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Apollon

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Tout ce qui a été posté par Apollon

  1. La France et les autres pays à constitution écrite ont aussi une constitution non écrite implicite : suffrage universel, solidarité du gouvernement, responsabilité politique, droits de l'homme, état de droit etc. Curieusement (ou pas), en France, la matrice du régime parlementaire date de la restauration et d'une chambre qui n'était pas républicaine.
  2. Apollon

    Armageddon économique ?

    Fini depuis quelques années.
  3. Il y avait des articles sur le sujet, et même tout un dossier, en juin dernier dans courrier international. Evidemment cela faisait hurler le rédacteur. Quel bonheur
  4. Facile mais efficace, cette saillie reste quand même de la pose paresseuse que seule sauve la grâce de généraliser sans vergogne, façon de rappeler aux médiocres que la généralisation est l'attribut de l'intelligence. 13/20
  5. +1. Une banalité qu'on pourrait même dire coupable. A quoi bon avoir fréquenté un forum libéral si c'est pour anoner le dernier discours antilibéral, qu'on dirait droit sorti de Marianne.
  6. Certainement mais pas ici.
  7. Et c'est mérité pour ce navet puant. Pas question d'aller le voir.
  8. Et FOG de renvoyer mamie à ses chocolats et ses mouchoirs. http://www.lepoint.fr/societe/voila-pourquoi-nous-ne-presenterons-pas-d-excuses-a-mme-joly-par-franz-olivier-giesbert-08-12-2011-1405188_23.php
  9. Je transmets.
  10. Je tente quand même. Pas de cave. Je me fais offrir et je varie.
  11. Apollon

    Armageddon économique ?

    C'est trivial mais obsolète concernant l'Angleterre. Faux concernant les US.
  12. Apollon

    Armageddon économique ?

    Tout arrive. André Orléan lance des fleurs à Hayek. http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/12/05/il-faut-definanciariser-l-economie_1613552_3232.html
  13. En effet, la critique se situe sur deux plans : tout d'abord le propriétarisme est intellectuellement une fiction, de plus c'est un projet politique néfaste.
  14. Mince j'ai un cigare sec. Sachet mal fermé. Je l'ai mis au frigo sans y croire pour le restaurer. Me reste heureusement un épicure n°2 sous la main.
  15. +1 la sociologie a eu son heure de gloire. Peut-être l'éclat des classiques a-t-il condamné les héritiers à devoir faire leur place dans le soupçon, le jargon et la moraline. Reste qu'il y a beaucoup à apprendre de la sociologie. Un de me livres favoris est les étapes de la pensée sociologique de Aron.
  16. Tiens j'avais oublié de répondre. Je répare ça. Si un jour Tartempion me déclare qu'il est propriétaire de l'air que je respire, ce au nom d'une raison quelconque, je lui nierai ce droit. Ce faisant, je ne me dirais pas propriétaire de l'air, je dirais que personne ne possède l'air. De façon comparable, la personne favorable aux transferts sociaux ne se dit pas tant propriétaire des sous de son voisin qu'il charge l'Etat d'affecter une part des revenus nationaux. En d'autres termes, il ne s'agit pas tant de se dire propriétaire du bien d'autrui que de nier, partiellement, la propriété en tant que telle. Le sujet n'est pas de savoir qui est titulaire de la propriété mais de savoir si elle s'applique ou non ie quel est le mode d'allocation des ressources. Le propriétarisme a donc ici pour effet de faire passer à coté du sujet. Le droit à la sûreté est le droit de bénéficier de garanties procédurales et de ne pas être détenu arbitrairement. La liberté d'expression est le droit d'énoncer son opinion et de la partager avec le public. Aucun de ces deux droits n'est d'ailleurs illimité : ils sont contraints par le jeu des autres droits. C'est très péniblement qu'on pourrait rationaliser ces droits autour de la propriété. On le pourrait car l'imagination humaine est fertile mais le principe d'économie commande de s'en passer. Il faut donc conclure que la propriété n'est pas la source de tout droit. Le mien et le tien non plus ne se réduisent pas à la propriété.
  17. Non puisque précisément l'institution est un mécanisme émergent et non une construction de la raion humaine. Voir Hayek là-dessus. La plupart des obligations naissent hors contrat : beaucoup sont naturelles (la filiation entraine des obligations réciproques, qui sont naturelles ; causer du tort oblige à réparer), d'autres viennent de conventions (offrir oblige à rendre un service réciproque ; inviter oblige à la politesse), d'autres sont légales.
  18. En admettant la typologie de cet article, on devrait analyser le devoir conjugal en un service dérivé de la volonté humaine et non comme la volonté humaine elle-même. S'obliger à rendre ce service n'est donc pas une aliénation de la volonté humaine. Institution (Apollondico) : corps de règles spéciales dérogeant au droit commun et tournées vers un objectif, l'institution a pour finalité ultime de structurer la société par-delà les défauts de la volonté et de la raison humaine en faisant coïncider l'intérêt des personnes et le bien commun. Il faut distinguer l'obligation et la contrainte. S'obliger, ce n'est pas se contraindre à faire, c'est s'engager à faire. Si l'obligation n'est pas exécutée, elle se résout en dommages et intérêts et non en exécution forcée. C'est parce qu'il est libre que l'homme peut s'engager. C'est parce qu'il est libre qu'il doit subir la conséquence de ses défaillances.
  19. Comment interprètes-tu autrement ce que tu écrits, à savoir : "un échange faisant naître des obligations mutuelles (devoir conjugual par exemple). Ces dernières aliènent en partie des droit fondamentaux tel que la liberté par exemple . Or, on ne peut aliéner un droit fondamental. " Il n'y a pas de fiction juridique ici : l'époux s'obligeait à avoir des relations intimes en se mariant, il a failli et sa femme le poursuit. La question est de savoir si le juge a à mettre son nez dans cette affaire.
  20. J'ai parlé du contrat pour te montrer qu'en suivant ton raisonnement, on devait aussi interdire le contrat. C'est le même arrêt. Pourquoi 1382 et pas 1147 ? Sans doute parce que le devoir conjugal n'est pas prévu par le contrat mais est dans la nature même du mariage ie dans l'institution, d'ailleurs codifiée. Je doute que le devoir conjugal soit inscrit dans le contrat de mariage. Ne pas accomplir le devoir conjugal engage donc la responsabilité de droit commun et non la rt contractuelle.
  21. Tu ne crois pas si bien dire : où est l'aliénation de volonté dans notre affaire ? Et où Locke parle-t-il de volonté dans ta citation ?
  22. Ah tu veux interdire les contrats ?
  23. Je lis "les attentes de l’épouse étaient légitimes dans la mesure où les rapports sexuels entre époux sont notamment l’expression de l’affection qu’ils se portent mutuellement, tandis qu’ils s’inscrivent dans la continuité des devoirs découlant du mariage" J'approuve cette décision.
  24. Si mais pas seulement. C'est à la fois un contrat et une institution.
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