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Largo Winch

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Tout ce qui a été posté par Largo Winch

  1. En fait, dans cette pub, le "droit à l'erreur", il faut le comprendre ainsi : "ne vous inquiétez pas, si vous êtes mauvais dans votre discipline, voire encore plus nuls que vos élèves, ce n'est pas un frein pour votre embauche !"
  2. Ce n'est pas choquant. En revanche, c'est plutôt amusant de voir l'EN communiquer sur des aspects imaginaires : les points 7 et 9. Si on me demandait les principaux désavantages du métier d'enseignant dans le secondaire, je dirais : l'autonomie en trompe l'œil, l'isolement et l'absence totale de travail d'équipe, les très faibles possibilités d'évolution professionnelle. Et c'est ce qu'ils mettent en avant comme point positif ! 😂
  3. Voici un florilège de citations anti-libérales de Barnier (trouvées sur le site de l'IREF) : « Nous n’acceptons pas l’ultralibéralisme qui consisterait à détricoter le modèle social français que nous avons construit patiemment depuis la Deuxième Guerre mondiale. Nous souhaitons même que ce modèle social soit partagé progressivement par tous les pays européens » (France Inter, 29 avril 1997) « Je reconnais que ces 15 dernières années, on est allé trop loin dans certaines dérives du libéralisme » (20 Minutes, 8 mai 2011) « Je suis libéral mais je ne crois pas à l’autorégulation des marchés » (L’Opinion, 7 novembre 2013) « L’ultralibéralisme avait engendré de véritables dérives. Le corps de mon travail (de commissaire européen) a été de rebâtir la régulation (en fait réglementation) financière » (La Nouvelle République, 14 mai 2014) « Le Brexit reflète la dérive ultralibérale de l’Union européenne », tout en ajoutant : « Il faut revenir aux fondamentaux de l’économie sociale de marché » (Ouest France, 13 septembre 2016) « Les dirigeants européens, de droite comme de gauche, se sont laissés aveugler par la doctrine de l’ultralibéralisme. Cette dérégulation forcenée, à laquelle nous avons assisté après la chute du mur de Berlin, est l’une des erreurs commises par l’Europe » (Affiches parisiennes, 9 décembre 2016) « Nous avons trop dérégulé depuis 30 ans sous l’effet de l’ultralibéralisme » (BFM Business, 6 janvier 2021).
  4. L'excellence de la gestion publique française en quelques images : Au passage, on voit la nullité de cette prof d'HG de collège : elle fait un lien entre l'état catastrophique des bâtiments, et le coût dépensé par élève par l'EN en Seine-Saint-Denis (qui serait beaucoup plus faible que le coût moyen par élève national). Mais l'EN ne s'occupe pas des bâtiments... Si l'EN dépense moins pour le département 93, on sait pourquoi : il y a de nombreux postes non pourvus, et on y envoie les enseignants débutants, les moins payés... L'entretien des bâtiments des collèges est de la responsabilité des départements. "Mais les collectivités locales manquent de moyens, gna gna gna... et les transferts de l'Etat vers les collectivités locales ne font que baisser gna gna gna..."
  5. Je ne peux plus poster de fichier en complément d'un post étant donnée la nouvelle limitation en poids, qui me semble beaucoup trop basse...
  6. Ces tocards de députés qui pérorent, je ne peux plus les blairer. 1. Ca ne sait pas compter. 2. Même en ne sachant pas compter, et en ayant prouvé leur incapacité à gérer corrrectement les fonds publics, ça se permet tout de même de donner des leçons de gestion aux entreprises, en se croyant malin en sortant des "concepts" fumeux de "bénéfice utile" et de "bénéfice futile". 3. Enfin ça explique que les entreprises peuvent bien se passer d'une partie de leurs fonds... tandis que l'Etat, non ?
  7. T'inquiète, tu n'as rien manqué. La rage taxatoire ne fait que commencer. Le pire est à venir.
  8. Donc ton idée serait de prendre exemple sur les idéologies dégueulasses et immorales de l'extrême gauche et de l'extrême droite ? Je doute de ton libéralisme. Ah oui, ça se confirme.
