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Quelqu'un pourrait-il avoir l'amabilité de me traduire ce texte d'actu sur les élections en Israël ? ?

 

Don’t Expect New Directions in Israel’s Foreign Policy

 

By Ellen Laipson 

 

It will be weeks, most likely, before the coalition-bargaining in Israel produces a new government. Neither Likud’s bloc nor the new Blue and White coalition achieved a 61-seat majority, so any government will require a coalition with smaller parties. Many pundits in Israel and beyond consider the early results a repudiation of Benjamin Netanyahu’s long tenure as Israeli prime minister. It may be too early to rule him out, given how hard the government formation process will be, but most Israeli political observers believe Bibi will be either on the opposition benches, or in prison, when the dust settles.  

 

This election, called when Netanyahu failed to form a government in May, revealed deep fissures between him and his party, and a general disapproval in the public at large with his behavior and the corruption charges pending against him. Secular conservatives in Israel also believe he had given too much power to the Orthodox parties over the years, undermining even a prospect for preserving a multicultural society that would accommodate the Arab minority and support an eventual settlement with the Palestinians.  

 

Should Benny Gantz, leader of the Resilience party and head of the Blue and White coalition, succeed in forming a new government, it would likely include Avigdor Lieberman’s conservative nationalist Ysrael Beitenu party, not the Orthodox allies who pulled Netanyahu’s government further and further to the right. Gantz campaigned on a message of healing Israeli society from the cleavages that Netanyahu exploited. He focused on domestic issues, pledging to save Israeli democracy from extreme polarization and promising an end to Netanyahu’s imperial style that led to deep concerns among Israel’s international friends about the credibility and integrity of Israel’s democratic institutions. So Gantz promises to not abuse power, and to return the Israeli style of government to the more egalitarian political culture of the past. His personal modesty and even his occasional gaffes on the campaign trail have endeared him to many Israelis, who have tired of Netanyahu’s excesses and alleged corruption and abuse of power.  

 

So what does this mean for Israeli foreign policy? Overall, a Gantz premiership might not differ from the recent past in many respects. Gantz, who served as army chief of staff, represents the national security professionals. He would continue to be very tough on Iran. In recent months, Israel has expanded its low-intensity conflict with Iran by targeting Iranian supply depots and other military facilities in Lebanon, Syria and Iraq, with virtually no adverse repercussions.  Gantz may share the view that Israel has to act on its own to establish deterrence against Iran, setting red lines with Iran’s revolutionary forces in ways that play to the strengths and capabilities of Israel’s armed forces. Gantz has not hinted that he would depart from current policy on Iran. 

 

On the Palestinians, Gantz has sometimes appeared to agonize over this existential issue, to avoid alienating the cynical Israeli electorate who have low expectations of peace. He is presumed to favor compromise and territorial concessions and has courted Israeli Arabs to support his coalition. But Palestinian leaders don’t see much difference between the two finalists, calling it a choice between Pepsi and Coke. Palestinians are also despondent about any serious prospect for peace talks, and Gantz’s avoidance of the issue during the campaign does not augur for any dramatic shift. Should the Trump administration finally roll out its “deal of the century,” however, Gantz as prime minister would have to navigate the turbulent waters between pleasing the White House and demonstrating a fresh approach to Palestinian rights and expectations of a path to statehood. 

 

It’s in relations with Washington where a more interesting divergence could take place under Gantz. The depth of the bond between Donald Trump and Bibi cannot be overstated. On Wednesday, Trump declared that the US was “with” Israel and not any particular leader, already hedging on the election results. But he and Bibi reinforced and validated each other’s instincts in unusual ways. During the campaign, Netanyahu trashed his country’s media, judiciary and fellow politicians in ways that were remarkably close to Trump’s approach, and Trump made more concessions to the Israeli right than any other US president, with no commitments to peace talks in exchange.   

