Jean_Karim Posté 13 novembre 2018 Signaler Posté 13 novembre 2018 Alors c'est un enseignement à part qui devrait à terme être fait par plusieurs profs mais pour l'instant c'est les profs de hg qui le font, c'est toujours intégré dans notre programme et dans nos manuels, et je n'imagine pas que ça change d'ici longtemps, il faudrait former les profs alors que ça rentre assez naturellement dans les cours de hg.
Lancelot Posté 13 novembre 2018 Signaler Posté 13 novembre 2018 Le changement dans la continuité, quoi
calypso13 Posté 13 novembre 2018 Signaler Posté 13 novembre 2018 Dans mon lycée le prof d'hg se contentait de nous faire cours d'histoire en emc, et c'est pas plus mal
Adrian Posté 19 novembre 2018 Signaler Posté 19 novembre 2018 Tant pis pour l'attractivité des universités françaises
Sekonda Posté 19 novembre 2018 Signaler Posté 19 novembre 2018 36 minutes ago, Adrian said: Tant pis pour l'attractivité des universités françaises Il suffit de faire une bourse pour étudiant étranger "peu fortuné" (attribué par une nouvelle commission).
Neomatix Posté 19 novembre 2018 Signaler Posté 19 novembre 2018 Pourquoi qu'un tiers ? Pourquoi seulement les étudiants étrangers ? L'université française est-elle si moisie que personne n'y assisterait sauf à être grassement subventionné ? J'ai comme l'impression qu'il manque des pans entiers à la logique du truc. 1
Tramp Posté 19 novembre 2018 Signaler Posté 19 novembre 2018 Il y a 2 heures, Adrian a dit : Tant pis pour l'attractivité des universités françaises Merci mais on paie déjà pour les glandeurs Français alors ceux étrangers... 1
Atika Posté 19 novembre 2018 Signaler Posté 19 novembre 2018 Le 11/11/2018 à 20:04, Bisounours a dit : Je colle cet article de Libération ici, et je susurre à @h16 qu'il est assez inspirant ! Donc, en France, vous ne le savez pas, mais la démocratie, c'est fini, car au lycée, l'enseignement des sciences éco et sociales porte sur la micro-économie turbo libérale, au détriment de l'apprentissage de la citoyenneté ! Et ce depuis une réforme ignoble https://www.liberation.fr/debats/2018/11/05/la-reforme-des-sciences-economiques-et-sociales-au-lycee-interdit-toute-education-a-la-democratie_1689986 C'est du gros foutage de gueule, ils appellent à une éducation critique mais quand le programme n'aborde pas la protection sociale comme un choix de société (malheur !), ça chiale. Pas d'esprit critique là dessus, enfin si mais seulement s'il aboutit à dire que c'est bien comme ça et qu'il n'y à rien à dire. Tu parles de citoyens émancipés.
Bézoukhov Posté 31 décembre 2018 Auteur Signaler Posté 31 décembre 2018 Ben en même temps ouais. Faudrait payer plus les enseignants de sciences dures et techniques pros diverses, un peu plus ceux de sciences humaines et supprimer les autres postes _o_. 2
Harfang Posté 4 janvier 2019 Signaler Posté 4 janvier 2019 Si Gary-Bobo était directeur d'établissement et qu'il voulait monter de 40% le salaire de ses employés, je n'aurais rien à redire. Mais il ne peut pas avoir d'estimation fiable du mérite de chaque école, collège ou lycée, ni du mérite de chaque prof, ni de la demande vis-à-vis de tel ou tel type d'enseignement - et ne peut donc pas parler d'un salaire idéal pour tous.
