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Tout ce qui a été posté par Apollon
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Le capitalisme est-il l'incarnation du mal ?
Apollon a répondu à un sujet de Nicolas Azor dans La Taverne
Je ne suis pas d'accord. On peut défendre l'idée que les sociétés primitives étaient régies par l'autorité des règles ancestrales et des fonctions suprêmes. L'autorité est, comme tu le sais, ce mode de pouvoir exclusif tout à la fois de la raison et de la violence. Deux excès. Le problème qui me saute le plus au yeux, c'est l'inconséquence de cette position : si un Etat non coercitif - à supposer que ça ait un sens - contrôle les armes, alors comment pourra-t-il faire appliquer ses décisions ? Quelle sera sa légitimité ? Bref c'est absurde. C'est quand même très rare que les citoyens gardent l'Etat les armes à la main. Dans cette situation, pourrait-on parler d'Etat ? Non. Le phénomène des enfants soldats est ignoble et ne doit rien au caractère de pervers polymorphe des enfants. Là encore il faut trouver un juste milieu : tout à la fois il est souhaitable que les gens puissent s'armer mais une prolifération excessive n'est pas souhaitable. Le postulat implicite de cette position est celui de la guerre de tous contre tous. Tu serais hobbesien, Rincevent ? -
Le capitalisme est-il l'incarnation du mal ?
Apollon a répondu à un sujet de Nicolas Azor dans La Taverne
Je suis d'accord avec Rincevent : c'est de l'enfumage mais il est beau. J'ai lu cela : J'ai mal compris ? On sait très bien ce qui motive les guerres, depuis Clausewitz au moins : la guerre est la continuation de la politique par d'autres moyens ; elle soumet notre adversaire à notre volonté, que notre volonté soit de le détrousser, le tuer, lui faire adopter un comportement déterminé ou que sais-je. -
Si l'Etat était en excédent, il trouverait de nouveaux postes de dépenses et donc il ne serait pas en excédent. La limite aux dépenses de l'Etat c'est le défaut de ressources et donc la dette, la fraude ou pire : la pauvreté.
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Le capitalisme est-il l'incarnation du mal ?
Apollon a répondu à un sujet de Nicolas Azor dans La Taverne
Et si. ça ne veut rien dire. Cette arme est mauvaise car elle fait des dégâts aveuglément entre militaires et civils. Reste que la production de cette arme n'est pas forcément mauvaise au sens où elle pourrait empêcher un mal pire. Certes -
Le capitalisme est-il l'incarnation du mal ?
Apollon a répondu à un sujet de Nicolas Azor dans La Taverne
Non. A l'origine, l'arme sert à être le plus fort et donc à imposer sa volonté. De toute façon, ça n'a aucun intérêt de savoir quelle est la fonction primitive de l'arme. Ce qui nous intéresse ici, c'est de savoir sa ou ses fonctions aujourd'hui. Mais enfermer toute une vie, c'est pas loin de tuer. -
Le capitalisme est-il l'incarnation du mal ?
Apollon a répondu à un sujet de Nicolas Azor dans La Taverne
L'attribut primordial d'une arme est de pouvoir faire du mal mais sa destination est le plus souvent de se protéger. Le mal réside dans le fait de servir d'une arme pour le mal et le bien de s'en servir pour le bien, à commencer par ne pas tirer sans avoir une excellente raison de le faire. Donc le bien et le mal ne sont pas dans l'arme mais dans l'intention de celui qui la tient. Donc l'arme n'est pas un mal en soi. cqfd. -
Une autre victime du progressisme
Apollon a répondu à un sujet de Lameador dans Politique, droit et questions de société
rubrique pépites (sic) -
Le capitalisme est-il l'incarnation du mal ?
Apollon a répondu à un sujet de Nicolas Azor dans La Taverne
Non, ce que tu disais, c'est que la production d'arme est forcément mauvaise. -
Le capitalisme est-il l'incarnation du mal ?
Apollon a répondu à un sujet de Nicolas Azor dans La Taverne
Désolé c'est un sophisme. La faculté d'infliger des dégâts à autrui sans risque pour soi, voire tuer, est un attribut de l'arme. Mais sa fonction ne peut pas se réduire à l'usage de cet attribut : l'arme peut servir d'apparat, de dissuasion (ie de pouvoir tuer), d'outil de chasse et, dans des cas résiduels sa fonction est de tuer. Ergo l'arme n'est pas un mal en soi. On notera d'ailleurs que le poison, une arme qui ne sert qu'à tuer, est, lui, considéré comme un mal. -
Libéralisme de "droite" ou de "gauche" ?