 

It will be in Gantz’s interest to have a cordial and productive relationship with Washington. The most striking change that could occur is a restoration of a more bipartisan relationship between diverse American constituencies and Tel Aviv. Netanyahu politicized the relationship by identifying with the Republican party to an extent that worried historic friends of Israel. A more balanced and normal US-Israel bilateral relationship could be the most noteworthy international effect of a new lineup in Tel Aviv. 

 

 

Ellen Laipson, a former vice chair of the US’s National Intelligence Council, is currently director of the international security program at the Schar School of Policy and Government at George Mason University in Virginia. She is a former president and CEO of the Stimson Center in Washington.

Posté

Réfléchir universellement, se ridiculiser constamment : La montée de l'écologisme de Greta Thunberg

 

 

Son avenir - et celui de la planète - n'a pas été "volé" et la meilleure façon d'aller de l'avant se fera par le biais de discussions politiques sérieuses et non par du théatralisme.

 

Par NICK GILLESPIE (reason), le 24 Septembre 2019

 


 

Révélation

 

Tel un messie provenant tout droit d’un récit de science fiction, l'activiste suédoise de 16 ans, Greta Thunberg, vient de livrer ce qui est sans conteste la plus intense lamentation aux Etats-Unis depuis Jonathan Edwards et la sortie de son livre "Pécheurs entre les mains d'un Dieu en colère" paru en 1741. Devant le parterre des Nations Unies, Thunberg, diagnostiquée avec le syndrome d'Asperger et qui a entamé sa lutte contre le changement climatique en 2017 en séchant l'école le vendredi, a déclaré que c'est l'Organisation qui est responsable de la destruction tant de sa vie que celle de notre planète.

 

« Vous avez volé mes rêves et mon enfance, avec vos paroles vides de sens. Et encore, je fais partie des chanceux. Des gens souffrent, des gens meurent. Des écosystèmes entiers s’effondrent. Nous sommes au début d’une extinction de masse. Et tout ce dont vous parlez c’est d’argent, du conte de fées d’une croissance éternelle. Comment osez-vous ? »

 

Thunberg - et autres catastrophistes - se méprennent à propos de la question environnementale et sur la meilleure façon d'atténuer les effets négatifs du changement climatique. Vous pouvez regarder son discours ci-dessous :

 

 

 

Dire que les réactions à Thunberg sont aussi excessives que sa rhétorique est un euphémisme. Quand j'ai tweeté au sujet de ses remarques un peu plus tôt dans la journée, ma timeline s'est rapidement remplie de réponses telles que "Hitler aimait aussi utiliser des filles à nattes pour sa propagande" ou encore "Elle est un instrument utile à l'éco-communisme. C’est une icône de propagande qui doit être démolie." Bien sûr, Donald Trump s’est emparé de l’histoire, en publiant un extrait de l’intervention, tout en commentant de manière sarcastique : "Elle me semble être une jeune fille très heureuse, et qui aspire à un avenir brillant et merveilleux. C'est bon de voir ça!"

 

Mais en dépit du nombre et de la violence des attaques qu'elle a subies, il est d'une importance capitale que la vision du monde qu'elle représente et les mesures politiques qu'elle véhicule soient infirmées. Comme Alexandria Ocasio-Cortez, la sénatrice Elizabeth Warren et tout une multitude d'autres politiciens américains, Thunberg est convaincue que nous ne disposons seulement que de quelques années pour décider du destin de la planète, cette dernière idée étant le principe fondamental soutenu par tous les défenseurs du Green New Deal et par la plupart des candidats démocrates à la présidentielle de 2020. En fait, Thunberg estime qu’il est trop tard pour "réduire nos émissions de moitié en 10 ans", et que cet objectif, revendiqué par de nombreux environnementalistes, est désormais insuffisant. Elle affirme que seule une réduction drastique :

