Tremendo Posté 8 février 2016 Signaler Posté 8 février 2016 C'te mafia http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2016/02/07/01016-20160207ARTFIG00183-accident-de-bretigny-ce-que-la-sncf-aurait-prefere-cacher-a-la-justice.php Citation Treize tomes d'instruction judiciaire. Des milliers de pages. Et au milieu, bien cachées, quelques pépites. Morceaux choisis du dossier consulté par Le Figaro. La SNCF a eu entre les mains le rapport du bureau enquête sur les accidents de transport terrestres (BEA-TT), une instance censée être indépendante... trois mois avant sa sortie. Par ailleurs, la compagnie de transports publique a tout fait pour ne pas communiquer aux enquêteurs des pièces indispensables à la manifestation de la vérité
Alchimi Posté 8 février 2016 Signaler Posté 8 février 2016 Incroyable. Et en même temps tellement typique. Aucune tête ne sautera.
Johnnieboy Posté 8 février 2016 Signaler Posté 8 février 2016 Le 08/02/2016 à 11:44, Alchimi a dit : Incroyable. Et en même temps tellement typique. Aucune tête ne sautera. Exactement. C'est complètement fou et tout à fait habituel à la fois.
Mathieu_D Posté 8 février 2016 Signaler Posté 8 février 2016 On va voir ce qu'il en retourne quand ce rapport sera disponible... On sent le rire jaune venir.
Alchimi Posté 8 février 2016 Signaler Posté 8 février 2016 Le 08/02/2016 à 12:29, Johnnieboy a dit : Exactement. C'est complètement fou et tout à fait habituel à la fois. C'est pas comme s'y y avait eu mort d'hommes hein. Naooooooooon...
PABerryer Posté 8 février 2016 Signaler Posté 8 février 2016 Pour VW il ny a pas eu mort d'homme et le pdg a sauté avec quelques autres. Ici rien.
Poil à gratter Posté 8 février 2016 Signaler Posté 8 février 2016 Le 08/02/2016 à 12:37, Mathieu_D a dit : On va voir ce qu'il en retourne quand ce rapport sera disponible... Il y a tellement d'armoires bancales dans ce pays, ça sera une vraie aubaine.
FabriceM Posté 9 mai 2016 Signaler Posté 9 mai 2016 Franchement, c'est la merde à Brétigny" : avant le déraillement de 2013, un cheminot tirait déjà la sonnette d'alarme Citation "L'histoire ne pouvait se terminer que par un drame". Dans un article publié lundi 9 mai, Le Parisien, qui a pu consulter des documents du dossier, détaille l'enchaînement d'erreurs et de négligences qui ont conduit au déraillement mortel du train Paris-Limoges le 12 juillet 2013 à Brétigny-sur-Orge (Essonne). "L'arbre des causes qui ont conduit au drame apparaît de plus en plus clair et s'oppose à la thèse d'un accident 'imprévisible', soutenue par la SNCF", écrit le quotidien, alors que les familles doivent être reçues dans la journée par les trois juges d'instruction chargés du dossier.Tout commence en 1991. Cette année-là, le TJD 6/9, l'aiguillage où s'est produit l'accident, est installé. Selon les informations du Parisien, dès le départ, cette installation pose problème, avec des soucis de "géométrie de voies" et un terrain, en glaise, qui complique l'entretien. En 2009, un expert de la SNCF, Alain Delaunay, diagnostique ces erreurs de conception. "Ce n'est pas un seul appareil qui était mal posé mais l'ensemble des appareils (...) Il fallait tout reposer correctement", a confié une cadre de la SNCF aux enquêteurs. Une réfection qui ne sera jamais réalisée.Ces problèmes conduisent la SNCF à remplacer régulièrement une pièce de l'aiguillage, celle à l'origine de l'accident. Entre 2001 et 2006, ce cœur de traversée droit est changé trois fois. Mais à partir de 2006, cette pièce n'est plus changée, malgré la découverte d'une fissure en 2008. Pour les juges d'instruction, la SNCF n'a pas contrôlé cette pièce. "Ils soupçonnent même des cheminots d'avoir falsifié des documents ou produit des faux pour tenter de masquer cette faute", écrit Le Parisien. Le mauvais état de cette voie était de toute façon connu, comme le montrent des témoignages et des textos recueillis par les enquêteurs. "Franchement, c'est la merde à Brétigny. Ça pète dans tous les sens. [...] Mais il reste encore tellement de boulot ! Je suis usé", écrit un jeune dirigeant de proximité du secteur ferroviaire. C'était le 3 juillet 2013, neuf jours avant le drame.
Bisounours Posté 9 mai 2016 Signaler Posté 9 mai 2016 C'est pas RFF qui est responsable là dedans ? Je me mélange les boyaux de la tête avec ce bordel
Cugieran Posté 9 mai 2016 Signaler Posté 9 mai 2016 Le 09/05/2016 à 16:57, Bisounours a dit : Je me mélange les boyaux de la tête Le 09/05/2016 à 16:57, Bisounours a dit : Je me mélange les boyaux de la tête Le 09/05/2016 à 16:57, Bisounours a dit : Je me mélange les boyaux de la tête Le 09/05/2016 à 16:57, Bisounours a dit : Je me mélange les boyaux de la tête
Flashy Posté 9 mai 2016 Signaler Posté 9 mai 2016 Pour moi, c'est RFF qui est responsable des voies ferrées et de leur entretien. Mais je me trompe peut-être.
