Tipiak Posté 18 août 2018 Signaler Posté 18 août 2018 il y a une heure, Séverine B a dit : Tout ce qui peut être traduit "pour demain" nous intéresse Ok ! Par contre j'ai un petit doute au niveau de la traduction ici, si quelqu'un peut m'aider. Plusieurs fois il est fait mention de "property rights", il faut le traduire au pluriel aussi (les droits de propriété) ou c'est un piège et il faut se contenter du singulier (le droit de propriété) ? Quelques exemples de passages : - Which Countries Have the Best Record in Protecting Property Rights? - I’ve always viewed “Legal System and Property Rights” as being the most important because... - Property rights are accepted as a linchpin for human beings’ liberty... - This Index was developed to serve as a barometer of the state of property rights in all countries... - etc.
Séverine B Posté 18 août 2018 Signaler Posté 18 août 2018 Très court, sur l'impact des sacs recyclables au lieu du plastique : https://beinglibertarian.com/plastic-bag-alternatives-will-you-reuse-them-20000-times/
Séverine B Posté 18 août 2018 Signaler Posté 18 août 2018 il y a 5 minutes, Tipiak a dit : Ok ! Par contre j'ai un petit doute au niveau de la traduction ici, si quelqu'un peut m'aider. Plusieurs fois il est fait mention de "property rights", il faut le traduire au pluriel aussi (les droits de propriété) ou c'est un piège et il faut se contenter du singulier (le droit de propriété) ? Quelques exemples de passages : - Which Countries Have the Best Record in Protecting Property Rights? - I’ve always viewed “Legal System and Property Rights” as being the most important because... - Property rights are accepted as a linchpin for human beings’ liberty... - This Index was developed to serve as a barometer of the state of property rights in all countries... - etc. Je dirais que ça dépend du contexte (la réponse qui va bien t'aider ) : défendre le droit de propriété/ avoir les droits de propriété sur qqch... Dans le doute, mets-les au pluriel et on verra en relecture.
Tipiak Posté 18 août 2018 Signaler Posté 18 août 2018 il y a 1 minute, Séverine B a dit : Je dirais que ça dépend du contexte (la réponse qui va bien t'aider ) : défendre le droit de propriété/ avoir les droits de propriété sur qqch... Dans le doute, mets-les au pluriel et on verra en relecture. Haha, ça marche
Nathalie MP Posté 18 août 2018 Signaler Posté 18 août 2018 Il y a 2 heures, Séverine B a dit : Très court, sur l'impact des sacs recyclables au lieu du plastique : https://beinglibertarian.com/plastic-bag-alternatives-will-you-reuse-them-20000-times/ Nota : Cet article est court, mais pas très léché. Par exemple, ce que l'auteur appelle un "consolation document" est en fait un "consultation document" comme on peut s'en rendre compte en allant sur le lien. L'ensemble est assez peu précis, ce qui me fait craindre d'avoir éventuellement commis qq fautes.... ------ Allez-vous vraiment réutiliser votre sac en coton bio 20 000 fois ? Par Being Libertarian, 16 août 2018. Récemment, la Nouvelle-Zélande a suivi le mouvement général dans la croisade contre les déchets en plastique. Le ministère de l’environnement a publié les termes de sa consultation publique sur l’interdiction progressive des sacs plastiques à usage unique. De son côté, le Premier ministre britannique Theresa May affirmait avant le sommet sur le changement climatique qui s’est tenu à Paris l’an dernier qu’il y avait un « impératif moral » à s’attaquer au changement climatique et à ses effets sur les pays pauvres. Depuis, elle a annoncé une interdiction de tous les sacs en plastique à usage unique, mesure qui permet au parti Conservateur de se donner un petit coup de greenwashing bienvenu. Néanmoins, l’interdiction des sacs en plastique pourrait bien déboucher sur l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre et produire des effets globalement indésirables sur l’environnement au sens large. Si vous devez acheter un sac en coton bio, vous devrez l’utiliser 20 000 fois pour laisser une empreinte inférieure à celle des sacs en plastique à usage unique. [Tableau] Dans un paragraphe particulièrement déprimant des nouvelles dispositions, on pouvait lire que : « Les commerçants trouveront profit à ne plus être obligés de fournir des sacs gratuits et à vendre des emballages alternatifs. Ils sont de plus en excellente situation pour aider leurs clients à franchir le pas de cette transition écologique. » On ne voit guère de réflexion économique dans ces propos. Si le ministère a raison, les clients choisiront leurs fournisseurs en fonction de la possibilité d’obtenir des sacs ou non. Si cela est vrai, le préjudice causé aux commerçants par l’interdiction sera substantiel. Cette mesure constitue manifestement encore un exemple d’une politique publique poussée par les Conservateurs britanniques pour se donner bonne conscience bien qu’elle rende finalement les choses pires qu’elles ne sont. Article d’origine : Plastic Bag Alternatives, Will You Reuse Them 20,000 Times ? 2
Séverine B Posté 18 août 2018 Signaler Posté 18 août 2018 il y a 10 minutes, Nathalie MP a dit : Nota : Cet article est court, mais pas très léché. Par exemple, ce que l'auteur appelle un "consolation document" est en fait un "consultation document" comme on peut s'en rendre compte en allant sur le lien. L'ensemble est assez peu précis, ce qui me fait craindre d'avoir éventuellement commis qq fautes.... ------ Allez-vous vraiment réutiliser votre sac en coton bio 20 000 fois ? Par Being Libertarian, 16 août 2018. Merci Nathalie !
