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Balthazar

Yabon Nonosse
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Tout ce qui a été posté par Balthazar

  1. Je m'excuse mais m… il que semble que certains post que ce forum pourrait ruiner la cause du libéralisme, alors, une fois n'est pas coutume je vais être péremptoire : La déclaration des droits de l'homme et du citoyen affirme 4 droits imprescriptibles et inaliénables : 1 la Liberté, 2 la Propriété, 3 la Sûreté (pas la sécurité : si vous voulez savoir la différence, demander à un armurier !-) et 4 la Résistance à l'oppression. Dans cet ordre. En 0 il y a la Vie. Comme la DDHC de 1789 vient à la suite de la déclaration d'indépendance, et porte l'héritage de Jefferson, le droit à la Vie est implicite. La Liberté implique un principe d'inocuité : la Liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui. La propriété vient après. La propriété qui nuirait à la Vie, ou la Liberté, est proscrite. Dans l'esprit de Jefferson, la propriété de la Terre (d'une portion) est la condition de la liberté de l'individu propriétaire, vis à vis d'un pouvoir politique confisqué par une aristocratie de propriétaires terriens. Si vous êtes propriétaire d'un colt et d'un cheval, au 19ème siècle dans le far west, vous en avez assez pour être libre. Si vous êtes propriétaire aujourd'hui d'un stock de riz assez important pour jouer sur sa valeur, vous attentez à la vie des personnes qui s'en nourrissent. Votre propriété porte atteinte à la vie et à la liberté d'autrui, ce n'est plus la propriété au sens libéral, mais un abus de position dominante, d'ailleurs puni par des lois Libérales, que même certains républicains regrettaient de voir inappliquées (cf Eisenhower et le complexe militaro-industriel). Revenons à nos lacs : Un lac n'est pas étang. La différence c'est qu'un étang se remplit d'une eau en excès, et se vidange de cet eau, selon le climat, les saisons, mais toujours dans un espace limité. Pour un lac, il y un aval et un ou plusieurs amont(s), et une eau en continuel mouvement. Un lac, ce n'est qu'un enflure dans le lit d'une rivière. La propriété du lac au sens de : "terrain où se situe l'accumulation d'eau de rivière(s)" peut avoir un effet sur l'eau qui y passe, en quantité et en qualité. C'est exactement la même chose que posséder une rivière. Ce qui ne pose aucun problème théorique, tant qu'on admet que le droit de propriété vient après les droits à la vie et à la liberté. En cas de litige, un arbitrage serait rendu qui limiterait l'usage de l'eau ou du lac pour préserver l'usage de l'eau qui en découle. Boire de l'eau c'est vital, rincer des fûts toxiques, c'est facultatif. Ce qui peut rendre le sujet confus, ce n'est que l'ingérence poussée à l'extrême, l'intrusion devrais-je dire, de la puissance publique dans la sphère privée, au prétexte d'un intérêt générale qui cache en fait des intérêts corporatistes, clientéliste, électoraliste, machin-truclistes … Quant à la question de la gestion, il me semble évident qu'un individu prendra plus de soin de sa propriété privée que n'importe quel agence gouvernementale. Et s'il y avait une justice d'inspiration libérale, et une force publique respectueuse des droits de l'homme pour condamner sévèrement les abus avérés (et pas imaginaires), nous n'aurions plus besoin d'un principe de précaution mortifère, psychogène et casse-couille.
  2. Je crois qu'il y a un rapport direct entre la question des sévices publics et la crise de la dette. Si les marchés attaquent les dettes souveraines, c'est que les état souverains souverains sont vulnérables. Est-ce que ce ne serait pas parce que les états souverains sont les dernières organisations à n'avoir fait aucun gain de productivité depuis … 5000 ans !?
