MisesEnForce Posté 18 juin 2014 Signaler Posté 18 juin 2014 Aucun scientifique ne les prend au sérieux, ok. Mais les juges des affaires familiales, les bonnes femmes sur le point de divorcer et à la recherche d'arguments, les jeunes mères qui psychotent et passent leur vie dans les bouquins "comment être la meilleure des mamans", tous ces gens-là lisent leurs élucubrations, n'ont que peu de matière pour distinguer ces thèses-là des thèses plus sérieuses, et se font avoir. D'où la nécessité d'une autorité publique démocratiquement "élue" par des gens démocratiquement "élus" par des ... élus qui se chargerait de décerner des labels rouges de psy publics pour enfants.
ModernGuy Posté 18 juin 2014 Signaler Posté 18 juin 2014 Quand tu dis qu'elles n'ont que très peu de matière, tu parles de matière grise non ? Pas besoin de sortir de st Cyr pour se rendre compte des le premier paragraphe que c'est un monceau de bullshit quand même...
Miss Liberty Posté 18 juin 2014 Signaler Posté 18 juin 2014 D'où surtout la nécessité de supprimer le pouvoir de tous ces gens qui peuvent te décerner le label de bons ou mauvais parents (JAF, assistantes sociales, etc.)
Miss Liberty Posté 18 juin 2014 Signaler Posté 18 juin 2014 Quand tu dis qu'elles n'ont que très peu de matière, tu parles de matière grise non ? Des gens qui ont très peu de matière grise pour ne pas se laisser dicter leur conduite de parents par les émissions de TV, les magazines, les psys à la mode, j'en croise beaucoup tous les jours oui. Idiocracy.
Lancelot Posté 18 juin 2014 Signaler Posté 18 juin 2014 Tiens ça me fait penser qu'il y a quelques mois ma soeur (qui a deux petits en bas âge) m'a parlé du dernier truc à la mode dans le genre : «3-6-9-12», cela évoque bien sûr quatre étapes essentielles de l'enfance : 3 ans, c'est l'admission en maternelle ; 6 ans, l'entrée en CP ; 9 ans, l'accès à la maîtrise de la lecture et de l'écriture ; et 11-12 ans le passage en collège. Mais ce sont aussi d'excellents repères pour savoir à quel âge et comment introduire les différents écrans dans la vie de nos enfants. En effet, de la même façon qu'il existe des règles pour l'introduction des laitages, des légumes et des viandes dans l'alimentation d'un enfant, il est possible de concevoir une diététique des écrans, afin d'apprendre à les utiliser correctement, exactement comme on apprend à bien se nourrir. Mais pour cela, il nous faut renoncer à deux tentations : idéaliser ces technologies, et les diaboliser. Attendre des miracles des écrans serait en effet tout aussi stérile que vouloir s'en passer. Ce ne sont que des outils. Ne leur demandons pas plus qu'ils ne peuvent donner, mais apprenons à leur demander tout ce qu'ils peuvent nous offrir ! Et pour commencer, introduisons-les au bon moment et à leur juste place.Reconnaissons pourtant qu'établir une feuille de route des écrans pour chaque âge est loin d'être facile. Tout dépend de la maturité de l'enfant, de la relation qu'il a avec ses parents, et des pratiques qui ont cours dans sa maison, à l'école et parmi ses camarades. L'idée s'est néanmoins imposée à moi en 2007, aussitôt après que j'eus lancé une pétition pour faire interdire les chaînes de télévision à destination des enfants de moins de 3 ans. J'ai alors imaginé la règle «3-6-9-12» comme une façon de répondre aux questions les plus urgentes en rappelant aux parents, sous une forme facile à mémoriser, quatre repères : 3, cela signifie éviter de mettre un enfant de moins de 3 ans devant la télévision ; 6, ne pas lui offrir une console de jeu personnelle avant 6 ans ; 9, l'accompagner sur Internet entre 9 ans et 11-12 ans ; 12, ne pas le laisser se connecter de façon illimitée lorsqu'il est en âge de surfer seul.La solution à tous les problèmes se trouve-t-elle pour autant dans ces conseils ? Hélas non ! chacun sait que de telles campagnes ne sont guère suivies d'effets tout simplement parce que les écrans sont largement utilisés par les adultes eux-mêmes pour tenter d'oublier les difficultés de leur vie. Les usages excessifs et/ou problématiques des écrans ne sont pas seulement une cause de problèmes, ils sont aussi et d'abord la conséquence de souffrances quotidiennes qu'il nous faut prendre en compte. C'est pourquoi des campagnes invitant à un bon usage des écrans sont absolument indispensables, mais elles ne sont pas suffisantes. Tout d'abord, rien ne sert de dénoncer les risques que les écrans nous font courir si on ne réfléchit pas en même temps aux raisons pour lesquelles tant de parents laissent leurs enfants devant la télévision allumée et à l'extrême solitude où sont la plupart d'entre eux par rapport à ces problèmes. Et ensuite, nous verrons que l'évolution très rapide des possibilités offertes par les technologies numériques nous invite à considérer les jeunes comme des partenaires et des acteurs du changement, au même titre que leurs parents. L'encouragement de leurs pratiques créatrices s'avère souvent bien plus efficace que les injonctions à consommer moins.