Tipiak Posté 19 août 2018 Signaler Posté 19 août 2018 Il y a 22 heures, Tipiak a dit : Ça intéresserait ce court article sur la dernière itération du International Property Rights Index ? Je peux traduire ça pour demain sûrement. https://fee.org/articles/which-countries-have-the-best-record-in-protecting-property-rights/ Quels pays protègent le mieux les droits de propriété ? Même de faibles impôts et une réglementation souple ne produiront pas de croissance si les investisseurs et les entrepreneurs ne peuvent faire confiance au Droit et à son respect par le pouvoir. Ma publication annuelle préférée est celle du Fraser Institute sur la liberté économique dans le monde (Economic Freedom of the World), qui mesure le degré de liberté économique dans 159 pays. Le classement est basé sur cinq catégories également coefficientées, bien que la catégorie « Système légal et droits de propriété » me paraissent plus importante dans la mesure où même de faibles impôts et une réglementation souple ne produiront pas de croissance si les investisseurs et les entrepreneurs ne peuvent faire confiance au Droit et à son respect par le pouvoir. C’est pourquoi j’apprécie également la publication annuelle de l’indice international des droits de propriété (International Property Rights Index, IPRI). Cet index explique en quoi le droit de posséder, utiliser et échanger des propriétés est essentiel pour une société libre. « Les droits de propriété sont considérés comme un pilier de la liberté des individus, agissant comme un moteur de la croissance économique et sociale et comme une protection contre les tentations autoritaires. […] La propriété est la base de la liberté de contracter, qui n’est rien d’autre que la liberté en action. Sans la liberté d’échanger, un tiers, généralement l’État, intervient à travers la classe politico-bureaucratique au pouvoir. La liberté, c’est plus que le droit de posséder une propriété ou le droit de faire des transactions, d’échanger, d’acheter et de vendre. Sitôt que les citoyens perdent le droit de posséder, ils perdent la possibilité de contrôler leur propre vie. […] Cet indice a été développé pour servir de baromètre de l’état des droits de propriété dans tous les pays du monde. » Voici la méthodologie de l’indice. Il y a trois catégories principales, chacune d’entre elles comprenant plusieurs sous-indices. [Figure 1] Passons maintenant aux classements. Comme on pouvait s’y attendre, les pays nordiques et les juridictions anglo-saxonnes dominent le classement, ainsi que quelques autres pays européens. « La Finlande mène avec un score de 8.6924 […] La Nouvelle-Zélande est deuxième avec 8.6322 […] Puis viennent la Suisse (8.6183), la Norvège (8.4504), Singapour (8.4049), la Suède (8.3970), l’Australie (8.3295), les Pays-Bas (8.3252), le Luxembourg (8.2978), le Canada (8.2974), le Japon (8.2315), le Danemark (8.1640), le Royaume-Uni (8.1413), les États-Unis (8.1243) et l’Autriche (8.0050). » Félicitations à la Finlande, la Nouvelle-Zélande et la Suisse qui remportent respectivement les médaille d’or, d’argent et de bronze. En observant le classement complet ci-dessous, on peut voir les États-Unis à la 14e place (comme l’année dernière). Haïti est à la dernière place, même derrière le Venezuela. [Tableau 5] À noter aussi que le Chili est le pays le mieux classé d’Amérique Latine. Passons maintenant aux pays présentant les plus grandes variations dans un sens ou dans l’autre. Il est facile de faire un grand saut pour les pays très mal classés, donc c’est probablement à Chypre (qui est maintenant vers le haut du 3e quintile) que revient le plus grand mérite. « Cette année, les cinq pays qui montrent les hausses absolues les plus importantes sont l’Azerbaïdjan (1.09), l’Ukraine (0.86), la Russie (0.85) la Moldavie (0.82) et Chypre (0.79) ; tandis que ceux avec les plus fortes baisses sont l’Afrique du Sud (-0.65), l’Éthiopie (-0.30), le Libéria (-0.27), l’Ouganda (-0.25) et l’Uruguay (-0.22). » Le déclin de l’Afrique du Sud est particulièrement triste puisqu’il a toujours fait partie des meilleures nations africaines. Au fait, si vous vous demandez pourquoi les droits de propriété sont si importants, ce graphique, qui montre le revenu annuel moyen par personne en fonction du classement, devrait être une indication suffisante. [Figure 19] Finissons par une bonne nouvelle. Les données disponibles ne s’étendent pas sur de longues périodes, mais les chiffres qui existent montrent une amélioration continue. Et vu que nous avons aussi des preuves que la liberté économique mondiale augmente, nous avons de quoi être optimiste. 2
Séverine B Posté 26 août 2018 Signaler Posté 26 août 2018 Make crony capitalism great again ? By Dan Mitchell. https://fee.org/articles/elizabeth-warren-looks-to-make-cronyism-great-again/
h16 Posté 26 août 2018 Signaler Posté 26 août 2018 https://old.reddit.com/r/btc/comments/8qu3pa/venezuelan_19yearold_boy_and_his_mother_live_on/ La trad initiale en anglais est très moyenne ; voici ce qu'elle donne en français, un peu retravaillé, mais y'a encore du travail : Citation Voici une vue de la crise au Venezuela à travers l'histoire de Manuel Vásquez, un jeune homme de 19 ans, et sa mère, qui ensemble se sont lancés dans le trading et des emplois d'indépendants qui leur permettent d'économiser en bitcoins et d'autres cryptomonnaies pour garder leur maison. ---- Manuel Vásquez (pseudonyme) est un Vénézuélien de 19 ans, né dans l'état d'Anzoátegui (à l'est du pays), et un passionné de cryptomonnaies. Avec sa mère, le jeune homme s'est lancé dans le trading de cryptomonnaie, et en échange de bitcoins et d'autres monnaies numériques, réalise divers travaux afin de garder son foyer et faire face à la difficile crise économique que traverse le pays. Dans une interview avec DiarioBitcoin, Vásquez a raconté son histoire, comment il s'est lancé dans l'écosystème cryptomonétaire et comment son foyer est actuellement entretenu uniquement grâce aux revenus en devises numériques, ce qui lui permet de vivre relativement confortablement dans un pays en pleines convulsions. Le jeune trader raconte ainsi que son incursion dans le monde des monnaies cryptographiques a commencé en 2014 : "Je suis arrivé dans cet écosystème en 2014 comme toute personne ordinaire qui est arrivé à Bitcoin après avoir lu sur les cryptomonnaies, mais sans y prêter beaucoup d'attention (...) À cette époque le Bitcoin valait environ 500 dollars US et Coinbase vous offrait un petit montant si vous vérifiez votre compte. Ce fut mon premier revenu en bitcoins." Vásquez raconte qu'à cette époque, il a eu recours à des "robinets", ces sites Web qui rémunèrent leurs utilisateurs avec de petites fractions de bitcoins ou d'autres cryptomonnaies, ainsi que des emplois free-lance à la condition que les paiements soient en bitcoins. Au début, la jeunesse vénézuélienne a essentiellement utilisé la plateforme d'échange SurBitcoin - maintenant disparue - "ce qui m'a beaucoup aidé dans son temps à changer les quelques dollars qu'il avait obtenus en monnaie locale (bolivars)". Cependant, cette même année, la crise économique au Venezuela a commencé à grandement s'aggraver ; pour Vasquez, les temps furent durs. "La crise m'a rattrapé ; le manque de soutien et de motivation m'ont partiellement fait quitter l'écosystème. J'ai continué ma vie en essayant d'étudier comme une personne normale. Le prix du bitcoin s'est effondré et j'ai décidé de ne regarder que les nouvelles, sans