-
Compteur de contenus
12 954 -
Inscription
-
Dernière visite
-
Jours gagnés
52
Tout ce qui a été posté par F. mas
-
Elle a été la première sur un marché qui est devenu par la suite florissant, celui de l'essai anti-libéral low cost. C'est maintenant devenu un genre à part, et elle a eu le nez assez creux pour lancer le bizness. Une entrepreneur-e hors pair doublée d'une sacrée connasse.
-
Tu sais Chitah, Viviane Forrester vient de passer l'arme à gauche, profites-en : ton petit texte, tu le délaies en 130 pages et tu peux le proposer à la publication chez liber raison d'agir.
-
L'origine Du Libéralisme Et De L'individualisme
F. mas a répondu à un sujet de Gio dans Philosophie, éthique et histoire
Un pâle imitateur sans aucun doute -
L'origine Du Libéralisme Et De L'individualisme
F. mas a répondu à un sujet de Gio dans Philosophie, éthique et histoire
Je ne sais pas, je suis un lapin, je ne vois pas bien les couleurs. -
L'origine Du Libéralisme Et De L'individualisme
F. mas a répondu à un sujet de Gio dans Philosophie, éthique et histoire
Quelques petites remarques sur les étiquettes anarcap, lib classique, conservateur et progressiste à la lecture des deux trois dernières interventions : S'il existe des anarcaps "réac" (Hoppe et de Jasay pour ne pas les nommer), la grande majorité de ceux qui se retrouvent dans cette idée estiment que la société sans Etat, ou du moins avec un Etat rendu moins vorace, est devant nous. Ils sont donc en quelques sortes plus progressistes que les autres variétés de libéraux. Il suffit de lire David Friedman ou Jan Narveson pour s'en rendre compte. Même Rothbard avant les années 90 a un côté hippiz qui le rend difficilement classable de ce côté là du spectre politique. Pareil pour les libéraux classiques : si certains estiment qu'il s'agit de l'ordre social à venir et de dépasser un état social périmé, d'autres imaginent qu'il s'agit en fait de revenir soit à l'Europe d'avant la première guerre mondiale (mises) soit à l'esprit des institutions de la fondation des Etats-Unis (c'est à dire à l'expérience réelle du libéralisme politique, ou du moins de ce qui s'en rapproche le plus par le passé). Ces derniers sont plutôt nombreux aux Etats-Unis, et revenir à ce qui devait être progressiste au 18eme siècle à quelque chose de rigolo mais qui peut à bon droit apparaître comme assez conservateur, voire réactionnaire. Métazet : il va falloir que tu sois plus précis. C'est quoi ta conception à toi du "libéral conservatisme" ? Je veux dire, les caractéristiques que tu nous proposes ne sont ni synonymes de la critique antimoderne de Michel Villey, ni de méfiance vis à vis de ce qui n'a jamais été expérimenté, mais comporte un autre sens : "refus de l'usage de la force sauf pour s'opposer à la force" + pas de théorisation. ça ressemble un peu à l'axiome de non agression mais sans théorisation, mais je ne vois pas bien ce que ça a de conservateur ou quels "conservateurs" défendent cette position. Sinon, revenir à l'esprit de 89, ce n'est pas réactionnaire, après 200 ans d'évolution sociale et politique ?^^ -
Je préviens tout de suite les services sociaux.