Mathieu_D Posté 4 janvier 2019 Signaler Posté 4 janvier 2019 Les profs français sont mal payés dans le contexte de l'Ocde, surtout les débutants. Maintenant de la à dire, pouf, augmentons les sans rien changer d'autres et tout va aller mieux pour les élèves, mouais. 2
Dardanus Posté 4 janvier 2019 Signaler Posté 4 janvier 2019 D'un autre côté, le temps de travail est moindre : beaucoup plus de vacances que dans les autres pays, des obligations de service limitées et bien des enseignants qui n'enseignent qu'une seule matière (les profs de langue plus particulièrement). 1
Tesla Posté 4 janvier 2019 Signaler Posté 4 janvier 2019 À quoi correspond le décalage entre le temps de travail statutaire et dans l’établissement ? Il considère que l'enseignant travail 635 heures chez lui ? Donc ils sont payés sur une base de 35 heures mais ne doivent être présent que 60% du temps, c'est digne d'un rendement d'éolienne ça... Estonie <3 Pour info, comparatif 2011 mais il manque le temps de travail journalier :
POE Posté 4 janvier 2019 Signaler Posté 4 janvier 2019 Comparaisons très utiles. Faudrait faire un salaire horaire annualisé, et ensuite le rapporter au nombre d'élèves par classe pour être objectif. Reste la pénibilité qui peut être très variable d'une classe à l'autre, d'un établissement à l'autre...mais bon, compliqué à mesurer ça.
Zehlaie Posté 4 janvier 2019 Signaler Posté 4 janvier 2019 Le temps de travail au domicile est très peu évaluable mais bien réel et souvent nécessaire à un enseignement de qualité. Faire un cours de qualité d'une heure, cela peut demander beaucoup de préparation. Maintenant, des profs vont passer une demi-journée en ayant une démarche sincère mais surtout brasser du vent pendant qu'un autre préparera en 10 minutes une leçon des plus pertinentes et instructives pour nos chers bambins. À part, en donnant une liberté totale dans le recrutement par les chefs d’établissement et de choix d'écoles pour les parents, il n'y aura pas vraiment de mesures parfaites du travail fourni par les enseignants. Et l'on aura d'ailleurs plus besoin de chercher à évaluer cette différence entre temps dans l'établissement et hors de celui-ci. 2
Lameador Posté 4 janvier 2019 Signaler Posté 4 janvier 2019 On 12/31/2018 at 6:35 PM, Adrian said: Quel home pudique ce Gary-Bobo : "En l’occurrence, le corps enseignant recrute de plus en plus de jeunes femmes cultivées, mariées à des cadres, et qui veulent fonder une famille." Sinon, le think tank Lameador fait une étude prouvant que les liberaux avec des avatars de Margaret Thatcher devraient être augmentés de 40%
Fagotto Posté 4 janvier 2019 Signaler Posté 4 janvier 2019 Ah mais c'est un vrai nom Gary-Bobo? je croyais à une parodie. 2
Mathieu_D Posté 4 janvier 2019 Signaler Posté 4 janvier 2019 2 hours ago, Lameador said: Quel home pudique ce Gary-Bobo : "En l’occurrence, le corps enseignant recrute de plus en plus de jeunes femmes cultivées, mariées à des cadres, et qui veulent fonder une famille." Dans chaque promo de mon école d'ingé il y en a au moins une qui arrête pour devenir enseignante.
Bisounours Posté 4 janvier 2019 Signaler Posté 4 janvier 2019 Il y a 3 heures, Zehlaie a dit : Le temps de travail au domicile est très peu évaluable mais bien réel et souvent nécessaire à un enseignement de qualité. Faire un cours de qualité d'une heure, cela peut demander beaucoup de préparation. Maintenant, des profs vont passer une demi-journée en ayant une démarche sincère mais surtout brasser du vent pendant qu'un autre préparera en 10 minutes une leçon des plus pertinentes et instructives pour nos chers bambins Le travail de préparation peut aussi se faire dans l'établissement, dès l'instant où il est pourvu du nécessaire en termes de structure.
Zehlaie Posté 4 janvier 2019 Signaler Posté 4 janvier 2019 il y a 11 minutes, Bisounours a dit : Le travail de préparation peut aussi se faire dans l'établissement, dès l'instant où il est pourvu du nécessaire en termes de structure. C'est une possibilité mais je ne vois pas immédiatement l'intérêt. Et, il est à craindre l'écueil de vouloir faire du présentiel au détriment de la qualité. Que les profs en aient la possibilité, pourquoi pas. Mais que ça soit une obligation de présence, bof : devoir mettre une pointeuse pour une profession "intellectuelle", ça ne risque pas d’amener du bon.
