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Largo Winch

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Tout ce qui a été posté par Largo Winch

  1. Ah oui, ce fameux Etat stratège qui nous explique aujourd'hui que le nucléaire est l'avenir après avoir totalement détruit la filière depuis une quinzaine d'années. Ce même Etat-stratège qui est aussi celui qui planifie la disparition de la voiture thermique pour 2030, qui fait fermer les lignes aériennes domestiques au profit du tout-TGV dès ce mois de juillet. Ou qui interdit l'utilisation des piscines privées dans le Var, et bientôt dans toute la France. Etc., etc. On pourrait multiplier à l'infini les décisions absurdes.
  2. Je viens de lire l'article de Contrepoints de Pascal Avot sur Lisnard, qui est davantage un article sur la bureaucratie française et la difficulté à la combattre (voire l'impossibilité) : https://www.contrepoints.org/2023/05/20/456881-face-au-goliath-bureaucratique-lisnard-est-il-david Je trouve excellente la façon dont il décrit la bureaucratie, avec son style inimitable :
  3. Pour les 2 premiers points, même remarque que pour Marlenus : oui bien sûr, mais j'avais limité mon cadre de réflexion aux discours envisageant des actions publiques. Ton 3e point correspond à mon 4e, il me semble. Ton 4e est proche du discours décroissantiste, comme tu le dis toi-même d'ailleurs.
  4. Je ne suis peut-être pas très clair. Ce que je voulais dire c'est que l'idée que l'Etat peut contrôler le climat par la mise en place de politiques publiques reste largement dominant dans le débat public et dans les discours officiels (c'est l'idée même de la "planification écologique", l'un des rares points de programme clairs de Macron à la dernière présidentielle) On n'entend quasiment jamais une approche en termes de gestion des risques : considérer qu'il est impossible de contrôler le climat mais qu'il est possible de se prémunir contre d'éventuels effets fâcheux de l'évolution du climat en imaginant des adaptations souhaitables. S'adapter aux effets du climat au lieu de vouloir contrôler le climat. La gestion des risques au lieu de la planification.
  5. Je crains que ce soit davantage du "en même temps" macronien qu'un véritable "changement de discours assez net".
  6. Jancovici prône les options 1), 2) et 3). Macron, c'est 2) et 3).
  7. Oui, bien sûr, mais c'était en dehors de mon propos : tu as zappé le début de ma phrase ("en matière d'actions par rapport au réchauffement climatique").
  8. Ah oui, les fameux prélèvements "temporaires"... comme la CSG par exemple...
  9. Largo Winch

    Salaire complet

    Il y aura désormais un "salaire net" supplémentaire à indiquer sur les fiches de paye !
  10. Ah bon ? Tu as entendu ce type de discours du côté du gouvernement ? Pour l'instant, j'avais l'impression qu'il n'y avait que des libéraux pour tenir franchement ce type de discours. Comme Ferghane Azihari, par exemple : Grosso modo, en matière d'actions par rapport au réchauffement climatique, j'entends quatre types de discours différents : Un discours décroissantiste : il y a une urgence climatique, il faut donc éradiquer le système capitaliste. Un discours régulateur (un peu moins radical que le précédent mais qui partage les mêmes prémisses) : tout en conservant le système capitaliste, on contraint les gens à adopter des comportements de consommation plus sobres pour réduire le rythme de croissance de la hausse des températures. Un discours planificateur : la technologie est la solution pour réduire le rythme de croissance de la hausse des températures, et c'est à l'Etat de se charger de planifier la transition écologique car si on laisse faire le système capitaliste on court à sa perte. Un discours libéral : ce sont une économie libre et une société ouverte qui favoriseront l'innovation et le développement de technologies qui permettront à l'homme de faire face aux défis climatiques (décarbonner pour réduire le rythme de croissance de la hausse des températures, et surtout adapter nos sociétés et nos économies aux effets éventuels des évolutions du climat) Les Etats sociaux-démocrates européens ont plutôt tendance à adopter des discours régulateur et planificateur. Les gauchistes prônent la décroissance. Le problème est qu'on entend de plus en plus ces derniers, ce qui déplace la fenêtre d'overton et rend inaudibles dans le débat public les alternatives libérales aux solutions planificatrices.
  11. Souvenez-vous : l'année dernière le mois de mai était particulièrement chaud, les alarmistes nous expliquaient alors que le réchauffement était en nette accéleration par rapport aux prédictions du GIEC et que cela annonçait l'imminence de l'apocalypse. Sur le compte facebook d'un site météo pourtant réguliérement alarmiste (Météo Alpes), je découvre ce graphique : Sur la période considérée (la deuxième décade de mai), je compte 46 écarts à la moyenne négatifs contre 28 écarts à la moyenne positifs. Et si je me limite aux 30 dernières années, ce sont une quinzaine d'années en dessous des "normales" contre une douzaine au dessus des "normales". Je peine à voir dans ce graphique quelque chose d'"alamarmant". Je suis impatient de voir ce que va donner l'été 2023...
  12. Ce qui est amusant, c'est que le mot "Touz" n'a visiblement pas le même sens qu'à mon époque...
  13. En 1930, il fallait avoir la moyenne, et ne pas avoir zéro à la dictée (note éliminatoire). Pour un bachelier 2023, je pense que la dictée ET les exercies de maths sont extrêmement difficiles. Pour la partie géographie, je n'en sais rien, je serais curieux de savoir ce qu'en pense @Dardanus : est-ce difficile ou non pour un bachelier 2023 ? (les question sur les "richesses du sous-sol français" ou "les comptoirs français" sont certainement datées, mais les autres me semblent accessibles...) J'ai donc soumis à mes collègues l'idée de faire passer cette épreuve à la prochaine rentrée de nos étudiants bac+1 et ils sont enthousiastes. Donc on va peut-être le faire avec quelques adaptations et actualisations de certaines questions. Je suis persuadé que beaucoup d'étudiants auront zéro à la dictée (en revanche je pense qu'une partie des étudiants aura juste à l'exercice sur les participes passés : je miserais sur 1/4 des étudiants...) Mon collègue qui enseigne les maths pense... qu'aucun étudiant ne sera capable de résoudre l'exercice d'arithmétique "le beurre et la crème", qui est en fait un problème de gestion élémentaire. S'il a raison, on aura démontré que l'EN envoie désormais des gens en fac de gestion qui n'ont pas les prérequis pour suivre ce type d'études.
  14. Largo Winch