« nous laisse une chance sur deux de rester sous 1,5 degré d’augmentation (de la température) et d’éviter des réactions en chaîne irréversibles, hors du contrôle humain. Une chance sur deux, cela peut vous sembler acceptable. Mais ces chiffres n’intègrent pas les points de bascule, les boucles de rétroaction, le réchauffement supplémentaire caché par la pollution atmosphérique ou les aspect de justice et d’équité. Ils comptent aussi sur ma génération pour extraire des centaines de milliards de tonnes de CO² de l’air grâce à des technologies presque inexistantes. Un risque de 50 % n’est tout simplement pas acceptable pour nous, nous qui devons en supporter les conséquences. »

 

Une telle approche catastrophique s'apparente à la déclaration tout aussi apocalyptique d'A.O.C lorsqu'elle affirme que "Le monde touchera à sa fin dans 12 ans", ou à la prédiction de Warren, qui déclare que "nous avons 11 ans, peut-être" pour réduire de moitié nos émissions et sauver ainsi la planète. Comme Ronald Bailey l'a expliqué, ces prédictions découlent d'une très mauvaise compréhension du rapport publié en 2018 par le Groupe d'experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat (GIEC). Ce dernier présentait des prévisions sur la croissance de l'activité économique mondiale, la possibilité qu'elle soit affectée par le changement climatique et la façon dont la réduction des gaz à effet de serre pourrait accroître le PIB planétaire. Rien ne spécifiait l’éventualité d’une fenêtre de 10 à 12 ans après laquelle l'extinction ou l'amélioration est inévitable.

 

Pour Bailey :« Si l'humanité ne fait absolument rien pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, le pire scénario serait que le PIB mondial en 2100 serait de 8,2 % inférieur à ce qu'il serait autrement.

 

Concrètement, en supposant qu'il n'y ait pas de changement climatique et que le taux de croissance réel mondial soit de 3 % par an au cours des 81 prochaines années, l'économie actuelle de 80 billions de dollars atteindrait un peu moins de 880 billions de dollars en 2100. La population mondiale devrait environ être de 9 milliards d'habitants, si bien que le PIB suggère que le revenu moyen mondial serait à peu près de 98 000 dollars par personne. Dans le pire des scénarios, le PIB mondial ne serait que de 810 billions de dollars et le revenu moyen ne serait que de 90 000 $ par personne. »

 

En ce qui concerne le changement climatique, Bailey note qu'il n'y a pas de "date d'expiration" imminente. Ce point est partagé par Bjorn Lomborg, président du Copenhagen Consensus Center, un think tank danois qui a pour vocation la mise en œuvre de mesures économiques pour faire face au changement climatique, aux famines, aux maladies et autres autres enjeux mondiaux. Lomborg note que le GIEC lui-même :

 

« a conclu que les preuves ne permettent pas de soutenir que les inondations, les sécheresses et les cyclones sont en hausse.

 

Les scientifiques ont déclaré qu'il y a un degré de confiance faible dans une tendance observée en matière de sécheresse à l'échelle mondiale, un manque de preuves concernant le signe d’une plus grande intensité et/ou de la fréquence des inondations à l'échelle mondiale et aucune tendance significative observée au cours du siècle dernier dans la fréquence globale des cyclones.

 

De plus, les scientifiques ont constaté que le réchauffement climatique actuel causé par l'homme ne peut raisonnablement être lié à aucun de ces phénomènes météorologiques extrêmes - " globalement, il y a un faible degré de confiance dans l'attribution des changements dans l'activité (cyclonique) liée à l’Homme", "Un faible degré de confiance dans la détection et l'attribution des changements dans la sécheresse " et "un faible degré de confiance dans le fait que le changement climatique anthropogénique a affecté la fréquence et l'intensité des crues ". Cela ne veut pas dire qu'il n'y a pas de problème, mais seulement que les faits comptent. »

 