pouvoir participer activement au marché." Parmi les difficultés rencontrées par la jeunesse vénézuélienne figurent l'hyperinflation et la rareté des produits du panier de base. Pour cette raison, les investissements avec lesquels il compte actuellement par le biais de son salaire en cryptomonnaies sont si importants pour lui et sa famille que cela lui a permis de passer de "souffrir du manque de nourriture dû à la crise vénézuélienne" à "revenir à un certain apaisement". Le jeune homme se souvient de la difficulté qui a surgi lorsque, au cours des années 2015 et 2016, des pannes électriques ont commencé à apparaître au niveau national. Une situation qui impliquait des mesures de rationnement électrique quotidien, certaines de plusieurs heures consécutives, dans tous les états du pays. Pour le jeune homme, cela signifiait que son revenu était compromis : "La crise électrique s'est développée. Les pannes de courant sont quelque chose que je déteste car elles m'enlèvent toute mon énergie pour faire quoi que ce soit". Toutefois, le trader indique que, dans la mesure du possible, il a continué à travailler sur le Web. C'est d'ailleurs là qu'il a commencé à se consacrer au micro-commerce et à facturer en cryptomonnaies avec un revenu plus stable : "J'ai commencé à me consacrer au micro-commerce et à l'obtention de revenus à condition que le paiement soit en bitcoins. J'avais un revenu régulier, mais l'argent allait simplement à de petites choses, rien de nécessaire pour survivre. Le bolivar a commencé à se dévaluer plus que jamais et j'ai alors dépassé les revenus de ma mère. Alors, à ce moment-là, j'ai réalisé que j'allais faire partie intégrante de la subsistance de ma famille pendant que nous étions au Venezuela". Vásquez explique que c'est à ce moment qu'il a décidé de se consacrer exclusivement au trading et aux cryptomonnaies, que "avec les hauts et les bas, elles m'ont toujours permis de gagner plus de revenus, au moins assez pour survivre dans une économie incroyablement inflationniste."Une entreprise familiale Bien qu'au début Indira García (pseudonyme), mère de Manuel, était sceptique sur la question, elle l'a maintenant rejoint dans les cryptomonnaies afin de conserver son foyer. Même le trader raconte qu'il a encouragé d'autres membres de sa famille à s'aventurer dans l'écosystème. "L'année dernière, le monde entier des cryptomonnaies a explosé, et j'ai réussi à tripler mes quelques revenus et à me lancer dans d'autres projets. Ma mère et plusieurs membres de ma famille ont commencé à s'informer sur ce qu'est le Bitcoin et les cryptomonnaies, et j'en profite pour lever leurs doutes à ce moment-là." Vasquez explique en outre que récemment, plusieurs membres de sa famille, s'aventurant dans les cryptomonnaies, y voient aussi un moyen facile d'envoyer des fonds, " évitant tous les contrôles et les commissions excessives de services tels que Western Union, pour donner un exemple ". Actuellement, la mère de Vásquez, une vénézuélienne de 47 ans, a quitté son poste officiel de comptable et d'administratrice, pour se consacrer exclusivement au marché de la cryptomonnaie, aidant son fils dans l'entreprise. Pour payer les dépenses du ménage, Vásquez et sa mère pratiquent le trading entre les monnaies numériques et les bolivars. Selon eux, cette activité leur permet de générer plus de revenus qu'un emploi traditionnel dans le pays : ces cryptomonnaies peuvent être une forme d'épargne et d'investissement dans un pays où le salaire dans un emploi traditionnel est inférieur à 2 dollars US (au moment de la rédaction). Pour le trader de 19 ans, la responsabilité d'assumer financièrement son foyer à un si jeune âge ─ il a commencé dans le trading alors qu'il était encore mineur ─ n'a pas été facile. Cependant, maintenant qu'il peut travailler avec sa mère pour gagner entre 100$ et 300$ pour soutenir son foyer, il lui est reconnaissant de son soutien : "En gros, c'était mon aide principale et disons que je rends tout ce qu'elle m'a déjà donné." Manuel Vasquez, jeune indépendant, fait partie des nombreux jeunes Vénézuéliens qui ont adopté différentes alternatives pour faire face à la crise économique du pays. Certains ont décidé de travailler en freelance, d'autres se consacrent au jeux vidéo ; dans chaque cas, les jeunes cherchent à obtenir un revenu plus stable que ce que permet un emploi traditionnel. Il y a quelques mois, l'enthousiaste se trouvait devant le choix cornélien de poursuivre ou abandonner ses études universitaires. "J'étudiais l'informatique jusqu'à il y a quelques mois, j'aimais ma carrière et ce que je faisais, mais le simple fait d'étudier au Venezuela est un défi". Un de ces défis, dit le jeune homme : "Il y a eu des abandons chez mes collègues, et même si j'ai essayé de les aider de toutes les façons possibles, ils ont augmenté sans cesse. En outre, les cryptomonnaies occupent un temps considérable, entre le trading et la recherche de revenu pour mes études et pour mon foyer, j'ai simplement choisi de quitter l'Université." Cependant, cette décision d'abandonner ses études lui a permis d'élargir ses horizons, d'apprendre de nouvelles choses et d'offrir à lui et à sa famille une meilleure qualité de vie. Vásquez est également autodidacte : il a étudié l'anglais seul depuis son enfance, et a également été formé par Internet à la technologie financière qui lui permet aujourd'hui de se financer. Son travail en freelance, ainsi que l'utilisation de certains réseaux sociaux, lui ont également permis d'entrer en contact avec des acteurs internationaux du système cryptographique qui lui ont permis de trouver des contrats de travail : "Plusieurs des contacts qui m'ont donné du travail, je les connnais par Reddit ou Twitter, Discord et d'autres plateformes sociales ; une grande partie du travail que vous obtenez, c'est en parlant à ces individus".Présence sur Reddit Récemment, le jeune enthousiaste a atteint une certaine popularité sur la plateforme Reddit, où il a consacré plusieurs messages pour raconter une partie de son histoire, obtenant un nombre important de visites et de commentaires. En outre, certaines publications mettent en lumière la situation actuelle au Venezuela, et d'autres dans lesquelles il dénonce certaines des mesures et pratiques arbitraires pratiquées par de hauts fonctionnaires de l'État en ce qui concerne l'exploitation minière numérique et les cryptomonnaies. Dans cette même ligne, il indique également dans certaines publications de ce réseau son opinion de l'écosystème cryptographique au Venezuela et les principales cryptomonnaies, entre autres. Parmi les principales devises qu'il utilise, il explique trader Bitcoin, Bitcoin Cash, Ethereum et parfois Litecoin et Monero. "Comme pour le trading de base, j'utilise Binance, j'utilise aussi Bitmex." Parmi ses projets, Vásquez a quelques idées pour rendre les plateformes de crowdfunding plus transparentes lorsqu'il fait des dons, une plateforme d'aide qui accepte aussi les cryptomonnaies : "Un système pour aider ceux qui en ont le plus besoin directement avec des histoires, et une petite somme d'argent qui pour beaucoup est insignifiante mais au Venezuela représente un soulagement à la situation grave que vit le pays". Je suis certain que cet article ferait un carton 2
Bisounours Posté 26 août 2018 Signaler Posté 26 août 2018 Il y a 5 heures, h16 a dit : Je suis certain que cet article ferait un carton Cette histoire a déjà été publiée sur CP par le même auteur.
