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Tout ce qui a été posté par F. mas
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Émeutes Et Insécurité En France
F. mas a répondu à un sujet de Wali dans Politique, droit et questions de société
Tu dis ça parce que t'es jaloux. -
Journée de l'esclavage
F. mas a répondu à un sujet de free jazz dans Politique, droit et questions de société
Et si on parlait des esclaves volontaires au service de l'Eglise au moyen âge ? La parole est à Walter Block. -
Allez, en souvenir de la victoire volée, gâchée, voire usurpée par les casseurs du PSG, un peu de Molodoi
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Pour Arendt, Robespierre, c'est en quelque sorte l'incarnation de la révolution française. Elle en fait son héros non pas au sens de personne absolument admirable, mais de personnage principal du récit qu'elle tisse à propos de la révolution avant son dévoiement. Elle ne cache pas son respect pour le personnage, ce que ses critiques ont d'ailleurs assez bien vu. Certains seront aussi intéressés par l'évolution de l'interprétation que les auteurs américains ont de leur révolution. aujourd'hui, notamment chez les conservateurs et les néoconservateurs, l'apport révolutionnaire américain pour l'histoire politique du monde est incontestable alors qu'hier, la clef de son succès résidait essentiellement dans son caractère provincial, circonscrit dans l'espace et dans le temps à une seule nation. hier : provincialisme américain v. révolution à message universel français, aujourd'hui universalisme français fondé sur les droidlom v. universalisme américain fondé sur la déclaration d'indépendance.
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Sur Arendt : étonnant, non ? Je précise qu'il s'agit du point de vue de Arendt, et pas du mien. Robespierre, c'est pas mon superpote non plus. En fait, je ne suis pas superpote en règle général avec les révolutionnaires morts.
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Comment Célébrer Un Titre De Champion ?
F. mas a répondu à un sujet de free jazz dans Politique, droit et questions de société
On voit bien dans cette vid que la violence des manifestants est totalement surestimée. Il faut encore se tourner vers les médias étrangers pour avoir une vision claire de ce qui s'est passé réellement. -
Quelques achats de livres après un périple à Londres, mais rien que du très connu : "On guns, germs and steel" de Jared Diamond, "The origin of political Order", de Francis Fukuyama, "On revolution" de Arendt et "What money can't buy: the moral limits of markets" de Michael Sandel. J'ai commencé les deux premiers et fini les deux seconds. Le livre de Sandel n'est pas complètement convaincant, sauf sur un point qui mériterait d'être étudier : la trivialisation par le commerce (ou plus exactement le raisonnement économique vulgaire) de certains aspects de la vie éthique tend à éroder les prérequis moraux nécessaires à un marché libre. J'en reparlerai en prenant l'exemple du libéralisme au sens strict de A de Jasay. Le livre de Arendt, qui n'est plus disponible en français depuis un certain temps, est un classique comparant révolutions américaine et française. On retiendra plusieurs aspects de l'analyse arendtienne : la réussite américaine vient du fait que les founders ont maintenu la multitude et la question sociale à distance de la politique (là où les révolutionnaires français ont échoué), E Burke a raison et T Paine a tort sur la RF, Robespierre c'est quand même un mec brillant, la logique jacobine est anti-parlement et anti-représentation parce qu'elle se veut démocratique, là où celle de la constitution américaine est démocrate parce que les branches de la représentation sont des émanations populaires (enfin, relève du pouvoir constituant originaire comme on dirait par chez nous).
