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Dune, c’est bien l’univers insupportable centré autour d’une gamine prophétesse qui sait comment va se finir la série et nous le fait bien comprendre, ou je confond ? (et qui passe son temps à répéter au héros « mais oui on va finir par se marier malgré nos 20 ans de différence, tu verras)

Edit: bon, après un tour rapide sur wikipedia, je dois confondre, mais je vois pas avec quoi…

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J’ai commencé Democracy the God that failed de HHH et ça me tombe des mains, principalement parce que j’ai déjà de solides notions d’économie autrichienne (l’action humaine & MES) et que revoir pour la 4e fois le lien entre croissance économique, accumulation de capital et préférence temporelle, ça commence à fatiguer.

Ça vaut le coup d’insister ou pas ?

Posté

Dune, c’est bien l’univers insupportable centré autour d’une gamine prophétesse qui sait comment va se finir la série et nous le fait bien comprendre, ou je confond ? (et qui passe son temps à répéter au héros « mais oui on va finir par se marier malgré nos 20 ans de différence, tu verras)

Du coup ça m'intéresse de savoir ce que c'était. C'est plutôt SF ou Fantasy ? L'histoire de la différence d'âge m'évoque l'Elenium de David Eddings (faudrait que je les relise, tiens).

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Dans l'Elenium, elle n'est pas prophétesse et ne répète pas au héros qu'ils vont se marier (même si elle est bien décidée à ce qu'il lui passe la bague au doigt). La description de Sloonz ne me dit rien, mais je suis loin d'être exhaustif en fantasy.

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Faudrait que je relise l'Elenium en anglais d'ailleurs. J'avais beaucoup aimé en tant qu'ado, mais j'en avais gardé un souvenir d'un univers très manichéen sans trop de trucs originaux (à la fois Elenium et Belgeriad/Malloreon). Puis, j'ai relu Belgeriad/Malloreon en anglais il y a 2-3 ans et j'avais de nouveau adoré.

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En fait je me souviens pourquoi Dune était connoté négativement dans ma tête : tout ce que j’en connais, c’est le film.

La description sur Wikipedia donne vachement plus envie de voir les bouquins.

Posté

Faudrait que je relise l'Elenium en anglais d'ailleurs. J'avais beaucoup aimé en tant qu'ado, mais j'en avais gardé un souvenir d'un univers très manichéen sans trop de trucs originaux (à la fois Elenium et Belgeriad/Malloreon). Puis, j'ai relu Belgeriad/Malloreon en anglais il y a 2-3 ans et j'avais de nouveau adoré.

Je les ai lu ado aussi, il faudrait que je les choppe en anglais pour voir.

 

Juste quand j’allais dire « j’arrive pas à m’en souvenir », j’ai eu l’illumination : Endymion.

Ah tiens, je les ai pas lu mais Hyperion a une très bonne réputation pourtant.

 

Sinon il faut que j'avoue que je ne suis pas plus fan que ça de Dune. Paul est un peu trop une Mary Sue à mon goût.

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en parlant de Simmons, vous avez lu l'Echiquier du Mal?

 

J'ai dû lire les deux cents cinquante premières pages. C'est très rare que je ne termine pas un livre, mais là j'ai trouvé ça si confus et ennuyeux que j'ai revendu le bouquin.

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Simmons j'ai lu Hyperion /Endymion / Troie / le truc sur la traversé de l'arctique en bateau par le Canada (très bien) et l'échiquier du mal c'est le recueil de nouvelles ?

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l'echiquier du mal c'est une seule longue histoire fantastique avec des gens qui font de la psychokinèse poussee.

 

J'ai fini The Deep de Cutter.

C'est pas de la merde dans le sens ou j'ai presque lu le bouquin en entier sans pouvoir le poser.Mais bon vers 50 pages de la fin j'ai flaire l'embrouille.La fin tue le livre et donc de ce point du vue c'est de la merde.

Il a une super premice excellente completement gachee dans un developpement ridicule.Je suis super decu.

Posté

l'echiquier du mal c'est une seule longue histoire fantastique avec des gens qui font de la psychokinèse poussee.

