José Posté 27 juillet 2016 Signaler Posté 27 juillet 2016 Tous les pays humiliés n'exterminent pas 6 millions de juifs en déclarant la guerre au reste du monde. Le nazisme ne se réduit pas à la Shoah.
Neomatix Posté 27 juillet 2016 Signaler Posté 27 juillet 2016 Bof, Hitler sans les camps c'est Napoléon.
Tramp Posté 27 juillet 2016 Signaler Posté 27 juillet 2016 Le nazisme ne se réduit pas à la Shoah. L'extermination ne se réduit pas aux Juifs.
José Posté 27 juillet 2016 Signaler Posté 27 juillet 2016 Bof, Hitler sans les camps c'est Napoléon. C'est supposé être rassurant point de vue dégueulasserie ? Paske les troupes napoléoniennes en Espagne, en Russie ou au Tyrol, c'étaient déjà du high level.
Neomatix Posté 27 juillet 2016 Signaler Posté 27 juillet 2016 C'est supposé être rassurant point de vue dégueulasserie ? Paske les troupes napoléoniennes en Espagne, en Russie ou au Tyrol, c'étaient déjà du high level.Non, évidemment. C'était pour souligner que LE gros fait marquant du nazisme, qui lui fait prendre sa place dans l'Histoire, c'était les camps. Le reste seul, sans être négligeable, est d'un tout autre ordre de grandeur.
Bisounours Posté 27 juillet 2016 Signaler Posté 27 juillet 2016 http://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/politique-et-si-lon-renvoyait-les-terroristes-%C3%A0-lanonymat/ar-BBuWpvQ?li=BBoJIji rendre anonymes les terroristes, dont il est écrit qu'il sont au départ de petits délinquants, la plus grosse des punitions ; idée pas con, je trouve
Flashy Posté 27 juillet 2016 Signaler Posté 27 juillet 2016 Idée ridicule.1/ les médias belges, suisses, anglais, américains n'y seront pas tenus. Les noms seront connus.2/ Daesh connaîtra les noms. La gloire, ils la cherchent auprès des autres endoctrinés, pas auprès de l'auditeur de France Inter. 2
Bisounours Posté 27 juillet 2016 Signaler Posté 27 juillet 2016 idée ridicule car inapplicable mais reconnaissons que cette "publicité" qui est faite autour des auteurs est assez puante.
Rincevent Posté 27 juillet 2016 Signaler Posté 27 juillet 2016 Le nazisme est exogène aux problématiques du traité de Versailles. Admettons que les idées de Hitler aient pu voir le jour sans le traité de Versailles (ça reste largement à démontrer). Il n'empêche que l'adhésion des Allemands qui ont voté NSDAP découle en grande partie du traité de Versailles. 3
Brock Posté 27 juillet 2016 Signaler Posté 27 juillet 2016 La gloire, ils la cherchent auprès des autres endoctrinés, pas auprès de l'auditeur de France Inter. mmm, pas sur.Je me demande.Je penche pour France-Inter.
fryer Posté 27 juillet 2016 Signaler Posté 27 juillet 2016 Idée ridicule. 1/ les médias belges, suisses, anglais, américains n'y seront pas tenus. Les noms seront connus. 2/ Daesh connaîtra les noms. La gloire, ils la cherchent auprès des autres endoctrinés, pas auprès de l'auditeur de France Inter. Oui c'est idiot et c'est un pas vers le déni.
Tremendo Posté 27 juillet 2016 Signaler Posté 27 juillet 2016 Non, évidemment. C'était pour souligner que LE gros fait marquant du nazisme, qui lui fait prendre sa place dans l'Histoire, c'était les camps. Le reste seul, sans être négligeable, est d'un tout autre ordre de grandeur. Si on enlève les 6 millions de juifs morts et ceux causés par les alliés, les nazis ont encore largement fait plus de morts que Napoléon . C'est pas pour défendre Napoleon que je dis cela, loin de là, les crimes de Napoleon sont trop souvent relativisés en France.