h16 Posté 27 août 2018 Signaler Posté 27 août 2018 Il y a 11 heures, Bisounours a dit : Cette histoire a déjà été publiée sur CP par le même auteur. ah bon ? Si tu as le lien, je prends
Bisounours Posté 27 août 2018 Signaler Posté 27 août 2018 Il suffit de demander @h16 C'était en octobre 2017 https://www.contrepoints.org/2017/10/14/300911-monde-dangereux-bitcoin-venezuela Mais c'est pas le même auteur, sorry
F. mas Posté 6 septembre 2018 Signaler Posté 6 septembre 2018 Un excellent article de Marian Tupy sur les vertus 'sociales' du marché libre https://humanprogress.org/article.php?p=831
Séverine B Posté 8 septembre 2018 Signaler Posté 8 septembre 2018 Un Dan Mitchell SVP : https://fee.org/articles/all-taxes-undermine-prosperity-but-taxes-on-personal-and-corporate-income-do-the-most-damage/
Séverine B Posté 8 septembre 2018 Signaler Posté 8 septembre 2018 Fabriquer des armes avec l'impression 3D ? https://www.linuxjournal.com/content/3d-printed-firearms-are-blowing
frl Posté 14 septembre 2018 Signaler Posté 14 septembre 2018 Une sélection d'études/de cas d'usages qui montrent que nos chers gouvernants ne sont pas meilleurs que les citoyens qu'ils prétendent guider : http://behavioralscientist.org/why-governments-need-to-nudge-themselves/
Extremo Posté 19 septembre 2018 Signaler Posté 19 septembre 2018 Excellent article sur les supposés problèmes de surpopulation et d'épuisement des ressources naturelles : https://humanprogress.org/article.php?p=1180
Largo Winch Posté 20 septembre 2018 Signaler Posté 20 septembre 2018 6 hours ago, Extremo said: Excellent article sur les supposés problèmes de surpopulation et d'épuisement des ressources naturelles : https://humanprogress.org/article.php?p=1180 Déjà traduit et publié par CP. 1
Nick de Cusa Posté 25 septembre 2018 Auteur Signaler Posté 25 septembre 2018 Voitures électriques, arrêtons les cadeaux aux riches https://www.heritage.org/renewable-energy/commentary/time-pull-the-plug-electric-vehicle-handouts-the-rich
F. mas Posté 9 octobre 2018 Signaler Posté 9 octobre 2018 Un excellent article de fond sur le socialisme par R Ebeling https://www.libertarianism.org/essays/socialism-dracula-rises-again-grave?utm_content=75064543&utm_medium=social&utm_source=twitter
RaHaN Posté 13 octobre 2018 Signaler Posté 13 octobre 2018 Le 18/05/2017 à 14:19, Hugh a dit : http://www.jesushuertadesoto.com/articles/articles-in-english/a-libertarian-theory-of-free-inmigration/ "A libertarian theory of free immigration" Avec @ttoinou il aura fallu le temps, mais voilà la traduction proposée : Révélation Une théorie libertarienne de l’immigration libre Les problèmes posés par la liberté de circulation des individus prêtent souvent à confusion au sein des théories libérales et des amoureux de la liberté. En premier lieu, la doctrine libérale classique se déclare en faveur d’une libre circulation de tous, sans réserve ni condition. Cette position est fondée sur le principe que toute frontière politique est perçue comme un acte flagrant d’interventionnisme et de coercition institutionnelle de la part des états, qui tendent davantage à entraver ou même empêcher la libre circulation des individus. De plus, un grand nombre de contrôles aux frontières et de décrets anti-immigration découlent de mesures politiques de quelques groupes de pression privilégiés qui, comme les syndicats, cherchent à limiter l’offre en main d’œuvre afin d’augmenter artificiellement les salaires. Dans la mesure où ces stratégies interventionnistes entravent, voire empêchent des accords volontaires entre deux parties (natifs et étrangers), il ne fait aucun doute qu’ils violent les principes de bases qui gouverneraient toute société libérale. De plus, ces règles nuisent tout particulièrement aux ressortissants des pays étrangers, puisque la libre circulation des individus à l’intérieur des différents états a été accepté en général. Cependant, bien que cela semble paradoxal, l’intervention subversive de l’état ne se réduit pas uniquement par la limitation de la libre circulation, mais est aussi en parallèle conçue pour forcer l’intégration de certains groupes d’individus contre la volonté des “natifs” d’une certaine région ou d’un certain état. Cette action coercitive de l’état survient à la fois sur un plan régional et international. Ainsi, dans chaque pays, les mesures d’intégration de certains groupes ou minorités sont souvent imposées par force, par exemple avec les lois anti-discrimination, de discrimination positive ou de changement d’itinéraires des bus scolaire. Sur le plan international plusieurs états ont, de jure ou de facto, ouvert leurs frontières à tous les étrangers, sans discrimination, et leur ont donné accès à ses biens publics (routes, rues, places publiques, parcs, plages, services de santé et d’éducation etc..) en “passagers clandestins”, générant un coût significatif pour les résidents du pays, obligés d’accepter l’intégration forcée des étrangers contre leur volonté ou sous des conditions qu’ils n’ont pas souhaitées (1). Derrière leur nature apparemment contradictoire, ces problèmes montrent à quel point il est important d’isoler leur origine réelle et de constituer une théorie libérale de l’immigration, théorie qui clarifie les principes qui devraient sous-tendre les procédures de circulation dans une société libre. La théorie des mouvements individuels dans un cadre libéral Comme Murray Rothbard, nous commencerons notre analyse en considérant le véritable modèle anarcho-capitaliste, i.e le modèle dans lequel «Aucune zone terrestre, aucune superficie dans le monde, ne doit rester "public"; Chaque mètre carré de terre, que ce soit une rue, une place ou un quartier, est privatisé» (2). Il est évident qu’aucun des problèmes liés à l’émigration diagnostiqués plus haut ne pourrait émerger. Les conditions, le nombre et la durée des déplacements personnels peuvent être ceux acceptés ou décidés par les parties concernées. Ainsi, même les mouvements de masse liés au monde du travail sont concevables si les employeurs concernés sont prêts à donner du travail aux migrants, en leur fournissant la possibilité de trouver un logement, d'organiser et même de payer leur voyage, etc. Bref, les contrats possibles entre les parties seront très variés et auront toute la richesse et la diversité que les circonstances et les caractéristiques particulières que chaque cas permet. Évidemment, sous ces conditions, les flux migratoires, loin d’être néfastes au développement social et économique, sont largement bénéfiques et conduisent au progrès de la civilisation. L’argument selon lequel l’abondance de main d’œuvre est préjudiciable aux classes ouvrières est indéfendable : les êtres humains ne sont pas des facteurs de