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F. mas

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Messages postés par F. mas

  1. (…) le chicon est français…

    Vous le faites exprès ou quoi !?

    Mais…mais c'est de l'impérialisme belge !!!! Chicon, c'est comme wassingue, c'est très répandu dans le nord de la France. Pas seulement chez vous. Un chant scout de pénalité :

  2. Suis en train de lire Le droit et les droits de l'homme de Michel Villey. Très clair et passionnant ! (tout le contraire de Leo Strauss). Je suis ravi.

    Sinon je vais commander ça (sur les conseils de Lucilio) :

    Ainsi que le livre de Rod Dreher sur les "crunchy cons" (les conservateurs écolos). Rien à voir avec les pastèques illuminées, je précise au cas où.

    Tu préfères Villey à Strauss…dis-moi, tu ne serais pas juriste ? :) Ceci étant dit la traduction française de DNH est un peu pourrie, et il faut reconnaître que Strauss est un auteur assez complexe.

    J'aime bien Rod Dreher, je lis régulièrement son blogue, et je me reconnais tout à fait dans l'idée de traditionaliste en birkenstoek :D

    Bruno Leoni +1

  3. Tu aurais préféré qu'il amène qui par exemple ? je suis assez curieux de ton éventuel réponse :).

    Tout le monde sauf des clowns vieillissants du show bizness.

    Tiens, des théologiens (des dominicains de Toulouse au pif), le primat des Gaules ou des évêques par exemple pour le Saint Siège. En Israël, boh, je sais pas. Tiens Gil Delannoi parce que je l'ai eu comme prof, et que je l'aime bien http://www.cevipof.com/fr/l-equipe/les-chercheurs/chercheurs/bdd/equipe/11 Bon je sais, c'est un peu subjectif et tendancieux, mais il fait quand même plus sérieux que l'auteur de "mon truc en plume" et "les filles de mon pays" (zaye zaye zaye zaye). :mrgreen:

  4. Maintenant, bhl est un réseauteur, c'est-à-dire qu'il met en relations des gens avec d'autres gens, ce qui ne veut pas dire qu'il soit pris au sérieux par l'Elysée. A mon avis, on l'écoute gentiment, on le flatte un peu pour surtout ne pas perdre ses réseaux, mais on ne prend pas nécessairement son avis comme celui d'un expert ou d'un professionnel. Je sais que les politiques peuvent être cons, mais pas à ce point, et pas à ce niveau.

  5. Comment expliquer l'influence de BHL sur Sarkozy et Hollande ?

    Mon opinion : je pense qu'il n'en a pas. Il donne l'illusion d'en avoir. Il donne des elements de language au gouvernement pour que celui-ci justifie ses decisions. Et cela rend BHL credible et faussement incontournable.

    Votre opinion ?

    Ce type a un vrai réseau au sein des élites françaises. Me demande pas pourquoi son réseau est si influent, je n'en sais vraiment rien, mais il l'est, c'est même étonnant à quel point. C'est peut-être lié à sa fortune personnelle.

  6. Hum, on peut reprocher beaucoup de choses au front populaire, mais pas vraiment son "antisémitisme". Pour certains, ça restait quand même le "cabinet crétins Talmud", avec à sa tête le "gentleyoutre" ou la "jument talmudique" Léon Blum.

    Dire qu'il n'y a pas de différences entre front populaire et nazisme me fait penser à une blague que j'affectionne particulièrement (même si, de l'avis de tous, elle est vraiment nulle) : quelle est la différence entre une louche et une cuillère en bois ? Aucune, elles sont toutes les deux en bois sauf la louche. Il n'y a pas de différence entre front popu et nazisme. Le front popu, c'est comme le nazisme moins l'idéologie (nazie) et la terreur :)

    Ceci dit, effectivement, on retrouve des anciens sympathisants du Front populaire dans la collaboration et des opposants nationalistes et antisémites dans la résistance pratiquement une décennie plus tard. C'est ce qu'a montré par exemple Simon Epstein dans son livre intitulé Le paradoxe Français. Antiracistes dans la collaboration (2008), même si son étude est plus centrée sur l'ancêtre de la Licra, la Lica.