Il n'y a que des façons plus ou moins bonnes de réagir aux changements à venir. Contrairement à Thunberg, les meilleurs moyens ne diabolisent pas la croissance économique mais y voient plutôt une solution. "La caractéristique la plus inéluctable de la modélisation du changement climatique n'est pas l'avancée de la mer, mais la croissance économique régulière qui rendra la vie meilleure malgré le réchauffement climatique", écrit Will Boisvert, journaliste scientifique. La Courbe environnementale de Kuznets, par laquelle les pays deviennent plus riches et leurs citoyens réclament un environnement plus propre, est la règle et non l'exception. Une telle dynamique repose sur l'innovation économique et technologique qui serait difficilement réalisable avec les réglementations promues par les Green New Dealers et les activistes comme Thunberg et Naomi Klein, qui veulent " désintégrer le projet néolibéral " au nom de l'environnementalisme. Les biens communs environnementaux ont tendance à se détériorer à mesure que les pays commencent à se développer économiquement - mais une fois que le revenu par habitant atteint un certain niveau, le monde réclame une remise en état des lieux. C'est un modèle en forme de U : La croissance économique nuit d'abord à l'environnement, nous rappelle M. Bailey,

 

«mais après un certain temps, les choses s'améliorent. D'ici là, le ralentissement ou l'arrêt de la croissance économique retardera toute amélioration de l'environnement, y compris les tentatives visant à atténuer le problème du réchauffement planétaire d'origine humaine.»

 

Les représentations théâtrales de Greta Thunberg sont probablement sincères, mais ni elles ni les réactions déplorables qu'elles suscitent ne sont un bon moyen de promouvoir une politique environnementale efficace dans un monde qui s'enrichit chaque jour davantage. Pour la première fois dans l'histoire de l'humanité, la moitié de la population mondiale appartient à la classe moyenne ou est plus riche, et le taux de mortalité due aux catastrophes naturelles est bien inférieur à ce qu'il était il y a quelques décennies encore. Protéger toutes ces avancées est aussi important que la protection de l'environnement et, plus important encore, ces deux objectifs ne s'excluent pas mutuellement.

 

 

Texte original (Reason) : https://reason.com/2019/09/24/think-globally-shame-constantly-the-rise-of-greta-thunberg-environmentalism/

 

Si les experts climatiques liborgiens veulent repasser sur les propos de Lomborg/GIEC vers la fin, qu'ils ne se privent pas !

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il y a 37 minutes, F. mas a dit :

Merci @Restless Quelqu'un pour une trad dans la journée de cet article sur la procédure d'empeachment contre Trump ? c'est de l'actu brûlante et j'aimerai programmer ça pour demain.

 

https://reason.com/2019/09/24/nancy-pelosi-announces-trump-impeachment-inquiry-over-ukraine-scandal/

je veux bien le faire.

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Le 28/09/2019 à 16:58, Séverine B a dit :

Très court : 5 choses à savoir sur la Constitution américaine (anniversaire le 17 sept.) : https://fee.org/articles/5-facts-about-the-us-constitution/

 

Cinq choses à savoir sur la Constitution des États-Unis

 

La Constitution rédigée il y a 232 ans est toujours pertinente aujourd’hui pour garantir les droits du peuple américain.

 

Ben Johnson, FEE, 21 septembre 2019

 

La semaine dernière, de nombreux Américains ont célébré la Fête de la Constitution (Constitution Day) qui commémore chaque année la signature de la Constitution américaine par les Pères Fondateurs le 17 septembre 1787.

 

Cinq choses à savoir

 

Voici cinq éléments marquants à connaître à propos de la Constitution américaine :

 

1. Thomas Jefferson et John Adams n’ont pas signé la Constitution et ni l’un ni l’autre n’était présent lors de la Convention constitutionnelle car le premier était ambassadeur des États-Unis en France et le second avait le même rôle en Grande-Bretagne. Tous deux sont décédés le 4 juillet 1826 (NdlT : cinquantenaire de la Déclaration d’Indépendance des États-Unis).