production homogènes ou interchangeables et ne se comportent pas, vis à vis de ressources limitées, comme les rats ou tout autre animal, dont la hausse de population tend à diminuer le nombre de ressources disponibles pour chacun des membres. Au contraire, l’homme est doté d’une capacité innée de création et d’innovation et par conséquent, une augmentation du nombre de personnes permet, dans un environnement dynamique, une croissance exponentielle (sans limites) dans la perpétuelle découverte et l'exploitation de nouvelles opportunités permettant d’améliorer le niveau et la qualité de vie sous tous ses aspects. La capacité de l’esprit humain pour assimiler des informations et des connaissances étant limitée, les quantités d’informations mobilisées lors du processus social et entrepreneurial croissant, le progrès de la civilisation requiert une extension et intensification continue de la division du travail ou, si vous préférez, de la connaissance. Cette idée signifie simplement que tout processus de développement implique des connaissances de plus en plus profondes, détaillées et spécialisées, ce qui demande de plus en plus d’êtres humains i.e une croissance démographique continue. Cette croissance mondiale provient à long terme du taux de natalité plus élevé que celui de la mortalité. Mais à court et moyen termes, la seule réponse rapide et efficace aux ajustements continuels requis par les changements économiques et sociaux sont les flux migratoires. Ils permettent une intensification rapide de la division du travail (en acquérant ou en trouvant de plus en plus de connaissances dans des domaines spécifiques), permettant ainsi de surmonter l'obstacle impliqué par la capacité limitée d'assimilation de chaque esprit humain tout en augmentant rapidement le nombre de personnes impliquées dans les processus sociaux. Comme le disait très justement Hayek, «Nous sommes devenus civilisés par notre augmentation numérique tout comme la civilisation a rendue possible cette augmentation : nous pouvons être peu et sauvages, ou beaucoup et civilisés» (3). Le développement des villes en tant que pôles de richesses économiques est une illustration parfaite du processus de développement des connaissances rendu possible par l'immigration que nous venons d'expliquer. La désertification continue des zones rurales et les mouvements de masse des travailleurs vers les centres urbains, loin de les appauvrir, favorisent leur essor et leur richesse dans un mouvement d’accumulation devenu l'une des manifestations les plus caractéristiques du développement humain depuis la révolution industrielle. De plus, les migrations, dans l'environnement libéral considéré, tendent à multiplier la quantité et la diversité des solutions possibles aux différents problèmes qui surgissent. Tout cela favorise la sélection culturelle et le développement économique et social, puisque tous les mouvements ont lieu à la suite d'accords volontaires et, chaque fois que les circonstances changent ou si les peuples impliquées ne les considèrent pas appropriées, ceux ci ont la possibilité d'émigrer ou de déménager dans d'autres entreprises dans d'autres lieux géographiques. Enfin, nous devrions noter le fait que, dans un environnement libéral dans lequel toutes les ressources et tous les biens qui sont aujourd'hui considérés comme «publics» ont été privatisés, aucun des deux effets négatifs que nous avons identifié plus haut et qui concernent les cas d'intégration forcée soutenus par beaucoup de gouvernements ne se produiraient. Les lois anti discrimination, de discrimination positive ou simplement les foules de migrants dans les rues ou autre lieu seraient réduits au minimum. Les déplacements seraient toujours effectués par le biais de transports privés, répondant aux conditions contractuelles fixées par leurs propriétaires et payés au prix de marché correspondant. Différents organismes se spécialiseraient dans l'organisation des itinéraires et garantiraient a priori la liberté d'accès nécessaire à chaque moyen de transport. Aussi, et dans leurs propres intérêts, les propriétaires respectifs veilleraient à ce que les voyageurs utilisent les moyens de transport appropriés et ne deviennent pas des hôtes de façon indésirable et permanent. Cela se poursuivrait dans une variété et une richesse de dispositions sociales et d'institutions juridiques et économiques que nous ne pouvons même pas imaginer aujourd'hui, puisque le marché et la créativité d'entreprise ne sont pas en ce moment autorisés à agir par rapport aux services considérés comme publics. Nous pouvons ainsi conclure que l'émigration et l'immigration en soi, sous réserve des principes généraux de la Loi dans un environnement où toutes les ressources sont privées, ne posent non seulement pas de problème de coût externe ou d'intégration forcée mais deviennent, au contraire, des facteurs moteurs importants du développement économique et social, ainsi que de la richesse et de la variété de la culture et de la civilisation. Problèmes posés par l’intervention coercitive de l’État Notre analyse nous permet d’isoler ou d’identifier l’origine réelle des différents problèmes diagnostiqués au début de cet article concernant l’émigration et l’immigration. Ceux-ci proviennent de l’intervention coercitive de l’État à différents niveaux qui, d’un côté, tend à créer des barrières et des frontières pour prévenir ou entraver, de manière plus ou moins importante, les mouvements ayant été volontairement validés et acceptés par les différentes parties. D’un autre côté, simultanément, les États insistent pour imposer différentes mesures d’intégrations forcées, soit explicitement (au travers des prétendues lois anti-discriminations et autre politique de discrimination positive, etc..) ou indirectement, en décrétant d’importants domaines territoriaux (rues, squares, parcs, plages, etc..) comme étant publics et, par conséquent, librement accessibles. Parce qu’il ne définit pas convenablement les droits de propriété des “étrangers” et des “natifs”, l'intervention de l'État est à l'origine de tous les problèmes et conflits qui surviennent aujourd'hui en ce qui concerne l'émigration et l'immigration. L'action subversive de l'état dans ce champ apparaît à deux niveaux. Tout d'abord, au niveau infranational, c'est-à-dire à l'intérieur des frontières de chaque État-nation. Ici, les problèmes rencontrés liés à l'intégration forcée et aux conséquences négatives qui se posent inévitablement chaque fois que la privatisation des ressources considérées comme ‘’publiques’’ - et, par conséquent, en accès libre pour tous - sont empêchés d'apparaître sous leur forme la plus virulente. En second lieu, l'interventionnisme étatique apparaît également