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C'est intolérable on devrait distribuer des masters à tout le monde. Et des médailles en chocolat pour les féliciter.

Tiens ça me rappelle qu'il faut que je passe chercher le mien à ma fac.

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C'est intolérable on devrait distribuer des masters à tout le monde. 

Oui enfin le master, c'est pas la mer à boire à avoir.

A une certaine époque oui (quand cela ne s'appelait pas master)

 

Mais maintenant, quand tu vois le nombre de personnes au chômage avec un master tu as la valeur du diplome.

Posté

Bien sûr que le niveau baisse quand on donne le bac et l'accès à la fac à tout le monde. La distribution du master est l'étape suivante.

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Bien sûr que le niveau baisse quand on donne le bac et l'accès à la fac à tout le monde. La distribution du master est l'étape suivante.

Etape déjà atteinte.

Posté

Etape déjà atteinte.

Pas tout à fait parce que

Ça dépend quelle discipline et quelle faculté.

Mais bon il ne faut pas trop en demander non plus. Aucun diplôme n'est une garantie d'avoir affaire à quelqu'un d'intelligent et compétent.

Posté

Pas tout à fait parce que

 

Oui tout comme voir un Bac S spé maths, même en le donnant, tu as quand même dut trier car il y avait des gens qui ont du mal avec les maths.

 

Et donc quand on dit que l'on donne le bac, c'est bien par ce que l'on compte tous les bacs voies de garage (ou autrement appelé bac pro).

 

Pour le master c'est la même chose.

Posté

Pas tout à fait parce que

Mais bon il ne faut pas trop en demander non plus. Aucun diplôme n'est une garantie d'avoir affaire à quelqu'un d'intelligent et compétent.

tu m'étonnes

 

l'arnaque supreme étant si j'arrive à avoir mon master, ça sera une preuve sévère qu'on peut parfaitement glander et réussir

 

cela dit, il faut aussi reconnaitre que les diplomes c'est pas la valeur travail. quand j'en vois certains qui galèrenet sur leurs devoirs et passent 45 minutes dessus avec les manuels, les bouquins et tout pour un taf que je termine en un quart d'heure avec wikipédia, je comprends que certains se plaignent de passer un max de temps sur leur travail et de trouver ça dur.

 

 

A ce propos le diplome avec le plus grand moquage de visage c'est le CAPES. Quand tu vois certaines personnes très bien le rater et à côté de ça des brêles cosmiques mais doués pour bachoter le réussir, ça pose problème.

Posté

Les besogneux qui bossent de manière totalement débile mais 12h par jour, et qui du coup connaissent tout par coeur. Ils me rendent fou.

Posté

tu m'étonnes

 

l'arnaque supreme étant si j'arrive à avoir mon master, ça sera une preuve sévère qu'on peut parfaitement glander et réussir

 

cela dit, il faut aussi reconnaitre que les diplomes c'est pas la valeur travail. quand j'en vois certains qui galèrenet sur leurs devoirs et passent 45 minutes dessus avec les manuels, les bouquins et tout pour un taf que je termine en un quart d'heure avec wikipédia, je comprends que certains se plaignent de passer un max de temps sur leur travail et de trouver ça dur.

 

Les besogneux qui bossent de manière totalement débile mais 12h par jour, et qui du coup connaissent tout par coeur. Ils me rendent fou.

 

Si tu bosses moins de quatre-cinq heures sur un travail au niveau Master, c'est-à-dire qui suppose probablement de lire quelques articles, de les comprendre, y compris dans les détails techniques et d'être capable de les critiquer, c'est probablement que ce que tu fais n'a aucune valeur du point de vue du travail de recherche, ou que le sujet ne présente pas de problématique sérieuse.

 

12h ça paraît un peu excessif mais ça dépend du sujet. Là je bosse sur un sujet d'économie que je ne connaissais pas, sachant que je ne suis pas économiste de formation même si j'ai l'habitude de lire des papiers un peu pêchus, ben ça va me prendre tout le week en tranquillement.