  3. Voilà ! Je m'en doutais … avec la Mafia, on peut avoir un joint venture, (certes sous contraintes). On partage (certes inéquitablement) les risques. Et on peut avoir des bénéfices indirect. Avec l'état, l'entrepreneur prend seul tous les risques. Et on a des impôts directs et indirects. Nous sommes de fait dans un système libéral ou l'économie clandestine taille des part de marché dans l'économie légale. Il parait qu'au Pérou, il faut presque 2 ans pour faire enregistrer sa machine à coudre. Une fois les formalités accomplies, le fabricant de bonnet n'en obtient aucun avantage. La mafia locale, elle, vous accorde tout de suite la plus grande attention, assure votre logistique, et en cas de litige rend un arbitrage rapide et définitif, ce qui, en dépit d'une certaine cruauté, à l'avantage d'éviter des pertes de temps en procédures judiciaires, qui au final donneront des décisions tout aussi discutables, et dont l'exécution nécessitera là aussi le recours à la force.
  4. J'ai vu deux douaniers fouiller les valises d'une chinoise. Une histoire vrai. J'attendais mes valises devant le tapis roulant. "Une fois qu'on a ouvert une valise, pas question de la refermer sans avoir trouvé quelque chose !" disait la vieille au bleu. Ils ont baratiné la fille pendant 20 minutes, laquelle ne comprenait qu'un mot sur deux. Ils échangeaient entre eux des propos racistes qui pour être clairement anti-jaune ont quand même filé la nausée à leurs collègues anti-llais. Les 2 lascars ont décidé qu'elle avait avoué avoir dans ses bagages une étole en vison et un camescope numérique non déclarés, d'une valeur estimé (ad pifum) à 1600 euros, donc supérieure au 800 euros de franchise, et ont commencé à parler lentement et clairement pour lui expliquer qu'elle devait régler sur le champ 350 euros de droits et d'amendes, ou se voir confisquer la marchandise. Apparemment, ce type de contrôle est parfaitement légal. Si vous revenez de l'étranger avec une montre Cartier au poignet et un sac Hermès à l'épaule, attention les yeux : si c'est du vrai, va falloir justifier la provenance, si c'est du faux, c'est la prison, et sans passer par la case départ. Bien sûr, il y a une différence très nette entre le citoyen français, qui peut exiger le respect de certains droits, et le résident étranger, qui ne peut prétendre, par exemple, parler au supérieur de l'agent qui le contrôle. Le problème n'est pas tant le pouvoir de la puissance publique, mais là où le pouvoir s'exerce : les douaniers ne chassent pas les gros trafiquants, parce que c'est dangereux, le fisc ne contrôle pas les sous-traitants de la SNCF, parce que c'est délicat, ou indélicat (je sais plus), la police ne traque pas les criminels, puisqu'il y a assez à faire avec les chauffards … D'ailleurs, le simple fait qu'il y ait plus de morts sur la route que de victimes d'homicides ne justifierait-il pas qu'on dépénalise le meurtre, pour pouvoir bien se concentrer sur le comportement des conducteurs automobiles, tous des crétins irresponsables. Quand à moi, je vais cuisiner ma belle-mère. Si nous arrivons à justifier de ses derniers retraits d'espèces, je m'en vais de ce pas la suicider par balle (la jeter sous un camion, c'est vraiment trop risqué).
  5. J'ai un vieux souvenir de Montréal (printemps 1990) : superbe ! Et j'avais vu aussi la ville souterraine avec les connexions labyrinthiques entre les transports et les centres commerciaux … je m'étais imaginé que les habitants passaient la moitié de l'année sous terre. Mais devant tant d'enthousiasme pour le Canada, je vais faire un test avec des vacances.
  6. Rien de plus chaud ? Je parle du climat.
  7. Il est bien ce Friedman. Je crois aussi que ça explique tout. Je pense que j'ai une réponse sur le fond, sur le pourquoi. Bien sûr, ont peut continuer à creuser : c'est le propre de la question pourquoi qui peut se reposer à chaque réponse. Mais vous êtes déjà passé au comment ! La aussi, je crois que le statut des agents de l'état est le noeud de l'affaire (knot in English, qui se prononce not comme l'aurais fait remarqué un autre Milton, psychiatre celui-là). Dans une entreprise privée, on se fait du souci pour le résultat. Le simple paysan qui cultive son champ peut bien se la couler douce, à certain moment de l'année, mais il ne compte pas ses heures au moment de la moisson. Dans le service public on se fait du souci pour sa carrière. "François Holland pour bien se démarquer du Nain Teigneux des Carpates décide de prendre une mesure exemplaire, créer une agence nationale de la prostitution, une sorte de réseaux public de maisons closes nationalisées. Fier de sa trouvaille, il invite Dominque Strauss Kahn à l'ANPP du coin, et demande, pour son invité de marque, ce qu'il y a de mieux dans l'établissement. Et voilà qu'on leur présente deux vieilles dames passablement usée et décrépites. - Et bien oui, s'explique la Maquerelle en chef, comme vous le savez, ici c'est emploi à vie et promotion à l'ancienneté." On regrette déjà Martine Aubry et les emplois jeunes.
