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Algérie, Kabylie et huile d'olive


Adrian

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On peut légitimement se poser la question de ce que la France a gagné en échange de la reconnaissance de la souveraineté marocaine sur le Sahara du Sud. 

  • Yea 2
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il y a 6 minutes, Tramp a dit :

On peut légitimement se poser la question de ce que la France a gagné en échange de la reconnaissance de la souveraineté marocaine sur le Sahara du Sud. 

Je ne sais pas mais les problèmes avec l’Algérie n’ont pas commencé avec cette reconnaissance, tous les prétextes sont bon pour nous les briser.

  • Yea 3
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"Ils ont compris que sa santé est aussi fragile et que sa disparition serait très grave"… L’écrivain franco-algérien Boualem Sansal transféré dans une unité de soins

 

Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais une libération pour raisons médicales pourrait être une façon pour le pouvoir algérien de céder tout en sauvant la face ? En tous cas, je préfererais ce scénario...

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il y a 23 minutes, Freezbee a dit :

"Ils ont compris que sa santé est aussi fragile et que sa disparition serait très grave"… L’écrivain franco-algérien Boualem Sansal transféré dans une unité de soins

 

Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais une libération pour raisons médicales pourrait être une façon pour le pouvoir algérien de céder tout en sauvant la face ? En tous cas, je préfererais ce scénario...

Celui qui risque de se sentir trahi c’est Boualem Sansal en voyant que le gouvernement français n’a pas bougé son cul pour le libérer, et je le comprendrais.

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à l’instant, Soda a dit :

Celui qui risque de se sentir trahi c’est Boualem Sansal en voyant que le gouvernement français n’a pas bougé son cul pour le libérer, et je le comprendrais.

 

Nous ne savons pas ce qui se passe en coulisses. Enfin peut-être que je prends mes désirs pour la réalité...

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il y a 2 minutes, Freezbee a dit :

 

Nous ne savons pas ce qui se passe en coulisses. Enfin peut-être que je prends mes désirs pour la réalité...


Le problème, c’est qu’il a aussi la nationalité algérienne.

 

C’est horrible de faire subir ça à quelqu’un, surtout à son âge mais, je ne comprends jamais ces écrivains qui se mêlent de politique et restent aussi naïfs. 

  • Yea 1
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La colonisation de l'Algérie c'est plutôt le fils du regicide et Napoléon le petit. Charles X n'a pas vraiment eu le temps de lancer le bousin.

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2 minutes ago, PABerryer said:

La colonisation de l'Algérie c'est plutôt le fils du regicide et Napoléon le petit. Charles X n'a pas vraiment eu le temps de lancer le bousin.

Disons que sans la déclaration de guerre, qui sait ce qu'il serait arrivé ;)

 

Mais déjà, Louis-Philippe et Napoléon III des gauchistes, on est sur liborg, c'est normal :D

 

 

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  • Ancap 1
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Il y a 2 heures, Tramp a dit :

On peut légitimement se poser la question de ce que la France a gagné en échange de la reconnaissance de la souveraineté marocaine sur le Sahara du Sud. 

 

Probablement en lien avec les contrats commerciaux signés lors de la visite de Macron au Maroc en octobre.

Posté

Globalement la colonisation c'est apolitique, c'est pour occuper l'armée. 

Et après 1870, c'est en particulier pour occuper l'armée à autre chose que risquer une guerre avec l'Allemagne.

 

(L'aspect "apporter les lumières au monde" façon Ferry ça a pesé pour epsilon, on dirait du greenwashing aujourd'hui.)

Posté
il y a 42 minutes, Adrian a dit :

 

Probablement en lien avec les contrats commerciaux signés lors de la visite de Macron au Maroc en octobre.


Pour vraiment pas cher alors. 

Posté
2 hours ago, Marlenus said:

Disons que sans la déclaration de guerre, qui sait ce qu'il serait arrivé ;)

 

La continuation de la piraterie barabaresque, avec bateaux pris/coulés, esclave, etc. Peut-être, sans doute, de plus en plus déclinante, mais qui sait si Alger n'aurait pas modernisé ses vaisseaux.

  • 4 weeks later...
Posté

La nouvelle guerre d'Algérie, par JB Noé

 

Extraits

 

Avec l’Algérie, Emmanuel Macron aura tout tenté. Lui qui n’est pas descendant de pied noir, qui n’a aucune histoire familiale avec ce pays, qui n’est pas de la génération de la guerre d’Algérie, il a eu les yeux de Chimène pour Alger, ne cessant pas de faire la danse du ventre aux autorités du pays, flagellant l’histoire de France pour tenter de se faire bien voir. Pour quelles raisons ? Mystère. Voulait-il apparaître comme le président qui réconciliait les mémoires ? Alors même que la plupart des Français n’ont que faire de ce pays. Durant son premier mandat, il n’a cessé de tendre la main à Alger, une main que Tebboune et sa suite n’ont cessé de mordre.

