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Images fun et leurs interminables commentaires
Apollon a répondu à un sujet de Librekom dans La Taverne
euh image fun ? -
+1, il est dans ma wish-liste depuis un bail. D'ailleurs pourquoi Aftalion n'intervient pas davantage dans les médias ? Mon explication est que la monarchie est pour ces auteurs un donné et qu'il importait d'y ajouter (ou augmenter) la loi. Intéressant. Sauf que ça ne correspond pas à la réalité : les hommes politiques qui parviennent à la tête de l'Etat ne sont pas des parvenus ex nihilo, ce sont des personnes intégrées tout à la fois dans une élite, une tradition politique républicaine et une doctrine (ou une idéologie) assumant les responsabilités gouvernementales, tous ces mécanismes permettant l'expression de politiques avec vues de long terme - ce qu'on appelle le sens de l'Etat. Ces hommes diront toujours que les caisses sont vides mais ce qu'on peut interpréter comme de l'impéritie doit aussi s'interpréter comme la volonté de ne pas céder aux clientèles.
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Mais le despotisme légal est tout autre chose que le despotisme éclairé. Il y a du avoir des fils là-dessus. Franchement HHH est-il miséen ? Au niveau de la doctrine économique il y a de la ressemblance mais pour le reste…
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euh je ne trouve pas cela logique. S'il y a des révoltes, des jacqueries, c'est bien parce qu'il y a des impôts trop difficilement soutenables. Et puis on a oublié l'inflation : les rois ne se gênaient pas trop pour la pratiquer, cette inflation étant un impôt déguisé. Et puis il y avait les péages intérieurs et d'autres impôts révolus auxquels nous ne pensons pas. Par ailleurs j'ai lu récemment que l'Etat de l'AR connaissait déjà des comptes obérés par des dettes et qu'il commettait défaut ou levait des emprunts forcés qu'il ne remboursait pas vraiment, ou alors en distribuant des hochets ou de vrais privilèges. En 1788, le service de la dette correspond à 50% des dépenses de l'Etat et à peu près à 60% des recettes !
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Ils ont vraiment dit ça ?
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C'est loin d'être évident. Déjà, comme tu sais, l'impôt de l'ancien régime ne touchait que très peu les nobles et variait considérablement en fonction des catégories. De plus c'était un impôt par répartition en ce sens qu'on décidait en haut combien il fallait prendre et qu'on divisait et sous-divisait la collecte dans le territoire ce qui faisait que les uns ne payaient pas grand chose, et d'autres étaient accablés. Tou ceci tempère très largement la possibilité de comparer les taux. Et puis il faut voir le côté positif des choses, l'impôt a contraint les gens à bénéficier de liquidités, ce qui a favorisé l'éclosion de l'économie de marché Ce n'est pas tant dans la sphère privée que le pouvoir du monarque s'est étendu que dans la sphère publique. Que ne te réjouis-tu ?
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Voilà, ça mérite quelques bravos et certainement pas une fête hystérique à la Concorde.
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Il y a aussi le blanc, plus sobre encore. (euh)
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Le mal que nous faisons ne nous attire pas tant de persécution et de haine que nos bonnes qualités. (La Rochefoucauld)
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Oui, et le mythe est passé de Clovis, Charlemagne et Bouvines, à 1789 et Napoléon.
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Discrédibiliser : perdre du crédit très vite.
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L'expression des idées de Rafale ne manque pas de fraicheur et de spontanéité. C'est charmant mais cela n'est sans doute pas l'effet recherché.
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ça a l'air pas mal comme généralité mais malheureusement pas vérifiable de visu.
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Carrément. J'ai halluciné en voyant les images de la foule rassemblée à la Concorde fêter les défaits comme si la France avait gagné la coupe du monde. La honte totale.
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Avant Thatcher, le RU était plus socialiste que la France.
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Les ravages de l'aide sociale à l'enfance
Apollon a répondu à un sujet de Jérôme dans Politique, droit et questions de société
Si la justice était efficace les Français râleraient quand même Râler ce n'est plus une habitude, c'est un art. -
Bon c'est fini les jérémiades ? Des libéraux qui obtiennent démocratiquement le pouvoir il y en a. Qu'on se rappelle de Thatcher pour commencer, qui a eu l'intelligence d'opposer son démocratisme à ses opposants.