Mais au moins j'aurais appris des trucs et j'aurais produit quelque chose qui n'est pas juste sensé tromper le correcteur (et demain je rempile sur un dm de maths, joie des doubles cursus).

Posté

Tu te fourvoies sur le véritable niveau master ;). Un bon master recherche (ex-DEA), c'est ce que tu devrais être capable de faire. La plupart des masters, c'est pas vraiment ce niveau d'analyse...

 

Mais je trouve l'article rigolo parce que fondamentalement, la fille est très égoïste. Elle voulait une remise de diplôme pour être fière et qu'on lui dise que c'était bien, ma p'tite. La remise de diplôme des écoles, il y a quand même tout un côté séparation de la promo/ce n'est qu'un au revoir, assez communautaire, et bien moins individualiste :yang: .

Posté
la fille est très égoïste. Elle voulait une remise de diplôme pour être fière et qu'on lui dise que c'était bien, ma p'tite

 

 

tres egoiste, ou juste normale?

il n'y a que les machines a laver qui peuvent traverser leur vie sans jamais un compliment, jamais un encouragement.C'est interessant parce que tous les francais vanneurs et moqueurs que je connais (tous en gros) ont le compliment difficile, ca sort mal, pas souvent, et ca se sent, ils le tetent avec tant de bonheur, des qu'on en donne, on sent le manque.Ils s'accrochent desesperement aux gens qui ne vannent pas et sont positifs.Ca fait pitie un peu.

 

 

 

Posté

Dans les écoles d'ingénieur de notre région y'a des remises de diplôme et des fêtes assez officielles.

Sinon JIM a bien résumé le truc.

Posté

Si tu bosses moins de quatre-cinq heures sur un travail au niveau Master, c'est-à-dire qui suppose probablement de lire quelques articles, de les comprendre, y compris dans les détails techniques et d'être capable de les critiquer, c'est probablement que ce que tu fais n'a aucune valeur du point de vue du travail de recherche, ou que le sujet ne présente pas de problématique sérieuse.

 

12h ça paraît un peu excessif mais ça dépend du sujet. Là je bosse sur un sujet d'économie que je ne connaissais pas, sachant que je ne suis pas économiste de formation même si j'ai l'habitude de lire des papiers un peu pêchus, ben ça va me prendre tout le week en tranquillement.

Mais au moins j'aurais appris des trucs et j'aurais produit quelque chose qui n'est pas juste sensé tromper le correcteur (et demain je rempile sur un dm de maths, joie des doubles cursus).

Là je parle de gens qui passent leur vie à bosser quelle que soit la quantité de travail nécessaire. J'en ai systématiquement eu quelques-uns comme ça, dans toutes les formations où j'ai été.

Bien sûr que ça demande des heures de boulot pour se mettre à niveau sur un sujet donné ou pour boucler un projet, mais c'est ponctuel.

Posté

Les besogneux qui bossent de manière totalement débile mais 12h par jour, et qui du coup connaissent tout par coeur. Ils me rendent fou.

Yep. D'un autre côté je suppose que la capacité à travailler comme un sans-pitié pendant des heures et des heures doit être utile en entreprise.

Posté

Si tu bosses moins de quatre-cinq heures sur un travail au niveau Master, c'est-à-dire qui suppose probablement de lire quelques articles, de les comprendre, y compris dans les détails techniques et d'être capable de les critiquer, c'est probablement que ce que tu fais n'a aucune valeur du point de vue du travail de recherche, ou que le sujet ne présente pas de problématique sérieuse.

 

12h ça paraît un peu excessif mais ça dépend du sujet. Là je bosse sur un sujet d'économie que je ne connaissais pas, sachant que je ne suis pas économiste de formation même si j'ai l'habitude de lire des papiers un peu pêchus, ben ça va me prendre tout le week en tranquillement.

