Tramp Posté 10 janvier 2017 Signaler Posté 10 janvier 2017 Oui ça me débecque ces parents qui veulent le meilleur pour leur enfant. Si c'était le cas, y aurait pas autant de galère à trouver un plombier.
Neomatix Posté 10 janvier 2017 Signaler Posté 10 janvier 2017 Moi ce qui me débèquete c'est la mentalité des parents. Ils ont pour logique que les boulots manuels ou d'exécutants c'est pour les fils de pauvres mais pour leur progéniture, des carrières de dirigeants, déjà plus ou moins tracées, dès le plus jeune age.En général ce sont plutôt les professions libérales qui prévalent dans les ambitions des parents pour leur progéniture.Mon père m'a toujours dit : "si tu ne réussis pas ce que tu veux faire, fait plombier" Faut dire aussi qu'il l'a vu débarquer en M6.
Tramp Posté 10 janvier 2017 Signaler Posté 10 janvier 2017 C'est pas ce qu'on appelle des para-fonctionnaires ?
poney Posté 10 janvier 2017 Signaler Posté 10 janvier 2017 Y a qu'à voir la facture quand tu fais appel à un plombier, un serrurier ou un garagiste. T a qu'a voir a quoi ressemble l etudiant technique moyen...
Rincevent Posté 10 janvier 2017 Signaler Posté 10 janvier 2017 T a qu'a voir a quoi ressemble l etudiant technique moyen... J'en ai bien une petite idée. Mais ce n'était pas le sens de mon message.
Flashy Posté 10 janvier 2017 Signaler Posté 10 janvier 2017 La dichotomie métier manuel/intellectuel n'a aucun sens, je trouve. L'essentiel, c'est qu'à la fin de tes études, tu saches faire quelque chose. De ce point de vue, je préfère les études en médecine, en sciences fondamentales, en menuiserie, en mécanique ou whatever à un cursus typé généraliste Sciences Po option "je connais par coeur les directives européennes". 3
Neomatix Posté 10 janvier 2017 Signaler Posté 10 janvier 2017 Lequel cursus te mène à savoir faire quelque chose. Le tien est un bon exemple.
Lancelot Posté 10 janvier 2017 Signaler Posté 10 janvier 2017 La dichotomie métier manuel/intellectuel n'a aucun sens, je trouve. L'essentiel, c'est qu'à la fin de tes études, tu saches faire quelque chose. De ce point de vue, je préfère les études en médecine, en sciences fondamentales, en menuiserie, en mécanique ou whatever à un cursus typé généraliste Sciences Po option "je connais par coeur les directives européennes". Ben oui mais personne ne pense comme ça, c'est bien le problème.
Flashy Posté 10 janvier 2017 Signaler Posté 10 janvier 2017 Lequel cursus te mène à savoir faire quelque chose. Le tien est un bon exemple. Le droit, c'est vaste. Et le bullshit n'y est pas rare. Passer ma vie à gérer le bullshit (ou à en produire...) n'est pas une perspective épanouissante. Avec le recul, j'aurais préféré me lancer dans l'informatique (on m'a dissuadé, je voulais être programmeur en seconde...pas d'avenir, rien d'épanouissant, m'a-t-on dit) ou les sciences dures (la chimie <3).
Neomatix Posté 10 janvier 2017 Signaler Posté 10 janvier 2017 Tu peux toujours te lancer dans la programmation. Faudrait trouver une idée de business model pour automatiser la gestion et la production de bullshit légal. Faut cramer tous les conseillers d'orientation, c'est le seul moyen.
FabriceM Posté 10 janvier 2017 Signaler Posté 10 janvier 2017 Le droit, c'est vaste. Et le bullshit n'y est pas rare. Passer ma vie à gérer le bullshit (ou à en produire...) n'est pas une perspective épanouissante. Avec le recul, j'aurais préféré me lancer dans l'informatique (on m'a dissuadé, je voulais être programmeur en seconde...pas d'avenir, rien d'épanouissant, m'a-t-on dit) ou les sciences dures (la chimie <3). Un bon programmeur à de l'avenir. Ses cheveux peuvent avoir beaucoup moins d'avenir que sa carrière, par contre. Et les projets bidons, ça n'est pas ça qui manque non plus, surtout pour tout ce qui est développement oueb ....
