Lancelot

Bonne question. En pratique dans une situation d'anarcapie je choisirais probablement d'habiter dans une ville ayant un gouvernement minarchique fonctionnant selon des principes qui me conviennent (entre autres critères le partage de ma position sur la peine de mort), et je paierais donc avec mes concitoyens. Le reste du monde pourrait s'organiser comme il voudrait.

Je suis contre la peine de mort, principalement à cause du risque d'erreur judiciaire qui n'est jamais totalement écarté. La privation perpétuelle de liberté me semble une bonne solution pour isoler les éléments les plus dangereux (et en cas d'erreur on peut toujours les relâcher). Pour la question du coût d'entretien de ces prisonniers, il me semble, la police étant après tout dans le domaine régalien, que le minimum vital peut être fourni par l'impôt tout en leur offrant la possibilité de travailler pour améliorer leurs conditions de vie. Dans ces cas précis, il n'est bien entendu pas question de réinsertion.

Très bonne nouvelle, ça fait un précédent solide pour montrer à quelle point toutes les conneries de type "rééducation citoyenne" sont inefficaces en plus d'être nuisibles.

Je n'ai pas d'enquête sociologique mais j'ai l'explication théorique en psychologie sociale : Confrontés à une situation donnée (par exemple une clôture avec un arbre devant), nous avons besoin pour la comprendre correctement d'interpréter ce que nous percevons de notre environnement à la lumière de nos expériences passées et de nos connaissances pour en inférer le reste (dans notre exemple, nous en déduirons que la clôture continue derrière l'arbre même si on ne la voit plus). Bien entendu, cette extrapolation peut être erronée (il n'est pas impossible qu'il y ait bel et bien un trou dans la clôture pour une raison quelconque). Comme le monde est très complexe et nos ressources cognitives limitées, ce mécanisme se fait la plupart du temps de manière automatique (sans que l'on en ait conscience), et heureusement (on aurait du mal à faire quoi que ce soit si il fallait se mettre à réfléchir intensément à chaque fois que l'on est confronté à une chose qui en cache partiellement une autre), mais cette automatisation nous rend aussi d'autant plus vulnérables aux erreurs (c'est le principe d'un grand nombre d'illusions d'optique). Maintenant, pour en revenir à la question initiale, le principe de fonctionnement est tout à fait équivalent dans le champ social. Quand nous rencontrons une personne (situation complexe et inconnue) et qu'il nous faut interagir avec elle, nous repérons quelques "traits" immédiatement visibles de cette personne et nous en extrapolons (à partir de nos expériences, préjugés, stéréotypes etc.) un modèle primaire de ce qu'elle est et donc la manière dont il convient de se comporter avec elle (c'est la fameuse première impression). Cette première image a vocation à s'étoffer et à se préciser au fur et à mesure qu'on acquiert de nouvelles informations sur cette personne. Il est dès lors évident qu'on sera perçu différemment (et que le modèle d'action adopté sera différent) selon qui nous accompagne car c'est une information immédiatement disponible et donc influente.

J'ai lu ça il y a une semaine (trouvé par hasard sur Amazon) : J'ai bien aimé. Pour ce que mon faible niveau en physique peut en juger, ça fait à peu près le tour de la question (la question des paradoxes y est notamment évoquée avec la même réponse que H16) tout en restant compréhensible.

Quand bien même ils seraient responsables de leur propre situation, rien ne justifie d'en profiter pour leur enfoncer encore plus la tête sous l'eau. C'est quoi ce raisonnement de charognard ?

Ah oui mais ça c'est très difficile pour quelqu'un qui nous veut du bien.

C'est vrai que c'est vachement plus intelligent de supprimer carrément la fonction plutôt que de faire en sorte que dans ce cas précis il ne se passe rien…

Cool, j'ai enfin compris de quoi il est question.

Eh ben, décidément, mon gag reflex est mis à rude épreuve aujourd'hui.

"la police judiciaire pénétrera chez le suspect aidée d'un serrurier, de jour comme de nuit. Elle posera sur sa machine une clé de connexion" Sérieux, on en est à ce point ?

Oh que oui.

Tiens pendant qu'on y est : Ceci est mon 666e message pour dire que je suis maintenant ici depuis plus d'un an.

L'intention est très louable, dommage que la seule solution qui lui soit venue à l'esprit ait été le vol.

Mais c'est pas possible, entre ça et le battage sur l'autre bouse vampirique à la mode… Ils n'ont jamais été confrontés au fantastique/à la fantasy/la sf de leur vie ou quoi, ces blaireaux ?

En 354. Cette année là, Libère fut rude.

Ce mystic quest là ? Je n'ai rien contre les RPG plus "directifs" quand c'est bien fait. Récemment j'ai beaucoup joué à Tales of Symphonia par exemple. Ce que j'avais particulièrement détesté dans Baten Kaitos et que je trouve symptomatique, ce sont les écrans conçus comme des tableaux en perspective où on se ballade en devenant tout petit et incontrôlable en arrière plan.

Le RPG est un compromis entre deux pôles : le clip vidéo où à part cliquer sur "oui" ou "non" de temps en temps et gérer la baston le joueur n'a aucune liberté et le jeu de gestion où le joueur peut faire un maximum de choses mais où la progression devient donc plus ou moins imprévisible et l'histoire s'en ressent. Ce qui m'énerve dans certains RPG genre les FF récents ou Baten Kaitos (argh, que je le hais celui là) c'est que sous prétexte d'en mettre plein la vue on se retrouve avec des décors certes beaux mais totalement impraticables, un scénario certes plein de rebondissements mais totalement irréaliste/incohérent et qui ne prend pas une seconde en compte les actions du joueur (par exemple le grosbill du groupe qui fait 999999 de dégâts à chaque coup et bouffe du dragon noir au petit déjeuner se fera éclater par un villageois quelconque parce que ça fait plus dramatique). Je préfères largement les défauts d'un Morrowind (on a l'impression de se ballader dans zombieland, trois cinématiques en tout dont aucune ne dure plus d'une minute…) qui a tout de même la bonne idée de pallier son manque de scénario par un background immense.

Sauf si on veut un jeu vidéo.

Dédramatisation dans le sens "si c'est pour les pauvre/les malheureux/la planète/les zenfants/un idéal quelconque c'est pas grave".

Le socialisme c'est la dédramatisation de l'utilisation de la violence en prenant pour prétexte la recherche d'un bonheur fantasmé. Tant la violence que les organisations utopiques "parfaites" peuvent exercer un attrait (esthétique) certain.

Vivement que cette mascarade tombe d'elle même en désuétude.

Il faut bien avouer que les films Harry Potter sont des daubes immondes. Je suis allé voir le premier confiant, on m'a trainé aux second et quatrième, on ne m'y reprendra pas. Jamais.

Encore des enfants utilisés pour de la propagande…

Katana contre rapière c'est encore un autre débat. L'expert indiqué plus haut par Jesrad en parle aussi.