la terre ou l'œuvre au noir ? Ça me paraît bien récent comme auteur, et où sont les récits épiques de fiers guerriers hyperboréens maniant le fer et le feu dans la droite lignée d'Arminius et Siegfried?

Tu aurais une astuce pour trouver Eumeswil d'Ernst Junger ? Par ailleurs j'ai aussi lu l'homme sans postérité et Brigitta du romancier autrichien ainsi que Michel Kolkhaas 🤔 Mais je me demande si je continue sur la route du folklore germain avec par exemple Rubezhahl ou Thomas Mann ou alors si je dois reprendre la route libertaire de Hesse ou Junger

Le résumé ne donne pas vraiment envie de lire l'œuvre. Sinon j'ai suivi les conseils de ce forum et j'ai fini Lud-en-Brume d'Hope Mirlees, très bonne découverte alors que je le suis guère friand de fantaisie. J'ai également apprécié un Jardin sur l'Oronte même si j'avoue été un peu déçu par la brièveté et le cote mitigé du recit, ni dans le grandiose epique ni dans le detail historique (je m'attendais à un chef d'œuvre absolu) .

Le pire c'est que les recettes TV des clubs ont chuté elles aussi (de 570M à 220 de mémoire ) du fait du contrat CVC (qui prend entre 13 et 17% des dits droits) et des frais de fonctionnement de la Ligue qui ont significativement augmenté. De plus DAZN, le nouveau distributeur, ne paie pas les coûts d'exploitation d'environ 20M (qui doivent donc être payés par la Ligue). Ce qui donne lieu à une réalisation low cost (pas de multiplex, pas de consultants sur tous les matchs, pas de journal récapitulatif de la semaine...). L'offre proposée par DAZN est très limitée (8 matchs de L1/9, Euroligue, championnat belge et C1 féminine) et n'a pas vraiment de public cible identifié : les clients âgés et aisés, historiques de la L1, s'en fichent de la boxe et de l'esport. Ils voudraient au contraire les compétitions europennes ou les championnats de foot étrangers (sur Canal ou Bein). L'absence de bundle promotionnel est un manque de ce point de vue. Quant au public jeune qui serait intéressés par les autres contenus proposés par DAZN, ils n'ont évidemment pas les moyens de payer 30€/mois. Surtout qu'au tarif annuel on passe de moins de 100€ sur prime à plus de 300€ (alors que le prix payé par le diffuseur a diminué...). https://www.lequipe.fr/Medias/Article/Iptv-telegram-comment-les-fans-s-organisent-pour-contourner-l-abonnement-dazn-et-suivre-la-ligue1/1501872 https://www.lequipe.fr/Football/Article/Avec-des-revenus-en-nettes-baisses-la-ligue-1-face-au-risque-du-declassement/1501605

Pour la langue maternelle je suis d'accord mais pour l'influence d'y prénom sur la personnalité je suis moins sûr. J'avais un camarade du même âge qui se trouvait mon homonyme, c'était un élève turbulent, violent et dissipé qui a fini en decrochage scolaire tandis que j'étais effacé, timide et que j'ai pu finir ma scolarite sans encombre 🤔. Je n'ai pas non plus l'impression que les prénoms jouaient sur les cercles de relation, ce sont plutôt des indices ou conséquences de la culture et l'environnement social de tes parents qui sont les véritables facteurs déterminants.

J'en fait un peu mais régulièrement (4-5 fois par semaine), je fais tout de tête par contre en essayant d'augmenter linéairement la difficulté et en intégrant des exercices selon mes trouvailles en ligne ou IRL. Pas vraiment de suivi de performance dédié(hors ma memoire) mais ça m'intéresserait également.

Vous avez suivi la dernière histoire tendance de wall street bets, à savoir le légendaire "I bought $700k worth of Intel stock today" ? https://www.reddit.com/r/wallstreetbets/s/qc4Pt9MWQs

Je préférais quand Patrick Boucheron lançait ses meilleures répliques pour vilipender Dominique Barthélémy à propos d'obscurs débats historiographiques sur l'école des Annales. Ses articles mondains sur la cérémonie d'ouverture sont plats et sans éclats.

