Tremendo Posté 7 janvier 2016 Signaler Posté 7 janvier 2016 Je parle bel et bien de porno "spécifiquement" produit pour les lesbiennes, comme le porno homo. Enfin en theorie s'il existe, je commence à croire qu'il n'existe peut être pas et que les lesbiennes doivent consommer du porno à scène lesbien par défaut. Je me souviens avoir vu y'a quelques années une interview vidéo (militante genre feministe) qui recueillait l'avis des lesbiennes visionnant du pr0n à scène lesbienne et qui toutes râlaient en disant que c'était n'importe quoi la manière dont les nanas hétéros baisaient entre elles. Ça ne répondait pas à la question: ok d'accord mais du coup "votre" production de pr0n existe-elle où non? S'y faut, niveau production, y'a peut être un créneau à prendre. Ça se voit quand un porno lesbien est tourné avec des hétéros, pas toujours mais souvent ça se voit. Quand tu as vu un porno lesbien avec des lesbiennes ou des bi, tu comprends pourquoi.
Alchimi Posté 7 janvier 2016 Signaler Posté 7 janvier 2016 Visiblement, cela existe: http://www.barbieturix.com/2013/09/21/du-porno-lesbien-du-vrai/ Intro de l'article: Les gouines n’aiment pas toutes le porno lesbien mainstream. Ce porno masturbatoire où le mâle, blanc, dominant, vient délivrer deux femelles aux lèvres bien roses de l’ennui certain d’un frottement monotone entre sexes faibles. le mâle, blanc, dominant le mâle, blanc SJWisme spotted. Ça se voit quand un porno lesbien est tourné avec des hétéros, pas toujours mais souvent ça se voit. Quand tu as vu un porno lesbien avec des lesbiennes ou des bi, tu comprends pourquoi. Tu m'intéresse, pour des raisons... d'études scientifique de société. Dis m'en plus. Blague vaseuse à part, j'imagine bien, oui.
Tremendo Posté 7 janvier 2016 Signaler Posté 7 janvier 2016 Tu m'intéresse, pour des raisons... d'études scientifique de société. Dis m'en plus. Blague vaseuse à part, j'imagine bien, oui. C'est resté gravé dans ma tête
Marlenus Posté 7 janvier 2016 Signaler Posté 7 janvier 2016 L'un des reproches que j'ai vu fait par des lesbiennes au porno lesbiens à destination des mâles, c'est la quasi absence de Butch (ou cammionneuse si vous préférez).
Philiber Té Posté 7 janvier 2016 Signaler Posté 7 janvier 2016 J'ai beaucoup de retard, je réponds à Flashy. Les violences dans un couple sont liées à une problématique de domination. Je n'ai vu que quelques affaires sur ce sujet, en spectateur, et c'était l'impression qui ressortait du dossier. Un homme bat sa femme parce qu'il ne la respecte pas, parce qu'il considère qu'elle doit obéir ou pour toute raison liée à cette logique perverse. Déduire de ce cas pathologique que c'est là la manifestation d'une domination de l'homme sur la femme ne me paraît pas rigoureux.Le cas inverse, la femme qui martyrise l'homme, ressort également d'une logique de domination. Généraliser en disant que c'est là le symptôme d'une domination des femmes dans la société en général manquerait tout autant de rigueur, à mon sens. Je me répète mais je vais essayer de faire plus clair et synthétique. Premier point : il y a un certain nombre d'années maintenant, la construction du couple s'appuyait sur une vision genrée où l'homme avait une position dominante sur la femme. C'était la norme et elle était même inscrite dans la loi, le mari avait concrètement des droits sur son épouse. Pour rappel :- suppression de l'incapacité civile des femmes 1938- droit de vote des femmes 1944- réforme des régimes matrimoniaux (ouverture d'un compte en banque, choix d'une profession sans l'aval du mari) 1965- fin de la présomption de consentement au sein du couple 2010Heureusement, les choses ont évolué, les verrous légaux ont sauté progressivement. Second point : on retrouve chez les maris violents une vision genrée où ils ont une position dominante sur leurs épouses. Concrètement