Bisounours Posté 4 janvier 2019 Signaler Posté 4 janvier 2019 Oui, je suis d'accord que l'obligation de présence ne soit pas idéale. Et que l'on peut être présent et rien glander. Ceci étant, j'ai peine à croire que tous les enseignants passent un max de temps à potasser, préparer leurs cours. J'ai eu à discuter avec un prof d'eps.... un nombre d'heures de cours ridicule, et elle me parle de préparation à la maison.... bof bof. 1
Zehlaie Posté 4 janvier 2019 Signaler Posté 4 janvier 2019 Ah oui mais que tous les profs passent une grande partie de leur temps au domicile à préparer leurs cours, je n'y crois pas une seconde non plus. Mais il faut reconnaître qu'une heure de cours, ça peut prendre énormément de temps, enfin tout enseignement en général. L'exemple de l'EPS est assez parlant, la préparation d'une séance de deux heures de cours ça peut aller de 10 secondes, le temps de se rappeler si on leur donne un ballon pour se faire un foot, des fois que c'est ce qu'ils aient déjà fait le trimestre précédent mais ça peut aussi demander beaucoup d'heures et de réflexion sur les buts à atteindre, les moyens, la progression, les évolutions d'exercices, les adaptations possible en fonction du public, la nécessité de groupes de niveaux tout ça. Dans la théorie, ça demande une grosse implication (c'est en partie ma formation), dans la pratique ça peut devenir le poste ultime de la glandouille (j'ai donc des connaissances là dedans + les profs que j'ai pu avoir). Il n'empêche qu'il y a des gens consciencieux là dedans, travaillant réellement. En revanche, le bien fondé des cours d'EPS au sein même de la scolarité... 2
Tesla Posté 4 janvier 2019 Signaler Posté 4 janvier 2019 Tout dépend de la matière, c'est bien la le problème d'un système centralisé et uniforme. Entre un prof d'EPS , de musique, de dessin, de français, de chimie, ça ne demande pas la même préparation en amont et le même investissement durant le cours. Un établissement autonome pourrai individualiser les rémunérations selon l'investissement total de l'enseignant (cours + préparation), ainsi le prof d'EPS qui demande moins de travail en amont fera plus d'heure de cours que le prof de français qui doit préparer des textes et corriger des dissertations. À moins que ce soit déjà le cas ? 1
Zehlaie Posté 4 janvier 2019 Signaler Posté 4 janvier 2019 il y a 8 minutes, Tesla a dit : Tout dépend de la matière, c'est bien la le problème d'un système centralisé et uniforme. Entre un prof d'EPS , de musique, de dessin, de français, de chimie, ça ne demande pas la même préparation en amont et le même investissement durant le cours. Un établissement autonome pourrai individualiser les rémunérations selon l'investissement total de l'enseignant (cours + préparation), ainsi le prof d'EPS qui demande moins de travail en amont fera plus d'heure de cours que le prof de français qui doit préparer des textes et corriger des dissertations. À moins que ce soit déjà le cas ? Ça n'est pas forcément le cas (cf mon message au dessus). En tout cas, dans le cursus de formation des profs d'EPS et d'évaluation de ceux-ci, il y a clairement un fort volume de préparation en parallèle des heures de cours.
Bisounours Posté 4 janvier 2019 Signaler Posté 4 janvier 2019 il y a 1 minute, Zehlaie a dit : il y a clairement un fort volume de préparation en parallèle des heures de cours. Moi je veux bien tout ça, mais qu'est-ce qui nécessite de préparer chaque année grosso merdo le même enseignement, a priori peu évolutif ? Tu crois qu'on peut pas ressortir les docs de l'année précédente ? Même en prenant en compte la spécificité de chaque classe à chaque rentrée, il y a des fondamentaux qui passent les années. Bien sûr c'est encore plus évident pour le sport, par exemple...
Zehlaie Posté 4 janvier 2019 Signaler Posté 4 janvier 2019 il y a 1 minute, Bisounours a dit : Moi je veux bien tout ça, mais qu'est-ce qui nécessite de préparer chaque année grosso merdo le même enseignement, a priori peu évolutif ? Tu crois qu'on peut pas ressortir les docs de l'année précédente ? Même en prenant en compte la spécificité de chaque classe à chaque rentrée, il y a des fondamentaux qui passent les années. Bien sûr c'est encore plus évident pour le sport, par exemple... Je suis d'accord avec l'expérience et les années passées, il y a des redites. Mais il y a les nouvelles directives, des nouvelles façons de faire, des recommandations à mettre en place, l'expérience justement des années passées pour essayer de faire mieux, le contexte (l'établissement, les élèves) peut changer. Loin de moi l'idée de faire passer les profs et notamment deux d'EPS pour des forçats ou acharnés du boulot mais la situation est plus nuancé que ce que j'entends parfois "y a pas bcp d'heures de cours et la préparation c'est que la première année..."