Rincevent Posté 10 janvier 2017 Signaler Posté 10 janvier 2017 La dichotomie métier manuel/intellectuel n'a aucun sens, je trouve. L'essentiel, c'est qu'à la fin de tes études, tu saches faire quelque chose. Je ne suis pas loin de penser la même chose, mais tout de même, les études supérieures, c'est aussi fait pour t'ouvrir au monde, à des idées que tu n'aurais jamais pu rencontrer dans ton milieu d'origine, à des domaines du savoir humain et de l'expérience humaine dont tu ignorais jusqu'à l'existence. 2
Flashy Posté 10 janvier 2017 Signaler Posté 10 janvier 2017 Je ne suis pas loin de penser la même chose, mais tout de même, les études supérieures, c'est aussi fait pour t'ouvrir au monde, à des idées que tu n'aurais jamais pu rencontrer dans ton milieu d'origine, à des domaines du savoir humain et de l'expérience humaine dont tu ignorais jusqu'à l'existence. Ah bon? En droit, j'ai surtout fait du droit. En fac de mathématiques, j'imagine qu'on fait à 90% des mathématiques, non? Être curieux, c'est important, oui. Toutefois,cette curiosité ne peut pas être suscitée, je pense. Elle peut être nourrie. C'est pour ça, je suppose, que je peux te trouver très facilement des tonnes de personnes qui ont fait des études, voire beaucoup plus d'études que moi (plusieurs écoles prestigieuses, un doctorat etc) et qui sont très obtus, certains de tout savoir ou d'avoir raison, bref, incapables de sortir du moule qui les a façonnés. Mes gosses, je veux parvenir à entretenir cette curiosité s'ils l'ont. Tant qu'ils l'ont, ils feront mécanicien s'ils veulent. 1
Rincevent Posté 10 janvier 2017 Signaler Posté 10 janvier 2017 Bienvenue à la fac française, Flashy. C'est pas vraiment le bon endroit pour faire une majeure en droit, et une mineure en informatique, ou une majeure en chimie, et une mineure en histoire.
Tramp Posté 10 janvier 2017 Signaler Posté 10 janvier 2017 Apparemment, pour la CEDH, louper des cours de natation ne "«permet [pas] une intégration sociale réussie selon les mœurs et coutumes locales », ce qui « prime » sur la volonté des parents et justifie « ingérence dans la liberté de religion » des familles concernées." Le Monde.fr - Pas d’exemption de piscine mixte pour les élèves musulmanes, tranche la Cour européenne des droits de l’homme La CEDH avait été saisie par des parents turco-suisse qui s’étaient vu infliger une amende pour avoir refusé que leurs filles aillent à la piscine dans le cadre de leur scolarité. http://www.lemonde.fr/societe/article/2017/01/10/pas-d-exemption-de-piscine-mixte-pour-les-eleves-musulmanes-tranche-la-cour-europeenne-des-droits-de-l-homme_5060375_3224.html
Rincevent Posté 10 janvier 2017 Signaler Posté 10 janvier 2017 Le problème, c'est évidemment 1- d'un point de vue libéral, que la CEDH considère que l'intégration doive prévaloir sur la volonté des parents, et 2- d'un point de vue humain, que la volonté des parents n'aille pas dans le sens d'une intégration aussi poussée que le permette leurs croyances et traditions.
Flashy Posté 10 janvier 2017 Signaler Posté 10 janvier 2017 La scolarité obligatoire et la mixité, c'est trop horrible. Heureusement, des gens sont morts pour lutter contre ça.
