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Flashy

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Tout ce qui a été posté par Flashy

  1. Mon propos concernait davantage le parti démocrate que les homosexuels/gays etc. Parce que se foutre sur la gueule sur le point de savoir si on est 1/32ème apache, ou si on est "assez" gay, ou je-ne-sais quoi, j'appelle ça de l'enculage de mouche, et je suis convaincu que c'est dérouler un tapis rouge aux républicains.
  2. Je pensais que tu étais anarchiste ! Sinon, être cité après neuneu2k, José, F.mas, ça me surprend un peu.
  3. Pourquoi le parti démocrate va perdre en 2020 : https://slate.com/news-and-politics/2019/03/pete-buttigieg-gay-diversity-white-male-candidate.html Le candidat démocrate est gay, mais il est aussi blanc, c'est un homme, et en plus il vient d'une bonne université, et pire : il a la foi. En outre, il est gay, mais pas gay-gay. Il ne répond pas aux "codes gays". Je suppose qu'il ne danse pas sur un char avec une plume dans le cul. Pire : il considère que sa vie sexuelle n'a rien à faire avec sa compétence ou sa vie professionnelle, et qu'il le révèle uniquement pour éviter les rumeurs à la con. Il n'est pas militant, il n'a pas mis en avant sa souffrance d'homme gay, du coup, bon, hein, tout bien peser, ce n'est peut-être pas un bon candidat. Vivement qu'on mesure si Obama était assez noir, ou si telle candidate est assez femme (et donc féministe, car si elle ne met pas en avant sa souffrance de femme, hein, ça serait problématique).
  4. A leur décharge, c'est difficile de catégoriser quelqu'un qu'on se refuse, par principe, d'écouter.
  5. Les degrés permettent de calculer le nombre de branches de l'arbre de différence. Premier degré, c'est ton père et ta mère, ou tes enfants. Deuxième degré, tes frères et soeur (tu remontes jusqu'aux parents, tu redescends jusqu'à ton frère ou ta soeur), tes grands parents (tu remontes jusqu'à tes parents, puis tes grands-parents), ou tes petits enfants. Troisième degré, tu as les arrières-grands-parents, les petits-petits enfants, les oncles, les tantes, les neveux, les nièces. Quatrième degrés, tes cousins germains. Ainsi, si tu recherches le degré de parenté quant à un ancêtre en ligne directe, dire qu'untel est ton parent au neuvième degré signifie qu'il s'agit de ton arrière arrière arrière arrière arrière arrière arrière-grand-père, ou dans ta notation : enfant/ancêtre = 8. Si tu recherches un degré sur la famille collatérale, tu trouves un ancêtre commun -mettons au troisième degré-, et tu redescends ensuite l'autre branche tranquillou. Si tu redescends trois fois, (donc à ton niveau, mais sur l'autre branche), c'est ton cousin au sixième degré. S'pas très dur, en fait.
  6. Au Brésil, il y a eu beaucoup de métissage avant même l'invention des avions. Au Japon, il n'y a pour ainsi dire aucun métissage malgré tous les moyens de déplacement à disposition. Tu peux sans doute trouver des pays où des gens sont venus de très loin se sont installés, et ne se sont pas mélangés aux populations locales pendant des décennies voire des siècles. L'Australie, l'Afrique du Sud, une bonne partie des USA. La possibilité de circuler est un élément secondaire quant au métissage.
  7. Quel rapport avec les moyens de circulation? Tout le monde peut aller où il veut, ils ne vont pas y vivre pour autant. Le métissage est un état de fait, mais ce n'est ni bien, ni mal. Rien de désirable à être métissé, rien d'honteux à être un sang pur consanguin crétin des alpes, pour te citer.
  8. J'ai l'impression d'être l'espion belge joué par François Damien dans la discussion entre espions dans OSS 117, Caire Nid d'Espions.