Mais au moins j'aurais appris des trucs et j'aurais produit quelque chose qui n'est pas juste sensé tromper le correcteur (et demain je rempile sur un dm de maths, joie des doubles cursus).

Haha la blague.

 

En recherche, nos profs nous filent les devoirs juste pour mettre des notes, de l'avis d'un certain nombre d'entre eux, ils préféreraient carrément nous laisser juste faire le mémoire et nous évaluer intégralement dessus.

Après ça dépend si tu parle du mémoire ou juste des TD-pour-remplir-l'emploi-du-temps

 

Là je parle de gens qui passent leur vie à bosser quelle que soit la quantité de travail nécessaire. J'en ai systématiquement eu quelques-uns comme ça, dans toutes les formations où j'ai été.

Bien sûr que ça demande des heures de boulot pour se mettre à niveau sur un sujet donné ou pour boucler un projet, mais c'est ponctuel.

 

Oui, ce sont des gens qui vont privilégier l'approche stakhanoviste plutôt que l'efficacité et je dirais même l'efficicence.

Parmi ceux-là, t'as ceux qui vont passer dix ou douze heure sur un travail pour avoir 14 et dans le même temps tu peux avoir 12 en en passant que quatre ou cinq.

Posté

Parmi ceux-là, t'as ceux qui vont passer dix ou douze heure sur un travail pour avoir 14 et dans le même temps tu peux avoir 12 en en passant que quatre ou cinq.

 

Totally worth it.

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Posté

Elle a dans l'ensemble raison.

Certaines universités ne s'y trompent d'ailleurs pas et ont relancé la tradition des remises de diplômes.

 

Quant au niveau des masters, dans la pratique dès qu'on a uen licence il est toujours possible d'intégrer un master dans le même domaine. Si on est pas pris à Paris on sera pris dans les grandes villes de Province et si c'est pas le cas on sera pris à l'Université du Littoral Côte d'Opale ou à l'Université de Pau et des Pays de l'Adour. 

 

Ce qui m'énerve davantage dans l'enseignement français c'est les filières de sociologie, de psychologie, de philosophie, de littérature, de langues, d'histoire, qui sont soit peuplées de branleurs soit de gens très excellents mais minoritaires (CAPES de Philosophie à moins de 10% de réussite). Ces gens, sans aucun projet professionnel autre que l'enseignement, coûtent un fric monstre. Quand on parle de gens en master qui n'ont pas de boulot, c'est d'eux qu'on parle. Avoir un boulot après un Master 2 Droit des Affaires et Fiscalité est faisable, en avoir un après un Master 2 Droit de l'Environnement et des Collectivités Territoriales, évidemment... Des gens à qui on a offert un cursus gratuitement et qui n'ont jamais pris la peine de se rendre compte que ça ne mènera à rien ou à très peu et qui se plaindront après d'un marché de l'emploi trop fermé. Les facultés sont aussi à blâmer pour une mauvaise orientation et l'établissement de masters non-professionnalisants (heureusement on a des institutions comme l'AERES, mais encore parfois certaines notations laissent à désirer).

 

Dans les universités américaines, la distinction est mieux fondée : on commence par un Bachelor of Arts avec une majeure en philo, socio ou qu'importe puis après on se spécialise, souvent en droit, ou en affaires, political studies...

 

+1 JIM

 

Quant à l'attitude de travail "je bosse 12 heures par jour et j'apprends par coeur mon cours", ça me semble être une pratique purement féminine et qui dénote probablement le manque d'abstraction de ladite gente, davantage à l'aise en école d'infirmières ou en master droit de l'enfance.

Posté

A ce propos le diplome avec le plus grand moquage de visage c'est le CAPES. Quand tu vois certaines personnes très bien le rater et à côté de ça des brêles cosmiques mais doués pour bachoter le réussir, ça pose problème.