  8. Balthazar

    Cesser de payer la dette

    Vous avez raison mon frère.
  9. Je me suis mis au Mandarin "simplifié", mais il va falloir qu'on me greffe un kit complet oreilles- larynx-cerveau. Reste donc … l'Amérique ! Mais bon, l'Amérique c'est pas le Pérou (et réciproquement). Une idée de destination ? pour un petit entrepreneur récidiviste qui fait passer la Liberté avant le profit.
  10. Bonjour, bonsoir … Salut les jeunes, devrais-je dire. J'ai 48 ans et j'ai décidé de prendre ma retraite. Une retraite de prolétaire sans enfants, mais j'ai fait mon coût / bénéfice, et je préfère le farniente discret à toute nouvelle entreprise. Pour le moment. J'admire votre enthousiasme et surtout votre culture. Je n'ai moi-même aucune référence livresque sur le Libéralisme, hormis une tout petit bagage qui me permet tout juste de m'énerver contre le bonimenteur de foire qui se prétend journaliste pour parler dans le micro, et emploi des mots tel que "Libéralisme" voire "Libéralisme économique" pour désigner dans le meilleur des cas, des oppressions dignes du totalitarisme historique. Ahhh pfuiii …… Je peux vous dire d'expérience que mon abnégation, mon civisme, ma courtoisie, mon humanisme, etc… ont brutalement quittés la substance du monde pour 1,5% de pression fiscale supplémentaire. Auparavant, je croyais que travailler honnêtement à garantir ma subsistance faisait de moi un bon militant des droits de l'Homme. Je m'arrêtais au 2 premiers : "Liberté" et "Propriété". Funeste erreur, car la sûreté avait disparue (remplacé par une "sécurité" de propagande) de même que la résistance à l'oppression, contrainte à suivre le Droit et ses procédures. Donc, en me poussant à la faillite, l'état totalitaire m'a forcé à rejoindre les masses parasites, innombrables passagers clandestins de la société post-moderne. Je ne ferais plus rien qui puisse rapporter un kopeck au fisc, sans m'assurer au préalable que je lui coûte au moins 10 roubles. L'appel à la grève fiscale étant non seulement illégal, mais sévèrement puni, j'ai du trouver d'autres trucs : j'ai pensé un moment à aider des sans papiers à faire des demandes d'asile. C'est gratifiant parce que concrètement ça sort un pauvre type de la m…. et une fois que c'est fait, ça coûte 18 mois de RMI (en moyenne), le temps que le demande soit examinée. Ma valeur ajouté c'est la créativité dans les motifs invoqués à l'appui des demandes : homosexualité féminine pour les Chinoises, polyandrie subie pour les Indiens du Cachemire, allergie à la salsa pour les pianistes Cubains, allergie au plomb pour les enfants soldats, socialisme naïf pour les Coréen du nord, addiction au rôti de chien pour ceux du sud … autant de manie qui devrait pouvoir s'exprimer librement sans mettre en danger la vie du maniaque. Le fonctionnaire en charge voit bien qu'on le prend pour un con, mais s'il veut expédier l'affaire, il renie sa religion qui lui impose de passer deux pâques par dossier.
  11. Balthazar

    Cesser de payer la dette

    Elle vous plaît pas mon histoire de Jésuite !?
  12. Merci ! J'adore l'humour qui suinte à chaque ligne dans ces forums, ironie, sarcasme, pince sans rire, faux modeste, gros calembours et grandes finesses … Je n'arrête pas de sourire, parfois même je pouffe. Mais là c'est franchement drôle. Je le dit au premier degré : j'ai ri franchement et sans amertume. C'était libératoire. Merci.