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Émeutes Et Insécurité En France
F. mas a répondu à un sujet de Wali dans Politique, droit et questions de société
Meuh non, tu as mal lu, je parlais d'Alain Duhamel. Comme si c'était mon genre de faire ce genre de trucs^^ Sinon, plus sérieusement, c'est effectivement un auteur controversé. Mais un anthropologue de grande stature, parait-il. -
Émeutes Et Insécurité En France
F. mas a répondu à un sujet de Wali dans Politique, droit et questions de société
Arnold Gehlen disait de l'homme qu'il est un animal de dressage. Il ne me semble pas improbable qu'une partie des canons culturels démocratiques diffusés par les médias, l'enseignement et les diverses officines publiques visent plus à déformer qu'à instruire, à conditionner ses serviteurs pour leur éviter avec certitude de ne jamais se prendre la réalité en pleine poire. Dans le cas de ces émeutes, on a quand même l'impression que la propagande d'Etat tourne à vide et qu'elle devient de moins efficace dans sa mission de service public essentielle : faire disparaître toute négativité pour que ses affidés jouissent définitivement de l'illusion de vivre dans un parc d'attraction (dans le meilleur des cas), dans le grand hospice occidental dans le pire. -
Détruire L'idéologie. Des Volontaires ? Des Experts ?
F. mas a répondu à un sujet de Pascal Avot dans Politique, droit et questions de société
Il est très bien ce Farage. En plus, il défend les pubs et porte des vestes de chasse. Si je votais et si j'étais rosbif, je n'hésiterais pas une seule seconde. -
C'est marrant, le fil pose la question en termes de civilisation, tout le monde répond en termes de culture et de physionomie (au sens large physionomie).
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Elle a été la première sur un marché qui est devenu par la suite florissant, celui de l'essai anti-libéral low cost. C'est maintenant devenu un genre à part, et elle a eu le nez assez creux pour lancer le bizness. Une entrepreneur-e hors pair doublée d'une sacrée connasse.
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Tu sais Chitah, Viviane Forrester vient de passer l'arme à gauche, profites-en : ton petit texte, tu le délaies en 130 pages et tu peux le proposer à la publication chez liber raison d'agir.
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L'origine Du Libéralisme Et De L'individualisme
F. mas a répondu à un sujet de Gio dans Philosophie, éthique et histoire
Un pâle imitateur sans aucun doute -
L'origine Du Libéralisme Et De L'individualisme
F. mas a répondu à un sujet de Gio dans Philosophie, éthique et histoire
Je ne sais pas, je suis un lapin, je ne vois pas bien les couleurs. -
L'origine Du Libéralisme Et De L'individualisme
F. mas a répondu à un sujet de Gio dans Philosophie, éthique et histoire
Quelques petites remarques sur les étiquettes anarcap, lib classique, conservateur et progressiste à la lecture des deux trois dernières interventions : S'il existe des anarcaps "réac" (Hoppe et de Jasay pour ne pas les nommer), la grande majorité de ceux qui se retrouvent dans cette idée estiment que la société sans Etat, ou du moins avec un Etat rendu moins vorace, est devant nous. Ils sont donc en quelques sortes plus progressistes que les autres variétés de libéraux. Il suffit de lire David Friedman ou Jan Narveson pour s'en rendre compte. Même Rothbard avant les années 90 a un côté hippiz qui le rend difficilement classable de ce côté là du spectre politique. Pareil pour les libéraux classiques : si certains estiment qu'il s'agit de l'ordre social à venir et de dépasser un état social périmé, d'autres imaginent qu'il s'agit en fait de revenir soit à l'Europe d'avant la première guerre mondiale (mises) soit à l'esprit des institutions de la fondation des Etats-Unis (c'est à dire à l'expérience réelle du libéralisme politique, ou du moins de ce qui s'en rapproche le plus par le passé). Ces derniers sont plutôt nombreux aux Etats-Unis, et revenir à ce qui devait être progressiste au 18eme siècle à quelque chose de rigolo mais qui peut à bon droit apparaître comme assez conservateur, voire réactionnaire. Métazet : il va falloir que tu sois plus précis. C'est quoi ta conception à toi du "libéral conservatisme" ? Je veux dire, les caractéristiques que tu nous proposes ne sont ni synonymes de la critique antimoderne de Michel Villey, ni de méfiance vis à vis de ce qui n'a jamais été expérimenté, mais comporte un autre sens : "refus de l'usage de la force sauf pour s'opposer à la force" + pas de théorisation. ça ressemble un peu à l'axiome de non agression mais sans théorisation, mais je ne vois pas bien ce que ça a de conservateur ou quels "conservateurs" défendent cette position. Sinon, revenir à l'esprit de 89, ce n'est pas réactionnaire, après 200 ans d'évolution sociale et politique ?^^ -
Je préviens tout de suite les services sociaux.