leur pouvoir s'exprime de plusieurs façons :- économiquement, avec le contrôle du patrimoine et des finances du couples- physiquement, avec les violences (y compris les violences sexuelles)- psychologiquement, avec l'isolement et la manipulationLes agissements du mari sont justifiés par cette logique de domination. Certains hommes violents le reconnaissent parfaitement, comme on peut le vérifier avec leurs témoignages dans différentes affaires ou encore dans les centres de thérapie qui leur sont ouverts. Ce dernier constat n'est pas nouveau, les associations et les organismes qui luttent contre les violences conjugales en ont maintenant une certaine expérience. L'analyse féministe considère ces deux points et remarque qu'ils se font étrangement échos. Il ne s'agit pas d'une coïncidence mais bien d'une continuité logique : même si les lois changent, les mentalités perdurent*. Je parlais d'arrières effets... *Ce genre d'observation explique d'ailleurs mon attachement au libéralisme, je ne crois pas au constructivisme. L'approche féministe peut aussi me poser problème quand il s'agit de stéréotyper les sexes : l'homme est un agresseur, la femme est une victime. C'est renforcer ce qu'on dénonce. La femme n'est pas une victime : voilà quelque chose qui me paraît plus sain. La femme battue doit réaliser que ce n'est pas une fatalité, qu'elle a la maîtrise de sa vie, qu'elle a potentiellement la capacité de se défendre -quitte à éclater la gueule de son bourreau-. La première étape, c'est d'abord qu'elles reconnaissent qu'elles sont victimes de leurs conjoints, que leur situation n'est pas normale et les violences qu'elles subissent inacceptables et injustifiables. A partir de là, lorsqu'elles ont reconnu leur condition de victime (ce qui n'est pas toujours évident, certaines s'enferment dans la négation), on passe à la seconde étape. Effectivement, cette situation n'est pas une fatalité, il faut que cela change et qu'elles se libèrent de leurs maris. Il y a des obstacles à franchir, c'est là que les associations apportent une aide logistique, matérielle et légale. Mais on ne peut pas aussi simplement que ça leur conseiller de se défendre : il ne s'agit pas de les exposer à des répliques plus violentes encore, ni de les entrainer dans une situation plus néfaste pour elles. Le risque, c'est de rentrer dans une escalade de la violence qui peut se révéler fatale pour l'un ou l'autre. De la même manière, certaines femmes intériorisent cette idée et prennent la décision de se défendre qu'en cas d'extrême limite, lorsqu'elles considèrent que leurs bourreaux est sur le point de les tuer (alors que leur vie est constamment menacée). Dernièrement, on a eu le cas de Jacqueline Sauvage par exemple. Je ne crois pas qu'un mari violent et incestueux tué et une femme battue en prison, soit un dénouement satisfaisant. L'approche féministe, enfin, se perd dans l'intersectionnalité. Des LGBTQAZERTY aux problèmes raciaux, on additionne les causes pour aboutir à un galimatias dégueulasse dont le seul dénominateur commun est la dénonciation de l'homme blanc. Au contraire, je constate que les mouvements féministes qui ne s'intéressent pas à l'intersectionnalité, se trompent largement sur certaines questions. C'est le cas par exemple pour le voile où certaines associations n'ont pas du tout pris en compte l'opinion des concernées, n'ont pas pris la peine de les comprendre et de les écouter, etc. Et elles se retrouvent à expliquer qu'il faut l'interdire pour leur bien, autrement dit, dicter la façon dont elles doivent se vêtir pour... ne pas que les hommes leur dictent la façon dont elles doivent se vêtir. Même chose lorsqu'on décide de s'adresser aux femmes mais qu'on ignore les lesbiennes, les femmes trans, etc. Vous êtes partis sur un autre sujet, on peut continuer en MP si tu le souhaites, Flashy.
