Rincevent Posté 30 août 2023 Signaler Posté 30 août 2023 Il y a 2 heures, Marlenus a dit : Pas mal pour être sûr d'avoir une majorité parlementaire. Bah, ce n'est pas si différent du système anglais.
Marlenus Posté 30 août 2023 Signaler Posté 30 août 2023 5 minutes ago, Rincevent said: Bah, ce n'est pas si différent du système anglais. Ben c'est un système parlementaire quasi pur, effectivement. La différence c'est que de facto ce qui serait le 1er ministre dans un système parlementaire serait ici le président.
Marlenus Posté 30 août 2023 Signaler Posté 30 août 2023 La chine a l'air au taquet: Quote Le porte-parole [de la diplomatie chinoise] a appelé les différents acteurs à «résoudre pacifiquement leurs différends par le dialogue, au retour immédiat à l'ordre normal, et à garantir la sécurité personnelle d'Ali Bongo». [...] Ali Bongo, 64 ans, et dont le sort n'était pas connu dans l'immédiat, s'était rendu à Pékin au mois d'avril. Le président chinois Xi Jinping l'avait alors qualifié de «vieil ami» de la Chine et avait salué ses «importantes réalisations» en matière de développement. https://www.journaldemontreal.com/2023/08/30/coup-detat-au-gabon-la-chine-appelle-a-garantir-la-securite-dali-bongo
Adrian Posté 8 septembre 2023 Signaler Posté 8 septembre 2023 Tunisie : comment le président Kaïs Saïed a imposé un tour de vis autoritaire depuis deux ans Tunisia's president wants central bank to be able to finance budget directly On sait comment la situation risque de finir
L'affreux Posté 25 septembre 2023 Signaler Posté 25 septembre 2023 https://www.opex360.com/2023/09/25/apres-deux-mois-de-bras-de-fer-avec-les-putschistes-m-macron-annonce-la-fin-de-presence-militaire-francaise-au-niger/ Citation Aussi, le président Macron a-t-il dû manger son chapeau en annonçant, le 24 septembre [soit presque deux mois après le coup d’État], lors d’un entretien diffusé par TF1 et France 2, le retrait du Niger des forces françaises et le retour à Paris de M. Itté. C'est une page qui se tourne.
Lameador Posté 4 octobre 2023 Signaler Posté 4 octobre 2023 A l'heure ou les BRICS émergent, il n'est pas inutile de rappeler les vertus étiques de certains modèles africains de gouvernance. 1
Adrian Posté 20 octobre 2023 Signaler Posté 20 octobre 2023 L’ONU se retire du Mali, la junte dénonce une « trahison » et accuse la France
Marlenus Posté 20 octobre 2023 Signaler Posté 20 octobre 2023 17 minutes ago, Adrian said: L’ONU se retire du Mali, la junte dénonce une « trahison » et accuse la France Donc en gros tu commences par réclamer le retrait sans délais de l'ONU: Quote Abdoulaye Diop, a demandé, devant le Conseil de sécurité des Nations unies, le « retrait sans délai de la Minusma » https://www.lemonde.fr/afrique/article/2023/06/17/le-mali-exige-le-depart-sans-delai-de-la-mission-de-l-onu_6178060_3212.html Et quand elle s'en va: Quote La junte au pouvoir au Mali a dénoncé, mercredi 18 octobre, dans la soirée, une « énième trahison » à propos du retrait en cours et sous tension de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies (ONU) pour la stabilisation au Mali (Minusma), en accusant la France de tenter de l’accélérer C'est très très fort. 3
Astral Posté 20 octobre 2023 Signaler Posté 20 octobre 2023 Pour être exact : "La junte française ne ménage aucun effort en vue de faire fuir la MINUSMA" ... Mais en effet, classique en Afrique. A se demander pourquoi on s'em** à intervenir dans les cas comme cela.
Rübezahl Posté 20 octobre 2023 Signaler Posté 20 octobre 2023 il y a 24 minutes, Astral a dit : A se demander pourquoi on s'em** à intervenir dans les cas comme cela. .. on doit aussi avoir nos raisons.