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Démocratique ou pas, un régime doit toujours être légitime pour tenir. Or le mode principal de la légitimité d'un régime, aujourd'hui, c'est la démocratie et force est de constater que la monarchie est un concurrent plus que maigrelet, surtout quand on lit les argumentations faiblardes de HHH en sa faveur. Donc croire qu'on peut avoir un régime anti-démocratique favorable à la politique que tu souhaites, cela est absurde. Ou alors tu souhaites la dictature ce qui en plus d'être ignoble est encore plus absurde étant donné que la dictature est le régime de la force et que les libéraux n'en ont pas. Mais ce n'est pas tout, c'est aussi le rêve des socialistes qu'un libéral s'adonne ouvertement à ce genre de fantasmes. Bref… En fait, tout est absurde dans ton raisonnement, rien que le fait de commencer par affirmer que les libéraux ne seront pas élus pour en déduire qu'il faut autre chose que la démocratie est doublement et résolument absurde.
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ça n'a donc rien à voir avec notre cas d'espèce : l'insulte ne vise personne en particulier et, exprimée par un personnage, elle ne révèle pas forcément la pensée de l'auteur. Ou alors on interdit les protagonistes racistes. Mais peut-être sais-tu lire les pensées secrètes de Michou.
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Et j'ai oublié le plus beau : qui est que la volonté de soumettre l'action humaine aux grands principes en tant que tels par rejet de l'utilitarisme est la continuation de la mentalité de l'utilitarisme. En effet l'affirmation fondamentale de l'utilitarisme c'est que les principes et l'utilité sont dissociés et qu'il faut préférer l'utilité. Mais choisir la voie contraire des principes contre l'utilité participe de la même erreur. En d'autres termes aussi bien l'utilitarisme qui préconise la valeur suprême de l'utilité contre les principes que le soi-disant jusnaturalisme qui préconise l'obéissance aux principes contre l'utilité sont l'envers et l'endroit d'une même erreur. J'ai dit.
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Ah bon ? et le titre de ton fil c'est de la tarte aux poires ? Quel socialisme ? Le Front populaire oui, mais il est démocratique, respecte les libertés et ne dure pas. L'anticléricalisme est à tempérer largement : ce ne sont pas les anticléricaux qui ont gagné, il y a eu un compromis. La 1e GM n'est pas de la faute du régime. Pétain renverse le régime - partiellement du moins ; drôle de critique à faire la IIIe que de lui reprocher de s'être fait renverser… C'est la théorie de Tocqueville. C'est pas ennuyeux de contredire un auteur qu'on met en référence ? Non, l'empire n'est pas simplement une loi du plus fort. Pas réactionnaire : révolutionnaire. Je confirme : ta doctrine c'est le nihilisme, et il n'y a pas de quoi être fier car c'est une doctrine d'idiots et de losers.
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Je constate que tu abandonnes ton argumentation sur l'atteinte à la liberté d'expression Ou pas. Avis gratuit.
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bof Ta référence c'est Tocqueville, non ? Tocqueville explique très bien que la révolution française et les régimes suivants ont perpétué les tendances lourdes de la monarchie française, en particulier la centralisation et le renforcement de l'Etat. A part ça, la IIIe est très bien.
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C'est très bien d'être conséquent, et fort heureusement être conséquent ne se réduit pas à l'utilitarisme. Contrairement à ce que tu sembles croire l'utilitarisme est un effort tendant à construire une société où le bonheur est maximalisé, si besoin par le malheur de quelques-uns. D'une part souhaiter le bien commun, ce n'est pas désirer construire une société ni maximaliser le bonheur. C'est une aspiration naturelle de l'homme. D'autre part, il est absurde de vouloir séparer hermétiquement les grands principes de leur finalité. Les grands principes ne sont pas des obligations hors-sol sorties du chapeau, ils trouvent leur fondement dans la nature humaine qui est d'être un animal social. Ils favorisent donc cette vie en société et donc le bien commun. J'ajoute qu'il n'y a rien de sage à se conformer à des principes par pur dogmatisme. Heureusement pour nous, l'alternative n'est pas entre l'utilitarisme et ce fameux jusnaturalisme corrompu en dogmatisme, le Charybde d'un hybris rationalisateur total et le Scylla de l'obéissance servile et indiscutable à une doctrine, deux formes d'un même fanatisme.