Brock Posté 7 janvier 2016 Signaler Posté 7 janvier 2016 L'un des reproches que j'ai vu fait par des lesbiennes au porno lesbiens à destination des mâles, c'est la quasi absence de Butch (ou cammionneuse si vous préférez). c'est un reproche de mongol alors on va laisser courir
Brock Posté 7 janvier 2016 Signaler Posté 7 janvier 2016 Ça se voit quand un porno lesbien est tourné avec des hétéros, pas toujours mais souvent ça se voit. Quand tu as vu un porno lesbien avec des lesbiennes ou des bi, tu comprends pourquoi. le top c'est quand les deux actrices peuvent pas se blairer et que ca se voit, mais elles sont obligees de faire semblant, c'est sexy comme une perche de micro qui depasse dans le champ
Alchimi Posté 7 janvier 2016 Signaler Posté 7 janvier 2016 Je viens de jeter un coup d'oeil aux commentaires de la page (du lien de Marlenus). Ben les commentaires sont pas entièrement cons, loin de là. Plusieurs lesbiennes ont remarquées que réduire le pr0n mainstream à "pauvre idiote lesbienne attendant de se faire ramoner par mâle alpha ultra dominant" et les gens qui ont consomment était plutôt réducteur. Plusieurs ont également fait remarquer que les butchs ne sont pas entièrement leur délire.
Fagotto Posté 7 janvier 2016 Signaler Posté 7 janvier 2016 Bon du coup Angoulême a viré la liste, on peut voter pour n'importe qui. http://www.lemonde.fr/bande-dessinee/article/2016/01/07/le-festival-de-bande-dessinee-d-angouleme-invite-finalement-les-auteurs-a-voter-pour-qui-ils-veulent_4843412_4420272.html
Citronne Posté 7 janvier 2016 Signaler Posté 7 janvier 2016 J'ai beaucoup de retard, je réponds à Flashy. Je me répète mais je vais essayer de faire plus clair et synthétique. Premier point : il y a un certain nombre d'années maintenant, la construction du couple s'appuyait sur une vision genrée où l'homme avait une position dominante sur la femme. C'était la norme et elle était même inscrite dans la loi, le mari avait concrètement des droits sur son épouse. Pour rappel : - suppression de l'incapacité civile des femmes 1938 - droit de vote des femmes 1944 - réforme des régimes matrimoniaux (ouverture d'un compte en banque, choix d'une profession sans l'aval du mari) 1965 - fin de la présomption de consentement au sein du couple 2010 Heureusement, les choses ont évolué, les verrous légaux ont sauté progressivement. Second point : on retrouve chez les maris violents une vision genrée où ils ont une position dominante sur leurs épouses. Concrètement leur pouvoir s'exprime de plusieurs façons : - économiquement, avec le contrôle du patrimoine et des finances du couples - physiquement, avec les violences (y compris les violences sexuelles) - psychologiquement, avec l'isolement et la manipulation Les agissements du mari sont justifiés par cette logique de domination. Certains hommes violents le reconnaissent parfaitement, comme on peut le vérifier avec leurs témoignages dans différentes affaires ou encore dans les centres de thérapie qui leur sont ouverts. Ce dernier constat n'est pas nouveau, les associations et les organismes qui luttent contre les violences conjugales en ont maintenant une certaine expérience. L'analyse féministe considère ces deux points et remarque qu'ils se font étrangement échos. Il ne s'agit pas d'une coïncidence mais bien d'une continuité logique : même si les lois changent, les mentalités perdurent*. Je parlais d'arrières effets... *Ce genre d'observation explique d'ailleurs mon attachement au libéralisme, je ne crois pas au constructivisme. La première étape, c'est d'abord qu'elles reconnaissent qu'elles sont victimes de leurs conjoints, que leur situation n'est pas normale et les violences qu'elles subissent inacceptables et injustifiables. A partir de là, lorsqu'elles ont reconnu leur condition de victime (ce qui n'est pas toujours évident, certaines s'enferment dans la négation), on passe à la seconde étape. Effectivement, cette situation n'est pas une fatalité, il faut que cela change et qu'elles se libèrent de leurs