Apollon a répondu à un sujet de NQH dans Lectures et culture
Je trouve le lien ténu entre ton affirmation et le passage que tu cites. Avoir un idéal de rationalisation n'implique pas un désir de légiférer. Pour les physiocrates, la loi n'est pas le moyen d'un politique, elle est une fin en soi de façon à supprimer l'arbitraire du despote. Pour faire un parallèle, je te propose d'observer les libertariens qui sont fermement opposés à la législation mais aspirent à l'utopie anarcap dans laquelle les rapports entre les hommes seraient régies par quelques principes, pour le mieux (je vois qu'astynoos m'a devancé sur ce point). De façon plus générale, un des principaux leviers de la critique libérale porte sur l'''absurdité'' de la dépense publique ainsi que de la recette. C'est peut-être une aporie de la pensée physiocratique : vouloir faire émerger un ordre naturel qui ne s'exprime pas, d'après des données évidentes qu'ils sont les premiers à voir. Ils traitent d'une loi au sens classique mais leurs désirs appellent sans doute une législation. Pour autant je désapprouve l'idée de les classer avec les théoriciens du despotisme éclairé. Intéressant, je met le livre dans ma wish-liste. D'ailleurs tu ne devais pas me passer les mélanges de Hayek ? -
Le capitalisme est-il l'incarnation du mal ?
Apollon a répondu à un sujet de Nicolas Azor dans La Taverne
Je te suivrais s'il n'y avait une objection décisive : l'arme ne sert pas qu'à tuer, elle sert aussi à blesser, à abattre un animal voire à tout simplement dissuader. Cette dernière option est de loin la plus fréquente. Donc personne ne peut décider qui peut mourir mais on peut décider qui passe sa vie derrière les barreaux ? ça me parait bancal. Tu voulais écrire "ce n'est pas mal de tuer un meurtrier dés lors qu'on peut prouver sa culpabilité". Et c'est faux. -
Le capitalisme est-il l'incarnation du mal ?
Apollon a répondu à un sujet de Nicolas Azor dans La Taverne
Comme l'ont rappelé plusieurs intervenants, ce ne sont pas les armes qui sont mauvaises mais les personnes qui s'en servent à mauvaise escient. Il faut se préserver d'un pacifisme naïf : il n'y a pas besoin d'armes de guerre pour massacrer (voir le génocide rwandais), et afficher la paix comme objectif politique suprême incite vos voisins à vous la déclarer. -
Libéralisme de "droite" ou de "gauche" ?
Apollon a répondu à un sujet de NQH dans Lectures et culture
Il semble cependant que la loi des physiocrates est la loi au sens classique et pas celui de législation. -
Iran, nucléaire & mayonnaise
Apollon a répondu à un sujet de Esperluette dans Europe et international
Simple : le clientéliser. -
Images fun et leurs interminables commentaires
Apollon a répondu à un sujet de Librekom dans La Taverne
Les niches fiscales sont le grand marronnier de la rigueur budgétaire… En théorie ça a l'air simple à supprimer. En réalité la niche fiscale est un moyen d'action politique, une sorte d'impôt affecté, qui fait exception au principe de l'unicité budgétaire car justifié pour des raisons politiques importantes. Et donc… on ne supprime pas. -
Ou pas.
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Les films la planète des singes ont tous en commun d'être des nanars.
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On est d'accord. Cela n'a ni queue ni tête. Tu ne "réfutes" pas la RL, tu la rejettes. La RL existe, c'est un fait. Sa source est la loi par opposition au contrat. Elle ne lèse personne car personne n'est obligé de contracter avec une SARL.
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Ces "garde-fous" ne servent pas qu'à l'Etat. Je dis simplement que l'Etat n'est pas assimilable à un propriétaire de l'entreprise parce qu'il la taxe. La prison, il faut y mettre du sien pour y finir.
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C'est vrai que 70 en économie c'est beaucoup pour qqn qui vote PS. En revanche c'est logique ce ne soit pas zéro. A la 1e question, le partisan PS dirait plutôt oui.
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Peut-être que le test est fait pour donner ce genre de résultats ?
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Oui l'Etat n'assume pas le risque entreprenarial mais il n'assure pas non plus la direction de l'entreprise et donc l'affectation des actifs. Il se sert sur le bénéfice mais le bénéfice est une chose que les véritables propriétaires de l'entreprise controlent largement - quand il existe. On peut se payer avant la répartition du bénéfice, on peut affecter le bénéfice à des pertes par ailleurs, on peut diminuer ses impôts via des dépenses dans le niches fiscales etc. En un mot ça n'a pas de sens de dire que l'Etat est propriétaire des entreprises à hauteur de la part des bénéfice qu'il taxe.
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La miss ne dit pas le contraire pour le coup. C'est pourquoi j'ai employé le mot sage, qui implique déjà un achèvement.
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Oui mais le fait que l'Etat perçoive une partie des bénéfices n'en fait pas un propriétaire à hauteur de cette part. On pourrait même dire que au contraire le paiement de ce tribu garantit que l'Etat ne vienne pas mettre son nez dans les affaires de l'entreprise.
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Je ne vise pas l'analphabète, je vise tous ceux qui croient que la connaissance constituée est un carcan dont il suffirait de s'affranchir pour exprimer un génie inné. C'est une idée à la mode mais elle ne produit que de la banalité à la chaine. Pas mal. Je ne savais pas qu'il avait de l'humour.