  13. C'est tout à fait exact : les vignes de Romanée Conti ont été traitées au sulfate de cuivre pendant plus de 50 ans après la crise du phylloxéra, et la pratique de la greffe sur pied américain. Un travail de chirurgien au delà des moyens de la plupart des viticulteur de l'époque. Si cette pratique avait été retenue comme seule digne de produire du vin, on serait tous passés à la bière, ou au marc. Je sais que certains ne s'en plaindraient pas, et que d'autres l'ont fait spontanément. Plus sérieusement, certains éléments d'une appellation viennent en droite ligne d'héritages culturels et de frilosité conservatrice. Par exemple, certains hybrides sud africains seraient bienvenus dans certains terroirs français.
  14. La question est celle de la loyauté du marché. Pour le Champagne, le terroir est un élément moins important que pour d'autres appellations d'origine contrôlée pour plusieurs raisons : Pour des appellations comme Cahors, Condrieu, et bien sûr tous les terroirs de Bourgognes, l'origine géographique signe les caractère du raisin produit, et ensuite du vin, mais la méthode de vinification reste assez naturelle (ou traditionnelle). Même là, certaines technique tendent à fausser le jeux, comme la micro-bullisation (cf Mondovino) qui mettent sur le même plan un Chianti basique et un grand Bordeaux (la question se poserait aussi de savoir pourquoi un producteur de grand bordeaux voudrait transformer son vin en Chianti basique). Une particularité des vins de Bordeaux est aussi que la marque (le Château ou le cru) se vendent pour leur identité propre, au sen d'une appellation certes lisible mais qui regroupe des produits très variés. Le champagne lui est un produit technologique qui transforme du raisin de faible qualité en produit à forte valeur ajoutée. La réglementation en vigueur permet au producteurs de Champagne d'user de techniques prohibées pour tous les autres : modification simultanée de l'acidité et de la teneur en sucre, décoloration des jus, adjonction traditionnelle (mais artificielle) de liqueur … Ainsi, on peut faire (et on le fait) du champagne avec n'importe quoi : des bourbes (fond de pressoir), du vin grec (raisin sec macéré dans de l'alcool à 90), du jus de raisin fermentée ou non de toute provenance. Si vous voulez un bon champagne, vous n'avez qu'une chose à faire : visiter les caves des marques et faire la route des vins. Personnellement, j'ai bu du bon Champagne de bourbes de négociant et du mauvais champagne de producteur. L'appellation "Champagne" impose aussi que le gaz soit issu de la refermentation en bouteille. En cuve, c'est du mousseux. Du mousseux refermenté en bouteille c'est du crémant. Du mousseux avec du raisin Catalan c'est du Cava. Et je trouve ça vraiment sympa : pas de mal de tronche, pas de tripe en folie, même sans modération (je peux citer la marque ?) Donc, on pourrait, pour entériner la situation actuelle définir l'appellation Champagne à partir de la technique de fabrication et du lieu d'élaboration. On pourrait aussi et surtout se contenter d'une obligation d'étiquetage (méthode champenoise - raisin de Corynthe 10% de Smyrne 5% - alcool de pomme de terre récoltées en Russie - traces de sorgho manioc et poils de bisons - sulfure d'hydrogène fabriqué en Chine - eau issue de différents pays de l'union européenne - assemblé et refermenté à Reims par la maison Pomme Riz) et laisser les professionnels de la filière faire le ménage dans leur vitrine (et dans leur cave).