Bisounours Posté 18 juin 2014 Signaler Posté 18 juin 2014 Ouais bon, cette nana ne fait que renvoyer les femmes à leur rôle maternel, dans la grotte, et les hommes à la chasse, non ? Le petit est accroché à la mamelle jusqu'à l'entrée à l'école. Son discours devrait satisfaire les anti féministes et autres partisans de la répartition des tâches un peu trop rigides C'est toujours le problème des pseudos pros qui débarquent avec leur mode d'emploi magique. Entre prendre un bébé dans ses bras dès qu'il commence à couiner et le laisser s'époumoner des heures, y a juste la capacité de chacun à supporter ce boucan sans culpabiliser trop. MillLib, les assistantes sociales, dont j'ai fait partie, ne décernent pas de label, enfin, pas toutes et pas aussi schématiquement...mais n'en demeurent pas moins malheureusement nécessaires, il y a des situations réellement pourries.
Elphyr Posté 18 juin 2014 Signaler Posté 18 juin 2014 Tiens ça me fait penser qu'il y a quelques mois ma soeur (qui a deux petits en bas âge) m'a parlé du dernier truc à la mode dans le genre : ; 9 ans, l'accès à la maîtrise de la lecture et de l'écriture Elle parle d'attardés ? Ou peut être elle parle de chimpanzés ?
Hayek's plosive Posté 18 juin 2014 Signaler Posté 18 juin 2014 Marrant. Google Maps, quand tu veux passer en Street View, c'est plus un petit bonhomme jaune mais un bonhomme blanc avec un ballon de foot. Ca va encore bien faire chier les anti-mondialistes. Tant mieux.
Miss Liberty Posté 18 juin 2014 Signaler Posté 18 juin 2014 MillLib les assistantes sociales, dont j'ai fait partie, ne décernent pas de label, enfin, pas toutes et pas aussi schématiquement...mais n'en demeurent pas moins malheureusement nécessaires, il y a des situations réellement pourries.Y en a des biens Et je ne parle pas que de toi, j'ai une amie qui fait un boulot comme ça où elle voit effectivement des situations glauquissimes qu'elle gère comme elle peut. Disons que ma remarque vise surtout le rôle et le pouvoir qu'on confie aux soit-disants experts de l'enfance, pas forcément leur compétence. Je trouve ce pouvoir exorbitant.
MisesEnForce Posté 18 juin 2014 Signaler Posté 18 juin 2014 Y en a des biens Et je ne parle pas que de toi, j'ai une amie qui fait un boulot comme ça où elle voit effectivement des situations glauquissimes qu'elle gère comme elle peut. Disons que ma remarque vise surtout le rôle et le pouvoir qu'on confie aux soit-disants experts de l'enfance, pas forcément leur compétence. Je trouve ce pouvoir exorbitant. En exagérant, ni plus ni moins que celui accordé aux juges de nos tribunaux publics. Et il serait plus ou moins le même dans un système de justice privée. Le fait que leur pouvoir soit exorbitant n'est pas un problème si ce pouvoir est bien utilisé, c'est à dire s'ils sont compétents. Et la compétence est justement aujourd'hui établie par label, public, rouge en gros, et c'est bien cela le problème. Car se glissent alors dans la profession des gens pas forcément compétents, mais remplissant néanmoins les conditions d'obtention du label, prouvant l'inadéquation de ce dernier.
Brock Posté 18 juin 2014 Signaler Posté 18 juin 2014 Penelope Leach: anglotte.De base elle a aucune idee commence on eleve les enfants.poubelle.
Tremendo Posté 18 juin 2014 Signaler Posté 18 juin 2014 Moi j'ai compris qu'elle disait qu'il ne fallait jamais laisser les enfants seuls avec leur père, déjà là poubelle. Ensuite sur le fait qu'il faut prendre les enfants dans les bras dès qu'ils pleurent c'est justement la dernière chose à faire, les enfants font parfois voire souvent des caprices et les prendre dans les bras c'est entrer dans leur jeu. J'ai l'impression de rappeler des banalités.