à l'échelle internationale, c'est-à-dire entre les différents états et nations, par la régulation des flux migratoires à chaque frontière. La façon dont cela se produit est double et contradictoire. D’un côté, des contraintes sont exercées sur les déplacements volontairement souhaités par les différents partis (autochtones et étrangers). D'autre part, les mouvements internationaux de masse sont favorisés artificiellement par les subventions et les avantages que l’État providence fournit via ses politiques de redistribution. Ainsi, aujourd'hui, apparaît souvent le paradoxe que ceux qui veulent scrupuleusement respecter la loi font face à des déplacements et des processus d'émigration impossibles, et ce même s'ils sont volontairement acceptés et souhaités par tous les partis impliqués. Et, en même temps, l'existence de biens publics et d’avantages gratuits provenant de l’État providence attirent, comme un aimant, un flux d'immigration continu, le plus souvent illégal, générant d’importants conflits et des coûts externes. Tout cela encourage par ailleurs la xénophobie et favorise des mesures interventionnistes ultérieures qui aggravent encore davantage les problèmes et dont les citoyens sont en incapacité de diagnostiquer l’origine source du problème. Ainsi, un environnement de grande confusion et de déstabilisation se forme petit à petit, les citoyens devenant facilement victimes de démagogie et finissent par soutenir des mesures qui, en plus d'être contradictoires, sont à la fois inefficaces et nuisibles. Enfin, nous ne devons pas oublier que, au moins en ce qui concerne les flux massifs d’émigration et d’immigration, les problèmes actuels sont généralement plus sérieux sur un plan international qu’au niveau national. Au sein de chaque État-nation, une grande homogénéisation économique, sociale et culturelle a généralement eu lieu entre les individus au cours de son développement historique, ce qui tend à diminuer les incitations relatives aux mouvements de masse. Au contraire, à l'échelle internationale, les disparités sur les revenus sont beaucoup plus importantes et le récent développement des moyens de communications et des moyens de transport (en termes de quantité, de qualité et de réduction des coûts) signifie qu'il est beaucoup plus facile et moins coûteux de voyager entre les différents états: aujourd'hui, en seulement quelques heures, on peut voler de New Delhi aux États-Unis ou d'Amérique latine vers l'Espagne et, dans le cas de l'émigration de l'Afrique du Nord vers l'Europe ou du Mexique vers les États-Unis, les coûts sont encore plus bas. La solution aux problèmes posés aujourd’hui par les flux migratoires La solution idéale à tous ces problèmes viendrait d’une privatisation générale de toutes les ressources aujourd'hui considérées comme publiques et de l’arrêt de l'intervention de l'État à tous les niveaux dans les zones d'émigration et d'immigration. Autrement dit, puisque les problèmes que nous venons d'identifier proviennent davantage des effets nocifs de l'intervention coercitive de l'État, que de l'émigration ou de l'immigration en soi, le système anarcho-capitaliste éliminerait la plus grande partie de ceux-ci. Cependant, tant que les États-nations continueront d'exister, nous devrons trouver et proposer des solutions "procédurales" permettant de résoudre les problèmes sur le long terme. En conséquence, différents théoriciens libertariens ont ainsi récemment développé un modèle de sécession et de décentralisation qui, parce qu’il tend à dissoudre les États-nations fortement centralisés en unités politiques de plus en plus petites, favorisant de fait une diminution de l'interventionnisme étatique. Ce résultat découle de la concurrence entre différents états (de plus en plus petits et moins centralisés donc) pour attirer des citoyens et des investissements (ou d’éviter leur fuite). Cela les oblige à adopter des mesures de plus en plus libérales et de moins en moins interventionnistes. Dans ce processus de concurrence entre les États plus petits et plus décentralisés, les flux migratoires jouent un rôle essentiel, car ces mouvements constituent presque à dire que l’on “vote avec ses pieds”, révélant quels états sont les plus interventionnistes et les obligeant à déréguler voire dissoudre, chaque fois que possible, une grande partie de l'appareil coercitif, fiscal et interventionniste des gouvernements actuels. Comme le dit très justement Hans-Hermann Hoppe, «un monde composé de dizaines de milliers de pays, régions et cantons distincts et de centaines de milliers de villes libres et indépendantes telles que les «curiosités» actuelles de Monaco, d'Andorre, de Saint-Marin, du Liechtenstein, de Hong Kong et Singapour, provoquant ainsi de plus grandes opportunités pour une migration économiquement motivée, serait un monde d’une multitude de petits gouvernements libéraux intégrés économiquement par le libre-échange et une monnaie internationale comme l'or. Ce serait un monde d’une croissance économique sans précédent et d’une prospérité inouïe» (4). Pourtant, l’émergence de solutions idéales et «procédurales» aux problèmes posés par l'émigration et l'immigration n’enlève en rien notre devoir de rechercher les principes auxquels les flux migratoires devraient être soumis dans les circonstances actuelles, là où les États fortement interventionnistes existent. Ces principes devraient être compatibles avec les idéaux libertariens et, en même temps, prendre en compte les grandes restrictions, les difficultés et les contradictions qui sont actuellement causées par l'existence des États-nations, ainsi que les graves conséquences d’injustices et de non-efficacité découlant de leurs interventions. Dans la section suivante, nous analysons ce que nous croyons que ces principes devraient être. Principes sur lesquels les processus migratoires devraient se fonder Pour plusieurs raisons, il est indispensable d'établir une série de principes compatibles avec les idées libertariennes, principes qui devraient régir les processus actuels d'émigration et d'immigration. En premier lieu parce que, même si le processus de démantèlement de l’état proposé par Murray N. Rothbard, Hans-Hermann Hoppe et d'autres avait à être lancé, il ne garantirait pas toujours que les mesures établies par l’État en lien avec l'émigration par chaque gouvernement décentralisé soient valides d'un point de vue libertarien. Comme le reconnaît lui-même Hoppe, «la sécession résout ce problème en permettant aux territoires plus petits d'avoir leurs propres normes d'admission et de déterminer indépendamment avec qui ils s'associeront sur leur propre zone et avec qui ils préfèrent coopérer à distance» (5). Cependant, il est bien possible que