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F. mas

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Tout ce qui a été posté par F. mas

  1. C'était un peu fait exeuprès, histoire de faire dans le franco-français. J'aurais pu dire aussi devant un vermouth Dubonnet par exemple
  2. C'est une simple observation . Je pense que le problème de l'avortement se prête plus au débat que celui pour les cellules souches pour une raison toute bête : Ce dernier est plus difficile à comprendre et les enjeux qu'il véhicule sont plus difficiles à cerner. C'est d'ailleurs pour cette raison que le législateur a de son propre aveu agi par interdiction de manière prudentielle plus qu'en connaissance de cause (même si on peut se demander si pour l'interruption volontaire de grossesse, le législateur a une idée précise du moment où commence l'humanité de l'homme après fécondation).
  3. Tiens, ce topic a maintenant dévié vers l'avortement. J'en prends bonne note.
  4. F. mas

    Alcools

    J'ai goûté du fuoco dell'etna le week end dernier. Alcool sicilien assez sucré donc plutôt assassin, pas mauvais sans être à tomber par terre, mais 73% quand même.
  5. Elle est au bistrot à râler devant un match de foute en dégustant de la suze.
  6. L'histoire de machin ontologique est une coquetterie intellectuelle, bien sûr, mais sur le définition flottante du libéralisme et son usage moral (comme approbation ou rejet), il vise juste. Il fait simplement une erreur de jugement assez répandue : tout en refusant de définir le libéralisme, il en retient tout de même une définition implicite qui lui permet de filtrer la réalité et d'affirmer que le monde qui se présente à lui est libéral. Il ne retient du monde politique d'aujourd'hui ce qui accrédite sa thèse (implicite) et ne voit pas ce qui l'infirme (biais de narration, biais de confirmation). L'erreur "libérale" symétrique est tout a fait possible. Il est tout à fait possible de sélectionner dans notre expérience quotidienne que ce qui s'apparente à du collectivisme et de ne voir que ce qui corrobore notre affirmation de départ.
  7. Moi je le trouve pas bête ce type. Il a le mérite de ne pas fétichiser les étiquettes, même s'il se trompe en partie.
  8. Si le fn est de gauche, on ne peut plus accuser certains libéraux d'être complaisants avec l'extrême-droite ! Problem solved ! Merci Liborg
  9. Un article : http://tempspresents.wordpress.com/2009/08/24/stephane-francoisqu%E2%80%99est-ce-que-la-revolution-conservatrice/ un livre : http://livre.fnac.com/a1056777/Louis-Dupeux-Revolution-conservatrice-dans-l-allemagne-de-weimar
  10. Non, ce que je veux dire, c'est que l'une de ces deux personnes s'est contenté de parler sans avoir les leviers de commandes, l'autre pas. Entre une personne qui dit des bêtises mais ne fait rien, et l'autre qui débite des paroles onctueuses tout en te filant un coup dans les burnes, il est possible de faire la différence une fois qu'on met de côté le seul discours La question que je pose, quelle est celle dont la responsabilité est la plus engagée dans une entreprise condamnable politiquement et moralement ? Mon propos n'est, encore une fois, pas de défendre LP, mais d'observer qu'en politique, la parole fait écran aux actes réels des uns et des autres, et qu'il faut tout remettre à plat pour juger. Obama qui drone l'Afghanistan en souriant, Sarko qui détruit un pays après un fouting, Normal Premier intervient au Mali, tout le monde trouve ça normal. Par contre, la presse se répand en déclarations offusquées quand Le Pen père ou fille se contentent de dire une énormité (et pas d'en faire). Je trouve ça à la fois particulièrement hypocrite et surtout une erreur de jugement. L'une des raisons qui me fait me défier de la politique porte justement sur l'instrumentalisation des passions des uns et des autres au services des politiciens professionnels. Il s'agit réellement de nivellement vers le bas et de démobiliser tout esprit critique pour éveiller le panurgisme des uns et des autres. L'un agitera le ressentiment contre telle catégorie de population, l'autre contre telle autre, et le tout pour rester en poste ou se faire élire. Le Fn se focalise sur les immigrés, le PS sur les riches et l'ext droite, l'ump sur les roms, etc. Il y a toujours un démagogue pour flatter la foule et surtout lui interdire de raisonner trop calmement. Et on est tous à un moment donné la foule.
  11. Oui enfin et Urba, Luchaire, les irlandais de Vincennes, les écoutes de l'Elysée, Hernu et le rainbow Warrior, RP Pelat, Grossouvre, Deferre et la mafia Guérini, la cassette Méry, l'affaire Boulin, Clearstream, les frégates de Taiwan, etc. Ca fait beaucoup plus. Et encore, on ne s'est pas trop intéressé aux affaires locales.
  12. Oh sisi
  13. Ah oui, tout à fait, je ne dis pas du tout que c'est parce qu'ils sont plus intègres que les autres. Le fait qu'ils soient en coupe intertoto jusqu'à présent n'est pas étranger à leur score low level. Ce qui me fait dire que le vrai problème, c'est ce système d'incitations à la truanderie généralisée qu'on appelle république française. Une autre remarque, une certaine extrême droite formule la même critique du système politique français (enfin avec une certaine ext gauche aussi). Malheureusement, les solutions qu'elle propose ne font que reloader la 5eme république originelle et donc ne comprend pas que les mêmes causes produisent les mêmes effets.
  14. ah ben je ne suis pas le seul.
  15. Une allégorie du combat ordinaire du libéral contre la bête immonde dont le ventre est encore fécond http://www.youtube.com/watch?v=DhrOwESLBbs
  16. Le discours anti-système plait particulièrement à ceux qui se sentent marginalisés, et qui trouvent particulièrement insupportable la confiscation de la vie et de la parole publique par des élites politiques et médiatiques particulièrement pleines de morgue et d'arrogance. Philippe Muray disait que le peuple se servait de Le Pen comme d'un gourdin pour estourbir tout ce beau monde, et que pour se servir d'un gourdin, il n'y avait nul besoin d'être gourdiniste. Les types qui votent Le Pen en le prenant soit pour le plus libéral, le plus souverainiste ou le plus socialiste devraient s'intéresser en général au fonctionnement des partis politiques en démocratie. Ils devraient aussi s'intéresser à l'évolution du front depuis ces 30 derniers années, dont le discours change tous les dix ans pour s'adapter à son nouveau public et passer du groupuscule de radicaux au parti adulte, c'est à dire de la boutique artisanale à la cash machine pour appâter le chaland. Mais ô surprise, c'est pareil pour les autres partis. Je ne suis même pas persuadé qu'une fois au pouvoir, le fn fasse radicalement autre chose que ses adversaires. Shoto : Il faut avouer qu'à côté du PS, de l'udr, du rpr et de l'ump, ce sont des petits joueurs. Des tout petits joueurs amateurs.
  17. Tout à fait, mais s'il faut juger les gens sur leurs actes et pas seulement sur leurs paroles passées (et donc évaluables), alors mon seul propos est de dire que ce n'est pas à l'avantage des antifascistes, antilepénistes et autres marioles politiciens professionnels. ce n'est bien évidemment pas pour tresser des couronnes de lauriers à la petite boutique des horreurs.
  18. Fantasme SM avec Marion sur liborg !^^
  19. Duprat a été assassiné par le Fn ou par JM Le Pen ? Je croyais qu'on avait jamais retrouvé le coupable.
  20. C'est sur ce dernier point que je suis en désaccord avec toi, même si je suis prêt à reconnaître que l'artifice peut limiter en partie l'influence de la classe de politiciens professionnels actuelle : la démocratie directe n'est pas un remède à la partitocratie ni à la démagogie. Elle n'est que le premier stade de développement d'une démocratie qui tend naturellement à la social-démocratie. Les partis ont été inventé pour pallier à l'aléa du suffrage, et sauf à les interdire, je ne vois pas ce qui empêcherait leur reconstitution sur les mêmes bases qu'en démocratie représentative (limiter l'aléa du suffrage, organiser l'offre politique et le marchandage des biens publics).
  21. F. mas