maris. Il y a des obstacles à franchir, c'est là que les associations apportent une aide logistique, matérielle et légale. Mais on ne peut pas aussi simplement que ça leur conseiller de se défendre : il ne s'agit pas de les exposer à des répliques plus violentes encore, ni de les entrainer dans une situation plus néfaste pour elles. Le risque, c'est de rentrer dans une escalade de la violence qui peut se révéler fatale pour l'un ou l'autre. De la même manière, certaines femmes intériorisent cette idée et prennent la décision de se défendre qu'en cas d'extrême limite, lorsqu'elles considèrent que leurs bourreaux est sur le point de les tuer (alors que leur vie est constamment menacée). Dernièrement, on a eu le cas de Jacqueline Sauvage par exemple. Je ne crois pas qu'un mari violent et incestueux tué et une femme battue en prison, soit un dénouement satisfaisant. Au contraire, je constate que les mouvements féministes qui ne s'intéressent pas à l'intersectionnalité, se trompent largement sur certaines questions. C'est le cas par exemple pour le voile où certaines associations n'ont pas du tout pris en compte l'opinion des concernées, n'ont pas pris la peine de les comprendre et de les écouter, etc. Et elles se retrouvent à expliquer qu'il faut l'interdire pour leur bien, autrement dit, dicter la façon dont elles doivent se vêtir pour... ne pas que les hommes leur dictent la façon dont elles doivent se vêtir. Même chose lorsqu'on décide de s'adresser aux femmes mais qu'on ignore les lesbiennes, les femmes trans, etc. Vous êtes partis sur un autre sujet, on peut continuer en MP si tu le souhaites, Flashy. Ce serait dommage pour ceux qui veulent suivre le débat.
Lancelot Posté 7 janvier 2016 Signaler Posté 7 janvier 2016 Je crois d'ailleurs que la majorité des critiques modernes de l'industrie porno ne connaissent rien à l'histoire du porno, justement.Les critiques du porn s'y connaissent autant en porn qu'Anita Sarkeesian en jeux vidéo. C'est aussi simple que ça.
Lameador Posté 7 janvier 2016 Signaler Posté 7 janvier 2016 J'ai beaucoup de retard, je réponds à Flashy. Je me répète mais je vais essayer de faire plus clair et synthétique. Premier point : il y a un certain nombre d'années maintenant, la construction du couple s'appuyait sur une vision genrée où l'homme avait une position dominante sur la femme. C'était la norme et elle était même inscrite dans la loi, le mari avait concrètement des droits sur son épouse. Pour rappel : - suppression de l'incapacité civile des femmes 1938 - droit de vote des femmes 1944 - réforme des régimes matrimoniaux (ouverture d'un compte en banque, choix d'une profession sans l'aval du mari) 1965 - fin de la présomption de consentement au sein du couple 2010 Heureusement, les choses ont évolué, les verrous légaux ont sauté progressivement. Second point : on retrouve chez les maris violents une vision genrée où ils ont une position dominante sur leurs épouses. Concrètement leur pouvoir s'exprime de plusieurs façons : - économiquement, avec le contrôle du patrimoine et des finances du couples - physiquement, avec les violences (y compris les violences sexuelles) - psychologiquement, avec l'isolement et la manipulation Les agissements du mari sont justifiés par cette logique de domination. Certains hommes violents le reconnaissent parfaitement, comme on peut le vérifier avec leurs témoignages dans différentes affaires ou encore dans les centres de thérapie qui leur sont ouverts. Ce dernier constat n'est pas nouveau, les associations et les organismes qui luttent contre les violences conjugales en ont maintenant une certaine expérience. L'analyse féministe considère ces deux points et remarque qu'ils se font étrangement échos. Il ne s'agit pas d'une coïncidence mais bien d'une continuité logique : même si les lois changent, les mentalités perdurent*. Je parlais d'arrières effets... *Ce genre d'observation explique d'ailleurs mon attachement au libéralisme, je ne crois pas au constructivisme. La première