  9. C'est fou le nombre de libéraux qui tombent dans ce travers... Y compris l'excellent Sylvain Catherine que je suis sur twitter. La semaine passée je suis tombé sur une interview de Maxime Sbaihi sur LCI qui m'a bien fait rire. Comme à son habitude, notre bon libéral a craché sa haine des vieux jusqu'à ce qu'Arlette Chabot lui dise un truc du genre : "Mais au lieu de vous en prendre aux personnes âgées et à vouloir à tout prix baisser leur pension, pourquoi ne faites-vous pas plutôt la promotion de la retraite par capitalisation ? Ca fait au moins 20 ans qu'on aurait dû mettre en place une capitalisation en complément du système par répartition." Oui, oui, c'est bien Arlette Chabot, l'ancienne directrice de l'info de France TV, qui a dit ça... et qui a séché notre libéral. Les libéraux qui s'attaquent aux vieux au lieu de s'attaquer au système de retraite, c'est l'équivalent des nationalistes qui s'imaginent que renvoyer tous les arabes chez eux règlera tous les problèmes d'insécurité, au lieu de s'intéresser à corriger les dysfonctionnements de la police/justice.
  10. Et depuis quand c'est le parti des productifs ? Ce n'est plus le parti de la retraite à 60 ans ?
  11. Avec Jean-Philippe Tanguy comme tête pensante de l'économie au RN, j'ai un léger petit doute, là...
  12. Ah, OK, je n'avais pas compris non plus ta remarque initiale... Du coup, je suis d'accord avec le propos.
  13. Ah tiens, c'est super intéressant. Je constate que c'est assez proche du TJM formateur province. En revanche j'ai l'impression que dans mon domaine, il y a vachement plus d'écart entre Paris et ville de province. J'ai conçu et animé de la formation en management sur mesure pour des grosses boites, et en me comparant avec les collègues de l'IAE de Paris, j'avais l'impression de me faire arnaquer par les tarifs pratiqués par mon université...
  14. Visiblement, Waren doit faire partie des 65000 ménages visés par les mesures de "justice fiscale" de Barnier.
  15. Ah ça, bien sûr que ça existe, dans toute la fonction publique, et donc y compris parmi les enseignants. Il y a une grosse partie des fonctionnaires qui ne font pas le travail pour lequel ils sont payés et qui seraient licenciés pour cause réelle et sérieuse s'ils étaient dans le privé. C'est un problème d'absence de management, pas de définition de la charge de travail. On ne peut pas généraliser sur une faible charge de travail des enseignants à partir de ceux qui ne font pas la charge de travail pour laquelle ils sont payés.
  16. Mouais... Le seul réel avantage, c'est la durée des vacances d'été (avantage relatif si on compare avec les dispositifs rtt des grosses boites, comme ça a été dit plus haut). En moyenne, au collège, un enseignant certifié fait 20h devant élèves, soit plus de 40h/semaine de travail (au moins 1h de travail hors classe pour 1h devant classe, c'est ce que fait l'enseignant normal et expérimenté, qui ne fait aucun zèle). Et les 20 heures faites devant des collégiens, on peut facilement imaginer qu'elles sont particulièrement éprouvantes. Enfin, ses vacances en cours d'année scolaire (hors été) sont le plus souvent consacrées à rattraper le travail en retard accumulé durant la période scolaire...
  17. Largo Winch

    Tweets rigolos

    Dans cet extrait, Luchini fait son numéro habituel, rien de neuf... En revanche, on peut voir tout son talent : il parvient à faire rire de bon coeur les bobos de gauche de ce plateau tv, bobos dont il se moque poutant ouvertement.
  18. Disons qu'il n'y a pas de méthode pédagogique qui soit intrinsèquement bonne ou mauvaise. Tout dépend de ce que tu veux enseigner et à qui tu veux l'enseigner. La bonne méthode est celle qui est adaptée aux objectifs pédagogiques (le contenu à transmettre) et au profil des personnes qui apprennent (capacité intellectuelle, attitude, comportement...). Au collège dans les années 1980, j'ai été initié aux sciences via les méthodes expérimentales : il s'agissait bien de faire redécouvrir et faire reconstruire le savoir par les élèves, tout en faisant bien comprendre la méthode scientifique. De même, au lycée, en maths au bac C de l'époque, on passait des heures et des heures à redémontrer des théorêmes. Je pense même qu'à l'époque, dans les filières scientiques, on faisait davantage "construire le savoir" aux élèves qu'aujourd'hui. De leur côté, les jolies nanas en bac G (jolies, raison pour laquelle je m'y intéressais), elles se tapaient des heures et des heures bien chiantes de dactylographie et de sténographie, des heures et des heures à répéter inlassablement les mêmes gestes : n'empêche que c'était une pédagogie qui produisait des personnes hyper efficaces dans la prise de notes et la capacité à synthétiser les idées-clefs d'un discours, à une époque où il n'y avait aucun outil numérique. Le problème est que, depuis, les politiques ont décidé de massifier les diplômes et que l'EN est devenue une bureaucratisation de l'enseignement, c'est-à-dire une uniformisation du contenu et des méthodes pédagogiques quel que soit le profil de l'élève : ça ne peut pas marcher. Le problème est que les principaux promoteurs de cette bureaucratisation sont les enseignants eux-mêmes : quand on voit qu'ils rejettent massivement les groupes de niveau, il y a de quoi se poser de sérieuses questions sur leur aptitude à la pédagogie.