Bézoukhov Posté 13 janvier 2017 Auteur Signaler Posté 13 janvier 2017 Consternifiant. http://www.lemonde.fr/education/article/2017/01/13/education-polemique-autour-du-predicat_5062130_1473685.html A ce niveau-là de scolarité, les nouveaux programmes ne font d’ailleurs plus référence au COD ou au COI : il faut attendre le cycle 4 – correspondant aux classes de 5e, 4e et 3e – pour que le premier réapparaisse lorsqu’il est question d’étudier l’accord du participe passé. Quant au second, son acronyme a littéralement disparu des programmes. Quand j'étais petit, le COD, c'était en CE2/CM1 à tout casser. Mais le niveau monte. « C’est avant tout un changement d’approche, presque de logique, défend le président du CSP. Une grammaire aussi complexe que la nôtre se prête peu au consensus… Ce choix a fait débat au sein du Conseil, il est le fruit d’un arbitrage. Mais si on peut sans doute discuter de la direction prise, on ne peut pas lui reprocher de manquer d’ambition, alors même qu’elle aboutit à ajouter une étape, un préalable, à l’étude de la langue. » Blabla. Critiquez pas d'abord. On fait ce qu'on peut avec ce qu'on a. « Elle doit permettre aux élèves de saisir la phrase comme un énoncé signifiant et pas seulement comme une suite de mots à étiqueter, renchérit Sylvie Plane, professeure en sciences du langage et vice-présidente du CSP. Un cheminement vers une analyse grammaticale plus complexe, une compréhension de la langue plus poussée. » Aux dernières nouvelles, étiqueter les mots servait justement à déconstruire "l'énoncé signifiant" (sic). Si les élèves n'arrivent plus à comprendre qu'une phrase est un tout, on peut avantageusement les remplacer par Siri. Mais la querelle, même outrancière, résonne fort sur la Toile. Un billet de blog écrit par une enseignante, sur le site de Télérama, a, le 3 janvier, donné aux accusations de « nivellement par le bas » si souvent proférées contre la gauche un semblant de légitimité journalistique : « En 2017, la grammaire est simplifiée voire négociable », l’a-t-elle titré. L’auteure y évoque des « directives orthographiques » effarantes, assurant qu’on accepte désormais des élèves des « accords défaillants » des participes passés à condition qu’ils puissent les justifier. Si même la gauche le dit ! C'est que... c'est quand même faux, bordel ! « Introduire une notion de linguistique universitaire dès le CM1 n’a aucun sens ; on ajoute une couche supplémentaire au mille-feuille terminologique grammatical, s’indigne Jean-Rémi Girard, l’un de ses porte-parole. On peut en craindre une application très hétérogène. » Mais toute façon, c'est pas comme si ça allait être appliqué. A l’image de Viviane Youx, présidente de l’Association française des enseignants de français (AFEF), pour qui « enfermer les élèves dans un système normatif, en se focalisant sur la terminologie, des éléments mis bout à bout, ne les aide pas nécessairement à comprendre la langue ». Eh ben ouais. Parce que maintenant, comprendre la langue, c'est l'objectif du primaire. A une époque, les gamins étaient sensés parler français et le français à l'école était là pour apprendre à lire et écrire. Pas à "comprendre la langue". Le niveau monte tellement que les enfants se noient. 1
Adrian Posté 14 janvier 2017 Signaler Posté 14 janvier 2017 Entrée à l’université : le gouvernement va graver dans le marbre le tirage au sort La déroute de l'éducation nationale continue
FabriceM Posté 14 janvier 2017 Signaler Posté 14 janvier 2017 Déroute, le mot est trop gentil. C'est une destruction méthodique de l'éducation en France. On s'attend à voir arriver à tout moment des diplômés tirés au sort. Puis la correction du tirage au sort du diplôme en fonction du score d'entrave à l'égalité des chances.
Mathieu_D Posté 14 janvier 2017 Signaler Posté 14 janvier 2017 L'histoire du COD/COI en 5ème ça déprime sévèrement mes parents.