ces normes ou régulations puissent être également très interventionnistes et empêcher les mouvements libres convenus volontairement entre autochtones et étrangers, générant dès lors des résultats qui violent radicalement les principes libertariens. En outre, tant que les États continueront d'exister (aussi petits soient-ils) et que, parmi eux, les rues "publiques", les routes et les terrains sur lesquels les droits de propriété ne seront pas correctement définis ou défendus, il pourrait continuer d’exister des intégrations forcées ou des phénomènes d’occupations massives qui, comme dans le cas des favelas au Brésil, génèrent des coûts externes significatifs et violant sérieusement les droits de propriété des autochtones. En outre, il est nécessaire de proposer des solutions qui, même si elles vont dans la bonne direction et ne sont pas incompatibles avec des principes libertariens, sont ‘’opérationnelles’’ dans la mesure où elles fournissent une réponses aux problèmes les plus urgents posés actuellement (par exemple en ce qui concerne l'émigration à la frontière entre le Mexique et les États-Unis, ou entre l'Afrique du Nord et l'Europe). En bref, une série de règles devrait être conçue pour empêcher l'immigration d'être utilisée à des fins coercitives et interventionnistes qui entrent en conflit avec une libre interaction entre les nations et les individus. Le premier de ces principes est que les personnes qui immigrent doivent le faire à leurs risques et périls. Cela signifie que l'immigration n’a pas à être subventionnée par l'État-providence, c'est-à-dire par des avantages fournis par le gouvernement et financés par des taxes. Ces avantages ne sont pas seulement les avantages classiques de l’État providence (éducation, soins de santé, sécurité sociale, etc.), mais aussi la possibilité d'utiliser librement des biens publics. Si les émigrants acquièrent le droit de recevoir les avantages de l'État providence, ces avantages, qui sont, en dernière analyse des transferts obligatoires de richesses d'un groupe social à un autre, attireront artificiellement de nombreux groupes de migrants. Précisons que, pour que ces transferts aient lieu, il suffit seulement qu’une partie des migrants prennent en compte ces prestations sociales dans leur calcul. Notre raisonnement est donc parfaitement compatible avec la thèse de certains dans laquelle les flux de migrations, pris dans leur globalité, ne nuisent pas à l’État-providence, puisqu’ils y contribuent plus qu’ils n’en reçoivent (surtout lors des premières années de leur séjour dans le pays d’accueil). Ce que nous avançons c’est qu’il suffit que quelques groupes - même minoritaires - se considèrent comme subventionnés pour qu’un effets pervers d’encouragement artificiel à l’immigration se mettent en place, au détriment des citoyens du pays d’accueil. De plus, le fait que les migrants soient net contributeurs pendant un certain nombre d’années, n’est pas un argument en faveur d’une immigration intégrale au sein des états-providences, mais plutôt une invitation à éliminer les formes d’exploitations qu’ils subissent actuellement en leur permettant, à leur initiative, de se désengager des programmes gouvernementaux et de souscrire à des systèmes de santé et de retraites privés. Par conséquent, la première règle à laquelle les flux migratoires devraient être soumis est que les migrants ne devraient pas bénéficier d’aucun des avantages de l’État providence. Cela empêchera certains groupes d'obtenir des subventions pour leurs mouvements. Dans les cas où l'on considère que les cotisations versées par les émigrants sont supérieures aux prestations qu'ils reçoivent, ils devraient, pour leur propre bien, afin d'éviter d'être exploités par le système, être au mieux obligés de maintenir un certain niveau de prévoyance, même si celle-ci doit toujours être sous leur propre responsabilité via des institutions et systèmes privés. Ainsi, deux très bonnes fin d’un point de vue libéral seraient atteintes : premièrement, l’arrêt de la promotion artificielle de l’immigration issues des politiques coercitives de redistribution, secondement, l'accélération du démantèlement des systèmes de sécurité sociale par répartition, encourageant ainsi le développement de systèmes privés basés sur l’épargne et la capitalisation dont les premiers clients seront les émigrants. Le deuxième principe qui, je pense, devrait inspirer les processus migratoires actuels, est que tous les immigrants doivent pouvoir prouver qu'ils ont des moyens de vivre en toute indépendance, sans être un fardeau pour la charité ou pour l’État-providence et, de règle général, être en mesure de subvenir à leurs propres besoins. En d'autres termes, les émigrants ou les immigrants doivent pouvoir démontrer qu'ils adhèrent au groupe social qui les reçoit afin de contribuer à leur capacité de travail, technique ou entrepreneuriale. Il existe plusieurs solutions pour mettre ce principe en pratique, même si aucun d'eux n'est parfait. Peut-être le plus approprié est pour chaque immigrant d'avoir, en tout temps, un autochtone qui garantit ses ressources économiques, en lui donnant un job ou un contrat de travail, en étant dépositaire d'une certaine somme d'argent ou d'investissements ou parce qu'une institution privée se tient comme responsable de lui. Dans le cas d’une perte d’emploi ou d’une démission, il faudrait en toute logique, du fait de l’élasticité de ce marché, garantir aux travailleurs étrangers une période de recherche d’emploi d’une durée raisonnable avant le rapatriement dans le pays d’origine. Même si cela demande aux employeurs d’informer les instances publiques des résiliations des contrats concernés, cela ne serait, d’un point de vue administratif, pas plus compliqué ou coûteux que les procédures d’immigration qui existent actuellement dans la plupart des pays. Le troisième principe essentiel à toute politique migratoire est, selon moi, que les droits de vote ne soient pas accordés trop rapidement aux immigrés, sous peine de favoriser les instrumentalisations électorales de la part des différents groupes de migrants. Ceux qui émigrent doivent se renseigner sur la démarche d’émigration qu’ils entreprennent et du nouvel environnement culturel avec lequel ils vont vraisemblablement améliorer leurs conditions de vie, mais cela ne leur donne pas le droit d’utiliser les mécanismes de coercition politique (tel que le vote démocratique) pour promouvoir des politiques de redistributions des richesses, d’intervenir ou de modifier les processus spontanés des marchés de la nation dans laquelle ils rentrent. A noter qu’à mesure que progresse le démantèlement des États-nations en entités plus petites, les droits de vote et les élections