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Images fun et leurs interminables commentaires
F. mas a répondu à un sujet de Librekom dans La Taverne
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L'origine Du Libéralisme Et De L'individualisme
F. mas a répondu à un sujet de Gio dans Philosophie, éthique et histoire
Pfuuiiii vite une vidéo de chat... -
L'origine Du Libéralisme Et De L'individualisme
F. mas a répondu à un sujet de Gio dans Philosophie, éthique et histoire
Vous voyez l'importance des précisions d'usage du terme "individualisme" : j'ai tenté de décrire ce qu'était l'individualisme, ou du moins ce que pouvait signifier l'individualisme comme révolution sociale et comme représentation sociale nouvelle (idéologie), alors que dans votre texte, vous en faites un principe éthique, un devoir-être incompatible avec des pratiques sociales qui effectivement ne sont pas individualistes, ni moralement, ni factuellement. Enfin au début du texte, puisque le dernier paragraphe me semble glisser vers l'individualisme au sens méthodologique, méthodologie que j'approuve bien entendu. C'est à mon avis ce qui fait que le problème que je soulève ne vous paraît pas en être un. Le problème de l'individualisme posé par les systèmes de redistribution sociale ne vient pas de son caractère redistributif, mais de l'individuation de ses dictamenes. On s'adresse à des gens un à un et non à une foule prise en gros. -
L'origine Du Libéralisme Et De L'individualisme
F. mas a répondu à un sujet de Gio dans Philosophie, éthique et histoire
Tous les libéraux ne partagent pas la même définition de l'individualisme, et ne lui donne pas nécessairement une connotation positive. Pense à Tocqueville, pour qui l'individualisme est une pathologie démocratique. C'est parce que le terme n'a pas de définition gravée dans le marbre que je me suis permis un petit aparté pour préciser ce que je mettais derrière le terme, qui tient plus de l'évolution des moeurs et des mentalités qui ont porté les théories libérales que les théories libérales elles-mêmes utilisant l'individualisme dans leurs conceptions. En général, les libéraux utilisent trois acceptions de l'individualisme qu'ils confondent allègrement quand ils sont mal réveillés et de mauvaise humeur : il y a l'individu de l'individualisme méthodologique, qui est une méthode pour décrire les relations entre être humain et qui est normalement neutre du point de vue des valeurs, il y a l'individualisme moral, qui consiste à positiver tout ce qui va dans le sens de l'émancipation des communautés jugées oppressives ou collectivistes, et il y a l'individualisme politique, qui tend à approuver toutes les politiques allant dans le sens de l'individualisme moral. Et ce n'est que trois acceptions possibles. L'individualisme de Buchanan n'est pas celui de Hoppe qui n'est pas celui des benthamites. Et les différentes acceptions ont des conséquences théoriques et pratiques énooormes. Tiens, je parlais de Oakeshott : je vais essayer de retrouver sur le net (parce que je l'ai version papier) un texte qu'il a produit sur l'ambiguité fondamentale du vocabulaire politique européen, dont le sens et les significations ont variés selon les époques en fonction des contextes et des auteurs. Un exemple : dans un autre fil, un forumeur avait exhumé l'adage qui vient du canon (et même du droit romain) Quod Omnes tangit...On pourrait faire l'histoire de ses usages par les uns et les autres et surtout des sens différents voire carrément opposés qu'il a eu à travers les siècles. J'ai à peu près la même réflexion. Sauf que j'ai mis "minarchiste" et pas "conservateur" parce que le dernier terme me semble trop flou -
L'origine Du Libéralisme Et De L'individualisme
F. mas a répondu à un sujet de Gio dans Philosophie, éthique et histoire
Oui pardon, un moment de distraction.
