Dardanus

C'est là un aspect important : les GJ n'ont cessé de faire chier les gens ordinaires, Mr et Mme Toulemonde qui vont dans les "horribles" grandes surfaces pour acheter d'abominables produits. Et j'ajouterais les manifs des samedi après-midi, le moment où les gens qui travaillent peuvent aller en centre ville. Les commerçants du centre, qui sont déjà en difficulté, n'avaient vraiment pas besoin de çà.

On trouve en effet peu de grands auteurs à l’exception de Racine, Corneille, Boileau, La Fontaine, La Bruyère, Montesquieu, Chateaubriand, Claudel, Lamartine, Musset, Vigny, Victor Hugo, Ionesco, Cocteau, Valéry, Sédar Senghor, Yourcenar, Tocqueville, Mauriac, Perrault, Pagnol, Mérimée, Sainte-Beuve, Renan, Taine, Rostand, Montherland… Et des figures qui ne sont de grands écrivains à proprement parler comme Pasteur, Braudel, Cuvier, Ampère, René Girard, de Lesseps, Condorcet, Guizot, Dumézil, Rueff, Claude Bernard, Revel, René Clair, Villars, Littré, Carrère d’Encausse, Léon Say, Lavisse, Émile Mâle, Louis de Broglie… Bof, vraiment ? Sinon les auteurs réputés en leur temps et que le temps a oublié sont aussi nombreux à l'Académie : je ne suis pas certain que la plupart des noms d'auteurs vivants cités disent grand chose dans un siècle.

C'est grosso modo ce qu'on dit depuis plus de trois siècles. Surtout ceux qui ne peuvent pas y entrer.

A mon avis l'heure est gave, comme on disait sous le Directoire.

Quand on ne sait pas, on se renseigne d'abord sur l'histoire de l'Académie française. La "bananisation" existe depuis les origines de cette noble institution. Pour l'édification des jeunes générations, voici une liste non exclusive : 1667 : élection de Jean-Baptiste Colbert, contrôleur général des Finances, secrétaire d’Etat à la Maison du roi et à la Marine 1706 : Election de l’abbé Le Tellier, fils de Louvois, le ministre de la Guerre de Louis XIV 1718 : élection de d’Argenson, ministre d’État et lieutenant de police puis garde des sceaux 1742 : élection de Louis-Jules Mancini-Mazarini, ambassadeur et ministre d’État (descendant d’un neveu de Mazarin) 1784 : élection de Anne-Pierre de Montesquiou-Fézensac, lieutenant-général des armées du roi 1803 : élection de Lucien Bonaparte, président du conseil des 500, ministre de l’intérieur, frère de qui vous savez 1816 : Armand Duplessis de Richelieu, président du conseil, de la famille du grand cardinal 1863 : élection de Jules Dufaure, ancien ministre des Travaux publics et de l’Intérieur, ancien vice-président de la Chambre des députés 1870 : élection d’Émile Ollivier, chef du cabinet et ministre de la Justice 1871 : élection d’Henri d’Orléans, duc d’Aumale, fils de Louis-Philippe 1912 : élection d’Hubert Lyautey, résident général du Maroc, futur maréchal de France, ministre de la Guerre, 1918 : élection de Georges Clemenceau, président du conseil et de Ferdinand Foch, maréchal de France 1946 : élection d’Édouard Herriot, ancien président du conseil, président de la Chambre des députés 1977 : élection d’Alain Peyrefitte, ancien ministre de l’information 1988 : élection de Michel Debré, ancien premier ministre 1999 : élection de Pierre Messmer, ancien ministre des Armées, ministre d’État et Premier ministre 2008 : élection de Simone Weil, ancienne ministre, ancienne présidente du parlement européen sans parler de Adolphe Thiers, Pétain, Edgar Faure, Paul Deschanel, etc.

Très sérieusement, en France, depuis déjà longtemps, les seuls qui font grève sont les fonctionnaires et les salariés des entreprises publiques. Donc on ne fait pas grève contre les méchants riches puisque les grévistes ont l'État pour patron. Ils n'en tirent d'ailleurs visiblement aucune conséquence. Les syndicats ont conservé un discours "marxiste" mais qui tournent dans le vide. Ah si, ils font grève "par procuration". Les gilets jaunes veulent faire payer les riches en général pas leur "patron" en particulier à supposer que nombre d'entre eux en ait un. Et seul l'État est en mesure de faire "payer les riches". Voilà tout.

Michel Legrand, compositeur.

Je ne suis pas certain que ce soit un compliment.

Je sais bien. Comme tous ceux qui tiennent des propos violents sur les forums. Moi je n'écris que ce que je serais prêt à assumer verbalement et face à face.

Ce rêve de la violence purificatrice. Ah, les bolcheviks du libéralisme…

Et surtout que les meilleurs dialogues sont d'Edmond Rostand. Je l'avais vu au festival de Sarlat en novembre dernier. Les lycéens en classe de cinéma avaient adoré.

Bof, trois articles de rien du tout. J'avais deux ou trois heures à occuper. Mais bon, je ne le ferai ni tous les jours, ni toutes les semaines.

Je m'y colle aussi. Ce n'est pas trop compliqué à traduire.

Il est court en effet, je vais le faire dans la foulée.

Il est prêt pour la relecture.

Je vais essayer de m'y coller.

Je ne parle pas de 1789 mais de 1793.

hum…

Très sincèrement, l'époque des sans-culottes n'a pas été un moment très libéral dans notre histoire.

Un style de vie, en effet : cabanes, couleur jaune et promiscuité. On en rêve tous.

Hum…je sens ressurgir les heures les plus sombres de notre histoire.

C'est comme les gilets jaunes : y a les bons gilets jaunes, ceux qui sont des libéraux qui s'ignorent (au point qu'on n'arrive pas à les trouver). et les mauvais gilets jaunes, ceux qui sont pour le rétablissement de l'ISF et qui sont soutenus par les 2/3 des Français : vous les trouverez à tous les ronds-points.

Sans parler des forumeurs.

D'un autre côté, le temps de travail est moindre : beaucoup plus de vacances que dans les autres pays, des obligations de service limitées et bien des enseignants qui n'enseignent qu'une seule matière (les profs de langue plus particulièrement).

Non, celui-là c'est mon frère cadet. Comme chacun sait, je n'ai pas la barbe noire.