Koalib Posté 14 janvier 2017 Signaler Posté 14 janvier 2017 Faut-il comprendre que l'on n'apprend plus le passé composé avant la cinquième, ou qu'on apprend un ersatz de COD simplement dans ce cas...?
h16 Posté 14 janvier 2017 Signaler Posté 14 janvier 2017 COD et COI sont remplacés par un truc valise : "prédicat". Roulez jeunesse.
Noob Posté 15 janvier 2017 Signaler Posté 15 janvier 2017 Tiens on faisait ça aussi en Suisse on appelait le "groupe verbal" et on conjuguait jamais avec l'auxiliaire avoir. Et ce jusqu'à la septième année, (trois ans avant la fin du collège donc 9CO Harmos pour les djeunz en Suisse.) D'aucun diront que ça explique ma grammaire, mais j'étais plutôt bon en français, c'est plus la période ICQ du lycée qui a eu une sale influence.
Cugieran Posté 15 janvier 2017 Signaler Posté 15 janvier 2017 Le problème du prédicat, c'est que c'est le verbe + le complément, il me semble en tout cas. Quand il n'y aura pas complément, mais proposition, ça ne pourra plus s'appeler prédicat... comment vont-ils faire ? Je mange des chips -> prédicat Je mange dans la cuisine -> verbe + proposition J'ai bon ? Je sais pas, au delà de ça, ça ne parait pas faciliter l'apprentissage des accords / non accords avec le verbe avoir. Mais bon... vu le niveau...
Philiber Té Posté 15 janvier 2017 Signaler Posté 15 janvier 2017 Non, c'est valable pour le complément ou la proposition, si c'est le même prédicat qu'en linguistique en tout cas : https://fr.wikipedia.org/wiki/Pr%C3%A9dicat_(linguistique)
Koalib Posté 15 janvier 2017 Signaler Posté 15 janvier 2017 J'ai compris que le COD était remplacé par le "prédicat", mais est-ce qu'on peut apprendre à conjuguer le passé composé, option verbe avoir, à base de prédicats ?? Ou est-ce qu'on acte qu'on fait la faute de la primaire à la 5ème (ça serait pas le pire qu'on ait fait dans l'histoire de l'éducation nationale...)
Cugieran Posté 15 janvier 2017 Signaler Posté 15 janvier 2017 Non, c'est valable pour le complément ou la proposition, si c'est le même prédicat qu'en linguistique en tout cas : https://fr.wikipedia.org/wiki/Pr%C3%A9dicat_(linguistique) Ok.
Fagotto Posté 17 janvier 2017 Signaler Posté 17 janvier 2017 Le niveau monte encore: "Les bacheliers de S ont moins de connaissances en mathématiques que par le passé. Face à ce constat, les écoles d’ingénieurs revoient leur enseignement." http://www.lemonde.fr/campus/article/2017/01/17/baisse-du-niveau-en-maths-les-grandes-ecoles-s-adaptent_5063819_4401467.html
Flashy Posté 17 janvier 2017 Signaler Posté 17 janvier 2017 COD et COI sont remplacés par un truc valise : "prédicat". Roulez jeunesse. Le prédicat est peut-être utile, j'en sais rien. Par contre, la grammaire de base (COD/COI), je l'ai vu en primaire (CM1 je pense, ou CE2). Et je n'ai pas 30 ans (pour l'instant). Le niveau monte encore: "Les bacheliers de S ont moins de connaissances en mathématiques que par le passé. Face à ce constat, les écoles d’ingénieurs revoient leur enseignement." http://www.lemonde.fr/campus/article/2017/01/17/baisse-du-niveau-en-maths-les-grandes-ecoles-s-adaptent_5063819_4401467.html Oui mais ils savent plus de choses que leurs aînés, par exemple sur l'écoresponsabilité, "comment l'Europe et la mondialisation ont remis en cause le pouvoir de l'Etat" et ce genre de choses.
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