...

Le problème de l’Algérie n’est pas qu’un sujet de relations internationales. C’est aussi, compte tenu de la forte diaspora sur le sol français, un sujet de politique intérieure. Ces derniers jours l’ont encore montré avec l’arrestation de plusieurs « influenceurs » qui utilisent surtout leur influence pour déstabiliser la France. La plateforme Pharos, rattachée à l’Ofac (Office français de lutte contre la cybercriminalité), veille pour repérer les messages haineux, remonter les filières, déterminer qui se cache derrière les comptes en ligne. Sur internet, les trolls algériens pullulent, associant un nationalisme exacerbé et une maîtrise aiguë des réseaux. Le régime Tebboune est encensé, les ennemis insultés et attaqués. Cela témoigne d’une nouvelle forme de menace et d’un nouveau type d’attaque, qui vise à l’agrégation de personnes autour d’un thème et à la mobilisation d’une communauté pour déstabiliser un opposant. La haine en ligne peut être particulièrement violente, surtout quand elle est conduite en meute. Nous sommes ici au cœur de cette nouvelle forme de la guerre qu’est la guerre hybride, dont la désinformation est l’une des formes. Il faudra un peu plus que l’expulsion de quelques excités des réseaux pour résoudre le danger.

...

En Algérie, la presse se déchaîne contre la France. Toujours présentée comme une puissance colonisatrice (savent-ils que l’Algérie est indépendante depuis 1962 ?), la France est accusée de tous les maux et porte toutes les responsabilités des malheurs du pays. Ce qui n’est pas très cohérent avec les trolls algériens qui expliquent que l’Algérie n’a aucun problème et se développe très bien.

...

La guerre froide qui touche les deux pays ne serait pas chose importante si cela ne posait pas un problème de sécurité intérieure. Les échanges économiques avec l’Algérie sont faibles, contrairement avec le Maroc où ils sont plus importants. Le gaz algérien n’a qu’un faible intérêt, la France ayant diversifié ses approvisionnements. Mais la diaspora algérienne est là, dont une partie peut être utilisée par le régime d’Alger pour nous déstabiliser. La menace de la violence est réelle aussi, la France gardant en mémoire, outre la prise d’otage de 1994, les attentats qui ont suivi sur le sol de France. C’était certes il y a trente ans, mais la montée des tensions pourrait les faire revenir. Loin d’être un dossier périphérique, la question algérienne est donc cruciale pour la sécurité intérieure du pays.

 

  • Yea 4
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Jean-François Revel explique pourquoi l'Occident finira par disparaître : La démocratie incline à méconnaître, voire à nier les menaces dont elle est l’objet, tant elle répugne à prendre les mesures propres à y répliquer. Elle ne se réveille que lorsque le danger devient mortel, imminent, évident. Mais alors soit le temps lui manque pour qu’elle puisse le conjurer, soit le prix à payer pour survivre devient accablant. [...] À l’ennemi extérieur [...] s’ajoute pour la démocratie l’ennemi intérieur, dont la place est inscrite dans ses lois mêmes. [...] L’ennemi intérieur de la démocratie joue une partie aisée, car il exploite le droit au désaccord, inhérent à la démocratie même. Il cache avec adresse sous l’opposition légitime [...] le dessein de détruire la démocratie même, [...]. La démocratie est en effet ce régime paradoxal où est offerte à ceux qui veulent l’abolir la possibilité unique de s’y préparer dans la légalité, conformément au droit, et même de recevoir à cet effet l’appui presque patent de l’ennemi extérieur, sans que cela passe pour une violation du pacte social. 

La frontière est indécise, la transition facile entre l’opposant loyal, qui use d’une faculté prévue par les institutions, et l’adversaire qui viole ces institutions mêmes. Le totalitarisme confond le premier avec le second, de façon à justifier l’écrasement de toute opposition ; la démocratie confond le second avec le premier, de peur d’être accusée de trahir ses propres principes.  On aboutit donc à cette situation renversée, que nous vivons tous les jours dans cette société que nous appelons par convention l’Occident, situation où ceux qui veulent détruire la démocratie paraissent lutter pour des revendications légitimes, tandis que ceux qui veulent la défendre sont présentés comme les artisans d’une répression réactionnaire.