C'est le principe même du concours. (Et le CAPES est un concours, pas un diplôme).
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Ce qui m'énerve davantage dans l'enseignement français c'est les filières [...] de psychologie

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Posté
Ce qui m'énerve davantage dans l'enseignement français c'est les filières de sociologie, de psychologie, de philosophie, de littérature, de langues, d'histoire, qui sont soit peuplées de branleurs soit de gens très excellents mais minoritaires (CAPES de Philosophie à moins de 10% de réussite). Ces gens, sans aucun projet professionnel autre que l'enseignement, coûtent un fric monstre. Quand on parle de gens en master qui n'ont pas de boulot, c'est d'eux qu'on parle. Avoir un boulot après un Master 2 Droit des Affaires et Fiscalité est faisable, en avoir un après un Master 2 Droit de l'Environnement et des Collectivités Territoriales, évidemment... Des gens à qui on a offert un cursus gratuitement et qui n'ont jamais pris la peine de se rendre compte que ça ne mènera à rien ou à très peu et qui se plaindront après d'un marché de l'emploi trop fermé. Les facultés sont aussi à blâmer pour une mauvaise orientation et l'établissement de masters non-professionnalisants (heureusement on a des institutions comme l'AERES, mais encore parfois certaines notations laissent à désirer).

 

 

Il faut regarder le taux d'insertion avec un niveau master suivant les filières :

http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/pid24624/taux-insertion-professionnelle-des-diplomes-universite.html

Posté

Pour la petite histoire, je connais un maître de conférences-associé, doctorant, diplômé de l'ENS et tutti quanti en civilisation hispanique, qui enseigne à des étudiants en licence dans le même domaine (LLCE et LEA espagnol donc).

Selon lui, le niveau global au niveau de la langue est mauvais.

Mais surtout, des étudiants en LLCE ou LEA sont incapables de dire qui est le chef d'État de l'Espagne ou qui est le premier ministre de l'Espagne. C'est pour dire à quel point ces licences sont des planques plutôt que de réelles instances de formation.

 

Pour beaucoup de toute façon, c'est clairement rentable d'être à la fac. On a qu'à se présenter aux quelques TD et aux partiels et on touche une bourse de 4000/5000€ pendant quelques années. Tout bénef. 

 

@PhiliberTé : très intéressant ce doc, merci.

Posté

Yep. D'un autre côté je suppose que la capacité à travailler comme un sans-pitié pendant des heures et des heures doit être utile en entreprise.

C'est surtout utile dans la vie en général.

Oui, ce sont des gens qui vont privilégier l'approche stakhanoviste plutôt que l'efficacité et je dirais même l'efficicence.

Parmi ceux-là, t'as ceux qui vont passer dix ou douze heure sur un travail pour avoir 14 et dans le même temps tu peux avoir 12 en en passant que quatre ou cinq.

C'est dommage de mesurer l’efficacité d'un apprentissage a la note que tu va avoir, plutôt qu'aux progrès que tu as fait.

Posté

C'est surtout utile dans la vie en général.

Savoir brasser vigoureusement l'air pour donner l'impression qu'on bosse c'est sans doute utile, oui.
Posté

Les besogneux qui bossent de manière totalement débile mais 12h par jour, et qui du coup connaissent tout par coeur. Ils me rendent fou.

 

Bah, ils servent à rien, laisse les se complaire dans leur inutilité, au moins ça les occupe...

Posté

Oui. Les faignants productifs attisent les jalousies.

D'où la célèbre phrase de Bill Gates, qui motiva des générations d'ingénieurs...
Posté

Savoir brasser vigoureusement l'air pour donner l'impression qu'on bosse c'est sans doute utile, oui.

Non je répondais a "capacité à travailler comme un sans-pitié pendant des heures".

La capacité a se mettre au boulot est un des plus grand atout qu'on peut avoir dans la vie, même si c'est beaucoup moins important quand on est salarie évidemment.

Posté

Je suis pas si certain, la capacité à apprendre et la capacité à effectivement faire quelque chose de constructif sont deux choses très très différentes.

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