 

2. Le compromis des trois-cinquièmes ne signifie nullement que dans l’esprit des Pères Fondateurs, les Africains-Américains valaient trois-cinquièmes d’une personne, ainsi que l’a soutenu la radio publique NPR (aux frais des contribuables). Une motion proposant de compter les esclaves sur un pied d’égalité avec les personnes libres avait été déposée par Pierce Butler de Caroline du Sud. Or Pierce Butler était un ardent partisan de l’esclavage et l’auteur de la Clause sur les esclaves en fuite. Les États du Nord souhaitaient exclure les esclaves du décompte de la population… afin de réduire le pouvoir politique des États esclavagistes. Ils ne voulaient pas que ces derniers tirent avantage de leur nombre d’esclaves pour avoir plus de représentants au Congrès.

 

3. Il existe un lien entre la Fête de la Constitution et Thanksgiving (en français : Action de grâce). La première Proclamation de Thanksgiving de George Washington faisait du 26 novembre 1789 « un jour officiel d’action de grâce et de prière » pour reconnaître « les nombreuses faveurs de Dieu Tout-Puissant, en particulier celle d’avoir offert au peuple américain la possibilité d’établir pacifiquement une forme de gouvernement pour assurer sa sécurité et son bonheur ». Autrement dit, la Constitution des États-Unis.

 

Soulignant qu’il « est du devoir de toutes les Nations de reconnaître la providence de Dieu Tout-Puissant, d’obéir à sa volonté, d’être reconnaissantes de ses bienfaits et d’implorer humblement sa protection et sa bienveillance », Washington recommande notamment de rendre grâce :

 

« Pour les interventions favorables de sa Providence dont nous avons fait l’expérience au cours et à la fin de la dernière guerre, pour le grand degré de paix, d’union et d’abondance dont nous jouissons depuis, pour l’esprit pacifique et rationnel dont nous avons été dotés pour établir des constitutions de gouvernement favorables à notre sécurité et notre bonheur – notamment la Constitution nationale instituée récemment, pour la liberté civile et religieuse dont nous sommes bénis. »

 

4. Dans le discours qu’il prononça le 18 juin 1787 lors de la Convention constitutionnelle, Alexander Hamilton proposa un modèle radicalement différent pour l’État fédéral. Il demanda la création d’une législature bicamérale : l’Assemblée, dont les délégués seraient élus tous les 3 ans au suffrage direct, et le Sénat, dont les membres seraient choisis par les grands électeurs (eux-mêmes élus par le peuple) et siègeraient à vie sous réserve de « bonne conduite ».

 

Le Président serait élu « par de grands électeurs choisi par d’autres grands électeurs choisis par le peuple ». Lui aussi resterait en fonction à vie sous réserve de bonne conduite. Le gouverneur de chaque État serait « nommé par le gouvernement fédéral » et tous les soldats seraient également placés sous le contrôle direct du gouvernement fédéral. Enfin, pour Hamilton, la Cour suprême devait être composée de 12 juges. Le lendemain, James Wilson objectait que ce plan « avalerait entièrement les gouvernements des États ».

 

5. Environ 11 770 amendements de la Constitution ont été proposés depuis sa rédaction initiale, dont 71 lors de la dernière session du Congrès. Seuls 27 amendements ont été adoptés, ce qui représente un taux de réussite virtuellement nul. Ceci signifie que la Constitution rédigée il y a 232 ans conserve encore aujourd’hui toute sa pertinence pour garantir les droits du peuple américain.

 

Article original : 5 Facts about the U.S. Constitution

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Il y a 7 heures, Nathalie MP a dit :

5. Environ 11 770 amendements de la Constitution ont été proposés depuis sa rédaction initiale, dont 71 lors de la dernière session du Congrès. Seuls 27 amendements ont été adoptés, ce qui représente un taux de réussite virtuellement nul. Ceci signifie que la Constitution rédigée il y a 232 ans conserve encore aujourd’hui toute sa pertinence pour garantir les droits du peuple américain.

 

Ou que le droit constitutionnel est suffisamment tordu pour passer outre. 

Posté

J'ai remplacé "socialisme" par "interventionnisme" dans le titre car le contenu de l'article parle d'interventionnisme plus que de socialisme.