GilliB Posté 27 juillet 2016 Signaler Posté 27 juillet 2016 Si on enlève les 6 millions de juifs morts et ceux causés par les alliés, les nazis ont encore largement fait plus de morts que Napoléon . C'est pas pour défendre Napoleon que je dis cela, loin de là, les crimes de Napoleon sont trop souvent relativisés en France. Il faut regarder la proportion, c'est different de tuer 60Millions sur 1Milliard que 20Millions sur 100Millions J'avais lu un truc je ne sait plus où qui montrait que c'était genghis khan qui en avait zigouillé le plus en proportion.
Fenster Posté 27 juillet 2016 Signaler Posté 27 juillet 2016 Oui c'est idiot et c'est un pas vers le déni. +1 Et a ce titre David Thomson avait déjà écrit : http://www.liberation.fr/debats/2016/07/21/le-processus-d-heroisation-se-fait-dans-la-jihadosphere_1467711 «Il est normal de s’interroger sur la couverture médiatique des attentats vu leur récurrence. Mais le jihadisme, dans sa forme actuelle, et le terrorisme préexistent largement aux événements que traverse la France depuis 2015. Dès l’été 2012, j’ai travaillé sur les départs de premiers jihadistes français qui passaient par la Tunisie ; à l’époque, le sujet était inexistant dans les médias. Il a commencé à émerger début 2014. Mais plus largement, les jihadistes n’ont pas besoin des médias de masse pour exister. Ils ont leurs propres agences de presse, leurs propres organes de production et de diffusion via Internet. Nous ne sommes plus à l’époque où Al-Qaeda devait envoyer une cassette VHS de Ben Laden à la chaîne de télévision Al-Jezira. Aujourd’hui, les médias classiques n’ont plus la main, les cercles jihadistes fonctionnent en parallèle. Le processus d’héroïsation se fait lui aussi au sein de la jihadosphère. Elle compte déjà de nombreux héros que le grand public ne connaît pas. Certes, les médias de masse amplifient ce phénomène, mais l’essentiel ne se joue pas là. Ils sont d’abord des héros - positifs - aux yeux des leurs ; à l’extérieur, l’héroïsation se fait de façon négative. «Le fait de diffuser nom et portrait des terroristes n’a aucune incidence sur le rythme des attentats. Au contraire, ne pas publier ces données développerait les théories du complot déjà nombreuses alors que les informations circulent. Il y a un besoin légitime de transparence et d’information de la part du grand public. Il est aussi un peu paradoxal de voir des universitaires demander la non-diffusion de photos alors que la plupart d’entre eux utilisent les biographies publiées par les médias pour comprendre le phénomène jihadiste, et plus précisément le passage à l’acte.
Neuron Posté 27 juillet 2016 Signaler Posté 27 juillet 2016 http://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/politique-et-si-lon-renvoyait-les-terroristes-%C3%A0-lanonymat/ar-BBuWpvQ?li=BBoJIji rendre anonymes les terroristes, dont il est écrit qu'il sont au départ de petits délinquants, la plus grosse des punitions ; idée pas con, je trouve À titre perso, je suis contre car publier le nom, c'est prendre en compte la personne dans sa totalité. Cela force les familles concernées à réagir. D'autant que nous avons à faire à des familles plus ... (je ne trouve pas mon mot) quand bien même les parents n'ont parfois plus de prise. Cela évite la thèse du complot et minimise les manipulations. Comme celle des agressions scolaires où les prénoms des agresseurs sont modifiés pour ne pas amalgamer.
Bézoukhov Posté 27 juillet 2016 Signaler Posté 27 juillet 2016 Je ne pense pas que la raison de ce choix soit pragmatique, au fond. Ce n'est qu'un prétexte pour exclure symboliquement les terroristes de la communauté (nationale ? des hommes ?). On est plus proche de la damnatio memoriae romaine (ou de la suppression de nationalité vallsienne). D'ailleurs, cette décision est prise après l'assassinat odieux d'un prêtre dans une église, et pas après une autre attaque ; les journalistes sont plus chrétiens qu'ils ne veulent bien l'avouer .
