Dardanus

Aucun président n'a été destitué par impeachment. Donc, difficile de tirer des conclusions définitives.

Je ne sais pas trop. Certains élèves en tout cas distinguent les profs qui viennent pointer et ceux qui font leur métier avec passion. Je fais un questionnaire de "satisfaction" en fin d'année avec mes élèves de cinéma en première et ils peuvent faire des suggestions sur les choses à améliorer. Le point de vue des élèves peut être intéressant mais il serait hasardeux de déterminer la qualité des enseignements sur ce seul critère. Ils peuvent tout aussi bien apprécier un prof excellent (j'en connais un exemple précis dans mon établissement) qu'un pur démagogue branleur (j'en connais un exemple tout aussi précis). Mais les incompétents notoires sont vite repérés me semble-t-il (mais connus de tout le monde de toute façon).

C'est le discours du SNES : "Pour le gouvernement, la rentrée, c’est l’heure de vérité. Sa véritable nature, libérale et autoritaire apparait de plus en plus clairement et l’Éducation n’échappe pas à la cure d’austérité." Reçu dans ma boite mail à l'occasion de la pré-rentrée.

Le Figaro consacre un article, réservé aux abonnés, aux "maudits de l'histoire" : on voit les portraits de trois de ces maudits, à savoir Vercingétorix (portrait évidemment imaginaire) Louis XVI (représenté par le portrait de son grand-père louis XV !) et Nixon (visiblement ce n'est pas Kevin Spacey et bien le bon portrait pour celui-là). Ce pauvre Louis XVI n'a donc décidément pas de chance. Il a perdu la tête et on lui refile celle de son grand-père.

Ils sont vraiment prêts à toutes les vilenies : ils vont jusqu'à dire la vérité ! Mais où allons-nous, je vous le demande…

Hé, hé…pour une fois que Tramp n'écrit pas de bêtises en parlant d'histoire.

J'ai l'impression qu'il s'agit dans ce fil surtout d'une querelle entre Bruxellois et Parisiens. A dire vrai, à l'exception des Parisiens, des Lyonnais, des Corses, des Bretons, des Montpelliérains (les pires), des Toulousains et des Auvergnats, les Français ne sont pas vraiment condescendants. En revanche, les Bruxellois vous regardent de haut : ah bon, tant d'habitants que ça à Saint-Etienne, je voyais ça plus petit…

La plupart des grands artistes ont été de sales types ou des pauvres types. Il faut se faire une raison. On ne saurait tout avoir. Et puis quoi encore.

7 juillet. zut alors moi qui suis convoqué pour l'oral de rattrapage du 9 au 10 juillet. Je vais devoir travailler pendant mes vacances.

@Nathalie MP, une des meilleures plumes de CP, publie un excellent article sur la surveillance généralisée ou comment Big Brother passe progressivement de la fiction à la réalité : https://www.contrepoints.org/2018/04/16/314158-comment-nous-deviendrons-de-bons-citoyens

Moi qui adore les chats (qui sont souvent maltraités dans le film d'animation qui prend presque toujours le parti des souris et des chiens) j'ai néanmoins beaucoup apprécié l'Ile aux chiens un des meilleurs Anderson avec Moonrise Kingdom. L'histoire est à la fois absurde et très prenante. Il y a quelques clins d'oeil notamment à Kurosawa (Ran, les Sept Samourai). Un enchantement visuel.

La mort de Milos Forman est l'occasion de rappeler que son œuvre s'inscrit dans une perspective libérale : https://www.contrepoints.org/2018/04/15/314073-milos-forman-un-cineaste-de-la-liberte

Le film est très bon. C'est même un des rares films qui montrent une image réaliste (et comique à la fois) de la réalité soviétique à la fin de l'ère stalinienne. Et c'est l'adaptation d'une BD française visiblement.

Jésus à l'écran, 2e et dernière partie : https://www.contrepoints.org/2018/04/02/312747-jesus-cinemascope-et-superproductions

A l'occasion de Pâques, Jésus fait son cinéma. Une analyse en deux parties des diverses incarnations du messie à l'écran : https://www.contrepoints.org/2018/04/01/312731-jesus-a-lecran-i-du-muet-au-parlant

Je remarque d'ailleurs que Hostiles s'inscrit dans l'héritage du western classique et pas du tout dans celui du spaghetti dont la vie aura été bien éphémère. On pourrait en dire autant de The Revenant.

La Rivière sans retour : ce western réalisé par ce grand spécialiste du western : Otto Preminger (!!!) avec cette grande actrice spécialisée dans le western, Maryllin (!!!) Effectivement une oeuvre typique, hum… Giraud je suis désolé mais ses premiers albums c'est l'influence de Ford et pas de Leone (je peux te donner les titres). Et si les films de Leone étaient aussi passionnants que les albums que tu cites ce serait merveilleux. En dehors du Bon, de la Brute et du Truand qui sort de la moyenne grâce aux numéros de Eastwood et Wallach, mais qui est plus un opéra qu'un western, le style surfait de Leone me laisse froid (longue attente, très gros plans sur les yeux clairs etc.). Et le comparer à Mozart, Puccini à la rigueur…

Il n'y a que dans les westerns spaghettis que l'on trouve des tireurs invincibles qui abattent 15 adversaires avec 3 balles. Dans le western classique, le héros tire bien par définition mais n'est pas un surhomme. Il y a une volonté de réalisme (les fusillades confuses et pas toujours efficaces) et en même temps d'irréalisme dans le western contemporain : l'extrême violence de l'action du film qui est censé se dérouler très tardivement, 1892 de mémoire, ne me parait pas très crédible. On tue davantage dans les westerns que dans l'Ouest historique.

Je dirais que ceux qui trouvent bons les films maniéristes de Leone, sont par définition, des gens qui n'aiment pas le western. Sinon les grands westerns BD (Blueberry, Comanche, Jerry Spring) ont puisé leur inspiration dans les westerns de la grande époque, les vrais (Ford, Mann, Daves etc).

Quasiment tous les personnages meurent violemment. Et pourtant le rythme est, disons, contemplatif. C'est la mort du Vieil Ouest qui nous est assénée un peu pesamment dans une histoire pas très originale (on sait à peu près tout ce qui va arriver avant que cela n'ait lieu). Bien interprété, beaux paysages. Mais pas un chef-d'oeuvre inoubliable.

C'est d'ailleurs un des avantages du Bac actuel : 100 % de la note est du bruit. Surtout en S où les mentions pleuvent à foison (contrairement au Bac ES et surtout au bac L).

C'est curieux que l'on mette sur le même plan la "baffe" et la fessée. La première est toujours à proscrire car dangereuse et traumatisante. La seconde n'est ni l'un ni l'autre. Je n'ai gardé aucun souvenir des fessées reçues de ma mère (je connais leur existence aujourd'hui uniquement par les souvenirs de ma mère). J'ai été giflé une seule fois, et par un enseignant, j'en garde encore aujourd'hui le souvenir plus de 40 ans après les faits.

Non, toutes les époques ne se valent pas. Avant c'était mieux. A moins que ce soit demain. Mais pas aujourd'hui, c'est certain.

Et je crains malheureusement que la poésie et l'histoire ne fassent pas très bon ménage…

Il était juif par sa mère : ce qui est, comme chacun sait, déterminant. Son père était catholique, il a été baptisé. Et le narrateur bien sûr, lui n'est pas homosexuel…