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L'actualité internationale sur la Turquie et les kurdes. Quelqu'un pourrait traduire cet article le plus rapidement possible ? Il me semble important que Contrepoints rende compte du sujet. Merci d'avance ?

 

Turkey Has Forced Syrian Rebels into a Dangerous Liaison with the Assad Regime

 

By Haid Haid

 

Abandoned by their American allies, the Kurdish-led Syrian Democratic Forces have been left with one option: doing a deal with the devil. Turkey’s incursion into northern Syria has succeeded where all previous tactics have not: it has created the conditions for the two main enemies in the Syrian civil war – the Syrian Democratic Forces and the Assad regime – to come together.

 

Even more ironically, this has happened because the SDF reached out to Russia, currently Turkey’s biggest international ally in Syria, for help. It is a measure of their desperation that the SDF is now relying on Bashar Al Assad’s backers for protection.

 

The Russians indicated that the only way out for the SDF was to do a deal with the Syrian regime. The SDF agreed on condition that the deal was brokered and guaranteed by Moscow. Following separate negotiations, the two parties came together at Hmeimim, a Russian air base in Syria, to sign an initial agreement. Details are scant, which has allowed both sides to put their own spin on it. But what is clear and unchallenged by either side is that regime forces are deploying to areas that are likely to be targeted by Turkey. Sources on the ground confirm that regime troops have been deployed to parts of Raqqa, Ein Issa, Manbij and other towns on the border, including Kobani. The regime and the SDF will apparently also be working together to clear Turkish forces from former SDF areas in northeast Syria and Afrin in the northwest.

 

What happens to the SDF and its associated administrative structures is much less clear, however, with each side claiming a different outcome. On the one hand, the SDF insists it will remain in charge of governing and of internal security in the areas it holds. Its only concession so far is to agree to raise the Syrian flag, rather than the alternative “independent” Syria banner. On the other hand, the regime claims state institutions will be restored gradually in the SDF’s northeastern strongholds.

 

One measure, according to sources close to the regime, is to abolish the independent structure of the SDF and incorporate its fighters into the 5th Corps, a volunteer military force that is officially part of the Syrian army but was formed at Russia’s urging and is still largely under Russian command.

 

These contradicting perceptions of what has happened and the very different ideas on the core issue of what becomes of the SDF indicates that the two sides are nowhere near agreement and that even if a deal were struck, it might be broken sooner or later.

 

More importantly, it is possible that the deployment of regime forces will fail to halt the Turkish assault on the border region. Operation Peace Spring ostensibly is about establishing a 30 kilometer “safe zone” along a stretch of Syrian territory adjoining Turkey. In reality it is about crushing the Kurdish fighters who Ankara insists are linked to the outlawed Kurdistan Workers’ Party, or PKK, which has been a thorn in Turkey’s side for more than 30 years. The offensive launched on October 9 by Turkish forces with back-up from Syrian rebel groups targeted areas that have been under Kurdish control for seven years and Turkey does not want to waste the chance to flush the Kurds out for good.

 

Despite the announcement of an agreement between the SDF and the regime’s forces, Turkey reportedly is still negotiating the fate of both Manbij and the northeastern city of Kobani. On Monday, Turkey’s president, Recep Tayyip Erdogan, said he had had positive discussions with Russia about the future of those cities and that “they are at the stage of implementing our decision.” Shortly after, the Syrian National Army – actually a rebel force backed by Turkey – announced the beginning of an offensive to capture Manbij, despite the presence of the regime in the city.

 

It is not clear if Ankara will send its forces to assist the Syrian National Army, but local sources in Manbij and Al Bab confirmed that Turkey’s artillery is actively shelling targets in the region. While the attack still is in its early stages, it strongly suggests that the presence of regime forces will not be enough to deter it, especially if the agreement with Russia, which President Erdogan implicitly referred to, was indeed reached. This is mainly due to the fact that Turkey does not trust the Syrian regime to eliminate the Kurdish threat along its border. Turkey also is extremely wary of a revival of the 20-year alliance Bashir Al Assad’s father, Hafez, forged with the PKK party, which allowed the latter to launch operations against Turkey from Syria.