 

L’identification des adversaires, intérieurs et extérieurs, de la démocratie à des forces progressistes, légitimes et, qui plus est, à des forces de « paix » tend à déconsidérer et à paralyser l’action des hommes qui ne veulent que préserver leurs institutions.  À cette coalition de forces hostiles et de logiques négatives s’ajoute un harcèlement d’accusations et d’intimidations culpabilisantes tel qu’aucun système politique n’en a jamais supporté.

 

Comme les associations de vertu parlaient jadis d’« industrie du vice », il existe une « industrie de la faute », dont le secret consiste à accréditer le postulat, aujourd’hui admis universellement, qu’à tout ce qui se produit ou se poursuit de mauvais dans le tiers monde correspond un coupable qui se trouve nécessairement et uniquement dans le monde dit « plus avancé », ou « riche », c’est-à-dire, dans presque tous les cas, et pour cause, le monde démocratique. [...] Le « progressisme » du soutien idéologique de certains Occidentaux au pire tiers monde constitue un simple déplacement géographique de ce que fut pendant soixante ans le « progressisme » du soutien à l’Union soviétique ou à la Chine de Mao : une complicité d’une certaine gauche occidentale contre les peuples avec les tyrans qui les asservissent, les abrutissent, les affament et les exterminent.

 

Scandaleux détournement d’une intention noble. Il semble donc que l’ensemble des forces à la fois psychologiques et matérielles, politiques et morales, économiques et idéologiques qui concourent à l’extinction de la démocratie soit supérieur à l’ensemble des forces du même ordre qui concourent à la maintenir en vie. En un mot, ses réussites et ses bienfaits ne sont pas portés à son actif, tandis qu’elle paye ses échecs, ses insuffisances et ses fautes infiniment plus cher que ses adversaires ne payent les leurs. La civilisation démocratique est la première dans l’histoire qui se donne tort, face à la puissance qui travaille à la détruire. [...] La marque distincte de notre siècle aura été l’humilité avec laquelle la civilisation démocratique accepte de disparaître et s’ingénie à légitimer la victoire de son plus mortel ennemi.

 

 [...] La civilisation frappée non seulement juge dans son for intérieur que sa défaite est justifiée, mais prodigue à ses partisans comme à ses adversaires un luxe de raisons pour dépeindre toute forme de défense de sa part en général comme immorale, au mieux comme superflue et inutile, souvent même comme dangereuse. [...] Ce qui distingue notre civilisation, c’est son ardeur à étaler au grand jour sa croyance en sa propre culpabilité et en l’issue fatale qui en résultera, croyance d’ordinaire cachée comme un secret honteux par ses devancières, lorsqu’elles se savaient ou se supposaient condamnées.

 

C’est enfin le zèle qu’elle met à forger avec un talent prolifique les arguments aptes à établir le bon droit de son adversaire et à nourrir le dossier accablant de ses propres insuffisances. [...] Une civilisation qui se ressent comme coupable dans tout ce qu’elle est, tout ce qu’elle fait, tout ce qu’elle pense ne trouve guère en elle d’énergie et de conviction pour se défendre lorsque son existence est menacée. Enseigner chaque jour à une civilisation qu’elle ne sera digne d’être défendue qu’à condition de parvenir à être l’incarnation d’une justice parfaite, c’est l’inviter à se laisser mourir ou à se laisser asservir. 

Car c’est bien là qu’est le drame. L’excès de la critique de soi est un luxe de la civilisation qui n’importerait guère si un ennemi extérieur ne s’en prenait à l’existence même de la démocratie. Se donner tort en tout est une démarche qui devient dangereuse lorsqu’elle a pour contrepartie pratique de donner raison à un ennemi mortel. [...] À force d’être répétées, les outrances finissent par être crues. Et, devant l’ennemi extérieur, où donc les citoyens des sociétés démocratiques puiseraient-ils des motifs de résistance, si on les a convaincus au préalable dès l’enfance que leur civilisation tout entière n’est qu’une collection d’échecs et une monstrueuse imposture ?

 

Comment les démocraties finissent, 1983, chapitre 1)

Posté
il y a 5 minutes, fryer a dit :

 

C'est illisible :) 

Oui j'ai modifié.

Posté
il y a 1 minute, Soda a dit :

 

 

Merci de faire un effort :

1/ en termes de présentation (parce que là c'est clairement illisible, alors que ça prend deux secondes à mettre en forme) ;

2/ en explicitant la pertinence d'une citation-pavé avec le sujet concerné. C'est valable pour les captures d'écran de tweet ou autre hein. 

 

  • 2 weeks later...
Posté

Le lanceur d’alerte qui a dénoncé les influenceurs algériens.

 

 

  • 1 month later...

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