.k. Posté 27 juillet 2016 Signaler Posté 27 juillet 2016 (modifié) Sur la radicalisation : http://ses.ens-lyon.fr/articles/la-sociologie-de-la-radicalisation-entretien-avec-farhad-khosrokhavar-291659 J'épingle cette partie que j'trouve est assez représentative en terme de réflexion de ce qui se fait actuellement sur le marché. Quelles sont les différentes approches ou théories sociologiques de la radicalisation, en particulier jihadiste ? Il existe différentes façons de percevoir ce phénomène dans la littérature anglo-saxone, mais aussi française. Certains chercheurs mettent l'accent sur les facteurs économiques et l'exclusion sociale comme principale explication de la radicalisation, surtout chez les jeunes des banlieues. D'autres soulignent les facteurs politiques, en particulier la disparition des utopies dans nos sociétés et le rôle de l'islam radical dans la fabrication d'une nouvelle utopie transnationale (j'insiste moi-même tout particulièrement sur ce facteur, mais aussi Olivier Roy [3], entre autres). D'autres encore mettent en avant la dimension irrationnelle ou nihiliste du jihadisme, à l'instar du philosophe André Glucksmann [4] en France. A l'inverse, des sociologues comme Diego Gambetta insistent sur la rationalité des acteurs radicalisés qui optent pour la meilleure stratégie possible pour atteindre leurs buts sociopolitiques [5]. L'expert américain Marc Sageman estime quant à lui que la radicalisation est principalement l'effet de réseaux d'un nouveau type, qui affaiblissent le rôle des personnalités et donnent naissance à des groupes radicaux sans hiérarchie, et non un phénomène individuel qui naît de manière spontanée de la fréquentation d'Internet [6]. Parmi les approches culturelles, on peut citer les travaux de l'anthropologue franco-américain Scott Altran, directeur de recherche au CNRS (Institut Nicod, EHESS), qui interprète la radicalisation comme une tentative de construction d'une forme de valeur sacrée et voit dans les organisations terroristes Al Qaïda et Daesh de puissants mouvements de contre-culture dont l'attrait moral représente une réelle menace [7]. Je fais moi-même partie du groupe de chercheurs qui pensent que la radicalisation est un phénomène à plusieurs dimensions : chez les jeunes des banlieues, la radicalisation permet la sacralisation de la haine de la société, une haine produite par un sentiment d'exclusion économique et sociale, d'injustice et d'humiliation [8] ; chez les jeunes de classes moyennes, elle est une réponse au vide de l'autorité, à la fatigue d'être soi, ou à une forme d'anomie. Modifié 27 juillet 2016 par Librekom quote
Bisounours Posté 27 juillet 2016 Signaler Posté 27 juillet 2016 Ah, tu es chercheur sociologue ? Et tu peux nous en dire un peu plus sur ton interprétation stp ? Et ton travail à ce sujet
Philiber Té Posté 27 juillet 2016 Signaler Posté 27 juillet 2016 Ah, tu es chercheur sociologue ? Et tu peux nous en dire un peu plus sur ton interprétation stp ? Et ton travail à ce sujet Non, il cite directement le lien qu'il a partagé sans y mettre les formes.
Bisounours Posté 27 juillet 2016 Signaler Posté 27 juillet 2016 Il a écrit qu'il faisait partie du groupe de chercheurs
Librekom Posté 27 juillet 2016 Signaler Posté 27 juillet 2016 Il a écrit qu'il faisait partie du groupe de chercheurs iln'avait pas mis de "quote", j'ai corrigé, ca prete moins a confusion
Librekom Posté 27 juillet 2016 Signaler Posté 27 juillet 2016 Oui c'est idiot et c'est un pas vers le déni. ca va surtout conforter l'idee commune "on ne nous dit pas tout, on nous cache des trucs, la presse est complice" Maintenant si la presse fait ca de son propre chef (le figaro a deja annonce qu'il ne suivra pas) ca roule, mais si l'etat s'en mele et interdit des truc, ca derape grave.
Bisounours Posté 27 juillet 2016 Signaler Posté 27 juillet 2016 Non, il cite directement le lien qu'il a partagé sans y mettre les formes. Ce qui est une citation de l'article. iln'avait pas mis de "quote", j'ai corrigé, ca prete moins a confusion Aga débile Bisounours
Librekom Posté 27 juillet 2016 Signaler Posté 27 juillet 2016 idée ridicule car inapplicable mais reconnaissons que cette "publicité" qui est faite autour des auteurs est assez puante. depuis le tout debut du terrorisme, ils ont utilise la presse pour diffuser la terreur. Et plus les moyens technologique ont servit le sensationnalisme, plus il y a eut de terrorisme.