Adrian Posté 20 octobre 2023 Signaler Posté 20 octobre 2023 Mali, Niger, Gabon… l’Afrique face aux révolutions kaki, une conversation avec Wassim Nasr Bon passage sur les relations de la France dans ces régions : Citation Au cœur de cette problématique se trouve un dilemme stratégique que la France n’a jamais réussi à résoudre : comment combattre efficacement le djihadisme sans un partenaire local fiable, tout en naviguant dans un océan d’intérêts divergents ? D’abord, la France a péché par excès de focalisation sur la lutte antiterroriste, au détriment d’une compréhension plus large des dynamiques locales. Dans un contexte comme celui du Mali, le retrait des forces françaises des zones de combat doit s’accompagner d’un retour de l’administration malienne, ce qui ne s’est pas toujours produit. Cette absence d’administration nationale a laissé un vide que même la meilleure des forces militaires ne saurait combler, surtout si elle est étrangère. Cette obsession française pour l’antiterrorisme ressemble aux erreurs commises par les Américains, qui ont souvent priorisé les questions de sécurité au détriment des considérations politiques et sociales. Deuxièmement, la France a imposé des contraintes toujours plus lourdes à ses partenaires locaux en termes de démocratisation, de droits de l’homme, de protection des minorités et de gouvernance, sans pour autant leur offrir les garanties sécuritaires qu’offrait jadis la « Françafrique ». On ne peut ignorer que ces contraintes sont imposées dans des sociétés conservatrices, où les dirigeants ne se sentent pas nécessairement en phase avec l’agenda occidental. Le résultat est assez simple : les dirigeants locaux, se sentant pris en tenaille, cherchent d’autres options, y compris en fomentant des coups d’État. Le message envoyé par la France est donc devenu flou, pour ne pas dire schizophrène. D’un côté, elle ne veut pas être perçue comme un acteur dominant, tout en maintenant une présence militaire significative. D’un autre côté, elle exige des réformes qui, bien que louables en théorie, ne correspondent pas toujours à la réalité socio-politique locale. Cette ambivalence est perçue, au mieux, comme une faiblesse et, au pire, comme une trahison par les opinions publiques locales. Les révolutions kaki qui exploitent le sentiment antifrançais ne font que cristalliser cette complexité. Il y a cinquante ans, la France pouvait compter sur des partenariats basés sur un équilibre d’intérêts mutuels. Mais cette époque est révolue, et aujourd’hui la France se trouve à naviguer dans un environnement de plus en plus précaire. Le résultat est un héritage complexe qui combine les échos négatifs de l’époque coloniale et de la Françafrique, sans en tirer les bénéfices sécuritaires et économiques d’antan. La France est ainsi coincée dans un rôle qu’elle ne sait plus comment jouer, en essayant de jongler entre ses propres intérêts et une myriade de défis locaux. La solution, si elle existe, exigera une refonte totale de la stratégie française avec une nouvelle définition de ses intérêts et de ses capacités à les défendre, qui tienne compte non seulement de la menace sécuritaire, mais aussi des dynamiques sociales, politiques et économiques qui alimentent l’instabilité au Sahel.
Adrian Posté 30 octobre 2023 Signaler Posté 30 octobre 2023 République démocratique du Congo : les violences ont provoqué le déplacement de 6,9 millions de personnes dans le pays, un record 1
Marlenus Posté 2 janvier 2024 Signaler Posté 2 janvier 2024 Visiblement certains rêvent: Quote Meanwhile, Mali, Niger and Burkina Faso have formed an economic and military pact, with whispers that they may merge into a single unit. Another very welcome development. Though many predict this joining of hands will end in failure, I sincerely hope it does not. Success is contagious. And this new grouping in the Sahel presents a critical chance to demonstrate the possibilities of pan-Africanism and the clear economic opportunities to the people of the continent. https://www.theguardian.com/commentisfree/2024/jan/02/african-countries-european-rule-coups-pacts-mali-niger-burkina-faso Cela me fait penser à ceux qui étaient heureux de l'arrivée de Pol Pot, l'ont expliqué aux journaux et qui quelque mois plus tard n'avaient plus aucun problèmes. 5
Adrian Posté 20 janvier 2024 Signaler Posté 20 janvier 2024 Chauves-souris, antilopes, pangolins… La viande de brousse, ce fléau sanitaire Citation Les agents ne cillent pas : ils ont l'habitude. Oubliez les pains de cocaïne, au menu ce matin, c'est têtes de singe ou têtes d'antilope, pangolins, porcs-épics, chauves-souris, vipères, caïmans et autres réjouissances de safari. Ça dégouline parfois, ça grouille souvent, mais c'est la routine.