  19. Tandis que Barnier tente de grapiller un milliard par-ci, un milliard par-là pour bricoler un budget vaguement présentable, l'Irlande de son côté ne sait plus que faire... de ses excédents budgétaires. La réaction typique de la socialope française à la fin du reportage : si l'Irlande a des excédents, c'est parce que c'est un "pays pirate" qui utilise une fiscalité accommodante pour attirer les entreprises étrangères.
  20. En France, un élève de 4e sur deux ne sait pas ce que veut dire le mot "hypothermie", même lorsqu'on lui donne tous les indices nécessaires pour le comprendre, ainsi qu'une liste de réponses à cocher. Dans le cadre des évaluations nationales à l'entrée en classe de quatrième, il y a des tests de français pour évaluer la compréhension écrite et la maîtrise de la langue des collégiens. Une question, sur le sens d'un mot a posé des difficultés aux élèves : Si 'l'hypotension' signifie qu'on a une tension artérielle inférieure à la normale. Si un 'thermomètre' est un instrument qui sert à mesurer la température. Que signifie 'être en hypothermie' ?" Les réponses possibles étaient : "Que la température est supérieure à la normale", "Que le thermomètre est plus petit que la normale", "Que la température est inférieure à la normale" et "Que la tension est inférieure à la normale". Seuls 54% des élèves, soit un peu plus d'un sur deux, ont coché la bonne réponse. Source
  21. Pour Libé, c'est carrément un "coup de rabot" dans l'EN ! 4000 enseignants en moins dans l'EN, même si on ne regarde que l'effet sur l'effectif enseignant (environ 860 000), ça ne fait que 0,4%. La réduction n'affecte quasiment que les enseignants du primaire (environ 3000 sur les 4000), or les effectifs des élèves baissent davantage proportionnellement, ce qui fait que le taux d'encadrement (nb d'élèves par enseignant) du primaire s'améliore... Plus intéressant : Effectif enseignant : 860 000 Effectif administratif : 340 000 Environ 1 administratif pour 3,5 enseignants : chiffre totalement délirant. Barnier préfère ajuster le nombre d'enseignants à la baisse des élèves pour ne surtout pas réduire le nombre de bureaucrates inutiles de l'EN. Il faut maintenir la pléthore de personnels administratifs présents dans les établissements scolaires, dans les inspections académiques, dans les rectorats départementaux, dans les rectorats régionaux, et dans le ministère...
  22. En effet, ceux que l'on continue d'appeler partis de gauche sont tous devenus extrémistes. Le NFP se radicalise et propage un discours de haine ainsi que des propositions politiques et des modes d'action extrémistes. Vu que le parti centriste (les macronistes) a fait une OPA sur les idées de gauche (la social-democratie), il n'y a plus de place pour une "gauche modérée". Par exemple, au PS il y a longtemps que les modérés ont rejoint Macron. Il ne reste plus que les gauchistes forcenés.
  23. Les mélenchonistes trustent les présidences de l'AN consacrées à l'économie : Éric Coquerel (LFI) est le président de la commission des finances Aurélie Trouvé (LFI) vient d'obtenir la présidence de la commission des Affaires économiques Le redressement des finances publiques et de l'économie française devrait bien passer...
  24. Ah oui, zut, j'avais oublié les petites baronnies locales : effectivement, il doit y avoir encore quelques conseillers municipaux UDI pour représenter la droite social-démocrate au sein des communes de moins de 20 000 habitants... En revanche, dans la cabine téléphonique de Philippot, y a-t-il vraiment d'autres personnes que Florian ? Allez, soyons magnanime : ça nous fait donc 7 partis de droite populiste et 5 partis de droite social-démocrate. Y a pas à dire : on a le choix. Plus aucune excuse de ne pas aller voter !
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