étape, c'est d'abord qu'elles reconnaissent qu'elles sont victimes de leurs conjoints, que leur situation n'est pas normale et les violences qu'elles subissent inacceptables et injustifiables. A partir de là, lorsqu'elles ont reconnu leur condition de victime (ce qui n'est pas toujours évident, certaines s'enferment dans la négation), on passe à la seconde étape. Effectivement, cette situation n'est pas une fatalité, il faut que cela change et qu'elles se libèrent de leurs maris. Il y a des obstacles à franchir, c'est là que les associations apportent une aide logistique, matérielle et légale. Mais on ne peut pas aussi simplement que ça leur conseiller de se défendre : il ne s'agit pas de les exposer à des répliques plus violentes encore, ni de les entrainer dans une situation plus néfaste pour elles. Le risque, c'est de rentrer dans une escalade de la violence qui peut se révéler fatale pour l'un ou l'autre. De la même manière, certaines femmes intériorisent cette idée et prennent la décision de se défendre qu'en cas d'extrême limite, lorsqu'elles considèrent que leurs bourreaux est sur le point de les tuer (alors que leur vie est constamment menacée). Dernièrement, on a eu le cas de Jacqueline Sauvage par exemple. Je ne crois pas qu'un mari violent et incestueux tué et une femme battue en prison, soit un dénouement satisfaisant. Au contraire, je constate que les mouvements féministes qui ne s'intéressent pas à l'intersectionnalité, se trompent largement sur certaines questions. C'est le cas par exemple pour le voile où certaines associations n'ont pas du tout pris en compte l'opinion des concernées, n'ont pas pris la peine de les comprendre et de les écouter, etc. Et elles se retrouvent à expliquer qu'il faut l'interdire pour leur bien, autrement dit, dicter la façon dont elles doivent se vêtir pour... ne pas que les hommes leur dictent la façon dont elles doivent se vêtir. Même chose lorsqu'on décide de s'adresser aux femmes mais qu'on ignore les lesbiennes, les femmes trans, etc. Vous êtes partis sur un autre sujet, on peut continuer en MP si tu le souhaites, Flashy. Ouvrez plutôt un fil "violence conjugale" hors taverne Cela extirpera le débat d'un thread magnifique ou on discute d'une vision libérale du mouvement féministe avant de finir quelques pages plus loin par des demandes de liens vers "du pr0n lesbien grassroots"
Brock Posté 7 janvier 2016 Signaler Posté 7 janvier 2016 Source ? C'est pour Rincevent. X ca parle de douches et de gros boobs
SCBastiat Posté 7 janvier 2016 Signaler Posté 7 janvier 2016 Second point : on retrouve chez les maris violents une vision genrée où ils ont une position dominante sur leurs épouses. Concrètement leur pouvoir s'exprime de plusieurs façons... Donc tu penses vraiment que la violence masculine au sein du couple est dû à une question de "genre". Ok. Maintenant tout ça n'explique pas pourquoi les femmes sont également violentes envers leurs conjoints, dans des proportions clairement non négligeables (certaines études disent qu'elles le sont un peu plus que les hommes, d'autres un peu moins, mais il n'y a pas un écart énorme dans tous les cas, si on parle de violence générale et non de gravité j'entends). Tu ne penses pas que ces violences de couple sont personnelles et dépassent, dans la grande majorité des cas, le problème du "genre" ? Par ailleurs, je ne sais pas si tu l'as vu, mais je serais vraiment intéressé par ton avis sur l'argumentation que j'ai faite au sujet de la légitimation de la violence féminine (j'ai fait un petit pavé avec pas mal d'exemples, me semble-t-il). Si je raisonne un peu comme toi, je pourrais dire que la violence des femmes envers les hommes en couple s'explique en partie par cette idée qu'une femme a le droit de frapper un mec sans être inquiétée alors que l'inverse est proprement inacceptable pour la société (au point que certains n'osent même pas répliquer en légitime défense, car ils savent qu'ils auraient de grandes chances d'être considérés comme coupables).