    Maintenant je retourne à ma dictée magique

  7. Ouep c'est un peu ça. Expliqué trivialement ça nous donne : " Endroit où on branle le mamouth dans des conférences feutrées ponctuées de petits déjeuners sympatoches."

    Pour l'anecdote, qui n'est pas si anecdotique que ça, c'est sur ce genre de préjugés anti-théorique qu'a joué Lellouche pour enfumer l'assistance de bidasses (il faut croire qu'il connaissait bien son public et ses réflexes conditionnés). En fait, si je me souviens bien, il est passé en conclusion de la journée d'études, après l'intervention d'officiers qui revenaient justement d'opex. L'intitulé de son intervention était beaucoup plus abstraite que celui de ses prédécesseurs (du genre "guerre contre le terrorisme" ou "pourquoi on se fait chier là-bas"), et donc, au lieu de se lancer dans une tirade sur la stratégie, la tactique ou la politique du gouvernement, il a décrit par le menu la géographie d'Afghanistan, ses différentes rencontres avec les gradés et les militaires basés sur place sans omettre de montrer qu'il en connaissait tous les responsables, les galons et le matos stationnés sur place. Parler intendance, matos et galons a beaucoup plus à l'assistance, qui en a redemandé jusqu'à oublier la question de départ ("au fait, pourquoi on est là-bas ?"). Je l'ai trouvé très bon, et inversement, l'assistance pas très futée.

  8. Je précise pour les persifleurs que je connais très bien le langage des jeunes -même le plus ésotérique- pour l'utiliser parfois moi-même ("trop bath ta dictée magique !" "Chitah, arrête de faire ton blouson noir !" "J'ai eu un coup de flip en constatant le retard à l'allumage de mon commodore 64").

  9. Pour Caplan, l'individu se comporte rationnellement (il adapte les moyens les mieux adaptés pour aboutir à ses fins) à condition d'être incité à le faire : il suivra les recommandations de son médecin, parce après tout, s'il ne le fait pas, il risque de mourir. Le problème avec la politique, de telles incitations à se raisonner n'existent pas pour l'électeur, parce qu'aucune sanction véritable (immédiate, matérielle, concrète, visible) ne vient lui tomber sur le coin du nez. C'est aussi pour cela que la politique du point de vue de l'électeur est ce pays merveilleux où se développe les idéologies les plus folles et les plus stupides. Dans ce cadre, "bon pour la société" devient le filtre idéologique et émotionnel que tout individu va se tisser au gré de ses envies et de ses fantaisies, sans qu'il n'y ait de rapport immédiat avec ses intérêts réels. Bien entendu, on peut imaginer qu'il existe une gradation, et que l'individu est plus ou moins rationnel, ou plus ou moins irrationnel (en fonction de son degré de dépendance à l'endroit de l'organisation politique).

  10. Ah tiens, oui. J'aime bien ce site, et le compte rendu est honnête. Je note que l'auteur juge le livre "irritant" sans offrir d'arguments solides pour invalider la thèse de Caplan, et que contrairement à ce qu'il affirme, l'inefficacité de la démocratie (qu'il reconnait) est loin d'être "hors sujet", sauf à adhérer à la "religiosité" idéologique démocratique qui demande à ce que toute réflexion sur le coût matériel et humain d'une telle croyance ne soit pas engagée.

    Il affirme, toujours en conclusion, que la prospérité matérielle que nous connaissons depuis le 19e est liée à la démocratie, ce qui est là aussi objet de débat. Il se pourrait bien que l'essor de l'économie capitaliste se soit fait en parallèle, voire malgré la démocratisation (thèse hoppienne bien connue).

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