Ça tombien bien, il n'y a pas (ou très peu) de stages ouvriers en école de commerce. Le stage ouvrier ne produit aucune connaissance que l'on ne détient pas à priori : > les métiers peu qualifiés sont souvent répétitifs, contraignants et peu stimulant intellectuellement, quelle surprise. > le piston permet éviter ces peines, par exemple en etre dispensé étant élu au BDE ou en te faisant recruter par la boîte de tes parents /connaissances. > On y rencontre des personnes en dehors de notre cercle sociaux, certains sont sympathiques d'autre plus obtus, quelle surprise (×2) > les employés n'aiment pas beaucoup leur patron et il y a peu de mobilité de carrière envisageable. > les "savoirs" qu'on y apprend (utiliser un monte charge, porter des cartons, ranger des stocks, etc) n'ont aucun rapport avec les postes futurs/les connaissances vues en cours. > Si tu es trop naïf tu peux te faire exploiter par certains managers peu scrupuleux. Je savais tout cela bien avant de réaliser le stage ouvrier donc l'intérêt de passer 1 mois là dessus ne me paraît pas évident. Tu noteras que mon message commence par "Dans mon cas personnel".

7 ans avant sa mort, contre 57 dans sa croyance natale, est ce bien pertinent ?

Je note que notre cher appreciateur du vicomte de Turenne se prétend "chrétien sans reproche" et dispose d'un étendard pontifical sur sa bio alors qu'il arbore le nom d'un prince reformé... sans doute un grand génie.

J'ai lu l'article et je ne suis pas certain que "c'était mieux avant, quand les hommes allaient faire la moisson avec leurs compagnons virils et les femmes à la caisse du supermarché ". Dans mon cas personnel j'ai effectivement très peu travaillé l'été pour les raisons évoquées (train de vie honteusement entretenu par la générosité familiale), mais aussi parce que j'en avais peu l'occasion (les 2 étés en classe prépa à la rigueur mais les periodes estivales suivantes sont passées en stages pour l'école d'ingénieur). En somme je vaquais mon temps à me balader dans la nature, lire des livres des journees entières, aller au cinéma ou participer à des marathons de jeux de société. D'un point de vue économique quel est la rationalité d'aller faire un job mal payé, contraignant et dévalorise socialement quand tu peux donner des cours de maths ou de physique pour 25 a 30€ de l'heure ? Je l'ai bien vu en stage "ouvrier" où un mois de travail m'a fait gagner l'équivalent de 4 ou 5 heures de cours (mais c'etait un salaire gagne à la sueur de son front !). En outre les témoignages n'abondent que dans un sens, celui du superviseur, et l'on n'évoque pas celui du jeune employé. On débarque pour une situation où la bonne Ednat ne nous a jamais préparé et où il faut se prendre en main pour savoir ce qu'il faut faire, cela peut être déroutant au début. On n'évoque pas non plus les magouilles proverbiales du middle management, saisissant la moindre opportunité pour amadouer et berner les pauvres naïfs sous ses ordres. Pour reprendre l'exemple de mon stage ouvrier, la convention précisait bien 35h hebdomadaires et mon patron prétendait vouloir me faire travailler le week-end, alors que je commençais à 6h et finissait à 14 (voire 15 quand on me donnait du travail supplémentaire), le calcul est donc vite fait, d'autant plus que la convention prohibait explicitement et en toutes lettres le travail durant le week-end. Il est cependant resté mordicus sur sa volonté de me faire travailler toute la semaine, malgré ma relecture du contrat sous ses yeux, les RH ne semblaient pas comprendre le problème elles non plus . Et je n'ai pas eu l'impression d'être un fainéant pour refuser de me plier aux exigences unilatérales d'un mediocre en chemise. Par ailleurs, nombre de mes camarades furent victimes des retentions d'informations ou autre pratique d'un autre âge de la part des RH ou des managers durant leurs expériences estivales. Ne pensez vous pas qu'avoir le sentiment de se faire flouer ou tromper ne pousse pas nécessairement au bonheur au travail et à la productivité ? En conclusion, évidemment qu'il arrive que des jeunes soient des tire au flanc (en même temps c'est un peu de leur âge) mais ne pas vouloir optimiser son temps et défendre ses droits ou son confort personnel n'est pas une tare ou un vice, bande de docteurs de conscience médisants.