Jean_Karim Posté 20 janvier 2024 Signaler Posté 20 janvier 2024 il y a 11 minutes, Adrian a dit : Chauves-souris, antilopes, pangolins… La viande de brousse, ce fléau sanitaire Que raconte l'article ? Il y a un paywall assez tôt.
Mathieu_D Posté 21 janvier 2024 Signaler Posté 21 janvier 2024 19 hours ago, Adrian said: Chauves-souris, antilopes, pangolins… La viande de brousse, ce fléau sanitaire Où est ce paradis ??? 2
Marlenus Posté 29 janvier 2024 Signaler Posté 29 janvier 2024 L'alliance Burkina-Mali-Niger sort de la CEDEAO https://www.rfi.fr/fr/afrique/20240128-burkina-mali-niger-se-retirent-de-la-cédéao 1
L'affreux Posté 29 janvier 2024 Signaler Posté 29 janvier 2024 il y a 10 minutes, Marlenus a dit : L'alliance Burkina-Mali-Niger sort de la CEDEAO https://www.rfi.fr/fr/afrique/20240128-burkina-mali-niger-se-retirent-de-la-cédéao Citation « Les vaillants peuples du Burkina, du Niger et du Mali constatent avec beaucoup de regrets, d'amertume et une grande déception que l'organisation s'est éloigné des idéaux de leurs pères fondateurs et du panafricanisme. » Les élites politiques et intellectuelles des indépendances étaient communistes et c'est l'un des problèmes qui a empêché le continent de progresser. Plus de 60 ans après, ces trois pays s'allient à la Russie pour regretter les pères fondateurs et leur panafricanisme. Eh bien. C'est une rechute. 2
Marlenus Posté 15 février 2024 Signaler Posté 15 février 2024 Un thread sur l'ancien ambassadeur de France au Niger: Quote On parle souvent de "sentiment anti-français" et à mon sens, ce n’est pas le terme exact. [...] Nier un sentiment anti-français serait ignorer la réalité, mais je préfère utiliser le terme "discours antifrançais". Ce n’est pas la même chose, parce qu’au Niger comme au Mali et au Burkina-Faso, ce discours a été organisé et découle d’une stratégie mise au point avec certaines personnes dont je peux citer les noms : la dame de Sotchi Nathalie Yamb, le franco-béninois Kémi Séba, condamné en France pour propos antisémites et violences et dont les liens avec Wagner ont été établis ou le franco-camerounais Franklin Nyamsi, professeur de l’Éducation nationale française dans un lycée à Rouen dont le fonds de commerce est d’attaquer la France. Au sujet du discours anti-français, je le dis sans ambages, l’attitude de France24_fr et RFI est parfois sujette à interrogations. 3
Adrian Posté 15 février 2024 Signaler Posté 15 février 2024 Parce que les élites n'ont pas pu envoyer leurs enfants en France ?
Marlenus Posté 28 février 2024 Signaler Posté 28 février 2024 Niger et relation avec la France, suite: Une cache d'arme a été "découverte" dans la capitale. Version Nigérienne: https://www.trtfrancais.com/actualites/niger-les-autorites-annoncent-la-decouverte-dune-cache-darmes-francaise-17096278 Version occidentale: https://www.tf1info.fr/international/niger-des-caches-d-armes-francaises-ont-elles-ete-decouvertes-a-niamey-2287501.html
DeadBot Posté 9 avril 2024 Signaler Posté 9 avril 2024 Le 07/04/2024 à 18:51, Adrian a dit : Ça serait intéressant de voir s'il y a des différences importantes par pays ou régions. Difficile de tirer des conclusions d'une moyenne sur un si grand nombre de pays.