  9. Oui, l'Afrique, c'est grand (même si je suis surpris que le Nigéria soit si peuplé par rapport à ses voisins, mais c'est un autre sujet). Je n'aurais pas parié sur une stratégie consciente, je pensais que c'était un simple effet logique du développement économique et de l'urbanisation (plus besoin d'avoir des enfants, ils deviennent un coût, difficile d'avoir 8 enfants dans un trois pièces, accès à la pilule et aux contraceptifs plus facile, etc.). Bref, l'argument démographique ne me paraît pas pencher vers un scénario "grand remplacement". Après, peut-être qu'un argument économique ou autre expliquerait "l'invasion" en cours ou à venir, mais je ne crois pas que les tenants de cette hypothèse se placent sur ce terrain-là.
  10. Oui, je n'avais pas vocation à poser la solution définitive à la démographie africaine -il y a plein de facteurs en cause, et l'urbanisation, le développement économique, l'axe tradition/"progressisme", la religion sont des facteurs importants, bien entendu). Après, des éléments que j'en vois, il n'y a pas lieu d'être très alarmiste : l'Afrique subsaharienne n'est pas immunisée à la transition démographique, et cette dernière semble s'amorcer en ce moment même, ce qui me paraît un "détail" important pour ce genre de débats. Pointer aussi le fait que la plupart des pays musulmans ont déjà fait leur transition démographique me paraît aussi un détail pertinent.
  11. Il y a une composante complotiste à cette notion de "grand remplacement" (à savoir le caractère intentionnel ou non du phénomène démographique). Cette composante a été isolée, et identifiée, dès le premier post du topic. Exclure la discussion sur l'ensemble des composantes identifiées du présent débat parce qu'il existerait une composante complotiste, identifiée comme telle, c'est jeter le bébé avec l'eau du bain -ou agir de façon délibérée, et parfaitement fallacieuse, pour empêcher toute discussion-. Sur le fond, donc, voilà ce que j'ai trouvé sur un sujet plutôt intéressant : Vous pouvez aussi vous amuser à regarder les taux de natalité et leur évolution ici : https://ourworldindata.org/grapher/children-born-per-woman?time=1541..2015 Je vous invite à comparer entre 1950, 1975, 1985, 2000 et 2015. Je vous invite à lire tout l'article sur le taux de fertilité : https://ourworldindata.org/fertility-rate L'Afrique subsaharienne est encore sur des taux de fertilité délirants, mais je crois apercevoir un début d'amorce de transition démographique depuis le début 2010 environ. La grande majorité des pays musulmans ont bien entamé leur transition démographique. On constate un rebond du taux de fertilité dans les pays du Maghreb et d'autres pays musulmans depuis le début du Printemps Arabe -sans doute un effet de la crise économique et des tensions culturelles-. Un autre graphique rigolo : https://ourworldindata.org/grapher/total-fertility-rate-by-development-level-including-un-projections-through-2100?time=1950..2024 Les conclusions que j'en tire : l'alarmisme sert à se faire peur. Les taux de natalité ont une tendance baissière globale ; l'Afrique subsaharienne est e retard et constituera la majorité de la croissance de la population dans les prochaines années. Pour pallier cela, il suffit probablement de commercer avec l'Afrique et de permettre par le commerce (notamment) l'essor des conditions de la prospérité -le meilleur moyen pour accélérer la transition démographique-. Quelqu'un de sincèrement raciste, et logique, ne peut donc que souhaiter l'amélioration des conditions matérielles des pays africains. Problème résolu.
  12. Le parallélisme terrorisme islamiste/terrorisme néo-nazi me paraît peu pertinent à plusieurs titres. La structuration des mouvements me paraît différente, tout comme les moyens employés et le "soubassement idéologique" me paraît de nature très légèrement différente (d'un côté, des organisations ayant des objectifs idéologiques et politiques, avec une "doctrine" identifiée, de l'autre on a -pour le moment- plutôt des individus isolés se créant leur propre doctrine à partir d'éléments éparses). Autrement dit, j'ai l'impression qu'on a une "entreprise terroriste" bien rodée d'un côté, avec des récupérations opportunistes d'individus passant à l'acte, tandis que de l'autre côté il n'y a pas cet élément "organisationnel", cette collectivité structurée. Cela influence un peu