 

Whatever the strengths or shortcomings of his army, Al Assad’s avowed intent is to recapture and reinstate his full and unchallenged authority over “every inch” of Syria. His long track record of reneging on his promises, as attested by dozens of ceasefires agreed to and then broken by his regime, do not inspire trust. The common assumption even among SDF officials is that even if Al Assad protects them from Turkish attack, he will turn on them eventually. That alone suggests the new allies might soon be enemies again.

Haid Haid is a research fellow at the International Center for the Study of Radicalization at King’s College London. He is also a consulting research fellow of Chatham House’s Middle East and North Africa program.

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Je suis en train de préparer une traduction (un peu à l'arrache) de l'article (à l'aide de DeepL pour débroussailler le tout). C'est prêt en début d'après-midi je pense.

Posté

@F. mas

 

Et voilà :

Révélation
Citation

La Turquie a poussé les rebelles syriens a entamer une liaison dangereuse avec le régime d'Assad

 

Abandonnées par leurs alliés américains, les Forces Démocratiques Syriennes (ou FDS) dirigées par les Kurdes n'ont plus qu'une option : faire un pacte avec le diable. En effet, l'incursion de la Turquie dans le nord de la Syrie a réussi là où toutes les tentatives précédentes avaient échoué : elle a créé les conditions permettant aux deux principaux ennemis de la guerre civile syrienne (les Forces démocratiques syriennes et le régime d’Assad) de se réunir pour discuter.

 

Plus ironique encore, cette rencontre fait suite à la demande d’aide des FDS auprès de la Russie, le plus puissant allié international actuel de la Turquie en Syrie. Le fait que les FDS comptent aujourd'hui sur les soutiens de Bachar Al Assad pour sa protection est une preuve de leur désespoir.

 

Les Russes ont indiqué que la seule possibilité qui s’offrait aux FDS était de conclure un accord avec le régime syrien, ce que les FDS ont accepté à la condition que celui-ci soit négocié et garanti par Moscou. Après des négociations séparées, les deux parties se sont réunies à Hmeimimim, une base aérienne russe en Syrie, pour signer un premier pacte. Les détails publics le concernant étant peu nombreux, les informations divulguées indiquent que les deux partis en présence ont des interprétations divergentes quant au contenu de cet accord. Néanmoins, il est clair et admis par tous que les forces du régime d’Assad se déploient actuellement dans des zones susceptibles d'être prises pour cible par la Turquie. Des sources sur le terrain confirment ainsi que des troupes du régime d’Assad ont été déplacées dans certaines parties de Raqqa, Ein Issa, Manbij ainsi que dans d'autres villes frontalières comme Kobani. Il semblerait par ailleurs que le régime syrien et les FDS devraient travailler main dans la main pour repousser les forces turques hors des zones anciennement contrôlées par les FDS, que ce soit dans le nord-est de la Syrie ou à Afrine, dans la partie nord-ouest du pays.

 

L’avenir des FDS et des structures administratives associées est toutefois beaucoup moins certain, chaque camp en présence annonçant une issue différente de la situation. De leur côté, les FDS insistent sur le fait qu'ils resteront en charge de la gouvernance et de la sécurité intérieure des domaines qu'ils contrôlent. La seule concession qu’ils acceptent jusqu’à présent est de lever le drapeau syrien plutôt que la bannière syrienne "indépendante". De son côté, le régime syrien, lui, affirme que les institutions de l'État seront progressivement rétablies dans les bastions des FDS dans le nord-est du pays.

 

D’après des sources proches du régime d’Assad, une mesure envisagée serait d’abolir la structure indépendante des FDS et d’incorporer ses combattants dans le 5e Corps d’Armée, une force militaire composée de volontaires faisant officiellement partie de l'armée syrienne mais, en réalité, formée à la demande de la Russie et placée principalement, actuellement, sous commandement russe.

