Neomatix Posté 20 juin 2017 Signaler Posté 20 juin 2017 1 641 francs et 64 cts, à une vache près (bissextile ? Quel est le jour de paie ? Quelle année est-ce pour compter le nombre de dimanches ?) @Tramp par "économies" je suppose qu'ils veulent dire "marge" il y a 10 minutes, Tramp a dit : Ca depend quelles équations. Celles avec lesquelles tu peux utiliser une identité remarquable, c'était toujours au college à mon époque (il y a 10 ans). Idem 3 ans plus tard.
Frenhofer Posté 20 juin 2017 Signaler Posté 20 juin 2017 il y a une heure, Romy a dit : Je ne m'étais pas rendue compte qu'en dix ans, la spécialité SES avait radicalement changé. De mon temps, c'était l'étude des grands auteurs de l'économie et de la sociologie, pas des réflexions bidons sur la parité ou l'engagement politique. J'avais eu Tocqueville à commenter en épreuve du bac. Globalement, si l'enseignement SES était très pro-Keynes et stato-centré, je n'avais pas l'impression qu'il y avait autant de politiquement correct sur l'égalité, le développement durable & cie. Ce sont les raisons pour lesquelles les lycéens venant de ES se plantent souvent en arrivant à la fac d'Eco. Le passage de dissertations aux forts relents marxistes aux modèles de macro-économie comme IS/LM est un choc violent pour beaucoup.
Adrian Posté 20 juin 2017 Auteur Signaler Posté 20 juin 2017 Le problème pour les ES en fac d'éco, c'est les maths.
Hayek's plosive Posté 20 juin 2017 Signaler Posté 20 juin 2017 il y a 50 minutes, Adrian a dit : Le problème pour les ES en fac d'éco, c'est les élèves. Corrigé.
oiram Posté 20 juin 2017 Signaler Posté 20 juin 2017 Il y a 10 heures, Neomatix a dit : Donc en fait il n'y a pas un seul sujet d'économie dans le sujet d'économie ? Non la spé éco c'était : À quelles difficultés est confronté le financement de la protection sociale en France ? Vous pourrez privilégier le cas du système de santé. ou : Comment les barrières à l'entrée permettent-elles aux entreprises d'exercer un pouvoir de marché ? avec l'aide d'un document intéressant sur la concurrence faussée dans le marché bancaire : Des barrières à l’entrée persistent donc sur les marchés bancaires qui empêchent l’entrée des banques les plus efficientes sur les marchés étrangers et par conséquent préviennent l’augmentation de la concurrence sur les marchés bancaires européens. Les coûts de changement de banque [...] peuvent constituer ces barrières à l’entrée. Il existe en effet pour les consommateurs de services bancaires des coûts à changer de banque (coûts de transaction de fermeture des comptes, coûts en termes de confiance à changer d’interlocuteur bancaire). La relation de clientèle banque-emprunteur est l’une de ces barrières à l’entrée. En effet, [...] une banque qui consent un prêt à un emprunteur en apprend plus sur les caractéristiques de cet emprunteur que les autres banques. Elle acquiert donc un avantage comparatif d’information qu’elle peut exploiter ultérieurement. L’existence de ce pouvoir de marché informationnel constitue ainsi une entrave à la libre concurrence : elle peut permettre à des banques en place de prévenir l’entrée de banques plus efficientes et ce, d’autant plus que les banques en place auront constitué une clientèle importante. […] Les banques extraient une rente de monopole sur leurs anciens clients à plus faible risque de défaillance car elles savent, contrairement à leurs concurrentes, que ces emprunteurs sont moins risqués que la moyenne. Elles peuvent par conséquent leur proposer des taux sur les crédits inférieurs à ceux de la concurrence, mais néanmoins supérieurs à ceux qu’elles devraient leur tarifer compte tenu du plus faible risque de défaillance de ces clients. Source : « Le rôle de la relation de clientèle comme barrière à l'entrée sur les marchés bancaires », Laurent WEILL,Revue économique, 2002.
Adrian Posté 20 juin 2017 Auteur Signaler Posté 20 juin 2017 Il y a 10 heures, Tramp a dit : Si dans le sujet deux, il y a la finitude des ressources, c'est une fraude. Dans la correction du Monde, on parle d’épuisement des ressources naturelles non renouvelable (pétrole) / renouvelable (banc de poisson), du réchauffement climatique et la dégradation de l'environnement ..
Tramp Posté 20 juin 2017 Signaler Posté 20 juin 2017 Ce qui confirme que des connaissances de maths de 1ère S ne sont pas requises pour être journaliste ou faire de la SES, en tant que prof ou élève.
Tramp Posté 20 juin 2017 Signaler Posté 20 juin 2017 Il existe un nombre infini de fonctions qui croissent vers l'infini sur un ensemble de definition fini. f(x) tend vers l'infini quand x tend vers a.
