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Aujourd'hui, en France


FabriceM

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Posté

 Tout à fait d'accord. Pour le dire d'une formule: le libéralisme aurait besoin d'un zeste de passion romantique pour réchauffer les eaux glacées de son rationalisme analytique.

 

Ou de passion pas romantique aussi...

Posté

Je pense que ce qui explique, du moins en partie, le succès du libertarianisme, c'est son approche "live and let live".

[...]

Vivre et laisser vivre, faire rêver, rendre le pouvoir aux gens, mélenchoniser le libéralisme, lui donner une symbolique qui, faisant rêver sera son efficacité, oui. Est-ce culturel ? Mais non. Conjoncturel peut-être.

 

Beau post, j'avais des idées comme ça en ce moment je n'arrivais pas à mettre des mots dessus..

Posté

Ou de passion pas romantique aussi...

 

Toi aussi tu trouves convaincante la thèse de Löwy & Sayre (Révolte et mélancolie. Le romantisme à contre-courant de la modernité, 1992) sur la nature essentiellement anticapitaliste du romantisme ?

Posté

 Toi aussi tu trouves convaincante la thèse de Löwy & Sayre (Révolte et mélancolie. Le romantisme à contre-courant de la modernité, 1992) sur la nature essentiellement anticapitaliste du romantisme ?

 

Connais pas, faut voir. En tout cas il est possible qu'il y ait dans le romantisme quelque chose d'ultimement contradictoire avec le capitalisme.

 

Surtout je voulais briser l'association idiomatique passion~romantisme. Mes propres griefs contre le romantisme sont une autre histoire. :)

Posté

Faits divers en France: attaque à la machette sur une patrouille de militaire au Louvre.

Caseneuve propose de créer des patrouilles de protection des patrouilles vigipirate.

Leroux propose le classement des machettes en arme de catégorie A, interdit à la vente et à la détention.

La commission européenne  propose la fermeture de tous les jardiland responsables du trafic de machettes.

Sarkozy demande l'enferment préventif de ceux qui consultent les sites faisant l'apologie du jardinage.

étoffé, ça ferait un article bien drôle !

 

Posté

N'empêche, les infos, c'est encore un sacré bordel. Pour les uns, c'est un couteau. Pour les autres, une machette. D'un côté ça parle de valise, de l'autre ça parle de sac à dos.

On se demande bien ce que le gars venait faire là, en plein milieu d'une zone très sécurisée, pourquoi il n'a pas fait demi tour devant les militaires ou pourquoi il n'a pas attaqué par surprise.

Qu'y avait-il dans ses "bagages" ?

Tout ça me laisse perplexe ...

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Je ne sais pas si le romantisme est anticapitaliste, mais l'anticapitalisme est bien romantique, sans aucun doute

  • Yea 2
Posté

Je ne sais pas si le romantisme est anticapitaliste, mais l'anticapitalisme est bien romantique, sans aucun doute

 

Non, pas nécessairement (le romantisme n'est qu'un sous-ensemble de l'anticapitalisme):

"Le romantisme est [...] également à distinguer d'un anticapitalisme modernisateur, c'est-à-dire qui critique le présent au nom de certaines valeurs "modernes" -le rationalisme utilitaire, l'efficacité, le progrès scientifique et technologique- en appelant la modernité à se dépasser, à achever sa propre évolution, plutôt que de redevenir aux sources, de se retremper dans des valeurs perdues. [...]

On trouve l'anticapitalisme modernisateur également dans le courant majoritaire du marxisme et du communisme. Le cas de Lénine lui-même -celui qui a pu définir le socialisme comme "les soviets plus l'électrification"- est exemplaire à cet égard. Qui prétendrait d'une part que Lénine n'était pas un ennemi résolu du règne de la valeur d'échange, d'autre part qu'il fut en quoi que ce soit "romantique" ?"

-Michael Löwy & Robert Sayre, Révolte et mélancolie. Le romantisme à contre-courant de la modernité, Éditions Payot, 1992, 303 pages, p.45.

Posté

J'ai l'impression que l'auteur confond romantisme et postmodernisme, modernisme et capitalisme.

Le modernisme ne s'oppose pas au romantisme : ce serait un peu anachronique et ne considérerait que la vision superficielle du modernisme.

Burke par exemple était à la fois capitaliste (libéral) et romantique.

Posté

J'ai l'impression que l'auteur confond romantisme et postmodernisme, modernisme et capitalisme.

Le modernisme ne s'oppose pas au romantisme : ce serait un peu anachronique et ne considérerait que la vision superficielle du modernisme.