Tramp Posté 9 mai 2016 Signaler Posté 9 mai 2016 La maintenance c'était SNCF infra. RFF etait une structure pour se défaire de la dette de la SNCF. Meme l'essentiel de la construction etait réalisée par SNCF infra pour RFF. RFF : 1500 salariés. SNCF infra : 52 000 salariés. 3
Bisounours Posté 9 mai 2016 Signaler Posté 9 mai 2016 Le 09/05/2016 à 17:10, Tramp a dit : La maintenance c'était SNCF infra. RFF etait une structure pour se défaire de la dette de la SNCF. Meme l'essentiel de la construction etait réalisée par SNCF infra pour RFF. RFF : 1500 salariés. SNCF infra : 52 000 salariés. d'où mes noeuds de cervelle ; en effet pourquoi faire simple ?
cedric.org Posté 9 mai 2016 Signaler Posté 9 mai 2016 Ça n'a pas été refusionné ces deux machins l'année dernière ?
Loi Posté 9 mai 2016 Signaler Posté 9 mai 2016 Aujourd'hui, tu as trois EPIC (il faut considérer dans les lignes suivantes, tout ce qui est à l'imparfait, au présent) : SNCF, l’ÉPIC de «tête», chargé de la stratégie, de la définition des objectifs et du projet industriel commun. Il coordonnerait les deux autres Épic, garantirait l’unité sociale de l’ensemble et gérerait les services partagés entre les trois Épic (RH, comptabilité, finances, immobilier…) « SNCF Mobilités », l’ÉPIC qui assurerait les activités de transport. Il comprendrait, en un ensemble unique, les activités : SNCF Geodis, SNCF Voyages, Transilien, TER, Intercités et Gares & Connexions « SNCF Réseau », l’ÉPIC qui réunirait toutes les fonctions de gestionnaire d’infrastructure en regroupant SNCF Infra, Réseau Ferré de France (RFF) et la Direction de la Circulation Ferroviaire (DCF). C’est lui qui devrait garantir un accès non discriminatoire au réseau pour toutes les entreprises ferroviaires http://www.sncf.com/fr/presse/article/reforme-ferroviaire-projet-loi
Tramp Posté 9 mai 2016 Signaler Posté 9 mai 2016 Soumettre l'idée d'en faire des sociétés anonymes comme La Poste pour avoir une structure un peu plus normale est une déclaration de guerre pour les cheminots.
Hayek's plosive Posté 9 mai 2016 Signaler Posté 9 mai 2016 Brétigny : pour la SNCF, le déraillement est dû à un défaut de qualité de l'acier Citation Un avocat présent à la réunion lâche, dépité: «Ça sent la première étape vers un non-lieu. C'est désolant». Mmmmmmmh ce petit gout de vomi dans la bouche.
FabriceM Posté 9 mai 2016 Signaler Posté 9 mai 2016 On parie combien que les syndicats vont adhérer sans réserve à cette version ?
Rincevent Posté 9 mai 2016 Signaler Posté 9 mai 2016 Le 09/05/2016 à 19:08, Hayek's plosive a dit : Brétigny : pour la SNCF, le déraillement est dû à un défaut de qualité de l'acierOooh ben oui certainement. Trois des boulons de l'éclisse étaient complètement dévissés, absents ; et le quatrième était mal serré. Salaud d'acier !
FabriceM Posté 9 mai 2016 Signaler Posté 9 mai 2016 Le 09/05/2016 à 21:25, Rincevent a dit : Oooh ben oui certainement. Trois des boulons de l'éclisse étaient complètement dévissés, absents ; et le quatrième était mal serré. Salaud d'acier ! A priori, ils vont essayer de faire reposer tout l'accident sur la fissure du rail, qui aurait engendré des contraintes anormales sur les boulons, d'où leurs défaillances. http://www.liberation.fr/futurs/2014/01/10/bretigny-serrage-de-boulons-a-la-sncf_972084 Ils ont surement des éléments pour appuyer cette thèse dans les rapports d'analyse métallurgique. Et ils vont essayer de faire croire à tout le monde que comme ils ne pouvaient pas voir la fissure avant le démontage triannuel de l'éclisse, ils n'y sont pour rien, malgré les innombrables signaux d'avertissements, les défaillances chroniques, etc ...