 

Les informations contradictoires rapportées au sujet des premières négociations et de ce qu'il adviendra des FDS (une question pour le moins cruciale) indiquent que les deux parties sont loin d'aboutir à un réel accord. Et même à supposer qu’un tel accord était conclu, il pourrait tôt ou tard être rompu.

 

Plus important encore, le déploiement de forces du régime syrien ne parviendra probablement pas à arrêter l'assaut turc dans la région frontalière. Officiellement, l'opération « Source de Paix » lancée par l’armée turque vise en effet à établir une "zone tampon de sécurité" de 30 kilomètres le long d'une partie du territoire syrien jouxtant la Turquie. Or, il s'agit en réalité d'écraser les combattants kurdes qui seraient, d’après Ankara, liés au Parti des travailleurs du Kurdistan (ou PKK), une épine dans le pied de la Turquie depuis plus de 30 ans. L'offensive lancée par les forces turques le 9 octobre avec le soutien de groupes rebelles syriens alliés a donc ciblé des zones sous contrôle kurde depuis sept ans, la Turquie ne souhaitant en effet pas gâcher une telle opportunité de chasser définitivement les Kurdes installés à sa frontière.

 

Ainsi, malgré l'annonce d'un accord entre les FDS et les forces du régime syriens, la Turquie serait toujours en train de négocier le sort des villes de Manbij et de Kobani. Lundi, le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a déclaré qu'il avait eu des discussions constructives avec la Russie sur l'avenir de ces villes et qu’à leur suite, la Turquie en était au stade où elle « pourrait appliquer ses décisions ». Peu après, l'Armée Nationale Syrienne (en réalité un rassemblement de groupes rebelles soutenus par la Turquie) annonçait le début d'une offensive pour prendre Manbij et ce, malgré la présence du régime syrien dans la ville.

 

S’il n'est pas encore certain qu'Ankara enverra des troupes en soutien aux forces de l'Armée Nationale Syrienne, des sources locales situées à Manbij et Al Bab ont néanmoins confirmé que l'artillerie turque bombardait actuellement et activement des cibles de la région. Et bien qu'étant à un stade encore préliminaire, cette attaque laisse cependant supposer que la présence de forces du régime syrien dans cette zone n’aura aucun effet dissuasif sur les intentions et agissements d’Ankara. Une supposition qui serait renforcée d’autant si l’accord avec la Russie mentionnée implicitement par le président Erdogan devait être effectivement conclu. Cela est principalement dû au fait que la Turquie ne fait pas confiance au régime syrien pour éliminer la menace kurde le long de sa frontière. De plus, la relance d’une alliance vieille de 20 ans forgée entre Hafez, le père de Bachir Al Assad, et le PKK, permettant ainsi à ce dernier de lancer des opérations depuis la Syrie contre la Turquie, inquiète beaucoup Ankara.

 

Quelles que soient les forces ou faiblesses de son armée, Al Assad a déclaré avoir l'intention de reprendre et de rétablir son autorité de manière totale et incontestée sur "chaque centimètre" de la Syrie. Un long passé à renier ses promesses, attesté par des dizaines de cessez-le-feu acceptés puis violés par son régime, n'inspire, par ailleurs, guère confiance sur ses intentions. Ainsi, l'hypothèse la plus partagée, notamment par les responsables des FDS, est que, même si Al Assad protégeait les Kurdes de l’attaque turque, il finirait par se retourner contre eux. Il est donc probable que la récente alliance entre les FDS et le régime syrien aboutisse à un nouveau conflit entre les deux partis.

 

Haid Haid est chercheur au Centre international pour l'Étude de la Radicalisation du King's College de Londres. Il est également consultant, chargé de recherche pour le Royal Institute of International Affairs dans le cadre de son programme sur le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord.

 

Code couleur :

- en bleu, les éléments que j'ai eu du mal à traduire/reformuler. Risque de contre-sens.

- en orange, les éléments ajoutés pour essayer de clarifier le texte.

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