vont perdre de leur importance et seront remplacés en pratique par le “vote avec les pieds”, autrement dit par les flux migratoires entre les zones considérés comme moins favorables à celles considérées comme plus favorables. Mais il n’est pas moins vrai que, avant que ce processus de décentralisation atteigne son apogée, l’attribution automatique des droits politiques aux migrants peut devenir une vraie bombe à retardement qui sera utilisée par des groupes majoritaires de circonstance pour détruire marché, culture et langage de chaque pays. Je propose donc que soit considéré l’octroi aux immigrés la citoyenneté intégrale, incluant les droits de vote politique, seulement après une longue période, quand on considère en pratique qu’ils ont pleinement intégrés la culture de la société qui les reçoit. Je ne considère pas acceptable le principe établi dans l’Union Européenne dans lequel les étrangers peuvent voter dans les élections municipales du lieu où ils résident. Cette règle peut complètement perturber le climat et la culture locale de beaucoup de municipalités où il y a une majorité de résidents étrangers (comme par exemple en Espagne où il y a des retraités venant du Royaume-Uni, d’Allemagne, etc..). Selon moi, il faut avoir vécu un minimum d’années dans un nouveau pays et avoir une maison ou autre bien immobilier dans la municipalité en question pour pouvoir justifier de l’attribution du droit de vote. Enfin, quatrième et dernier point, le principe le plus important qui devrait systématiquement régir les flux migratoires est que tous les émigrants devraient respecter en tout temps le droit matériel (ou substantiel), en particulier le droit pénal, du groupe social qui les reçoit. Notamment, ils devraient respecter scrupuleusement tous les droits de propriété établis dans la société. Toute violation de ces droits devrait être punie, non seulement par les peines fixées dans le code pénal, mais aussi par l'expulsion (définitive dans la plupart des cas) de l'émigré en question. Ainsi, les phénomènes d'occupation de masse (comme nous l'avons déjà mentionné sur les favelas au Brésil, généralement construits sur des terres appartenant à d'autres personnes) seraient évités. Nous avons déjà vu comment les problèmes les plus visibles posés par l'émigration découlent du fait qu'il n'y a pas de définition précise des droits de propriété des autochtones et de leur défense, ce qui signifie que les émigrants qui arrivent génèrent souvent des coûts externes globaux significatifs pour les citoyens présents, conduisant à l'émergence de graves poussées de xénophobie et de violence qui ont un coût social élevé et ont tendance à produire des résultats juridiques et politiques où le prix est souvent payé par les innocents. Ces conflits seraient minimisés précisément dans la mesure où la définition et la défense des droits de propriété serait de plus en plus clairs et étendues pour inclure les ressources (rues, places, plages et terres) actuellement considérées comme publiques et, par conséquent, librement accessibles par tous. Évidemment, et jusqu'à ce que cette privatisation puisse avoir lieu, l'utilisation de ce type de biens publics doit être réglementée afin d'éviter les problèmes d'occupation de masse que nous avons mentionnés. Conclusion Toutes ces mesures mentionnées n'élimineront pas tous les problèmes posés par les flux migratoires à l'heure actuelle. Ils auront cependant tendance à les diminuer et à tendre vers une direction qui devrait être défendue par tous les amoureux de la liberté. En tout état de cause, la solution finale aux problèmes ne se réalisera que lorsque les États actuels seront décentralisés en unités politiques de plus en plus petites et lorsque tous leurs biens publics seront totalement privatisés. (1) : Murray N. Rothbard lui-même a pris conscience du problème posé par l'immigration forcée au niveau international : «J’ai commencé à repenser mes vues sur l’immigration lorsque, avec l’effondrement de l’URSS, il est devenu clair que l’ethnie russe avait été encouragée à affluer en Estonie et en Lettonie afin de détruire les cultures et les langues de ces peuples.». « Les nations par consentement », par Murray Rothbard (2) « Les nations par consentement », par Murray Rothbard (3) « La présomption fatale : les erreurs du socialisme», par F.A Hayek (4) « Small is Beautiful and Efficient: The Case for Secession », par Hans-Hermann Hoppe (5) « Small is Beautiful and Efficient: The Case for Secession », par Hans-Hermann Hoppe je peux envoyer le fichier txt par mail pour Contrepoints si jamais. 4 2
ttoinou Posté 13 octobre 2018 Signaler Posté 13 octobre 2018 @Restless Oh p*tain désolé.. En plus j'y ai repensé récemment...
Séverine B Posté 13 octobre 2018 Signaler Posté 13 octobre 2018 @Restless Gros boulot ! Merci beaucoup !
Bisounours Posté 13 octobre 2018 Signaler Posté 13 octobre 2018 @Séverine B l'article relatif à Monsanto est une traduction de celui ci dessous, je suppose ? quel intérêt de le citer dans le corps de l'article, au tout début, plize ? et enfin, je peux y apporter un peu plus de fluidité ? https://www.thefarmersdaughterusa.com/2018/08/perspective-on-the-jury-verdict-against-monsanto.html tous les liens renvoient vers des articles en angliche... c'est good, ça ?
Séverine B Posté 13 octobre 2018 Signaler Posté 13 octobre 2018 il y a 3 minutes, Bisounours a dit : @Séverine B l'article relatif à Monsanto est une traduction de celui ci dessous, je suppose ? quel intérêt de le citer dans le corps de l'article, au tout début, plize ? et enfin, je peux y apporter un peu plus de fluidité ? https://www.thefarmersdaughterusa.com/2018/08/perspective-on-the-jury-verdict-against-monsanto.html tous les liens renvoient vers des articles en angliche... c'est good, ça ? Oui, tu peux laisser les liens vers les sites anglophones. Oui c'est une traduction, mais on attend que son traducteur nous confirme l'autorisation de l'auteur (je l'ai mis en relecture en attendant car je suppose que ce sera OK). Tu peux l'améliorer sans problème.
Séverine B Posté 13 octobre 2018 Signaler Posté 13 octobre 2018 https://fee.org/articles/in-south-africa-property-rights-are-moving-in-the-wrong-direction/
Nick de Cusa Posté 18 octobre 2018 Auteur Signaler Posté 18 octobre 2018 #Fakenews : "Les fakenews c'était mieux avant" https://www.libertarianism.org/prototype/problem-fake-news?utm_content=74618855&utm_medium=social&utm_source=twitter
Nick de Cusa Posté 18 octobre 2018 Auteur Signaler Posté 18 octobre 2018 De nouvelle recherches montrent que l'alarme contre le cholestérol était une erreur http://reason.com/archives/2018/09/22/new-research-confirms-we-got-cholesterol
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