l'analyse, je pense : autant le phénomène djihadiste est un phénomène collectif, autant j'ai l'impression qu'on a affaire à un phénomène de "radicalisation individuelle" (qu'on rencontre parfois chez les islamistes, mais qui n'est qu'un modèle de radicalisation parmi d'autres) chez les Breivik & co. Sur le soubassement idéologique, je crois relever qu'on a globalement affaire à des profils psychologiques particuliers. Je pense à l'exemple de l'agression dans les prisons, où le gars était nazi avant de devenir islamiste. Là, on a un communiste, devenu anarchiste, devenu libertarien, devenu fasciste. Le point commun? Un besoin de radicalité, une révolte contre le "monde moderne" qu'il faut haïr, vomir. My 2 cents sur le côté "idéologique" : les parents et les gens qui créent un climat ultra-anxiogène, sur fond de fin du monde (pour raisons écologiques ou de grand-remplacement prochain) et de mépris constant et sans distinction du monde moderne, participent beaucoup plus à la création des profils radicaux que les "vrais" problèmes (pauvreté, faim, guerres...). Internet, à ce niveau-là, permet de globaliser ce climat mental tout pourri. Et, si on n'y prend pas garde, on peut proprement s'enfermer dans un cycle de confirmation des peurs et d'alimentation des angoisses. Autrement dit, c'est moins lié à une idéologie en particulier qu'à un ensemble de discours anxiogènes, qui concernent tout le spectre politique -alimenter les peurs et les frustrations est la spécialité de nombreux médias et politiciens, et la stratégie de cliver pour rassembler des partisans est très, très, très répandue-. Une fois qu'un individu a baigné très longtemps là-dedans, il va être en révolte constante, peu important l'objet réel de la révolte -ce qui permet de voguer de radicalité en radicalité, en fonction de la dernière vidéo youtube regardée (je forcis le trait...), ou de l'identité qu'on veut brandir...-. Cet aspect identitaire + climat anxiogène joue plus que la "doctrine" en elle-même ; du moins, c'est mon hypothèse.
  13. Dire que le massacre est lié à la couverture médiatique française, ou à Zemmour, ou Finkielkraut, ou à je-ne-sais quelle personne que l'on n'aime pas, c'est à peu près du même niveau (à mes yeux) que d'expliquer que c'est de la faute aux jeux vidéos, ou que c'est en réaction à telle ou telle chose qu'on n'aime pas. On créée des causalités sorties de nulle part. Autant, je veux bien qu'on impute (au moins en partie) l'acte ignoble à certaines thèses du type grand-remplacement, qui semblent avoir fourni une motivation supplémentaire au tueur -et qui s'inscrit bien dans la vision malthusianiste et raciste de son auteur-, autant venir dire que le grand-remplacement c'est une analyse pourrie parce que c'est sexiste ou raciste, c'est vraiment pas le sujet (le gros problème, c'est que le grand remplacement est fondé sur des hypothèses fausses, et conduit à proposer des actions infondées).
  14. Tout le monde met ses propres fantasmes sur cette tragédie. C'est très agaçant. Ce débat n'a pas besoin de moi pour que chacun fasse sa petite projection, avec son petit bouc-émissaire -ou confirmations de préjugés-.
  15. Breivik ou le Monsieur de l'attentat lit Le Point ou Valeurs Actuelles? Je ne savais pas !
  16. Je pense que tu n'as pas compris ce que j'ai dit. Ce que je te dis, c'est qu'on s'en branle, en soi, de ce qui t'offusque, ou de ce qui offusque le NYT. C'est parfaitement étranger au seul point qui importe, à savoir si l'analyse est vraie ou fausse. Dès lors qu'elle est fausse (ou vraie, qu'importe), l'analyse pourrait être "vertueuse" ou "ignoble" selon les normes sociales du moment et du lieu qu'on s'en battrait les couilles.
  17. En quoi est-ce à côté de la plaque de rappeler qu'une théorie fondée sur le taux de natalité implique davantage les organes reproductifs que d'autres organes? Coller une étiquette sexiste ou raciste ne me paraît, à titre personnel, n'avoir aucune importance. Soit c'est vrai, soit c'est faux. Le reste importe peu.
  18. Flashy