Atika Posté 7 janvier 2016 Signaler Posté 7 janvier 2016 "on retrouve chez les maris violents une vision genrée où ils ont une position dominante sur leurs épouses" Procès d'intention, pourquoi on présume que la violence du mari est liée à son sexe ? Il serait peut-être aussi dominateur ou violent s'il était gay ça dépend de sa personnalité. Comme cette connerie de mansplaining (to comment on or explain something to a woman in a condescending, overconfident, and often inaccurate or oversimplified manner). Je suis condescendant si je veux, quelque soit l'auditoire, donc c'est pas une question de sexe mais de personnalité.
NoName Posté 7 janvier 2016 Signaler Posté 7 janvier 2016 "on retrouve chez les maris violents une vision genrée où ils ont une position dominante sur leurs épouses" Procès d'intention, pourquoi on présume que la violence du mari est liée à son sexe ? Il serait peut-être aussi dominateur ou violent s'il était gay ça dépend de sa personnalité. Comme cette connerie de mansplaining (to comment on or explain something to a woman in a condescending, overconfident, and often inaccurate or oversimplified manner). Je suis condescendant si je veux, quelque soit l'auditoire, donc c'est pas une question de sexe mais de personnalité. en fait c'est à peu près certainement le cas puisque proportionnellement, les couples homo masculins sont ceux où la prévalence de la violence conjugale est la plus élevée.
SCBastiat Posté 7 janvier 2016 Signaler Posté 7 janvier 2016 en fait c'est à peu près certainement le cas puisque proportionnellement, les couples homo masculins sont ceux où la prévalence de la violence conjugale est la plus élevée. Oui, avec les couples lesbiens...
NoName Posté 7 janvier 2016 Signaler Posté 7 janvier 2016 Oui, avec les couples lesbiens... non, les couples homo masculins, les couples homos lesbiens c'était plus faible que les couples hétéros il me semble ce qui serait logique puisque les hommes entre eux ont moins de raisons de se retenir: on a l'absence d'impunité en cas de réponse de la victime mais toujours le tabou sur le fait d'être un homme battu pour lui -> combo: il peut pas le dire, et il peut pas se défendre non plus. Et en plus, s'il se fait taper dessus par un autre homme de manière régulière, il y a fort à parier qu'il soit physiquement pas sur le même plan
SCBastiat Posté 7 janvier 2016 Signaler Posté 7 janvier 2016 non, les couples homo masculins, les couples homos lesbiens c'était plus faible que les couples hétéros il me semble http://www.cdc.gov/violenceprevention/pdf/nisvs_sofindings.pdf Cette source officielle montre l'inverse. Notamment aux pages 10 et 18, tu trouveras des tableaux intéressants qui montrent que les femmes lesbiennes en couples subissent plus de violences que les femmes hétéros. Avec ça je crois que tu peux faire taire à tout jamais une féministe qui te parle du patriarcat pour expliquer les violences conjugales.
Atika Posté 7 janvier 2016 Signaler Posté 7 janvier 2016 Avec ça je crois que tu peux faire taire à tout jamais une féministe qui te parle du patriarcat pour expliquer les violences conjugales. Ta naïveté est de retour
Bisounours Posté 7 janvier 2016 Signaler Posté 7 janvier 2016 Ouais, c'est comme rêver de faire taire un syndicaliste cgt
SCBastiat Posté 7 janvier 2016 Signaler Posté 7 janvier 2016 Ta naïveté est de retour Disons qu'elle se tait au moins face à toi, puis elle range l'info aux oubliettes et elle ressort son discours aux autres crédules. Sinon, en analysant un peu plus le document, j'ai été surpris de constater qu'en fait en ce qui concerne les violences physiques (non sexuelles), les gays sont beaucoup moins violents que les lesbiennes ! Pour résumer : - 25,2% des hommes gays ont subi des violences physiques en couple au cours de leur vie - 28,7% des hommes hétéros - 32,3% des femmes hétéros - 40,4% des femmes lesbiennes Le patriarcat sûrement.
Tramp Posté 7 janvier 2016 Signaler Posté 7 janvier 2016 Est-ce que les violences ne comptabilisent que les violences non-consensuelles ?