-
+1
-
Images fun et leurs interminables commentaires
F. mas a répondu à un sujet de Librekom dans La Taverne
-
L'origine Du Libéralisme Et De L'individualisme
F. mas a répondu à un sujet de Gio dans Philosophie, éthique et histoire
Pfuuiiii vite une vidéo de chat... -
L'origine Du Libéralisme Et De L'individualisme
F. mas a répondu à un sujet de Gio dans Philosophie, éthique et histoire
Vous voyez l'importance des précisions d'usage du terme "individualisme" : j'ai tenté de décrire ce qu'était l'individualisme, ou du moins ce que pouvait signifier l'individualisme comme révolution sociale et comme représentation sociale nouvelle (idéologie), alors que dans votre texte, vous en faites un principe éthique, un devoir-être incompatible avec des pratiques sociales qui effectivement ne sont pas individualistes, ni moralement, ni factuellement. Enfin au début du texte, puisque le dernier paragraphe me semble glisser vers l'individualisme au sens méthodologique, méthodologie que j'approuve bien entendu. C'est à mon avis ce qui fait que le problème que je soulève ne vous paraît pas en être un. Le problème de l'individualisme posé par les systèmes de redistribution sociale ne vient pas de son caractère redistributif, mais de l'individuation de ses dictamenes. On s'adresse à des gens un à un et non à une foule prise en gros. -
L'origine Du Libéralisme Et De L'individualisme
F. mas a répondu à un sujet de Gio dans Philosophie, éthique et histoire
Tous les libéraux ne partagent pas la même définition de l'individualisme, et ne lui donne pas nécessairement une connotation positive. Pense à Tocqueville, pour qui l'individualisme est une pathologie démocratique. C'est parce que le terme n'a pas de définition gravée dans le marbre que je me suis permis un petit aparté pour préciser ce que je mettais derrière le terme, qui tient plus de l'évolution des moeurs et des mentalités qui ont porté les théories libérales que les théories libérales elles-mêmes utilisant l'individualisme dans leurs conceptions. En général, les libéraux utilisent trois acceptions de l'individualisme qu'ils confondent allègrement quand ils sont mal réveillés et de mauvaise humeur : il y a l'individu de l'individualisme méthodologique, qui est une méthode pour décrire les relations entre être humain et qui est normalement neutre du point de vue des valeurs, il y a l'individualisme moral, qui consiste à positiver tout ce qui va dans le sens de l'émancipation des communautés jugées oppressives ou collectivistes, et il y a l'individualisme politique, qui tend à approuver toutes les politiques allant dans le sens de l'individualisme moral. Et ce n'est que trois acceptions possibles. L'individualisme de Buchanan n'est pas celui de Hoppe qui n'est pas celui des benthamites. Et les différentes acceptions ont des conséquences théoriques et pratiques énooormes. Tiens, je parlais de Oakeshott : je vais essayer de retrouver sur le net (parce que je l'ai version papier) un texte qu'il a produit sur l'ambiguité fondamentale du vocabulaire politique européen, dont le sens et les significations ont variés selon les époques en fonction des contextes et des auteurs. Un exemple : dans un autre fil, un forumeur avait exhumé l'adage qui vient du canon (et même du droit romain) Quod Omnes tangit...On pourrait faire l'histoire de ses usages par les uns et les autres et surtout des sens différents voire carrément opposés qu'il a eu à travers les siècles. J'ai à peu près la même réflexion. Sauf que j'ai mis "minarchiste" et pas "conservateur" parce que le dernier terme me semble trop flou -
L'origine Du Libéralisme Et De L'individualisme
F. mas a répondu à un sujet de Gio dans Philosophie, éthique et histoire
Oui pardon, un moment de distraction. -
L'origine Du Libéralisme Et De L'individualisme
F. mas a répondu à un sujet de Gio dans Philosophie, éthique et histoire
C'est une forme d'individualisme, faux sans auncun doute possible, mais individualisme quand même : il y a intervention des pouvoirs publics pour affaiblir les dépendances communautaires et permettre aux individus pris isolément d'étendre leur pouvoir de faire. C'est un peu le même esprit que les théories libérales touchant à l'institution de l'Etat : on réduit individuellement l'incertitude quant aux aléas de l'existence pour permettre au plus grand nombre de se consacrer à autre chose (à commercer par exemple). Mais je reconnais que de cette forme d'individualisme au collectivisme, il n'y a qu'un pas. En fait ça dépend de l'importance que tu donnes au lien collectif recréé après la dislocation des liens communautaires. Pour les promoteurs