Brock Posté 27 juillet 2016 Signaler Posté 27 juillet 2016 Il faut regarder la proportion, c'est different de tuer 60Millions sur 1Milliard que 20Millions sur 100Millions J'avais lu un truc je ne sait plus où qui montrait que c'était genghis khan qui en avait zigouillé le plus en proportion. il parait que les chiffres de toute cette periode en Asie sont grossierement enfles.J'avais lu ca dans une edition augmentee de Sun Tzu
Domi Posté 27 juillet 2016 Auteur Signaler Posté 27 juillet 2016 Je remonte cette question parce que je pense que c'est un point intéressant (et un peu plus dans le sujet que les quelques pages d'avant ). Domi me corrigera si je surinterprète ce que je comprends. "L'islamisation de la radicalisation" correspond à un monde où presque tous les "radicaux" se dirigeraient vers l'Islam radical. La population des radicaux islamistes devrait donc représenter, à peu près fidèlement, la population générale française (avec des corrections éventuelles liées aux milieux sociaux). Comme ce n'est pas le cas... Merci de ton intérêt et désolé pour le retard à répondre à te répondre ainsi qu’à Cugieran (le fil s'était développé trop rapidement). Mon idée est de confronter la théorie de l’islamisation de la radicalisation aux comportements individuels, à l’origine des radicaux islamistes en partant de ce qui me semblait être les implications de cette théorie. Mais cette idée de test m’est venue en cours de ce fil, elle doit être elle-même testée et/ou adaptée en quelque sorte. Aussi j’espère que mon message sera suffisamment clair. En réalité, je n’étais pas parti de l’idée que l’islam était la seule offre de radicalisation mais que l’islam normal n’avait pas de lien particulier avec l’islam radical (dans la théorie) donc pas de lien statistique entre être musulman et être musulman radicalisé (un musulman normal n’a pas plus de chance de devenir musulman radicalisé que n’importe qui d’une autre culture). Toutefois ta remarque m'a obligé à réfléchir au fait que je n'étais pas loin de l'hypothèse sous-jacente que tu as formulée et que je devais affiner mon raisonnement. A la réflexion, nous pourrions en effet supposer qu’il y a plusieurs offres de radicalité et que les individus choisissent la plus proche de leur contexte culturel, religieux ou national d’origine. Dans ce cas, il serait logique que les musulmans d’origine soient surreprésentés statistiquement dans l’islam radical du fait que les radicaux d’origines différentes ont d’autres portes de sortie. Il reste que en pratique l’islam a tendance à concentrer la radicalité violente ces derniers temps ce que la théorie de l’islamisation de la radicalisation n’explique pas. Cette théorie semble au contraire supposer que la radicalité change de support principal « comme cela » sans chercher à expliquer pourquoi tel support est touché à telle époque. Comme cette théorie implique tout de même certaines causes à la radicalité, l’analyse de ces causes devrait permettre de rechercher l’explication. Si ces causes sont économiques, sociales ou géopolitiques (guerres subies), il est vrai que le monde musulman n’a pas été gâté mais d’autres parties du monde non plus. Pour rappel selon ma théorie propre "radicalisation de l'islam", le passage d'une culture/religion non radicale l'année N à radicale l'année N + 30 s'explique par l'état de la religion l'année N et par les circonstances économiques, géopolitiques etc entre les deux. Selon une troisième théorie "essentialiste", l'islam suffit à tout expliquer.
Bisounours Posté 28 juillet 2016 Signaler Posté 28 juillet 2016 Je crains que les solutions pour lutter contre ce phénomène terroriste s'intensifiant ne puissent faire l'impasse de réponses liberticides. Par exemple, sachant que le oueb est une source inépuisable de formation à distance pour les apprentis djihadistes, n'existe t il pas une solution pour fermer ces sites ? Je sais bien qu'ils se reformeront sans fin, le darknet et tout le tremblement, mais enfin, ce serait peut être une façon de limiter un peu les dégâts pour une partie d'entre eux. Dans leur plus grande majorité, les imams en France font sûrement passer des messages de paix aux fidèles, mais les radicaux sont ils repérés et que se passe t il alors ?
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