Rincevent Posté 7 janvier 2016 Signaler Posté 7 janvier 2016 C'est quand même une star du porn masculin. Toutes les actrices du porn doivent se le taper au moins une fois.Justement, j'ai l'impression que nombreuses sont celles qui n'y sont jamais passées. Alors que Ferrara...
Johnathan R. Razorback Posté 7 janvier 2016 Signaler Posté 7 janvier 2016 Est-ce que les violences ne comptabilisent que les violences non-consensuelles ? C'est quoi une "violence consensuelle" ??
Philiber Té Posté 7 janvier 2016 Signaler Posté 7 janvier 2016 Maintenant tout ça n'explique pas pourquoi les femmes sont également violentes envers leurs conjoints, dans des proportions clairement non négligeables (certaines études disent qu'elles le sont un peu plus que les hommes, d'autres un peu moins, mais il n'y a pas un écart énorme dans tous les cas, si on parle de violence générale et non de gravité j'entends). Tout d'abord, cela ne l'explique pas car ce n'était pas l'objet de mon propos. Ensuite, en ce qui concerne les chiffres, on a déjà bataillé ici sur ce sujet. Personnellement, la plupart des études (notamment les enquêtes de victimation) que je vois passer rapportent généralement 3 à 4 fois plus de femmes victimes de violences conjugales. Faut-il vraiment refaire le débat sur ce point ? Par ailleurs, le mode opératoire et les motivations des femmes violentes peuvent tout à fait être similaires à ceux des hommes violents, il ne s'agit pas de nier ce fait. Considérer que les violences conjugales sont marquées par une logique genrée ne signifie aucunement qu'il ne peut pas exister des épouses qui battent ou torturent leurs maris ou au contraire que seuls les maris battent leurs femmes. L'analyse féministe n'apporte pas une règle qui exclurait conséquemment certains scénarios, ce n'est pas son objet ni sa finalité. Encore une fois, il s'agit de comprendre qu'elle est la logique récurrente qui pousse certains hommes à violenter leurs femmes et d'en tirer des conclusions sur ses origines et ses mécaniques (d'où le renvoie à une situation passée, si ce n'est pas encore clair). De manière très théorique, si un phénomène est exacerbé dans un cas plutôt que dans un autre, cela ne signifie pas que ce phénomène est exclusif ou que l'on ne peut l'observer que dans un contexte unique / particulier. Idem en ce qui concerne ses modalités : on peut retrouver des similitudes dans sa forme sans toujours pouvoir retracer les mêmes mécaniques de fond. Tu ne penses pas que ces violences de couple sont personnelles et dépassent, dans la grande majorité des cas, le problème du "genre" ? Je pense personnellement qu'il faut toujours aborder les cas de violences conjugales de manière individualisée, que ce soit pour comprendre le parcours du couple, ou bien pour juger et résoudre ce problème. Mais ça n'empêche nullement d'essayer d'avoir une vision plus globale, de chercher des traits communs, de compiler ces histoires dans le temps et dans l'espace, etc. Surtout lorsque les personnes concernées s'emploient déjà à utiliser le genre pour expliquer leur situation et les raisons pour lesquelles la violence a émergé. MissLib a partagé un document intéressant à ce sujet sur un autre topic d'ailleurs. Par ailleurs, je ne sais pas si tu l'as vu, mais je serais vraiment intéressé par ton avis sur l'argumentation que j'ai faite au sujet de la légitimation de la violence féminine (j'ai fait un petit pavé avec pas mal d'exemples, me semble-t-il). Si je raisonne un peu comme toi, je pourrais dire que la violence des femmes envers les hommes en couple s'explique en partie par cette idée qu'une femme a le droit de frapper un mec sans être inquiétée alors que l'inverse est proprement inacceptable pour la société (au point que certains n'osent même pas répliquer en légitime défense, car ils savent qu'ils auraient de grandes chances d'être considérés comme coupables). Le fait qu'il y ait un tabou en ce qui concerne les hommes battus, que certains se permettent de rire lorsqu'une femme frappe un homme ou trouvent moins dramatique la violence si elle est initiée par une femme, etc... tout cela fait