de l'Etat social de l'après guerre par exemple, les moyens de subsistance, c'est de l'ordre de l'intendance, et les socialiser doivent permettre justement aux individus de se libérer de ses contraintes. La logique est pleinement individualiste, et se retrouve d'ailleurs chez pas mal de libéraux estampillés de gauche. D'ailleurs, ce caractère individualisant de la redistribution sociale fait soutenir à Marcel Gauchet une thèse qui peut sembler paradoxale, mais que j'approuve complètement, à savoir qu'en s'imposant après guerre, elle a travaillé à rendre de nouveau plausible les théories et les politiques libérales en Europe. Les deux guerres mondiales ont laminé les liens communautaires, l'état social s'est institué pour soutenir les familles après guerre mais ont en même temps amoindri ces derniers liens organiques au profit d'aides individualisées. Du coup, dans la sphère théorique, le libéralisme qui avait quasiment disparu au milieu des années 30 ressurgit au cours des années 70 (plutôt fin 70). -
L'origine Du Libéralisme Et De L'individualisme
F. mas a répondu à un sujet de Gio dans Philosophie, éthique et histoire
Je suis assez d'accord avec Laffreuxthomas sur le caractère individualiste de la sécu : le principe consistant à reverser des prestations à chaque individu pris séparément obsolétise les liens de solidarité familiale, et organise son transfert de la cellule familiale aux pouvoirs publics. D'ailleurs, Hoppe en parle dans DTGTF (en s'inspirant des travaux de R Nisbet sur le sujet). Cette atomisation des relations humaines est d'ailleurs une étape nécessaire vers la collectivisation, qui reconstitue le collectif artificiellement avec pour seul lien l'intervention commune de l'Etat. -
L'origine Du Libéralisme Et De L'individualisme
F. mas a répondu à un sujet de Gio dans Philosophie, éthique et histoire
Je conseillerais tout^^, mais sur le sujet que j'ai abordé : http://www.amazon.fr/Morale-politique-dans-lEurope-moderne/dp/225139043X http://www.amazon.com/The-Politics-Faith-Scepticism/dp/0300105339 Sinon va jeter un oeil sur le site de la Michael Oakeshott Association (j'en suis membre) http://www.michael-oakeshott-association.com/ -
L'origine Du Libéralisme Et De L'individualisme
F. mas a répondu à un sujet de Gio dans Philosophie, éthique et histoire
Mmmh sans doute certains... -
"j'irai verser du nuoc mam sur vos tripes"
-
c'est un réflexe paresseux que de vouloir employer à tout bout de champ des expressions toute faites en anglais. D'ailleurs, je le fais très souvent quand je suis super fatigué. Dix points de pénalité Jacques Toubon http://www.topito.com/top-titres-francais-films-kung-fu
-
yep, et on évite de les inviter dans les soirées aussi.
-
Par contre, rien de mieux que d'employer des expressions anglophones à tort et à travers pour passer pour le dernier des ploucs (ou pour un manager) dans les milieux de bonne compagnie. Effet garanti
-
Tu mets quand même la barre très haut, là^^
-
héhé, invasion de hipsters à l'horizon...
-
L'origine Du Libéralisme Et De L'individualisme
F. mas a répondu à un sujet de Gio dans Philosophie, éthique et histoire
Je pointais plusieurs facteurs éco, soc et politiques. Mais pour savoir ce qui a changé, les historiens ne sont pas tous d'accord. Pour Baechler, l'embellie économique de la fin du moyen âge a permis la création des villes et d'une classe bourgeoise qui a bousculé l'ordre tripartite du moyen âge. La conjonction d'un monde politique européen morcelé, et donc d'une domination politique faible, et du boom économique porté par la naissance d'un appareil de production plus raffiné l'a accéléré, enfonçant les derniers clous du cercueil du moyen âge tardif (ce qui est flou, puisque c'est quand même mille ans le moyen âge, mais bon). Il faut un lexique pour rendre compte à la fois de l'émergence de ces organisations politiques nouvelles (les Etats) et pour dessiner les contours de leurs prérogatives nouvelles. On justifie son existence (Hobbes), puis les limites de son action (Locke), et certains autres l'extension de son rôle (Mill). Merci pour cette longue citation de Constant, qui tend à indiquer que même les plus grands peuvent se tromper Le long chemin qui nous sépare des républiques anciennes nous devait nous amené à la paix a fait un détour vers les guerres napoléoniennes et la guerre civile européenne quand même. Sans compter les guerres de décolonisation et les conflits contemporains dans lequel les principales puissances occidentales sont impliquées. Quant à l'absence de commerce chez les Anciens, c'est plus que discutable. Tout ne se ramenait pas à Sparte quand même.