Marlenus Posté 11 avril 2024 Signaler Posté 11 avril 2024 Le mali interdit les partis politiques Quote La junte malienne balaie du revers de la main cet argument et avance une autre raison pour justifier la mesure de suspension des activités des partis et associations politiques : la nécessité selon elle d’instaurer un climat de sérénité au moment où un dialogue national inter-malien est annoncé pour aborder les problèmes du pays. https://www.rfi.fr/fr/afrique/20240410-au-mali-la-junte-suspend-les-partis-et-associations-politiques J'avais eu un client quand je bossais dans une structure pour aider les demandeurs d'emploi qui était visiblement un margoulins qui faisaient des affaires en Afrique et qui avait été chassé suite à un coup d'état du pays où il était et qui tentait de repartir dans un pays voisin qui me tenait un discours qui disait à peu près ceci: "L'Afrique n'est pas faites pour la démocratie et c'est pour ça que c'est intéressant d'y faire des affaires". A l'époque je voyais cela comme du racisme passéiste (c'était au XXème siècle, j'étais naïf).
Marlenus Posté 17 mai 2024 Signaler Posté 17 mai 2024 On s'en doutait mais le Sénégal passe dans le camp opposé à la France avec Mélenchon qui applaudit à un discours avec une partie homophobe: https://www.lemonde.fr/afrique/article/2024/05/17/senegal-le-premier-ministre-ousmane-sonko-s-en-prend-a-la-france-et-a-la-presidence-macron_6233737_3212.html Quote « Nous devons nous interroger sur les raisons pour lesquelles l’armée française bénéficie toujours de plusieurs bases militaires dans nos pays et sur l’impact de cette présence sur notre souveraineté nationale et notre autonomie stratégique », a-t-il déclaré. La France a des implantations militaires à Dakar. « Je réitère ici la volonté du Sénégal de disposer de lui-même, laquelle volonté est incompatible avec la présence durable de bases militaires étrangères »[...] Il a jugé « inadmissibles » les sanctions prises contre les juntes. « Nous ne lâcherons pas nos frères du Sahel »[...] il a également prévenu les Occidentaux que leur activisme en faveur des homosexuels et des minorités sexuelles pouvait devenir une source de tension. « Les velléités extérieures de nous imposer l’importation de modes de vie et de pensée contraires à nos valeurs risquent de constituer un nouveau casus belli » Bon on peut quand même lui accorder ça: Quote « la France fai[sai]t de la stigmatisation de la religion musulmane son exercice favori, au point d’interdire à des musulmans de s’habiller comme ils l’entendent ». Mais il a estimé que les Sénégalais devaient s’y adapter « si cela est conforme à la culture, aux modes de vie et aux options des Français » 3
Adrian Posté 17 mai 2024 Signaler Posté 17 mai 2024 Un Malien lynché pour s’être opposé à son statut d’esclave 3
Adrian Posté 2 juin 2024 Signaler Posté 2 juin 2024 Législatives en Afrique du Sud : au pouvoir depuis trente ans, l'ANC perd sa majorité absolue Citation le parti du président Cyril Ramaphosa recueille 159 sièges sur 400 et enregistre un large revers en obtenant 40,2% des bulletins mis dans les urnes mercredi. Il a fait part de son intention de discuter avec d'autres partis politiques pour former un gouvernement de coalition. La plus grande formation d'opposition (Alliance démocratique, DA) enregistre quant à elle près de 22% des voix, et obtient 87 députés. Le parti uMkhonto weSizwe (MK) de l'ex-président Jacob Zuma, né seulement quelques mois avant le scrutin, réalise une performance, avec 14,6% des voix, tandis que les radicaux de gauche des Combattants pour la liberté économique (EFF) se situent à 9,5%. Petite progression des libéraux de l'Alliance démocratique ! 1
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