Brock Posté 18 juin 2014 Signaler Posté 18 juin 2014 si vous connaissez des anglos, c'est coherent.Il y a meme un livre paru recemment qui indique aux meres comment eduquer ses enfants a la Francaise, oui madame.en gros, autorite et structure, un truc inconnu chez les anglos qui bouffent n'importe quand et laissent les jeunes enfants tres tres libres de faire nimp.Ca peut avoir du bon mais la psychologue est obviously une conne. Moi j'ai compris qu'elle disait qu'il ne fallait jamais laisser les enfants seuls avec leur père, Quelle horreur.Heureusement au contraire de Miss Lib je pense que personne n'ecoute cette vieille folle.Les conseils extremes de ce genre sentent toujours mauvais, sans parler du juge qui va rappliquer en deux secondes pour mettre son grain de loi.
Nihiliste frustré Posté 18 juin 2014 Signaler Posté 18 juin 2014 Ça dépend entièrement du gosse, de la mère et du père. /discussion
Lancelot Posté 18 juin 2014 Signaler Posté 18 juin 2014 Elle parle d'attardés ? Ou peut être elle parle de chimpanzés ? Ça se base (supposément) sur les niveaux scolaires. L'enfant est sensé découvrir l'écrit au CP et mettre quelques années à le maîtriser. Là bien sûr il a mis 9 ans pour avoir un joli système qui va de 3 en 3. C'est plus vendeur.
Bisounours Posté 18 juin 2014 Signaler Posté 18 juin 2014 Un bébé de quelques semaines fait un caprice ??? N'importe quoi Tremendo. Après neuf mois de vie aquatique ds l'obscurité et le quasi silence, le passage ds une essoreuse, l'arrivée au monde avec des flashes ds la tronche et des secouages ds des tissus bizarres, jte mets au défi de pas couiner et te sentir tout flippé
Brock Posté 18 juin 2014 Signaler Posté 18 juin 2014 c'est bon on va pas commencer a discuter des details
Nihiliste frustré Posté 18 juin 2014 Signaler Posté 18 juin 2014 Les bébés qui font des caprices peuvent-ils être considérés comme communistes ?
Bisounours Posté 18 juin 2014 Signaler Posté 18 juin 2014 Clairement non, t'inquiète pas Jim, je sais pas trop faire ds le saignant et le trash,moi. Petite nature ! Huhuhu.Je dis juste que le mot caprice me semble pas adapté.
Bisounours Posté 18 juin 2014 Signaler Posté 18 juin 2014 Le bébé a le droit à des couches de première qualité et du lait premier choix autrement il manifeste. Non mais
Hayek's plosive Posté 18 juin 2014 Signaler Posté 18 juin 2014 Les bébés qui font des caprices peuvent-ils être considérés comme communistes ? Evidemment. C'est pour ca qu'ils prennent 15 a 20 ans ferme a l'école. Pour leur apprendre la vie. Sales gosses.
Asthenik Posté 18 juin 2014 Signaler Posté 18 juin 2014 Sur les pleurs il y a, comme dit Bisounours, une infinité de situations intermédiaires entre un maternage excessif et une indifférence complète. Mais la question ne se réduit pas "faut-il réagir", mais devrait être plutôt à "comment réagir" et surtout selon l'âge de l'enfant. Les pleurs d'un petit nourrisson n'ont par exemple strictement rien à voir avec celles d'un enfant de 2 ans. Mon impression d'après ce que je vois autour de moi, c'est que les parents qui s'obligent à ne pas réagir aux pleurs de leurs enfants ont, premièrement, tendance à finir par se désensibiliser en général aux signaux qu'ils envoient et à ne pas aider leurs enfants à comprendre ce qu'ils ressentent, à y mettre des mots, et deuxièmement ont tendance à comprendre les pleurs comme des caprices, alors que ce ne sont, quand l'enfant n'a pas accès à la parole, et même un peu après, que des moyens de communication qui ne sont pas des ordres auxquels les parents doivent nécessairement se conformer. Mon impression est que les enfants dont on ignore le sens des pleurs s'enferrent souvent dans ce moyen d'expression alors que les enfants qu'on a réussi à aider à exprimer leurs émotions verbalement (tu es en colère, tu est triste, tu es jaloux, tu es déçu, etc.) finissent par mieux se comprendre eux-mêmes et à mieux gérer leurs émotions. Mais cela dépend de comment on gère les pleurs de l'enfant, si on intervient uniquement pour consoler ou pour se conformer systématiquement à la demande de l'enfant, cela donne un tout autre effet. Dans mon expérience, Iis veulent surtout être compris, pas obéis. Avec mon enfant, le schéma classique quand il y a un blocage (ce qui est rare), c'est "tu as très envie de faire ceci ou cela, je comprends c'est vrai que c'est très rigolo de faire ceci et cela", mais "j'ai décidé que c'est l'heure de faire autre chose et c'est ce que tu vas faire même si je comprends ce que tu ressens". Cette façon de faire marche bien en tout cas avec lui, une fois qu'il a bien vu que j'avais compris ce qu'il disait, il passe à autre chose et accepte la décision prise sans jamais de contestation.