  15. Je tiens à vous témoigner toute ma sympathie … voire mes condoléances. L'interventionnisme a et aura toujours plus d'adeptes que le libéralisme. Heureusement il y a la Grèce, la France et les pays latins de la zone euros, héritiers de civilisations plus avancées, pour témoigner que les personnes douées d'une conscience plus développés s'empressent d'engloutir l'argent public dans leurs intérêts privés. L'erreur de base des interventionnistes est de croire, de nous faire croire ou de se faire croire, qu'il y aura des millions de fonctionnaires vertueux pour appliquer avec abnégation le Plan de l'Etat, simplement parce que le pognon sera passé dans la caisse publique. Alors que sinon, le même argent ne servirait que les intérêts égoïstes de mauvais citoyens sans scrupules. Ce n'est pas un problème de science économique, ou de stratégie politique, mais un étrange aveuglement sur la nature humaine et la croyance naïve qu'il y a aura une ligne nette entre les gentils et les méchants. Cette croyance est plus profondément ancrées chez les types pas finis, ceux qui n'ont pas pris conscience de leur part d'ombre et de leurs mauvais penchants. Ils projettent sur un autre, n'importe qui, l'Autre, les turpitudes dont ils sont les premiers capables, sans en avoir conscience. Sitôt qu'un soupçon s'éveille en eux sur leur véritable nature, et la face sombre de l'humaine conditions, ils se jettent éperdument dans une croyance insensée : la vertu absolu et abstraite d'un Truc : comme Dieu ne fait plus recette, se sera l'état, la société, la cause, le parti, … il ne voient comme possible solution à ce qui n'est au fond que leur problème (élevé au rang de système d'explication du monde) qu'une intervention divine, pardon, une intervention Trucine, une intervention quoi. Le problème est psychologique et du niveau psychologie de comptoir : ego trop fragile pour assumer la dureté du monde et conviction acquise que l'égoïsme est un défaut (alors que le leur est comme une plaie ouverte à laquelle on ne peut toucher sans leur causer les tourments de l'enfer). Les mêmes personnes peuvent se sentir habitées, mais pas par leur névrose : une ambition démesurée les submerges et la conviction fanatique qu'ils doivent sauver le monde, c'est à dire les autres, même s'ils ne sont pas d'accord. Nous avons là les trait majeur de la névrose de l'interventionniste : -faiblesse identitaire surcompensée : aller retour incessants entre complexes de supériorité et d'infériorité -culpabilité inassumée et projection du mal sur l'objet extérieur, -inadaptation au monde réel, certes cruel mais " haec est vita", -complexe du sauveur casse-couillisme exacerbée Comme corollaire à la faiblesse du moi, un besoin maladif de "faire partie" : en compensation d'une identité mal formée l'attraction irraisonnée des pulsions primitives rend plus pressant le besoin d'appartenance et la peur du rejet. De ce fait les adeptes de l'intervention Trucine se reconnaissent et s'assemblent spontanément en organisations particulièrement adaptées pour empoisonner l'existence des Hommes libres, et les taxer au passage d'individualisme ou de libéralisme, comme si c'était une insulte … Sportif va ! Apfuiii ……………….
  16. Balthazar

    Cesser de payer la dette

    Je m'excuse mais j'ai du mal à ne pas suivre … On dirait deux étudiants en prépa. Ca me rappelle des souvenirs mais tout de même : vous n'avez jamais suivi de séminaire sur la communication interpersonnelle ? Ni entendu l'histoire du père jésuite qui voit deux frères s'engueuler dans le potager du couvent ? - Mon père, il a tué une limace, une créature de Dieu, c'est inacceptable. - Vous avez raison mon fils, affirme le Père Jésuite. L'autre rétorque (et mada) : "la limace bouffait nos salades ! je n'ai fait que protéger la nourriture des créatures de Dieu que nous sommes." -Vous avez raison mon fils ré-affirme le Père Jésuite. Sur ces entrefaites passe un novice qui ne se retenir : "Mon père, il me semble que ces deux là ne peuvent pas avoir tous deux raison. -Vous avez raison mon fils …
  17. Un exemple de réussite qui désespère plus que tous les exemples de défaites … Je n'ai plus qu'à faire un pétition pour le retour de Sean Connery dans le prochain James Bond. Il est pas mort au moins !?
  18. Comme je suis ignorant, j'ai deux question, et comme je n'ai même pas honte je les pose : 1- Entriste, au sens de "celui qui infiltre et noyaute pour préparer un putch" ou "celui qui entre dans le moule en espérant y faire avancer ses idées d'un demi-iota" ? 2- C'est qui ces deux là, c'est quoi le nom ?
  19. Hélas ! Je sens bien que vous avez raison … mais bon, nous avons un gouvernement ouvertement socialiste avec une majorité absolue au parlement, obtenue avec le vote de 16% des inscrits. Sachant qu'une élection au suffrage universel bascule sur une frange de 5 % des votants (350 000), tout gouvernement préoccupé de son avenir politique sera sensible à tout mouvement porté par une centaine de mille. Peut-on mobiliser (ou simplement évoquer la mobilisation) d'une ou plusieurs unités de 100 000 voix ? Si ça marche pour l'assurance chômage, sujet très porteur, ça pourra ouvrir un questionnement sur toutes les mesures qui se fondent sur une défiance idéologique vis à vis des individus, de la responsabilité individuelle (et donc de la liberté) .