    Intolérance Des Femen

    Disons que quand elles expriment leur haine des religions OSEF, chacun devrait pouvoir penser ce qu'il veut, mais quand elles s'introduisent dans les Eglises, tronçonnent les croix etc. ça devient plus problématique : on sort de la seule liberté d'expression. Ce qui est aussi problématique, c'est que ces provocations calculées sont tolérées par les pouvoirs publics, là où certains autres n'auraient pas le droit de dire le quart du début de ce qu'elles dégobillent devant les micros complaisants.
  22. Préventivement, on devrait foutre Valls au trou, histoire de protéger les libertés publiques de ce pays.
  23. Je réponds à Chitah sur la fascination réelle ou supposée d'une frange des libéraux pour l'ED : Pour juger de ce genre d'association entre libéralisme et politique politicienne, il faut à mon avis garder le calme des vieilles troupes. Il n'y a aucun parti qui trouve grâce à mes yeux parce que je ne suis pas démocrate, et que l'ambition, à plus ou moins long terme, de tous les partis est d'intégrer le marché politique, qui est par nature attentatoire à la justice et à la propriété. Maintenant, quels sont les partis les plus répréhensibles parmi les partis en présence, qui sont déjà des organisations quasi criminelles (libertarian point godwin) ? Ceux dont les lidères sont restés dans l'opposition toute leur vie où celles qui ont accédé au pouvoir, et se sont rendues coupables d'exactions qui en droit commun seraient qualifiées de crime de guerre ou de crime contre l'humanité. L'intervention en Libye, c'est Sarko ou Lipoune ? L'affaire des frégates, c'est Marine ou le centre-droit ? Sans considérer avec beaucoup de sympathie l'ED, je n'ai pas plus de sympathie pour le reste du spectre politique. Il faut se méfier des beaux discours en politique et chercher à confronter les différents discours et les faits histoire de remettre les idées à l'endroit. Ce que je dis fonctionne pour tous les types de discours politiques, qu'ils soient de droite ou de gauche, parce que le lip service et le besoin de reconnaissance (les rétributions symboliques) tendent à faire écran sur les actions réelles des acteurs politiques, aussi différents soient-ils. Sinon, on peut reconnaître à FJ une chose, il a raison de pointer l'impossibilité de penser un libéralisme politique "hors sol". C'est une stratégie politique pour la liberté pour la France qui mériterait d'être engagée.
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