    Tweets rigolos

    C'est de ce tweet grotesque de Gardin, qui a divisé les pipols, dont elle se moque ouvertement : https://www.facebook.com/blanchegardinad2/posts/781835386636863
  15. Largo Winch

    Tweets rigolos

    Je ne suis pas fan de Foresti, mais cette vidéo m'a fait rire. Pour ceux qui n'ont pas suivi, c'est Blanche Gardin qui est moquée. https://www.instagram.com/p/CsBKVPrq6GL/
  16. Quelques données concernant l'évolution de la scolarisation des jeunes : Pour montrer cette évolution, les services statistiques rapportent souvent le nombre total des jeunes scolarisés, de la maternelle aux enseignements supérieurs au nombre de jeunes de 2 à 22 ans : en 1958-1959, le nombre total de jeunes scolarisés, tous niveaux confondus, était de 9,19 millions pour un nombre de jeunes de 2 à 22 ans estimé à 14,2 millions, soit un rapport de 64,7 % ; en 1994-1995, 14,74 millions pour 16,46 millions de 2-22 ans, soit 89,5 %. Une progression, certes irrégulière, mais assez considérable, de 25 % en 36 ans. Dans les décennies 2000 et 2010, selon les années, on oscille entre 90 et 91 %. Source : https://www.cairn.info/revue-carrefours-de-l-education-2011-4-page-97.htm Progression du nombre de jeunes inscrits en études supérieures : il y a un peu plus de 30 ans (fin des années 1980, début 90), il y avait environ 1 million d'étudiants, aujourd'hui il y en a trois fois plus : près de 3 millions.
  17. Ah ah, autour de toi plus personne n'arrive à trouver les bonnes réponses, plus personne n'a le niveau certificat d'étude ? Non, il faut le corriger soi-même. Ou alors il faut demander les réponses à ChatGPT qui a certainement le niveau certif'.
  18. https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/01/25/salon-recherche-coiffeur-desesperement_6027193_3234.html
  19. Je ne vois pas tellement de contradiction avec ce que j'ai dit, puisque le fait d'accepter ou non un métier considéré comme pénible dépend aussi de la qualification que l'on a. Si aujourd'hui plus de 90% d'une classe d'âge a le bac alors qu'il y a 40 ans c'était moins de 30%, il ne faut pas s'étonner que davantage de jeunes aujourd'hui trouvent le métier trop pénible pour l'accepter, alors que la pénibilité du boulot n'a certainement pas objectivement augmenté sur les 40 dernières années. Ceci dit, j'avais pris l'exemple du serveur car c'est souvent le plus médiatisé comme métier en tension (alors même que c'est loin d'être le job le plus en tension), j'aurais pu faire la démonstration avec un emploi moins pénible : l'emploi de coiffeuse/coiffeur par exemple.
  20. https://www.marianne.net/societe/laicite-et-religions/la-conference-de-florence-bergeaud-backler-a-la-sorbonne-suspendue-pour-des-raisons-de-securite
  21. Intéressant. Il me semble que nos bureaucraties publiques recrutent leurs cadres administratifs surtout dans ces deux filières.
  22. Pas compris ce qui choque Neomatix...
  23. J'avais donc les bons ordres de grandeur en tête, en sous-estimant légèrement leur proportion pour chaque niveau. Dans ce compte-rendu, on voit qu'il y a une volonté de nommer pudiquement les données : Les illettrés qui déchiffrent difficilement le langage écrit sont... des analphabètes : 5.3% Les "lecteurs médiocres" qui ont un "vocabulaire limité" et un "déchiffrage lent", mais qui sont suffisamment malins pour "compenser leurs lacunes pour parvenir à une compréhension minimale des textes" sont des illettrés : 10,9 % Et en tout il y a donc 23% de "lecteurs non efficaces" : les illettrés + les quasi-illettrés...
  24. Comme je le disais il y a quelques jours : Via l'édito de h16 du jour, je tombe sur cet article qui cherche des explications à la baisse de niveau en français : https://www.letudiant.fr/educpros/enquetes/comment-la-baisse-du-niveau-en-francais-des-collegiens-et-lyceens-est-devenue-structurelle.html
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