Bisounours Posté 4 janvier 2019 Signaler Posté 4 janvier 2019 à l’instant, Zehlaie a dit : "y a pas bcp d'heures de cours et la préparation c'est que la première année..." Oui, bien sûr, tu as raison. Et la question ne se poserait pas en ces termes si chaque établissement était autonome et gérait son personnel sur ses propres critères, en fonction des matières, du boulot fourni, bref, sur la réalité de ce qui est fait plutôt qu'à partir de grilles indiciaires et d'ancienneté. 1
Lameador Posté 4 janvier 2019 Signaler Posté 4 janvier 2019 Les syndicats enseignants sont puissants, inamovibles, et ils ont leurs vaches sacrées. S'ils ont échoué à maintenir le pouvoir d'achat des enseignants (ce qui est une réalité constatée par G-Bobo) ou le niveau de l'école (de mon point de vue, un colonel de la légion combattant réellement contre les vrais ennemis de la France devrait ordonner à ses paras de sauter sur la rue de Grenelle), ce n'est pas parce qu'ils sont inexistants ou même faibles. C'est parce qu'ils ont consacré leur influence très considérable, leur énergie et leur capital politique à défendre des causes sans lien avec le coeur de l'enseignement, telles que : * le refus de toute modulation des salaires ou des horaires en fonction des domaines d'expertises. Ce qui fait que le prof de Français qui doit se taper 5 lots de copies doubles de dissertations à corriger par classe et par trimestre à le même nombre d'heures de cours que le prof d'EPS qui se contente de se pointer plus ou moins à l'heure en sortant son sifflet et ses deux ballons. Ou que l'agrégé de maths, qui hésite à travailler comme ingénieur financier ou comme prof, se voit imposer le même salaire que le prof de philo, qui a du choisir entre le lycée et une contrat aidé de reclassement avec Pole Emploi. * le refus de toute modulation salariale en fonction de la zone géographique, qui fait que des profs en zone rurale se paient les plus belles maisons du coin à 5 minutes du collège pendant que leurs collègues à Nice dorment dans leur voiture. * le refus de tout pouvoir hiérarchique du chef d'établissement, qui n'a pas le choix de recruter, de promouvoir ou de sanctionner de ses "subordonnées" (relatives). * le maintien du collège unique et le refus de toute méritocratie scolaire (ils préfèrent le terme puant de refus de l'élitisme), voire même l'hostilité à l'évaluation des élèves. Bonne chance pour faire tenir assis huit heures par jour dans la même classe et dans le calme des ados pleins de jeunesse dont un quart ne sait pas vraiment lire et un autre quart a déjà appris il y a deux ans (et en 10 minutes) le sujet de la "leçon" * le soutien mordicus à tous les titulaires, quel que soit leur incompétence à ce poste, leur échecs ou leur absentéisme. J'ai en tête le cas d'un enseignant assigné à son domicile mais payé, depuis dix ans, après qu'il eut frappé un élève puis refusé toute sanction ou réintégration dans un autre collège ... * ... Pour le reste, le métier d'enseignant et un métier prestigieux, passionnant, avec un statut social respecté, beaucoup de liberté personnelle et énormément de temps libre. Pas étonnant que des femmes de cadres se ruent dessus, même pour un salaire modérément attractif. Le sociologue G.Bobo constate donc, tout éberlué, la Loi de l'offre et la demande. P.S : n'étant pas abonné à l'Immonde, je n'ai pas accès à la totalité de l'article, qui semble intéressant. 4
kaleidoskop Posté 10 février 2019 Signaler Posté 10 février 2019 Le magazine "Challenges" publie la liste des meilleures prépas pour écoles de commerce et écoles d'ingénieurs. Ce sont toujours les prépas des écoles cathos ou, pour les écoles de commerce, les prépas privées hors-contrat qui sont en tête dans les palmarès. Ces stats font enrager les fanatiques de l'Ed-Nat et des écoles "gratuites".
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