encore une fois échos aux stéréotypes de genre (les mêmes que dénoncent les féministes). On ne s'attend pas à ce qu'un homme (physiquement dominant, robuste, résistant, insoumis, indépendant...) se fasse maltraiter par une femme (physiquement faible, douche, obéissante, attentionnée...). C'est ce qui explique généralement que le regard que les gens porteront sur ce cas de figure sera moins grave, et ils considéreront au contraire cette situation comme anecdotique ou sans conséquence. Cependant, à ma connaissance, l'idée que l'homme ne se défendra pas n'a jamais été avancé comme motivation ou comme excuse par les épouses violentes. Ni le fait que cette violence serait moins grave de conséquences, bien que généralement les coupables ont tendance à minimiser leurs actes (consciemment ou inconsciemment). en fait c'est à peu près certainement le cas puisque proportionnellement, les couples homo masculins sont ceux où la prévalence de la violence conjugale est la plus élevée. On a assez peu de chiffres sur ce sujet, fais-tu référence à une étude en particulier ? Le problème de l'outing avec l'homosexualité s'ajoute à celui du tabou à propos des violences conjugales, résultat il est assez difficile de mener des enquêtes sur ce sujet. Je ne connais qu'une étude mais qui n'a porté que sur 150 homosexuels (hommes et femmes confondus) : difficile de conclure de manière significative avec un échantillon aussi réduit... http://www.cdc.gov/violenceprevention/pdf/nisvs_sofindings.pdf Cette source officielle montre l'inverse. Notamment aux pages 10 et 18, tu trouveras des tableaux intéressants qui montrent que les femmes lesbiennes en couples subissent plus de violences que les femmes hétéros. Avec ça je crois que tu peux faire taire à tout jamais une féministe qui te parle du patriarcat pour expliquer les violences conjugales. Personnellement, si je regarde page 11 (à propos des violences sexuelles), je lis : "Differences between heterosexual women and lesbian women were not statistically significant." Et page 18 (à propos des violences conjugales), je lis : "There were no statistically significant differences between the prevalence of rape, physical violence, and/or stalking when comparing lesbian women and heterosexual women." Après, je n'ai pas encore pris le temps de lire en entier ce rapport, merci pour le partage. En France, l'association AGIR rapporte que : "11% des gays et des lesbiennes et 20% bi.e.s déclarent avoir déjà subi des violences conjugales en 2013."
Rincevent Posté 7 janvier 2016 Signaler Posté 7 janvier 2016 Source ? C'est pour Rincevent.Pas de bol. Je dois être un des seuls hommes que les scènes lesbiennes laissent plutôt froid, en fait.
SCBastiat Posté 7 janvier 2016 Signaler Posté 7 janvier 2016 D'accord Philiber, merci pour ta réponse argumentée. Je comprends tout ce que tu expliques, mais on en revient toujours au même problème : tu dis que les analyses féministes englobent aussi les violentes faites aux hommes, mais à chaque fois que les féministes évoquent les problèmes de violences conjugales, elles le font sous le prisme des "violences faites aux femmes". Ne crois-tu que cette méthode de communication renforce le stéréotype consistant à ne pas concevoir qu'un homme puisse être victime d'une femme, et par conséquent la marginalisation des hommes victimes ? Enfin, on ne va pas refaire tout un grand débat là dessus comme tu dis, mais tu connais mon avis. Bon, après, concernant les chiffres, j'ai pas mal d'études qui disent le contraire de ce que tu affirmes. Je pense que ça dépend de la méthode d'enquête, de l'échantillon, etc. C'est compliqué. Et encore une fois, n'oublie quand même pas que les chiffres masculins sont généralement sous-estimés par la honte. Mais si on s'en tient à mon étude, qui paraît quand même assez sérieuse et globale, on constate simplement que dans la sphère intime, les femmes sont tout autant capables de violence que les hommes. Bref, pas de gentils, pas de méchants, et une influence très discutable du "patriarcat" sur ces questions malgré tout.
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