Brock Posté 18 juin 2014 Signaler Posté 18 juin 2014 Clairement non, t'inquiète pas Jim, je sais pas trop faire ds le saignant et le trash,moi. Petite nature ! Huhuhu non, je parlais de ca: Mon impression d'après ce que je vois autour de moi, c'est que les parents qui s'obligent à ne pas réagir aux pleurs de leurs enfants ont, premièrement, tendance à finir par se désensibiliser en général aux signaux qu'ils envoient et à ne pas aider leurs enfants à comprendre ce qu'ils ressentent, à y mettre des mots, et deuxièmement ont tendance à comprendre les pleurs comme des caprices, alors que ce ne sont, quand l'enfant n'a pas accès à la parole, et même un peu après, que des moyens de communication qui ne sont pas des ordres auxquels les parents doivent nécessairement se conformer.Mon impression est que les enfants dont on ignore le sens des pleurs s'enferrent souvent dans ce moyen d'expression alors que les enfants qu'on a réussi à aider à exprimer leurs émotions verbalement (tu es en colère, tu est triste, tu es jaloux, tu es déçu, etc.) finissent par mieux se comprendre eux-mêmes et à mieux gérer leurs émotions. Mais cela dépend de comment on gère les pleurs de l'enfant, si on intervient uniquement pour consoler ou pour se conformer systématiquement à la demande de l'enfant, cela donne un tout autre effet. Dans mon expérience, Iis veulent surtout être compris, pas obéis.Avec mon enfant, le schéma classique quand il y a un blocage (ce qui est rare), c'est "tu as très envie de faire ceci ou cela, je comprends c'est vrai que c'est très rigolo de faire ceci et cela", mais "j'ai décidé que c'est l'heure de faire autre chose et c'est ce que tu vas faire même si je comprends ce que tu ressens". Cette façon de faire marche bien en tout cas avec lui, une fois qu'il a bien vu que j'avais compris ce qu'il disait, il passe à autre chose et accepte la décision prise sans jamais de contestation.
Bisounours Posté 18 juin 2014 Signaler Posté 18 juin 2014 Il s'agit ni plus ni moins de traduire verbalement ce que ton bébé ne peut dire autrement qu'en pleurant. Bon, c'est pas toujours gagné, hein... Bricolage bricolage
Bisounours Posté 18 juin 2014 Signaler Posté 18 juin 2014 Aaaaa, oui bon,Jim, c'est un peu didactique mais la pédagogie a l'air de passionner Asthenic. Je le soupconnerais presque d'être travailleur social. Mais je suis d'accord avec lui
Asthenik Posté 18 juin 2014 Signaler Posté 18 juin 2014 Ce ne sont pas des détails je trouve, et puis je ne sais répondre de manière courte et incisive, chacun son style... Bref, je trouve intéressant pour sa mission de parent de comprendre que ce n'est pas parce qu'on ne laisse pas pleurer son bébé qu'on doit lui obéir au moindre couinement, de comprendre qu'il peut être bénéfique de ne pas se laisser enfermer dans la question vraiment partielle entre laisser ou ne pas laisser pleurer. Ce qui est important c'est ce qu'on fait concrètement comme geste éducatif. Ne pas laisser pleurer ses enfants, ça peut aussi vouloir dire lui donner une tétine quand il nous gêne ce qui n'est pas très différent de ne rien faire sur le fond...
Nihiliste frustré Posté 18 juin 2014 Signaler Posté 18 juin 2014 Une bonne fessée et s'il continue, c'est circoncision !
Asthenik Posté 18 juin 2014 Signaler Posté 18 juin 2014 Ah oui aussi sur la question de la glorieuse antédiluvienne tradition de laisser pleurer les bébés, c'est un mythe. C'est l'inverse qui s'est produit pour des tas de raisons, ne pas gêner le voisinage, ne pas attirer de prédateurs, permettre à la famille de se reposer, etc. et peut-être aussi quelques considérations pédagogiques. Et même aujourd'hui c'est en Europe et particulièrement en France qu'on a plus qu'ailleurs cette approche.
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