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  Le 24/04/2014 à 11:41, Loi a dit :

Ouais en tout cas, si tu veux t'assurer un avenir certain, t'as intérêt à bosser tes maths. Rares sont les secteurs d'activités -qui produisent des biens ou des services à haute valeur ajoutée- qui ne demandent pas de connaissances en maths.

 

Je ne sais pas, moi je fréquente rarement des gens qui gagne vraiment bien leur vie. Et ceux qui gagnent bien leur vie et que je connais sont pratiquement tous dans l'artisanat ou l'agricole, donc je ne peut dire.

 

 

  Le 24/04/2014 à 11:46, ShoTo a dit :

Ce n'est pas ce que j'ai constaté (même en prenant en compte les irrécupérables qui ne s'intéresseront à rien quoiqu'il arrive)

 

Bah t'as bien de la chance.

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  Le 24/04/2014 à 06:55, Miss Liberty a dit :

J'ai bien aimé, moi, Le Père Goriot

:blushing:

 

Moi aussi :) mais il ne prend tout son sens que lorsque l'on s'investit dans la Comédie humaine et on lit tout le cycle de romans autour de la figure de Vautrin. Le Père Goriot c'est un peu la porte d'entrée de la Comédie humaine. Mais je ne sais pas si ça à un grand intérêt de le donner à lire en classe.

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Je ne l'ai pas lu en classe, je l'ai pris dans la bibliothèque de mes parents.

En classe ils m'avaient fait lire Eugénie Grandet . J'avais trouvé ça grandement ennuyeux.

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  Le 24/04/2014 à 06:18, Mathieu_D a dit :

Maupassant qui laisse de marbre, qu'est-ce qu'il ne faut pas lire.

 

 

C'est la grande majorité des écrivains de l'époque qui me laissent de marbre. J'aime bien Hugo.

 

  Citation

 

Ben ça dépend.

Une vie, par exemple, c'est le summum de la chiantise absolue. Ça devrait s'appeller "Une vie sans intérêt d'une connasse insipide qu'on a envie de baffer toutes les deux pages pour qu'elle se bouge enfin un peu le cul." Heureusement, il y a Le Horla pour rattraper.

 

C'est le seul que je n'ai pas lu.

Posté
  Le 24/04/2014 à 12:46, Tramp a dit :

C'est la grande majorité des écrivains de l'époque qui me laissent de marbre. J'aime bien Hugo.

Ne pas aimer les auteurs du XIXème, quelque soit le pays, c'est ne pas aimer la littérature.

Ce n'est pas si grave, hein, il y en a bien qui aiment leur whisky on the rocks.

Posté
  Le 24/04/2014 à 13:27, Mathieu_D a dit :

Ne pas aimer les auteurs du XIXème, quelque soit le pays, c'est ne pas aimer la littérature.

Ce n'est pas si grave, hein, il y en a bien qui aiment leur whisky on the rocks.

 

Insulte qualifiée > message signalé

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  Le 24/04/2014 à 06:47, h16 a dit :

Y'a d'excellents romans, bien écrits, intéressants à lire, sans sombrer dans ce bouillon de M'ame Bovary qui donne envie de croquer du chaton vif (ou pire, Le Père Goriot et autres du même loustic, 90% de descriptions inutiles pour 5% de dialogues et 5% d'actions molles).

Bah, j'avais bien aimé Madame Bovary. En revanche, je m'étais fait chier à cent sous de l'heure avec les Chouans en 3ème (et encore, c'était une version abrégée).
Posté
  Le 24/04/2014 à 12:43, Acéphale a dit :

Moi aussi :) mais il ne prend tout son sens que lorsque l'on s'investit dans la Comédie humaine et on lit tout le cycle de romans autour de la figure de Vautrin. Le Père Goriot c'est un peu la porte d'entrée de la Comédie humaine. Mais je ne sais pas si ça à un grand intérêt de le donner à lire en classe.

Il est très bien pour introduire à la Comédie Humaine et à la description balzacienne. Description qui n'est pas chiante mais remplie de signes et de symboles. En fait, en lisant seulement les descriptions balzaciennes, on peut connaître la psychologie des personnages.

Après la période romantique de Balzac est quand même assez chiants (Les Chouans compris). D'ailleurs,l'auteur lui-même l'a reniée...