Mister_Bretzel Posté 20 juin 2017 Signaler Posté 20 juin 2017 40 minutes ago, Adrian said: Qu'est-ce qui est physiquement infini ? La notion d'infini est bien aléatoire en physique, elle sert surtout à signifier "beaucoup trop élevé par rapport au contexte de notre étude". Pour une réponse à l'échelle de l'univers, j'aurais tendance à dire "on ne sait pas"
Anton_K Posté 21 juin 2017 Signaler Posté 21 juin 2017 On peut aussi se servir de la notion d'infini pour décrire une propriété désirée d'un système. Par exemple un programme qui ne doit jamais terminer mais dont on veut décrire le bon fonctionnement (passer une infinité de fois dans un certain état). Le vrai programme s'arrêtera bien un jour mais il est conçu comme infini. Je crois que c'est dans la sûreté nucléaire que ce genre de notion est apparu.
Dardanus Posté 23 juin 2017 Signaler Posté 23 juin 2017 Quelques perles (mais globalement c'était plutôt correct) puisque j'ai fini de corriger mes copies : un sens critique indéniable : "Le lien du site finit par .org cela indique que le site relève des informations confirmés et véridiques" Des investissements pourvus de curiosité : "Les IDE cherchant de nouveaux secteurs sont intrigués par ce pays" (le « pays » étant l’Afrique) Un scoop : "La Chine des communistes et celle des nationalistes se réunifie pour combattre ensemble en guerre d’Indochine" Un sens des chiffres intéressant pour des S : "La Chine connaît une grande famine avec plus de 30 000 victimes" Variante : "une famine sans précédent causant des milliers de morts" Une affirmation trop rare (les autres copies n'étaient pas d'accord) : "Le Grand bon(sic) en avant de Mao Zedong en 1959 a été une réussite économique" Quelques aperçus de la géographie chinoise et du monde : "La côte est de la Chine appelé le Sinaï" "L’annexion du Cachemire par la Chine" "La tournée de Zhou en Lai au Bandung permet de resserrer les liens avec l’Afrique" Un peu de poésie : "La Chine a des nombreuses percussions" "Symbole de la culture chinoise le manga" La liste des présidents français avec leurs mandats : De Gaulle 1942-1957 Mitterrand 1967-1972 VGE 1997-2002 Chirac 2002-2007 VGE subit quelques malheurs : Valérie Giscardestin Giscard despain Et enfin un message plein d'espérance : "La sécurité sociale protège contre les maladies" 8
Orval Posté 23 juin 2017 Signaler Posté 23 juin 2017 Il y a 2 heures, Dardanus a dit : "L’annexion du Cachemire par la Chine" Peut-être un élève très bon en histoire géographie qui parle de la guerre sino-indienne de 1962 https://fr.wikipedia.org/wiki/Aksai_Chin Je laisserait également le bénéfice du doute à celui qui parle de la tournée de Zhou en Lai au Bandung qui permet de resserrer les liens avec l’Afrique. Il aurait pu parler de la conférence sur Bandung, cas où il aurait fallu le buser pour destruction du Français.
Fagotto Posté 28 juin 2017 Signaler Posté 28 juin 2017 On baisse le niveau du bac, puis on tire au sort pour l'entrée à la FAc, tout est sous controle. 1
Lancelot Posté 28 juin 2017 Signaler Posté 28 juin 2017 Bon il faut espérer que les mecs qui font un bac techno ne se retrouvent pas à la fac tout de même. La question qui me vient tout de suite c'est : pourquoi passent-ils cette épreuve dont ils n'ont visiblement rien à foutre ? Je pense que la réponse à cette question cache une grosse partie de la solution au problème.
Neomatix Posté 28 juin 2017 Signaler Posté 28 juin 2017 il y a 3 minutes, Lancelot a dit : Bon il faut espérer que les mecs qui font un bac techno ne se retrouvent pas à la fac tout de même. Euh, y'en a à l'X.
Marlenus Posté 28 juin 2017 Signaler Posté 28 juin 2017 C'est surtout d'avoir fait d'un bac les sections technologiques le "problème". Le problème est de parler du bac et de le comparer à ce qui se faisait avant sans faire la différence entre les différents bacs.
Lancelot Posté 28 juin 2017 Signaler Posté 28 juin 2017 54 minutes ago, Neomatix said: Euh, y'en a à l'X. 2
Neomatix Posté 28 juin 2017 Signaler Posté 28 juin 2017 il y a 2 minutes, Lancelot a dit : J'en connaît tout plein qui font un DUT/BTS puis une licence 3 pour intégrer un master en IAE. Idem pour les scientifique en remplaçant IAE par école d'ingé/M2 de sciences appliquées. Les doctorants sont assez rares, évidemment.
Mathieu_D Posté 28 juin 2017 Signaler Posté 28 juin 2017 Bac techno c'est encore bien au dessus de bac pro !