Burke par exemple était à la fois capitaliste (libéral) et romantique.

 

Les points importants sont qu'une tendance romantique, dans l'esprit des auteurs, signifie une opposition au monde moderne, mais 1): elle n'est pas nécessairement absolue (le romantique s'oppose à des aspects plus ou moins nombreux de la modernité, et chaque aspect retenu constituera un sous-genre de romantisme), ou conscience d'elle-même ; 2): elle peut prendre des dimensions politiques extrêmement diverses.

 

Le cas de Burke est traité aux pages 91-93, comme illustration de la tendance du "romantisme conservateur".

 

Posté

le marxisme primitif est quand même un truc vachement romantique (qui a été démonté par les marxistes eux-meme, des fois ils font le job pour les autres)

Posté

Faits divers en France: attaque à la machette sur une patrouille de militaire au Louvre.

 

 

Caseneuve propose de créer des patrouilles de protection des patrouilles vigipirate.

Leroux propose le classement des machettes en arme de catégorie A, interdit à la vente et à la détention.

La commission européenne  propose la fermeture de tous les jardiland responsables du trafic de machettes.

Sarkozy demande l'enferment préventif de ceux qui consultent les sites faisant l'apologie du jardinage.

Pour le coup, en plus les machettes ont été acheté en armurerie.

 

 

 

Sinon,  en France, le gars qui attaque des flics, il est quand même souvent arrêté vivant je trouve.

Posté

Non, pas nécessairement (le romantisme n'est qu'un sous-ensemble de l'anticapitalisme):

"Le romantisme est [...] également à distinguer d'un anticapitalisme modernisateur, c'est-à-dire qui critique le présent au nom de certaines valeurs "modernes" -le rationalisme utilitaire, l'efficacité, le progrès scientifique et technologique- en appelant la modernité à se dépasser, à achever sa propre évolution, plutôt que de redevenir aux sources, de se retremper dans des valeurs perdues. [...]

On trouve l'anticapitalisme modernisateur également dans le courant majoritaire du marxisme et du communisme. Le cas de Lénine lui-même -celui qui a pu définir le socialisme comme "les soviets plus l'électrification"- est exemplaire à cet égard. Qui prétendrait d'une part que Lénine n'était pas un ennemi résolu du règne de la valeur d'échange, d'autre part qu'il fut en quoi que ce soit "romantique" ?"

-Michael Löwy & Robert Sayre, Révolte et mélancolie. Le romantisme à contre-courant de la modernité, Éditions Payot, 1992, 303 pages, p.45.

Alors perso, la bibliographie universitaire, toute intéressante qu'elle puisse être, je ne trouve pas ça romantique du tout

Posté

Alors perso, la bibliographie universitaire, toute intéressante qu'elle puisse être, je ne trouve pas ça romantique du tout

 

J'imagine que tu veux plutôt dire, pas fun et cool du tout ? C'est un point de vue. Il se peut aussi que ça ne soit pas le but recherché.

Posté

Radicalisation : l'école n'est pas la solution, elle fait partie du problème

http://www.marianne.net/agora-radicalisation-ecole-n-est-pas-solution-elle-fait-partie-du-probleme-100249717.html?google_editors_picks=true

Pour en avoir le cœur net, j'ai consulté les manuels scolaires d'histoire et de géographie des classes de CAP et de bac professionnel ; leurs publics constituant le terreau le plus fragile et le plus ciblé par la radicalité. Passé le choc d'une présentation qui fait fi de toute chronologie, c'est le discours induit dans ces manuels qui frappe par son homogénéité idéologique. Tout, en effet, de l'histoire à l'étude du monde actuel, est perçu à l'aune des inégalités et des discriminations. Apparaît alors, en filigrane, une grille de lecture unique et dogmatique qui prétend que la seule clé de compréhension du monde se trouve dans le rapport dominé/dominant, où l'histoire et la géographie se résument à la domination d'un Occident blanc et nanti sur un hémisphère Sud (basané, pauvre, exploité), confiné à une vision misérabiliste.

Posté

Ça commence très tôt à droite :

Le Monde.fr - Pas-de-Calais : le maire d’Hesdin mis en examen pour « prise illégale d’intérêt »

Stéphane Sieczkowski-Samier (25 ans) se voit reprocher d’avoir envoyé une délibération « en la présentant comme une vraie délibération prise en conseil municipal », ce qui n’était pas le cas.

http://www.lemonde.fr/police-justice/article/2017/02/06/pas-de-calais-le-maire-d-hesdin-mis-en-examen-pour-prise-illegale-d-interet_5075386_1653578.html

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