Bézoukhov

En même temps, personne n’était là pour reporter ce qui se racontait pour de vrai pendant les cours de Socrate.

C’est un pur effet SEO ?

Parce que tu vois seulement la version etatique de la planification. Mais tu es bien d’accord que si un promoteur alloue des terrains en les grevant d’une interdiction éternelle de construire au dessus d’une certaine hauteur (justement parce que c’est valorisé par les investisseurs au sein de ce quartier), c’est légitime ?

Tiens Pierre Richard dément. C’est un homonyme banquier. Il y a vraiment deux sujets. Un pignouferie de presse du monde et une question vraiment intéressante sur la planification urbaine.

Je n’ai pas demandé de droit opposable. Dans NIMBY souvenez vous qu’il y a un M par ailleurs. La réponse libérale c’est pas « ta gueule, le propriétaire est souverain » mais « tu aurais dû sécuriser les servitudes si c’est si important pour toi ; et vu le pognon qu’ont les signataires, tu peux même monter une SCI pour acheter le local ». C’est précisément leur argument, hein. On est dans le haut de la rue Vavin, pas dans le bas (si mes souvenirs sur le sens de circulation sont le bon). Ben tu as pas mal de trucs étudiants autour.

J’ai le droit d’avoir envie de vivre dans un quartier où je fais 200m pour m’acheter à manger, mais où en échange je ne vois pas le magasin de mes fenêtres . Et les nuisances ça n’est pas que les squatteurs ; c’est les livraisons, c’est les jeunes qui passent acheter une bouteille à 22h (et qui défilent toute la soirée). Des nuisances qui viennent naturellement avec.

Disons que ça s’analyse aussi très probablement comme un enieme avatar de la guerre entre les petits journalistes wokes déclassés et les boomers.

Que en pratique, je fais plus confiance aux analystes de chez Carrefour et au franchisé qui met ses sous là dedans qu’en un philosophe croisé sur internet . Et comment on définit une nuisance ? Dans le monde libéral « parfait », ce genre de choses serait géré avec un ensemble de règlements de copropriété et de servitudes complexes qui ferait que l’usage de ce local serait limité à certaines activité commerciales de haut de gamme. Dans le monde réel, ça a été délégué aux pouvoirs municipaux. Dans le cas d’espèce, les riverains ont les sous pour racheter le local et y subventionner un libraire indépendant donc je ne vais pas pleurer . Mais plus généralement, le massacre actuel des locaux commerciaux de centre ville (les chaînes et les revendeurs de vêtement qui avaient viré le petit commerce il y a 50 ans se font plier par la vente en ligne ; il ne reste plus que le commerce de bouche pour être rentable) va poser un certain nombre de questions du même type partout.

Faut pas non plus négliger la bêtise. Il y a sûrement quelques bonhommes remontés qui profitent d’avoir des voisins connus pour les faire signer un truc qu’ils ne regardent que d’un œil. Le problème c’est la placette à l’angle Vavin / Brée, non ? C’est évident qu’un truc comme ça ça va attirer les gens qui zonent .

C’est avant tout amusant pour la liste des signataires qui font la leçon à tout le monde. Apres la lecture des gens est à mon avis fausse. C’est à moins de 100m de la partie de la Rue Vavin qui est la cantine d’Assas, d’autres trucs étudiants, et sûrement d’une partie des bureaux du coin (je viens de découvrir qu’il y a même un O’Tacos qui est apparu depuis). Un Carrefour, ça revient à attirer les étudiants pour acheter des trucs le midi (et peut être le soir).

Tu penses que c'est un bon team building d'amener sa direction à un concert de Coldplay ?

C’est parce que vous n’avez pas assez de sous pour tout remplacer par des portes vitrees

C'est du robinet d'eau tiède surtout. Tiens, voici le même texte sur la paix dans le monde : Ou le thème Tolkien :

Elle a des ancêtres français, après tout.

Finalement, la vénalité des charges, c'était pas si mal

En fait, au sens premier, c'est bien le sujet depuis 240 pages .

La maisonnée numéro 5, c'est limite fasciste.

Oh mon dieu. Vous imaginez une semaine de colonie de vacances sur le thème "la paix dans le monde" et "la pensée politique d'Emma Watson" ? Alors qu'à la base, vous étiez venus pour tirer au FAMAS _o_..

C'est sur Gulli les bisounours ; bien sûr qu'il a traité avec le Hamas pour faire avancer un agenda politique.

Pendant des années, Netanyahu a soutenu le Hamas. Aujourd'hui, on en paie le prix - The Times of Israël A Brief History of the Netanyahu-Hamas Alliance - Israel News - Haaretz.com C'est de notoriété publique qu'Israël a composé avec le Hamas pendant des années.

Quand j'écris "composer avec des salauds", tu comprends "composer avec les gazaouis / arabes palestiniens" ou "composer avec le Hamas" ?

C'est quand même clair que je parle de "avant" et pas "depuis".

Sur le multiculturalisme, c’est une manière de décrire ce système instable où vous n’avez pas de séparation etatique entre deux peuples qui ne peuvent pas se voir. Sur la position stratégique d’Israel : (1) ils sont justement à un optimum dans leur relation avec les US ; avec ou sans la guerre de Gaza, ça se serait dégradé pour des raisons démographiques - donc mieux vaut en profiter ; (2) bien sûr que tous les accords occultes avec le Hamas via Qatar avaient pour objet de trouver un modus vivendi ; c’est ce qu’on appelle « composer ».

Ça n’est bien sûr pas une première. Mais la réprobation en Occident était nettement plus forte « avant ». *** Apres bizarrement je croyais que ce message avait été posté sur la guerre d’Ukraine. Mais vu que c’est sur la guerre de Gaza, ça m’amène à quelques réflexions. D’un point de vue rationnel, les israéliens ont raison : la société multiculturelle est ingérable et le 7 octobre leur a montré que composer avec des salauds ne marchait pas. D’un point de vue moral, c’est tout autre chose. (Au fond, c’est pour moi la même question que de savoir si les guerres de religion en France se sont terminées en 1598, 1629 ou 1683)

C’est pas une question technique que pose JB. C’est qu’on voit en vidéo des crimes de guerre (*) volontaires (exécution de soldats clairement en train d’abandonner le combat) et que personne n’en a rien à faire. Habituellement, ça se faisait hors caméra. (*) au sens de quelque chose qui est considéré comme un crime de guerre en Occident depuis mille ans, même si la pratique a pu être différente.