    Gilets jaunes

    N'imp'. Le fait que certaines infractions soient, par nature, dures à prouver n'a rien à voir avec la qualité des enquêtes de police.
  19. C'est un peu les deux faces d'une même pièce. T'as des mongols d'un côté, et des golmons de l'autre. Les uns pensent que les autres sont des ennemis menaçant leur foi et leur peuple, vivant des vies dégénérées, et qu'il faut se défendre quitte à tuer. Les autres pensent que les autres sont des ennemis menaçant leur héritage et leur race, vivant des vies dégénérées, et qu'il faut se défendre quitte à tuer. Pas si simple de les distinguer, je trouve.
  20. C'est assez triste de voir qu'il y a relativement peu de différence dans la dialectique par rapport à l'extrême-gauche. La seule différence, c'est la couleur de la race honnie. Je note le même discours sur le gouvernement aux mains des multinationales, un anticapitalisme de bon teint, un coup de peinture écologiste, le même fond de complotisme, même fascination pour la violence, même malthusianisme tragique... L'indignation constante, les querelles tribales, la radicalisation conséquente : les marchands de peur et de colère doivent être ravis.
  21. Flashy

    Gilets jaunes

    C'est pas les mêmes qui causent à un moment ou un autre. L'autre fois, j'entends des GJ causer, et nous brandir l'importance de l'écologie et de décarboner l'économie etc. Tu crois vraiment que ceux-là sont ceux qui ont manifesté contre l'augmentation des prix du carburant? On est sur de l'entrisme classique.
  22. Je pense qu'on a tort, effectivement, d'opposer islamisme, féminisme, suprématisme blanc, indigénisme, islamisme etc. Ce sont des chapelles concurrentes d'un même mouvement : un mouvement identitaire, victimiste, tribal. L'identitaire blanc qui pense s'opposer à l'identitaire marron idéologiquement parce qu'il a choisi une couleur différente me surprend un peu. Mais bon, l'époque veut ça, je suppose.
  23. Un écologiste devenu fasciste, ou un fasciste devenu écologiste? Fascinant.
  24. Flashy

    Koyano

    Je pense que c'est une erreur grossière. Le "libéralisme" qu'on vend le plus souvent en politique, ou médiatiquement, est ce qu'on appelle un homme de paille : une caricature ridicule qui ne correspond à aucune espèce de réalité -ou à des arguments si déformés, si diabolisés qu'on ne les reconnaît guère-. La grande difficulté, en France, c'est de réussir à distinguer un politicien d'un autre. Est-ce que Macron ou Sarkozy sont libéraux? Non, très clairement, non. Est-ce qu'ils sont "plus" libéraux que d'autres politiciens (Le Pen et Mélenchon, pour ne pas les citer)? Oui, probablement. Mais on est, ici, dans cinquante nuances d'étatisme. Pour ma part, je suis libéral car (i) je pense que les libertés publiques sont une chose essentielle, fondamentale, et qu'il n'y a aucune raison, pratique ou philosophique, de distinguer ou d'opposer les libertés civiles aux libertés "'économiques", et (ii) parce que je n'ai pu que constater que réunir un ensemble de pouvoir très important entre fort peu de mains est très souvent la voie pour un échec de très grande ampleur ; la réalité est mouvante, changeante, et aucun être humain ne peut conduire des ressources immenses avec la réactivité nécessaire pour s'adapter. Mieux vaut 100.000 entités autonomes, qui s'adaptent aux conditions changeantes, qu'une planification centrale qui, si elle se plante à un moment, conduit tout le monde dans le mur. En somme, il y a un aspect positif (l'importance de préserver les libertés) et un aspect négatif (la méfiance vis-à-vis de la planification, et vis-à-vis du côté fétichiste de l'amour de l'Etat, qui serait une entité neutre, objective, visant "l'intérêt général" alors que tout démontre, jour après jour, qu'il s'agit d'une entité permettant à des gens de servir leurs propres intérêts par la coercition, en prétendant servir ton intérêt, y compris contre ton gré, quitte à exacerber les peurs en pointant l'étranger, la mort du climat, ou je ne sais quelle catastrophe nécessitant une intervention étatique). Macron, ou Sarkozy, n'ont pas été des éléments positifs, ni pour les libertés publiques (amuse-toi à compter le nombre d'obligations, ou d'interdictions, qui sont votées chaque mois...c'est d'une tristesse...), ni pour cantonner l'Etat à son rôle traditionnel (le nombre d'impôts n'a de cesse d'augmenter, et certains ont une visée comportementale absolument détestable : on dresse le citoyen par le porte-monnaie...).
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