Et c'est cool. Il y a même de la science dedans (une page ou deux dédiée aux stades de Kohlberg).
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Terminé de lire Germany's Third Empire (titre français Le Troisième Reich, en VO Das Dritte Reich), du théoricien nationaliste allemand Arthur Moeller van den Bruck. Un peu moins de 300 pages, pas mal de formules cinglantes propices à devenir des slogans. L’essai est une bonne illustration du courant intellectuel réuni sur l’appellation générale de « Révolution Conservatrice ». On y trouve les idées dominantes dans les droites allemandes de l’Entre-deux Guerres : dénonciation du Traité de Versailles et de la République de Weimar considérée comme occidentale et non allemande, rejet du rationalisme, du libéralisme et du marxisme, critique du conservatisme traditionnel, impérialisme, volonté de politiser les masses par le nationalisme au profit d’un socialisme national et de créer un nouvel État corporatiste antiparlementaire. En revanche l’antisémitisme, quoique présent chez Moeller van den Bruck, n’est pas un élément central de sa doctrine.

Quelques extraits significatifs (traduits en français par moi) :
"Notre déclin trouve son origine dans un épuisement spirituel." (p.20)

"Il n'y a rien à faire pour nous sinon arracher la Révolution des mains des révolutionnaires". (p.33)

"Combinons donc les idées révolutionnaires et conservatrices". (p.38)

"Juif comme il l'était, le sentiment national était incompréhensible pour [Marx]" (p.42)

"Le socialiste omit de prêter attention au plus sérieux de tous les problèmes auxquels sont confrontés les États civilisés: le problème de la surpopulation. [...] Il y a des nations qui possèdent de la terre et de l'espace et des excédents agricoles et des matières premières et la liberté de se déplacer et de s'étendre: et il y a des nations qui ne l'ont pas." (p.61)

"Ce n'est pas l'industrie qui a causé la surpopulation, mais la surpopulation qui a rendu l'industrie possible." (p.62)

"Le social-démocrate allemand ne saurait voir que la solution du problème de la surpopulation est le socialisme. Il ne saurait demander si le véritable système pour réguler la production et la consommation d'un excès de population ne pourrait être trouvée dans l'impérialisme." (p.63)

"Le Socialisme commence là où le Marxisme prend fin. Le Socialisme allemand est appelé à jouer un rôle dans l'histoire spirituelle et intellectuelle de l'humanité en se purgeant lui-même de toutes traces de libéralisme. [...] Faire venir au monde le Socialisme allemand n'est pas la tâche du Troisième Empire Allemand. Le Nouveau Socialisme doit être la fondation du Troisième Empire Allemand." (p.76)

"Toutes les forces antilibérales se combinent contre tout ce qui est libéral. [...] C'est une révolte contre l'âge de la Raison." (p.112)

"Si à un moment donné le peuple sent qu'il a trouvé un véritable leader dans le pays, les gens accepteront joyeusement son leadership et enverront au diable les chefs des partis démocratiques et socialistes." (p.117)

"A la place d'un État basé sur des états, nous basons notre État sur un parlement, ce qui est une conception importé de l'Occident." (p.125)

"Des points de contact entre le nationalisme et le communisme existent depuis longtemps." (p.170)

"L'ennemi du conservateur est le libéral". (p.203)

Autres extraits et lien vers la version anglaise du bouquin : http://hydra.forumactif.org/t1537-arthur-moeller-van-den-bruck-germany-s-third-empire#2206

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Je suis sur le point de terminer Ni cru, ni cuit, histoire et civilisation de l'aliment fermenté. C'est un livre passionnant qui explore le rapport des hommes avec la fermentation, sa sacralisation universelle et ses usages culturels, politiques, alimentaires... Seul bémol, on a parfois l'impression de lire une accumulation de fun facts, mais l'étude est tellement exhaustive que ça se lit sans faim. Il y a une part d'histoire et d'humanité dans vos bières, vos fromages et vos choucroutes !

 

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Terminé de lire Germany's Third Empire (titre français Le Troisième Reich, en VO Das Dritte Reich),

 

Pourquoi le lire en anglais si ce n'est pas la version originale ?

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Pourquoi le lire en anglais si ce n'est pas la version originale ?

Parce qu'au collège, j'ai commis l'erreur de prendre espagnol comme seconde langue obligatoire.

Cela dit le traducteur précise qu'il a veillé à ne pas modifier les passages susceptibles de "heurter les sentiments des britanniques", dont je pense que c'est fidèle au texte original.