DeadBot Posté 9 mai 2016 Signaler Posté 9 mai 2016 L'article du Parisien est assez édifiant. Citation Du peu d'empressement de la SNCF à fournir certains documents au vol du matériel informatique du responsable de la maintenance à Brétigny, retrouvé allégé de certains dossiers, en allant jusqu'aux soupçons de production de faux, tout a conduit les juges à prendre leurs distances avec les promesses de transparence de Guillaume Pepy, le PDG de la SNCF. Citation Ils soupçonnent même des cheminots d'avoir falsifié des documents ou produit des faux pour tenter de masquer cette faute » Imaginons juste un instant une compagnie aérienne privée se comportant de la même manière suite à un accident mortel : traînage de pieds pour fournir des documents, "vol" de matériel qui tombe à pic, soupçons de production de faux documents pour se couvrir... Tout le monde serait vent debout contre ces abus caractéristiques du capitalisme et on aurait droit à une petite déclaration menaçante de Manuel Valls du genre "collaborez ou bien...". Là c'est la SNCF et donc l'enquête ne va sûrement déboucher sur rien. Au pire si ça gueule un peu trop on proposera à Pépy un emploi plus ou moins fictif dans un organisme parapublic comme Huchon ou Thierry Lepaon. Il ne faudrait surtout pas se mettre à dos les cheminots à un an des présidentielles. Ça confirme juste que la SNCF est un gros lobby qui use de tous les moyens pour rester en position de monopole le plus longtemps possible et aspirer le maximum d'argent public sans trop avoir à se soucier de sa clientèle. L'absorption de RFF aura d'ailleurs été un élément clé de cette stratégie pour éviter l'éclosion de la moindre concurrence dans le secteur du transport ferroviaire.
Antoninov Posté 10 mai 2016 Signaler Posté 10 mai 2016 Le 09/05/2016 à 21:37, FabriceM a dit : A priori, ils vont essayer de faire reposer tout l'accident sur la fissure du rail, qui aurait engendré des contraintes anormales sur les boulons, d'où leurs défaillances. http://www.liberation.fr/futurs/2014/01/10/bretigny-serrage-de-boulons-a-la-sncf_972084 Ils ont surement des éléments pour appuyer cette thèse dans les rapports d'analyse métallurgique. Et ils vont essayer de faire croire à tout le monde que comme ils ne pouvaient pas voir la fissure avant le démontage triannuel de l'éclisse, ils n'y sont pour rien, malgré les innombrables signaux d'avertissements, les défaillances chroniques, etc ... Et évidemment: Citation Leur crainte qu’un lampiste soit désigné à la vindicte publique est levée, juge-t-on à SUD rail. Mais «le fait qu’une fêlure non détectable soit à l’origine du déraillement n’est pas rassurante. Il va falloir sans doute remettre des effectifs au niveau des brigades», souligne Alain Cambi, administrateur des salariés.
Tramp Posté 10 mai 2016 Signaler Posté 10 mai 2016 C'est indétectable mais il va falloir quand même mettre plus de gens qui ne pourront pas le détecter. 1
Flashy Posté 10 mai 2016 Signaler Posté 10 mai 2016 Le 09/05/2016 à 21:47, DeadBot a dit : Ça confirme juste que la SNCF est un gros lobby qui use de tous les moyens pour rester en position de monopole le plus longtemps possible et aspirer le maximum d'argent public sans trop avoir à se soucier de sa clientèle. L'absorption de RFF aura d'ailleurs été un élément clé de cette stratégie pour éviter l'éclosion de la moindre concurrence dans le secteur du transport ferroviaire. RFF n'était pas un "concurrent" de la SNCF, c'était une entité créé ex-nihilo pour assurer la pérennité de la SNCF. Visiblement, le résultat a été médiocre puisque quelques années plus tard, ils reviennent sur leur décision.
Ultimex Posté 10 mai 2016 Signaler Posté 10 mai 2016 Le 10/05/2016 à 08:15, Flashy a dit : RFF n'était pas un "concurrent" de la SNCF, c'était une entité créé ex-nihilo pour assurer la pérennité de la SNCF. Ainsi que pour "transposer en droit français la directive européenne 91/440 exigeant à l'époque une séparation comptable entre la gestion du réseau ferré et la fourniture de services de transport".
Tramp Posté 10 mai 2016 Signaler Posté 10 mai 2016 Le 10/05/2016 à 08:15, Flashy a dit : RFF n'était pas un "concurrent" de la SNCF, c'était une entité créé ex-nihilo pour assurer la pérennité de la SNCF. Visiblement, le résultat a été médiocre puisque quelques années plus tard, ils reviennent sur leur décision. Selon la stratégie - discutable - de concurrence sur les infrastructures décidée par la Commission, le réseau et ses exploitants doivent êtres séparés pour que les exploitants puissent se faire concurrence (et le réseau doit être massivement réglementé par l'Etat...). Y a eu la même avec EDF/ERDF par exemple. Les Japonais ont montré (et les US avant, et la théorie économique elle aussi), qu'il n'y a pas de problème à avoir des exploitants-propriétaires (et c'est même le mode de développement historique du chemin de fer).
Bisounours Posté 10 mai 2016 Signaler Posté 10 mai 2016 Donc, si je comprends bien, selon vous, RFF a été créé afin de bidouiller les comptes pourris de la sncf ; et maintenant cette structure bidon n'existe plus ?
Tramp Posté 10 mai 2016 Signaler Posté 10 mai 2016 Toutafé. On finira par avoir la même chose avec EDF.
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