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J'ai fini l'ouvrage de Huguenon sur l'Action Française et je lis l'Anneau du Pêcheur de Raspail (Dieu que cet auteur est bon). Sinon je compte lire ensuite La Monarchie Impossible de Rosanvallon.

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Je lis

et vers la page 100 il y a un passage formidable où le protagoniste fait imploser les crânes des amis gauchistes post-modernes (un échantillon d'avant-garde académique du marxisme culturel) de sa petite amie.

Pour ceux que ça amuse, y a le même genre de chose dans Téranésie de Greg Egan, quand la petite sœur du protagoniste ridiculise ses parents adoptifs, un couple d'universitaires post-modernes particulièrement vains.

Posté

Dans le genre purge à lire : vingt mille lieues sous les mers...

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Je crois avoir lu quelque part que l'on prenait la mesure de l'état de décadence d'un siècle lorsqu'au lieu d'avoir honte de leur mauvais goût, les philistins l'étalait, s'en vantait, en tirait un motif de fierté. Bref, vous avez le droit d'être des ploucs mais cachez-le.

Posté
  Le 27/04/2014 à 12:09, Johnnieboy a dit :

Je crois avoir lu quelque part que l'on prenait la mesure de l'état de décadence d'un siècle lorsqu'au lieu d'avoir honte de leur mauvais goût, les philistins l'étalait, s'en vantait, en tirait un motif de fierté. Bref, vous avez le droit d'être des ploucs mais cachez-le.

 

La décadence de Rome n'était qu'un gag à côté de la nôtre...

Posté
  Le 27/04/2014 à 12:10, Mathieu_D a dit :

C'est agréable à lire Jules Verne...

 

Bien d'accord, c'est très bien pour les enfants ou les ados, cela n'a pas la prétention d'une grande oeuvre littéraire.

5 semaines en ballon, le Tour du monde en quatre-vingts jours, ça se lit très bien et sans ennui. C'est un peu le précurseur de la SF aussi.

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  Le 27/04/2014 à 16:45, Lucilio a dit :

On peut ne pas aimer Verne, pas besoin de l'insulter gratuitement.

La faculté qu'a un homme à prédire le futur est proportionnelle à sa faculté à comprendre la réalité dans laquelle il évolue. C'est un grand gage d'intelligence.

Posté

Dans Paris au XXe siècle :

 

"ses instruments ressemblaient, en effet, à de vastes pianos ; en pressant les touches d'un clavier, on obtenait instantanément des totaux, des restes, des produits, des quotients"

"des bornes-gaz établies aux diverses stations de voitures, fournissaient l'hydrogène nécessaire"

"les cours des inombrables valeurs cotées au marché libre venaient s'inscrire eux-même sur des cadrans placés au centre des Bourses de Paris, de Londres"

 

Sur le plan politique, c'est du sous-sous-1984 si je me rappelle bien. Et OH :

 

"le fonctionnarisme se développait sous toutes les formes possibles ; nous verrons plus tard quelle légion d'employé le gouvernement menait au pas, et militairement".

 

(je souris parce que cette dernière phrase je viens de la relever ; à l'époque - j'étais de gauche - je ne l'avais pas soulignée au crayon)

Posté
  Le 27/04/2014 à 17:25, Ray a dit :

La faculté qu'a un homme à prédire le futur est proportionnelle à sa faculté à comprendre la réalité dans laquelle il évolue.

 

C'est vache ça pour Verne.

Posté
  Le 27/04/2014 à 17:33, Lucilio a dit :

C'est vache ça pour Verne.

Qui est-ce qui a fait mieux que lui à son époque ?

On ne juge pas un homme à l'aune d'une perfection irréelle mais à celle de ses semblables.

 

Posté
  Le 27/04/2014 à 17:37, Ray a dit :

Qui est-ce qui a fait mieux que lui à son époque ?

 

Et qu'est-ce qu'il a fait le Verne de mieux que les autres ?

 

Tu sais, le voyage sur la lune, Cyrano de Bergerac l'avait déjà imaginé. Et le moyen envisagé état à peine moins foireux que celui de Verne.

Posté

Ouais mais Cyragno de Bergerac n'avait pas prédit le départ à Cap Canaveral

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