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En version française, on peut trouver une traduction extrêmement parcellaire ici: https://books.google.fr/books?id=m_SyKM_qzrQC&pg=PA6&lpg=PA6&dq=moeller+van+den+bruck+le+troisième+reich&source=bl&ots=mEfoPShH-M&sig=uEbgUpr-StheIuOCPRiTVtxwTxc&hl=fr&sa=X&ei=ibjbVNDmF8zB7Abwu4GIAw&ved=0CD8Q6AEwBQ#v=onepage&q=moeller%20van%20den%20bruck%20le%20troisième%20reich&f=false

Mœller van den Bruck est tellement méconnu qu'au bout de 7 pages de recherches sur Google France, le référencement renvoi vers ce topic (pas sûr que ça amène un trafic de ouf sur Liborg).

Il eût fallu que je traqua la version fr dans des archives spécialisées...ou que je donne mon pognon à des maisons d'éditions fascisantes qui essaient d'écouler ce genre de livres.

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Mœller van den Bruck est tellement méconnu qu'au bout de 7 pages de recherches sur Google France, le référencement renvoi vers ce topic (pas sûr que ça amène un trafic de ouf sur Liborg).

 

 

C'est probablement parce que tu es membre de liborg que tu le vois apparaître si vite sur google. Ça ne veut pas dire grand chose, ce forum a un référencement de ouf. De plus c'est probablement parce que tu es membre de liborg que tu le vois apparaître si vite sur google.

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Je suis dans Le capital - l'invention du capitalisme, de Michel Leter. Je pense que c'est un très bon livre, destiné à faire date : l'auteur prend congé de la tradition autrichienne pour faire revivre l'école française d'économie. L'idée du premier opus de la série est de montrer que le capitalisme est une invention, une réduction matérialiste des ennemis du capital pour justifier son exploitation et/ou sa destruction. C'est argumenté, érudit et bien écrit, ce qui ne gâche rien.

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Je suis dans Le capital - l'invention du capitalisme, de Michel Leter. Je pense que c'est un très bon livre, destiné à faire date : l'auteur prend congé de la tradition autrichienne pour faire revivre l'école française d'économie. L'idée du premier opus de la série est de montrer que le capitalisme est une invention, une réduction matérialiste des ennemis du capital pour justifier son exploitation et/ou sa destruction. C'est argumenté, érudit et bien écrit, ce qui ne gâche rien.

T'es sûr que c'est pas un livre dont on entendra plus parler dans 10 ans ?

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T'es sûr que c'est pas un livre dont on entendra plus parler dans 10 ans ?

 

On ne sait pas de quoi demain sera fait. Si toutefois on s'intéresse aux questions du libéralisme, du capital et de son exploitation, et qu'on compare à ce qui se produit actuellement sur le sujet, ça devrait vraiment faire date. Il y a un vrai apport, maintenant, effectivement on peut se demander si dans un pays ou tout tourne autour de Zemmour et des fesses de DSK, il y a encore un public pour ce genre de littérature.

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En quoi cela s'éloigne t'il des autrichiens?

Ou tu veux juste dire que pour une fois on parle de l'école de Paris plutôt que des autrichiens?

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En quoi cela s'éloigne t'il des autrichiens?

Ou tu veux juste dire que pour une fois on parle de l'école de Paris plutôt que des autrichiens?

 

L'ambition de Leter est de faire revivre l'école de Paris : en quelque sorte, il tue le père ;) Il tente de montrer que sur certaines questions (préférence temporelle par ex), l'école de Paris a anticipé ce que disent les Autrichiens et qu'elle a une acception du Capital moins réductrice. Mais il ne fait pas que critiquer l'école autrichienne (heureusement, on s'emmerderait). Toute l'économie universitaire en prend pour son grade, y compris les marginalistes, le tout dans une perspective "capitalienne" qu'il oppose à capitalisme, qui selon lui est une fiction qui réduit le capital à son aspect matériel (et comptable). Le chapitre sur le capital immatériel, par exemple, est très intéressant, et renoue tout à fait à mon sens avec la property au sens de Locke, qui n'est pas seulement le périmètre des biens externes à l'individu mais comprend ses droits inaliénables (dont la libre jouissance de sa faculté acquisitive).

 

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Est-ce que sa théorie explique mieux la réalité que celles qu'elle critique ?

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