Coligny Posté 28 juin 2017 Signaler Posté 28 juin 2017 il y a 19 minutes, Neomatix a dit : J'en connaît tout plein qui font un DUT/BTS puis une licence 3 pour intégrer un master en IAE. Idem pour les scientifique en remplaçant IAE par école d'ingé/M2 de sciences appliquées. Les doctorants sont assez rares, évidemment. Il y a beaucoup de lycéens généralistes qui font des DUT/BTS ; c'est plutôt ce profil là qui poursuivra en étude supérieur. Les bacs technologiques en étude supérieur sont plutôt rares. Sinon je vous trouve bien dur avec les lycéens. Se plaindre après un examen est un lieu commun historique. Honnêtement, à Assas, l'année dernière, les élèves de mon amphi ont fait une pétition pour se plaindre de la difficulté d'un partiel. Ces mecs là seront dans 2 ans sur le marché du travail... C'est cette culture de l'immédiat, de l'émotion, amplifié par les réseaux sociaux qui donnent l'impression de pouvoir monter sur une tribune à tout bout de champ.
Neomatix Posté 28 juin 2017 Signaler Posté 28 juin 2017 à l’instant, Coligny a dit : Il y a beaucoup de lycéens généralistes qui font des DUT/BTS ; c'est plutôt ce profil là qui poursuivra en étude supérieure. Les bacs technologiques en étude supérieur, c'est peut être 2/3 %. Nope : Source
Coligny Posté 28 juin 2017 Signaler Posté 28 juin 2017 il y a 5 minutes, Neomatix a dit : Nope : J'ai édité mon message avant que tu ne me cites ; j'ai trouvé la même source Par contre 2 choses : 1) la source date de 2005, en fait d'enseignement ça évolue pas mal, je pense qu'il faut prendre des pincettes ; 2) par enseignement supérieur j'entends plutôt bac +3 et au delà (nouvelle organisation LMD), pour moi 2 ans est justement la visée d'un bac technologique.
Lancelot Posté 28 juin 2017 Signaler Posté 28 juin 2017 55 minutes ago, Neomatix said: J'en connaît tout plein qui font un DUT/BTS puis une licence 3 pour intégrer un master en IAE. Idem pour les scientifique en remplaçant IAE par école d'ingé/M2 de sciences appliquées. Les doctorants sont assez rares, évidemment. Biais d'observation je dirais, ce ne sont pas ceux-là dont parle la facebouqienne, mais oui évidemment des passerelles existent. M'enfin j'aimerais bien voir les chiffres à bac+3 et bac+5 (parce que typiquement les formations à bac+2 c'est un autre délire, beaucoup plus pragmatique et professionnalisant).
Neomatix Posté 28 juin 2017 Signaler Posté 28 juin 2017 il y a une heure, Lancelot a dit : Biais d'observation je dirais, ce ne sont pas ceux-là dont parle la facebouqienne, mais oui évidemment des passerelles existent. M'enfin j'aimerais bien voir les chiffres à bac+3 et bac+5 (parce que typiquement les formations à bac+2 c'est un autre délire, beaucoup plus pragmatique et professionnalisant). Bon, je n'ai pas trouvé ces chiffres. Cependant avec une étude croisée de ça et ça on arrive à la conclusion que 21% des bacs techno poursuivent en première année de licence (dont 16% de réussite la première année) et 39% des bacs généraux poursuivent en première année de licence (dont 49% de réussite la première année). Mais là il y a encore un biais puisque les BTS/DUT débouchent aussi sur des licences, ce qui est un parcours plus naturel pour la série technologique que pour la filière générale.
h16 Posté 29 juin 2017 Signaler Posté 29 juin 2017 Il y a 13 heures, Coligny a dit : C'est cette culture de l'immédiat, de l'émotion, amplifié par les réseaux sociaux qui donnent l'impression de pouvoir monter sur une tribune à tout bout de champ. Ce qui n'était absolument pas le cas il y a 20 ou 30 ans. Il ne serait venu à l'idée de personne de commencer à couiner comme on les entend maintenant régulièrement. C'est grotesque.
Mathieu_D Posté 29 juin 2017 Signaler Posté 29 juin 2017 7 minutes ago, h16 said: Ce qui n'était absolument pas le cas il y a 20 ou 30 ans. Il ne serait venu à l'idée de personne de commencer à couiner comme on les entend maintenant régulièrement. C'est grotesque. Disons que le couinage existait mais restait circonscrit aux cours de récré et à quelques lettres aux rectorats...
Hayek's plosive Posté 29 juin 2017 Signaler Posté 29 juin 2017 il y a 31 minutes, h16 a dit : Ce qui n'était absolument pas le cas il y a 20 ou 30 ans. Il ne serait venu à l'idée de personne de commencer à couiner comme on les entend maintenant régulièrement. C'est grotesque. L'état de déliquescence s'est aussi largement aggravé depuis 20/30 ans. Plus la température monte et plus ça gueule.
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