  20. Je ne sais pas si j'enfreins une règle du forum, mais je voudrais vous faire signer une pétition : Supprimer_le_pole_emploi Il me semble que remplacer un système couteux, ubuesque, et d’une extrême indigence, tant du point de vue intellectuel que moral, par une quelconque assurance privée (qui pourrait rester obligatoire, comme les assurances auto par exemple : n’en demandons pas trop d’un coup), ce serait bien à tout point de vue. Les chômeurs apprécieraient qu’un leur lâche un peu les baskets, ça reviendrait 15 à 30 % moins cher en fonctionnement, et ça remettrait 50 000 personnes bien éduquées sur un marché du travail qui manque cruellement de personnels qualifiés. Bien que sur ce dernier point je ne fasse pas top d’illusion … Mais bon : tout se beau monde pourrait gouter à un peu plus de liberté, et même si la plupart préfèreraient retourner à la servitude et à le sécurité de l’emploi (à perpète), ça pourraient bien ouvrir l’esprit que quelques uns. Et puis ça, c’est à la fois, minarchiste, libéral classique, libertarien, de gauche et de droite, donc aussi du centre. Bon c’est vrai que j’ai leur vachement content de moi. Mais vous : Qu’est-ce vous en dite ?
  21. En conclusion pas de greffe sur les momies ! Ou alors de la moisissure … ça peut prendre. Pourquoi pas un vrai parti libéral ? "Il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer" (J. Dehors)
  22. Je peux assurer que le métro de Pekin, comme celui de Shenzhen, est très bien tenu. Et j'ai pu essayer le métro de la ville du tiers monde la plus au nord : Washington DC. Comparé à notre capitale, c'est tout simplement luxueux. Mais ces histoires de train et d'avion me laissent toujours perplexe : devant des produits industriels et technologiques aussi sophistiqués, y a t-il seulement une possibilité de libéralisation ? Eisenhower en parlait déjà dans son discours sur l'Humanité suspendue à une croix de fer, à propos de l'industrie de l'armement. Mais l'engouement des masses pour les produits technologique n'est-il pas déjà une ruée vers la servitude … oulala, j'ai du oublier mes antidépresseur … Arlette ! donne-moi ma boite à pilules, vite !
  23. En fait, ce qui me dérange, c'est pas de payer cher un ticket pour m'asseoir sur un fauteuil crasseux au format nain rachitique. Le problème, c'est que je n'ai pas le choix. Le monopole, c'est chiant. Mais franchement, est-ce qu'on peut avoir une offre vraiment concurrentielle en : transport ferroviaire, production d'électricité, distribution d'eau, ou même téléphonie ?
  24. Balthazar

    Cesser de payer la dette

    Je crois que le fond du problème, c'est que les "états souverains" ne sont ni plus ni moins que des entreprises comme les autres, sauf, qu'il y a des actions morales et des actions vénales. L'action morale a plus ou moins à voir avec la citoyenneté et/ou la nationalité. L'entreprise "état souverain" produit de l'ordre public ou de la cohésion sociale, avec si possibles des infrastructures et des services plus ou moins bienvenus … Le problème, c'est que les "états souverains" ont une rentabilité très faible : faillite de l'éducation, inflations des crimes et délits, services à coût élevé et qualité médiocre (j'ai ouvert un sujet là dessus) … bref, le seul truc qui pouvait inspirer confiance, c'était le monopole de la violence, mais mondialisation oblige, les monopoles d'état passent les frontières. Et puis l'Europe, c'est … un Frankenstein géopolitique. Donc, si j'avais de la tune à placer, je serais plus pépère en allant aux champs de courses qu'en courant après des bons du trésor. Au pire, j'achète un bourrin et je revends le fumier. Il faudrait que les "états souverains" apprennent à gérer leur fric (euh … notre fric) et trouvent d'autres moyens de gagner du pognon que de nous enfumer avec de la nouvelle taxe (il y aussi un sujet là dessus).
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